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Dim 20 Mai 2018 - 23:57

Anonymous
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Fiche personnage


Nom, Prénom : Amnach Gabriel Capheus  James
Âge :
37 ans
Origine et lieu d'habitation
Capheus est né dans la cité de Nevarra, et réside actuellement à Vyrantium, dans l'empire tévintide
Langue parlée :
Le névarran est sa langue maternelle ; il apprit bien volontiers le tévène, et maîtrise également l'universelle
Sexe :
Plus masculin que lui, il faut rêver
Orientation sexuelle :
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, Capheus est exclusivement attiré par les hommes de sexe, peu importe le genre.
Situation amoureuse :
Il a épousé une préteuse laetan du nom de Meghan Autem, et est père de deux jeunes filles. Même si le mariage n'est que pure question d'influence et de pouvoir, il garde un certain attachement pour eux, plus particulièrement pour ses enfants.
Faction et rang
Adeptes de Corypheus, Mortalitasi
Profession:
veiller à convenablement embaumer les défunts, et à les traiter avec justice ; malgré son départ du Névarra et son exclusion de la cour, il continue d'exercer son métier du côté de l'empire, qui n'est pas mal vu en soi. Pour lui, il appartient toujours à l'ordre des Mortalitasis, en tout cas officieusement : il a toujours contact avec eux. Aussi, il se permet de glisser son nez dans les messes-basses de l'empire, et va tenter de s'y faire une place.
Armement/Magie :
Capheus était officiellement, mais est officieusement, un Mortalitasi : il est donc tout naturel pour lui de posséder des dons magiques, axés plutôt sur le vaste domaine de la nécromancie, qui ne cesse de le passionner de jour en jour.
Intérêts :
Capheus veut le pouvoir, exploiter un maximum tous les atouts pour gravir les échelons ; il a rejoint les adeptes, pas parce qu'il croit complètement en les ambitions de Corypheus, mais s'il s'apprête à rebâtir le monde, il veut bien une bonne place. Il recherche également vengeance contre tout ce qu'on lui a fait subir, mais contrairement à ce qu'il souhaiterait, il n'y arrivera pas tout seul.
Anecdotes : Lors de son apprentissage au Cercle, il a "accidentellement" enfermé l'esprit d'un de ses camarades dans un tableau. Il est allergique au pollen, rip à lui. Il attendra toujours que la personne qui boit un verre avec lui pour la soirée boive en tout cas un verre ou deux avant de finir le sien. Il préfère garder une marge de sobriété dans ce genre de situation. Il fait beaucoup d'insomnie, et possède un rythme de sommeil très irrégulier ; cela dépend de ce qu'il fait. Il préfère travailler ou s'occuper pendant la nuit. Sa femme et sa meilleure confidente ; cela peut paraître très étrange venu d'un mariage arrangé pour un homme qui est de loin intéressé, mais il est en de bons termes avec elle, et elle comprend ses choix et ses décisions.


Description psychologique : Capheus est très complexe à cerner. L’esprit stratège, il s’assure toujours pour s’en tirer, peu importe la situation. Il garde ses distances avec tout le monde, sans pour autant le montrer. Il pourrait paraître aimable et vous traiter comme un ami, mais la réalité est tout autre. A lui de voir si vous lui serez utile ou non dans ce qu’il recherche. Il est complexe à cerner à cause de son sarcasme omniprésent : il est difficile de savoir s’il ment ou pas, s’il plaisante ou pas. Il fait toujours en sorte de garder une carte dans sa manche, un tour d’avance sur les autres, et s’assure une porte de sortie au cas où cela sentirait le roussi pour lui.

Derrière cette paroi, Capheus est calme, introverti ; cela ne veut pas dire qu’il ne possède pas d’émotions. Il garde juste tout cela en lui, et essaie de faire en sorte que rien n’éclate sans prévenir, encore moins au mauvais endroit ou au mauvais moment. Il a un sens de la justice, et cherche à toujours le respecter : on l’a trompé, il obtiendrait vengeance. C’est comme cela que le monde fonctionne. Aussi, avec tout ce qui lui est arrivé, il a développé une certaine forme de paranoïa : il se méfie de tout le monde, et n'accorde quasi jamais la confiance à qui que ce soit, excepté sa famille.

