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Lun 1 Fév 2021 - 14:30

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L'Intendant
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- Les elfes -


Autrefois, les miens marchaient sur cette terre comme des dieux. Nous faisions de la magie qui vous aurait aveuglé par sa splendeur. Aujourd'hui, nous nous cachons dans les forêts profondes et nous nous préparons à la prochaine fois que vous, les shemlen, ferez quelque chose qui bouleversera l'équilibre de ce monde.

-Felassan

En bref -
Les elfes sont généralement plus petits que les humains et ont une carrure mince et légère, des yeux plus grands et des oreilles pointues. Les pupilles de leurs yeux brillent dans le noir, à l'image de ceux d'un chat et comme eux, ils voient mieux que tous dans le noir.Il y a longtemps, les elfes étaient la race dominante sur Thedas, et leur civilisation avancée était basée sur la nature, l'immatériel et la magie. Après la chute de leur grande cité d'Arlathan et de l'empire Elvhenan, le pillage par l'Imperium Tevinter et les générations d'esclavage qui ont suivi, les elfes ont perdu la plupart de leur héritage culturel et de leur identité. Ils tentèrent de reconstruire leur société en Dalatie, mais après trois siècles, celle-ci tomba sous le coup de l'une des Marches Exaltées menée par la Chantrie.

Depuis lors, les elfes se sont séparés en deux groupes distincts : les Dalatiens, qui choisissent de mener une vie nomade et s'efforcent de maintenir intacte la culture elfique plutôt que de se soumettre, et les elfes citadins, qui vivent aux côtés des humains, généralement comme des parias miséreux, et ont adopté de multiples coutumes humaines. De nombreux elfes sont toujours détenus comme esclaves à Tevinter, et beaucoup d'autres ont rejoint les Qunari dans l'espoir d'une vie meilleure. Dans l'ensemble, les elfes sont désormais un peuple associé à la pauvreté, au crime et à la barbarie, et sont souvent désignés en tant que boucs émissaires pour les difficultés de l'humanité. Dans l'ancienne Tevinter, les elfes étaient surnommés "rattus", les humains modernes utilisent les insultes raciales "oreilles de couteau", "oreilles obliques" ou, moins cruellement, "lapin". Bien que la majeure partie de la langue elfique ait été perdue, ils se désignaient autrefois comme "elvhen", ce qui signifie "le peuple".

Citadins comme dalatiens peuvent aujourd'hui adhérer au mouvement des Felassan, dans l'espoir de voir leur condition changer.



Accès rapides -
Les Elvhen - [ICI]
Les elfes dalatiens - [ICI]
Les elfes citadins - [ICI]
Chronologie - [ICI]

Les informations et certains textes proviennent des sites  Dragon age Univers et Dragon Age Wiki

Lun 1 Fév 2021 - 14:35

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- Elvhen -

Les anciens elfes -
"Avant que les âges ne soient nommés ou chiffrés, les nôtres étaient glorieux, éternels et immuables. Pas besoin de se précipiter quand la vie est infinie. De temps en temps, nos ancêtres s'enfonçaient dans un sommeil de plusieurs siècles, mais ce n'était pas la mort, car nous savons qu'ils erraient dans l'immatériel en rêvant."

-- Conte dalatien


Uthenera
Les légendes racontent que les anciens elfes étaient immortels en ce sens qu'ils ne vieillissaient ni ne mouraient de causes naturelles. Pourtant, leurs anciens finissaient par se lasser de la vie et de leurs souvenirs. Au lieu de mourir, ils entraient volontairement dans un état de sommeil appelé uthenera. Alors que leurs corps restaient dans le royaume des mortels, leurs esprits traversaient le Voile et erraient sur les chemins changeants de l'Au-delà, accompagnés de deux enfants de Mythal : Falon'Din et son frère jumeau Dirthamen. Cet état n'équivaut pas nécessairement à la mort, car certains reviendront, même après des siècles, et partageront les secrets des rêves avec le Peuple. Pourtant, beaucoup ne se réveilleraient jamais : leur corps se détériorerait et ils mourraient en fait.

Eluvian
Les elfes utilisaient de complexes rituels magiques pour créer des "lieux de passage" à partir du tissu du temps et de l'espace, faits à la fois du monde réel et de l'immatériel, mais tous différents les uns des autres. Cette prouesse est le fruit de l'effort collectif de milliers d'elfes qui tirèrent l'essence brute de l'immatériel pour y former des poches obéissant aux règles de leur propre réalité. Ces espaces facilitaient les voyages, étaient dédiés à l'un des dieux ou servaient de dépôt de connaissances. Ils étaient habités par des êtres de chair et d'os et par des esprits. Ces "lieux de passage" étaient reliés entre eux par des miroirs magiques servant de portails, des éluvians, et étaient protégés par des créatures qu'ils appelaient varterrals.

Magie
Outre ces entre-mondes, les elvhen laissèrent derrière eux d'autres exemples significatifs de leur magie : le feu voilé, pour transmettre des images, des sons, et même des émotions ou les "puits" artificiels par lesquels les prêtres des dieux passaient leurs souvenirs au moment de la fin de leurs jours. Il suffisait aux grands prêtres suivants de boire dans le puits pour acquérir la connaissance collective de tous leurs prédécesseurs, acte qui les liait à jamais à la volonté d'une divinité particulière, contraints d'agir selon les ordres.

Langue
Une grande partie de la langue des anciens elfes a été perdue avec la chute d'Elvhenan et lors du long asservissement des elfes par l'imperium de Tevinter. Certains mots ont cependant survécu et sont utilisés par les elfes des temps modernes, principalement les Dalatiens.
Vous trouverez ces mots et phrases [ici]

Religion
Les anciens elfes vénéraient un panthéon de cinq dieux et quatre déesses connus sous le nom de Créateurs ou Evanuris. Leur religion mentionne également un autre ensemble de dieux appelés les Oubliés, les ennemis du panthéon des elfes. Seul Fen'Harel, le dieu farceur du panthéon, pouvait se promener librement entre les deux groupes.

Héritage
Quelques témoignages invraisemblables nous parviennent. Dans les endroits les plus reculés de Thédas se dresseraient encore les monuments d'alors. Temple a la gloire des Evanuris, route ou bibliothèque. Des monuments qui seraient protégés par leurs gardiens, des sentinelles elvhen, seulement éveillées de l'uthenera pour faire face aux intrus. Bien sûr, cela est impossible. Aucun elfe de jadis n'a pu survivre.
Les auteurs de ces témoignages ont dû faire face aux membres aliénés de sectes elfiques, de fous, rien de plus. Personne ne peut survivre aussi longtemps.




Lun 1 Fév 2021 - 14:45

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- Les Dalatien -
Gardiens des anciennes façons


"Un jour viendra où les empires humains s'effondreront. Nous en avons été témoins à de multiples reprises. D'ici-là, nous nous cantonnons à nos contrées sauvages ; nous élevons les hahl, construisons nos aravels et restons toujours en mouvement pour nous prémunir des humains. Nous tâchons de rester fidèles à nos traditions, de réapprendre ce que nous avons oublié.

Nous invoquons les dieux d'antan, bien qu'ils ne répondent pas et n'aient pas entendu nos appels depuis la chute d'Arlathann, dans l'espoir qu'un jour ils se souviennent de nous : Elgar'nan le doyen du Soleil, Lui qui destitua son père, Mythal le protecteur, Fen'Harel le grand loup, Andruil la chasseresse, Falon'Din l'ami des morts, Dirthamen le gardien des secrets, Ghilan'nain la mère des hahl, June le maître des façons et Sylaise le veilleur des foyers.

Nous nous assemblons tous les dix ans pour l'Arlathvenn, afin de perpétuer les récits d'antan ; car quand les royaumes humains auront disparu, nous devrons être prêts à enseigner aux autres ce que signifie être elfe."

--D'après la tradition orale de Gisharel, Archiviste du clan dalatien Ralafeïrin.

En bref
Les Elfes Dalatiens se considèrent comme les derniers descendants des vrais Elfes, ou "elvhen", dans leur propre langue. S'accrochant désespérément à d'anciennes traditions dont ils se souviennent à peine, ils vivent à la périphérie des terres humaines et sont constamment en mouvement. Pour cela, ils utilisent des aravels, des chariots particuliers munis de grandes voiles triangulaires et de dispositifs ressemblant à des gouvernails à l'arrière. En plus d'être tirés par des Hahls, les aravels utilisent la magie pour se déplacer rapidement et facilement dans les forêts. Les clans sont séparés les uns des autres comme ils le sont de la société humaine. Tous les dix ans, ils se rassemblent pour l'Arlathvhen, un évènement où on se raconte à nouveau les histoires antiques, perpétuant ainsi les traditions de leur peuple.

Prenant le nom de leur seconde terre la Dalatie, accordée après la Croisade d'Andrasté contre l'Empire Tévintide, les Dalatiens gardent un profond ressentiment envers les humains qui les oppriment. Au final, ils protègent farouchement leurs camps, et bien qu'ils marchandent, les interactions sont toujours tendues des deux côtés.

Un fossé religieux existe entre les humains adeptes de la Chantrie et les clans Dalatiens. Alors que la Chantrie enseigne que tout ce qui vit a été fait par le Créateur, les Dalatiens croient aux dieux anciens du Panthéon. Bien que leurs dieux sont restés silencieux depuis longtemps, Les Dalatiens poursuivent leurs observations dans l'espoir qu'un jour ceux qui ont maintenu l'ancienne croyance soient de nouveau entendu.

L'Archiviste qui dirige chaque clan attise aussi les tensions avec la Chantrie. Formés dès leur plus jeune âge, les Archivistes maintiennent les traditions de la magie elfique et se transmettent leurs connaissances. La Chantrie considère tous les Archivistes comme des apostats, des mages qui opèrent en dehors du Cercle des Mages, mais à la différence des mages renégats humains qui sont rapidement arrêtés par l'ordre des templiers, les Archivistes ne sont pas si facilement attrapés. Pitié pour le templier qui espère traquer les Dalatiens dans les forêts, pensant attraper le chef d'un clan prisonnier.

Société
Les clans dalatiens eux-mêmes peuvent aussi être très différents les uns des autres. Certains clans s'entendent assez bien avec les humains, et peuvent même camper en dehors des villages pendant de longues périodes. D'autres clans sont plus tristement célèbres, vivant du banditisme et se cachant comme des guérilleros dans les cols de montagne. On dit notamment que les clans dalatiens d'Antiva sont plus secrets et plus violents que les autres. Ils construisent souvent des "marionnettes des forêts" que l'on prend pour des sylvestres ou des esprits inquiets pour effrayer les humains et les éloigner de leurs clans.
Malgré leurs différences, chaque clan est organisé de la même façon :

L'Archiviste
Sert de chef et de guide spirituel. L'Archiviste est toujours un mage.
Le Premier
Un apprenti mage, placé sous la direction de l'Archiviste, qui étudie l'histoire et la magie et tente de préserver les traditions elfiques.
Le Hahren
L'ancien, qui travaille en tandem avec l'Archiviste transmet le savoir des Elfes et se charge de l'éducation des enfants. Les Hahrens instruisent par le biais de la tradition et des récits.
Le Chef de guerre
Mène les chasseurs et protège le clan.
Le Chef de foyer
Le feu, cœur du campement, rassemble et réchauffe. C'est autour de ce cœur qu'est faite l'éducation des jeunes, autour de lui que sont pris, ensemble, les repas.
L'Artisan
Les clans vivant en autarcie, l'artisan est chargé de produire pour eux toutes sortes d'objets : armes, vêtements, outils, coffres, verrou, bancs, couverts, statuettes, ...
Le Gardien de Hahl désigné
Le troupeau de Hahl est primordial pour le clan. Il tracte les aravels, procure le lait ou autres matériaux nécessaire à l'artisanat elfique comme la laine ou la corne. Ils sont aussi de fidèles compagnons.
Les Chasseurs
Pour se nourrir, les Dalatiens dépendent donc principalement de la chasse et de la cueillette. Ils utilisent également du lait de hahl et des produits laitiers connexes tels que le beurre et le fromage. Les elfes du sud de l'Orlais mangent les larves d'un coléoptère fouisseur de bois.
Les Guérisseurs
Les Dalatiens connaissent de nombreux remèdes naturels que les humains ont oubliés ou négligés, comme par exemple le fait de mâcher des morceaux d'écorce de certains arbres pour soigner un mal de tête.

Chaque poste comporte un stade d'apprentissage. Par exemple, un elfe doit présenter une bête de la forêt qu'il à tué en autonomie pour pouvoir devenir un chasseur à part entière.

Les elfes Dalatiens sont connus pour être la seule race capable de forger l'écorce de fer, une substance unique plus résistante et plus légère que l'acier, utilisé pour fabriquer leurs armes et certains de leurs vêtements. Pour une armure de chasseur typique, les plaques d'écorce de fer sont combinées avec du cuir. Ce matériau peut également être enchanté. Pour les armes, les Dalatiens utilisent des poignards, des flèches et des filets. Les armes en écorce de fer, ainsi que les cornes de halla sculptées, sont très appréciées et sont utilisées pour faire du commerce avec les humains en échange de choses qu'ils ne peuvent pas fabriquer eux-mêmes.

Coutumes diverses :
La version Dalatienne du mariage est appelée "lien".
Pendant leurs déplacements, les dalatiens portent leurs jeunes enfants blottis dans des écharpes rembourrées.
Lorsque les elfes dlatiens meurent, leur clan les enterre et plante un arbre sur leurs restes. Les morts reçoivent un bâton en chêne pour les aider sur le chemin de l'au-delà, et une branche de cèdre pour disperser les corbeaux de la Peur et de la Tromperie qui étaient autrefois les serviteurs de Dirthamen. Si un clan en est capable, ils enterrent leurs morts dans un lieu de sépulture sacré appelé Var Bellanaris, qui se trouve dans les Plaines Exaltées.
Comme la magie devient de plus en plus rare chez les Dalatiens, les enfants ayant le don de la magie peuvent être déplacés d'un clan à l'autre pour s'assurer que chaque Archiviste a un successeur. Pour éviter les dangers inhérents à la magie et à la colère des Templiers, chaque clan peut limiter le nombre d'elfes doués de magie qu'il possède. Une fois cette limite atteinte, ces elfes supplémentaires peuvent être abandonnés.
Chaque nom de famille dalatien préserve une certaine lignée, fondateur de clan ou Chevalier d'Emeraude. Les membres d'un même clan ne portent pas nécessairement le même nom, puisque les dalatiens échangent régulièrement leurs membres de clans en clans.

Philosophie :
De nombreux Dalatiens vivent selon le code de la déesse de la chasse Andruil, connu sous le nom de Vir Tanadhal, qui signifie " la voie des trois arbres " ou " la voie du chasseur ". Il est composé de trois parties, enseignées par Andruil elle-même, et qui sont :

Vir Assan : la Voie de la flèche,
Vive et silencieuse ;
Frappez de votre cœur, sans faillir
Et jamais ne faites souffrir votre proie.
Telle est ma Voie.

Vir Bor'assan : la Voie de l'arc,
Pliez tel l'arbrisseau.
Sachez trouver la force de fléchir,
La souplesse de ne pas rompre.
Telle est ma Voie.

Vir Adahlen : la Voie des bois,
Recevez les dons de la chasse avec déférence.
Respectez le sacrifice de mes enfants
Et sachez que votre mort les nourrira en retour.
Telle est ma Voie.

Les trois parties de la philosophie sont souvent liées ensemble comme une sorte de mantra, que les Dalatiens terminent souvent par la phrase "Nous sommes les derniers des elvhen, et nous ne nous soumettrons plus jamais".

Mais on parle rarement d'une quatrième voie : les Vir Banal'ras, la "Voie de l'ombre". Les chasseurs dalatiens l'empruntent lorsqu'une dette de sang doit être remboursée. Ces chasseurs se consacrent à la vengeance et à rien d'autre. Ainsi sont nées les légendes des assassins dalatiens.

Quelques-uns suivent un chemin différent, le code de Sylaise connu sous le nom de Vir Atish'an, "La Voie de la Paix" : Les Dalatiens qui suivent cette vocation apprennent les arts du guérisseur et de celui qui raccommode.

Lorsqu'ils traitent entre eux, les elfes Dalatiens peuvent invoquer Vir Sulevanin, un marché par lequel un elfe accomplira une tâche donnée pour un autre en échange de quelque chose, comme un objet de valeur du clan. Bien que le bénéficiaire de ce marché puisse être en désaccord, il ne peut pas rejeter une offre de Vir Sulevanin. De même, l'elfe qui propose le marché doit apparemment accepter la tâche qui lui est confiée, qu'elle soit souhaitable ou non.





Lun 1 Fév 2021 - 14:52

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- Les Citadins -

Les bascloîtres existent depuis qu'elfes et shemlens ont partagé leurs terres. Le nôtre n'est pas le plus mal loti : on dit qu'à Val Royeaux, dix mille elfes vivent dans un espace pas plus grand que le marché de Dénérim. Leurs murs sont paraît-il si hauts que la lumière n'atteint pas le vhenadahl avant midi.

Mais ne soyez pas trop prompts à abattre les murs et vous en prendre aux gardes : ils sont là plus pour nous protéger que pour nous enfermer. Après tout, nous ne sommes pas obligés de vivre ici ; parfois, la fortune sourit à une famille, qui achète une maison sur les quais ou en périphérie. Si la chance est de leur côté, ceux-là reviennent au bascloître lorsque les pillards démolissent leur maison. Sinon, ils rejoignent la fosse commune.

En ce lieu, nous sommes une famille. Nous nous entraidons. En ce lieu, nous faisons notre possible pour nous rappeler les traditions d'antan. Les oreilles aplaties qui nous ont quittés ont tout perdu : eux qui ne seront jamais humains, ils ont pourtant cessé d'être elfes. Où se retrouvent-ils ? Nulle part.

--Sarethia, hahren du bascloître de Hautecime


En bref
Les elfes citadins vivent dans des Bascloitres. Ce sont des zones souvent murées et situées dans les endroits les plus pauvres de la ville, avec une forte criminalité.
Leurs habitants sont généralement pauvres et survivent en mendiant ou en acceptant des tâches pénibles ou ingrates et dans les cas les plus désespérés, quittent le Bascloitre pour voler ou assassiner. Ils peuvent aussi rejoindre la Chantrie ou devenir Templier, mais cela est rare à cause des préjugés raciaux.

Bien que le traitement global varie selon les royaumes, les elfes citadins sont universellement des citoyens de seconde classe. Ils n'ont pas le droit de rejoindre la plupart des organisations ou d'avoir des emplois décents, et la loi ferme souvent les yeux sur les abus dont ils sont victimes. L'esclavage des elfes est toujours légal dans l'Empire tévintide, la demande d'esclaves elfes pour servir les nobles est lucrative.

Discriminés par les humains, la plupart des elfes citadins tentent de rassembler les restes de leur patrimoine. Les Artefacts d'Arlathan comme le vhenadahl (littéralement, "l'arbre du peuple") ainsi qu'une profonde fierté dans leurs communautés très soudées soutiennent les elfes citadins dans un monde hostile.

Société
Des bribes d'une ancienne culture :
Les Bascloîtres sont les seuls endroits dans les cités humaines où les elfes peuvent exister en paix parmi leur espèce et pratiquer leur culture en toute sécurité, aussi diminuée soit-elle. Les témoignages les plus frappants de cet héritage sont la présence d'un Hahren ou "ancien" qui agit en tant que leader non officiel de la communauté et, sans aucun doute, le vhenadahl (ou "arbre du peuple").

Cet arbre immense, souvent paré de couleurs vives et entretenu avec amour par la communauté pour combattre la pauvreté et les bidonvilles, est le symbole de l'Arlathan - la première patrie des elfes - avec ses racines profondes et ses branches qui s'étendent vers le ciel. À Denerim, le vhenadahl est sans doute l'arbre le plus grand et le plus vivant de toute la ville. À Val Royeaux, par exemple, les elfes laissent des offrandes de tissus ou de rubans de couleurs vives au pied de leur arbre, tandis que les elfes de Kirkwall peignent les leurs avec des motifs audacieux. Certains Bascloîtres ont cependant coupé leur vhenadahl par nécessité pour le bois de chauffage lors d'un hiver brutal, ou ont simplement oublié sa signification. Parfois, l'arbre peut également être coupé et détruit contre la volonté des elfes, en guise de punition par les dirigeants locaux.

Toute une attitude :
Bien que la réalité des bascloîtres soit dure, avec un taux de criminalité et de discrimination constant, les elfes citadins sont opprimés mais fiers. Tout en les enfermant, le bascloître fait office de sanctuaire pour empêcher les envahisseurs de s'introduire et pour maintenir la communauté elfe soudée. En effet, les elfes qui disposent des fonds ou des relations nécessaires pour tenter vivre en dehors du bascloître sont considérés comme des "oreilles plates" pour avoir abandonné leur peuple, d'autant plus qu'ils sont inévitablement contraints de retourner entre les murs protecteurs du bascloître après avoir été victimes de lynchages et de brûlures par leurs voisins humains. Au sein des bascloître, les elfes apprennent à éviter d'attirer l'attention sur eux et à garder la tête baissée pour leur propre sécurité.

D'autre part, les "bons" elfes des villes veillent également sur leur communauté et peuvent se livrer à de petits actes de défi et de désobéissance civile, comme abriter des fugitifs et parfois travailler avec la guilde des voleurs locaux. "Tenir bon" contre l'oppression est difficile et souvent fatal, mais procure un sentiment de fierté personnelle et communautaire qui peut s'avérer mortel pour les humains qui les poussent trop loin.

Des différences de traitement
Certains bascloîtres peuvent être perçus comme plus ou moins restrictifs que d'autres, même si leurs elfes sont généralement livrés à eux-mêmes, voire carrément négligés par leurs maîtres humains, ce qui peut être une bénédiction ou un autre problème à affronter.

Les elfes de Ferelden, par exemple, ont tendance à être très fiers de la liberté relative de leur vie en tant que "sous-hommes libres", par rapport aux elfes des villes d'Orlais ou d'autres nations.

Dans la capitale orlésienne de Val Royeaux, près de dix mille elfes se pressent dans un espace plus petit que le marché de Denerim, avec des murs si hauts que la lumière du soleil n'atteint pas le vhenadahl avant midi, comme si les elfes n'étaient pas dignes de regarder le reste de leur ville.

À l'opposé, les elfes vivant à Halamshiral sont séquestrés aux larges marges de la ville tandis que les humains résident dans le Quartier Haut, descendant parfois à la tombée de la nuit pour harceler, agresser et assassiner les elfes.

Argent et maladie :
Certains elfes parviennent à rassembler de petites économies ou des dots pour leur mariage en ouvrant un magasin ou en trouvant du travail hors du bascloître, comme ouvriers, prostitués, coursiers ou domestiques. A l'opposé, c'est au cœur de leur prison que les marchands elfes peuvent échanger des prix équitables contre leurs marchandises.
Mais pour la majorité d'entre eux, la possibilité de souffrir de la faim est simplement une réalité ; les rats (aussi appelés "lapins de ville") et les chats peuvent être mangés en dernier recours. La maladie est également très répandue dans ces bidonvilles elfiques, et des épidémies virulentes apparaissent souvent en raison des mauvaises conditions de vie. Dans de telles situations, les portes du bascloître peuvent être fermées par le pouvoir en place afin de contenir ce fléau.

Loi
En tant que citoyen de seconde classe, les elfes ont des droits légaux discutables. Les bascloîtres sont soumis à un couvre-feu nocturne et sont isolés du reste de la ville pour permettre aux autorités municipales de les fermer si nécessaire. Même au-delà des murs du bascloître, les préjugés incitent généralement les passants à ignorer les crimes commis contre les elfes lorsqu'ils sont perpétrés. De même, les gardes de la ville ont tendance à ignorer les crimes commis contre les elfes, mais les désignent volontiers comme cibles dans les cas de vol ou de meurtre. Les elfes peuvent également être chassés de leurs maisons et de leurs activités professionnelles sans aucun recours juridique, en particulier ceux qui existent en dehors des zones interdites comme le bascloître.

Cette inégalité juridique a eu l'avantage de créer une plus grande autonomie sociale dans chez les elfes, mais a également encouragé un plus grand isolement ainsi que le renforcement de leur statut inférieur. En outre, les restrictions concernant la possession d'une entreprise (bien que certains individus continuent à opérer dans l'ombre), voire d'une arme, peuvent être appliquées en fonction de la ville, de la nation et des lois du moment. Les elfes qui tentent de gagner leur vie par leurs propres moyens, à Orlais par exemple, doivent obtenir des permis pour entrer dans les quartiers du marché humain. Dans l'ensemble, les lois régissant les elfes, ou leur absence, sont une source majeure d'inégalité entre eux et leurs voisins humains.

De même, les elfes du bascloître ne peuvent pas vraiment superviser leurs propres cérémonies de mariage, et doivent obtenir un permis pour se marier. L'organisation de ces événements - considérés chez les citadins comme un motif de célébration et un rite de passage à l'âge adulte - est en grande partie laissée à une Mère Révérende humaine, bien qu'un Hahren puisse dire quelques mots. Les mariages entre bascloîtres sont courants et sont généralement arrangés par un Hahren ou les parents du futur époux par l'intermédiaire d'une entremetteuse envoyée dans d'autres bascloîtres, s'ils sont vivants. Cela favorise le commerce et l'interaction avec d'autres elfes et permet d'apporter de nouveaux visages et du sang neufs à la population.

Religion
Suite à la Marche Exaltée sur la Dalatie, la Divine Renata I a interdit la foi dans le panthéon des Elfes et a décrété qu'une place doit être faite aux Elfes dans les établissements humains à condition qu'ils renoncent à leurs croyances païennes. Par conséquent, la croyance au Créateur est l'une des rares choses que les Elfes de la ville et les humains partagent. Cependant, il n'y a pas de Chantries dans les bascloitres et les elfes sont généralement interdits d'accès à la prêtrise Chantriste. L'instruction religieuse vient généralement d'une Mère Révérende en visite, souvent avec un détachement de Templiers méfiants envoyés pour la protéger, portant le Chant de Lumière, l'aumône et les conseils. Par conséquent, l'andrastianisme est un concept plus éloigné que celui qui pourrait être utilisé par les humains pour de nombreux elfes des villes.

Malgré cela, et bien que certains elfes dalatiens aient le sentiment que les elfes citadins sont des "cousins pauvres" qui ont oublié leur héritage et leurs croyances, il existe des preuves que certains elfes des villes se souviennent du panthéon des elfes et les adorent à leur manière. De plus, les elfes des villes pratiquent les quelques rituels culturels uniques dont ils se souviennent, comme le font les esclaves de l'imperium du Tevinter, pour se différencier de la culture humaine. Néanmoins, les elfes citadins ont une certaine idée du chemin qu'ils ont parcouru et des mauvais traitements qu'ils subissent, ce qui a poussé de nombreux elfes à se tourner vers le Qun pour se faire guider.




Lun 1 Fév 2021 - 14:54

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Codex entry :

- Chronologie -

Un bref historique.
Pour en savoir plus sur les calendriers utilisés ici, vous trouverez ce codex. Pour en apprendre plus sur la chute des elfes, c'est par ici.  

1 FA ou -6404 TE : La ville légendaire elfique Arlathan est fondée environ trois mille ans avant l'arrivée des humains sur le continent.

4750 FA ou -1655 TE : Les elfes remarquent pour la première fois le «quickening», le fait pour une femme enceinte de percevoir les mouvements du fœtus dans l'utérus, ce qui met fin à leur immortalité et les forcent à se replier loin du contact avec les humains. On pense que ceci est une simple légende.

214 TE ou -981 des anciens : L'hostilité entre les elfes et l'Empire Tévintide va finalement tourner en guerre ouverte. Les armées de l'Empire encerclent la cité elfe d'Arlathan.

220 TE ou -975 des anciens : Les Inquisiteurs ont recours à un rituel effroyable avec la magie du sang qui enfonce Arlathan dans le sol et la détruit complètement, faisant ainsi pencher la guerre en leur faveur. La conquête du royaume elfique est totale. Tous ceux qui n'ont pas péri avec la cité sont asservis, leur esprit écrasé et leur culture antique détruite pour toujours.

1015 TE ou -180 des anciens : les troupes du seigneur de guerre Maférath et d'Andrasté libèrent les elfes, asservis depuis des siècles par Tévinter. Parallèlement, l'elfe Shartan lance une rébellion massive des esclaves. Les inquisiteurs de Tévinter sont forcés de s'unir pour combattre cette nouvelle menace.

1024 TE ou -171 des anciens : Lors de cette bataille, l'esclave elfe Shartan rejoint le camp de Maférath et mène la lutte des autres elfes contre leurs oppresseurs tévintides. Il se convertit plus tard et devient un disciple, mais ses écrits seront détruits suite à la Marche Exaltée sur la Dalatie.

1030 TE ou -165 des anciens : La terre située entre la Mer d'écume et les Montagnes de Givre est donnée aux elfes libérés par Maférath en tant que patrie et est nommée la Dalatie. La Longue Marche débute lorsque les elfes commencent à voyager de Tévinter vers la Dalatie, principalement à pied, et sont victimes de maladies et de voleurs, ce qui cause un chaos massif.

1:33 de la Divine : Pendant le 2ème Enclin, les elfes de Dalatie restent neutres et n'aident pas les humains.

2:05 des Gloires : L'hostilité croissante entre les elfes et les humains conduit à de nombreuses escarmouches à la frontière qui sépare la Dalatie d'Orlaïs.

2:9 des Gloires : Les forces elfes attaquent le village sans défense d'Aunevermes et en viennent rapidement à bout. Les atrocités qu'ils auraient commises contre les villageois et leur chantrie provoquent la colère des humains dans tout le pays.

2:10 des Gloires : Les elfes capturent Montsimmard, un lieu stratégique d'Orlaïs et marchent sur ​​Val Royeaux.

2:20 des Gloires : Alors que les elfes saccagent Val Royeaux et s'enfoncent dans les terres humaines, les Orlésiens prennent leur capitale, Halamshiral. Les elfes sont vaincus et leur terre est annexée par Orlaïs, qui déracine les colonies elfiques et interdit le culte de leurs Dieux. Beaucoup d'elfes deviennent alors nomades ou sont contraints de se soumettre aux règles humaines. Divine Renata I met en place les premiers Bascloîtres.





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