Auprès de sa famille, il est un père exemplaire et aimant. Il s’assure toujours que tout le monde aille bien à la maison et que personne n’ait le moindre ennui. Dans ce cas, il sortira les crocs : personne ne touche à quiconque dans sa famille sans en payer le prix très fort. Il utilisera tous ses atouts pour y parvenir. Il est protecteur, et entretient une forme d’alliance particulière avec sa femme qui leur convient parfaitement : ils sont davantage des alliés que des époux.  

Description physique : Capheus est long et fin, pâlot et maigrichon. Mais cela lui convient parfaitement, il n’a pas de problème à avoir un corps fin, sans forcément être anorexique. Son nez est plus marqué, son regard est malicieux et d’un bleu très clair, et ses cheveux noirs bouclent autour de son visage. Il s’habille très souvent en sombre, avec un long manteau, sans pour autant manquer de raffinement dans ses tenues, un pantalon noir, une chemise claire surmontée d’un gilet moins grisâtre. Elles sont ternes ou sombres, un peu comme lui.  Il chausse de longues bottes en cuir noir qui atteignent ses genoux, qui possèdent des talonnets.

Derrière l'écran

Pseudo : Naël
Âge :
18 ans
Comment avez-vous connu le forum ? :
très bonne question
Que pensez-vous du forum ? :
CA MANQUE DE DRAMA
Un dernier mot avant de se jeter à l'eau ? :
Franchement, j'ai hâte de vous montrer ses cartes ~


Mes tragiques condoléances .. Capheus Amnach Latest?cb=20141218104531

Dim 20 Mai 2018 - 23:58

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Fiche personnage


Histoire : Je naquis en 9:04 du Dragon au sein d’une famille insupportable. Mes parents ne nous regardaient que quand cela les avantageait, et rien d’autre. J’étais le deuxième d’une fratrie de cinq, deux garçons pour trois filles. Mais de tous, j’étais déjà le plus futé, mais surtout celui qui prenait le plus de risques et le plus de coups, par la même occasion. Ma relation avec mon père n’avait jamais été très glorieuse, mais était cependant simple : je ne l’aimais pas, et il ne m’aimait pas. Nous restions chacune et chacun dans notre petit coin ; osez qualifier cela de famille. Par chance, nous avions notre nourrice, qui nous soutenait et nous aimait à notre juste valeur. Nous lui racontions nos craintes, nos tourments, à défaut de pouvoir se fier à nos parents. A cette époque, j’étais Gabriel James Amnach ; rah, que je déteste ce prénom ..

La lignée de Amnach était jadis une grande famille de Mortalitasi, sauf que la chance avait cessé de nous sourire dès que toute une génération s’était retrouvée sans pouvoir. Le seul apte à manier la magie, mon arrière-arrière-grand-oncle, s’était apaisé et avait rejoint les ordres de la Chantrie. La communauté des Mortalitasis avaient toujours trouvé cette décision stupide, autant que ses neveux et nièces. L’Histoire avait continué son petit bout de chemin, sans la moindre trace de magie. Enfin .. jusqu’à maintenant.

Rendez-vous compte de cette lueur qu’avait eu mon père en apprenant que j’avais des pouvoirs. Au début, j’avais peur. J’avais ces dons, et je ne savais pas quoi en faire, je ne savais même pas ce que cela pourrait m’apporter de bon dans la vie. On m’avait tant bourré le crâne de sottises étant petit .. Au début, je cachais : je connaissais l’histoire de notre famille, et j’avais peur de ce que mon père pourrait tenter de me faire. J’en avais parlé à mes frères et sœurs, et acceptèrent de cacher ma magie de lui. Nous croyions nos plans parfaits, mais il s’en aperçut bien tôt : j’avais huit ans quand il m’expédia dans un Cercle, et pas n’importe où. Mon père voulait que j’aie une éducation à la magie décente et exemplaire : il m’envoya en Tevinter, là où l’on ne freinait les capacités magiques d’autrui lors de l’apprentissage. Plus précisément, j’atterris dans la merveilleuse académie de Minrathie, la capitale de l’empire.

Là-bas, je découvris une autre culture et d’autres manières de penser. Tevinter était un endroit étrange, mais étrangement agréable également. J’y fis d’importantes rencontres et en appris beaucoup sur moi et le monde qui m’entourait. Je fis mes études brillamment là-bas et passai ma confrontation sans réelle difficulté. Au fil des années, je fis la connaissance d’un certain Septimus Victoria : nous faisions nos études ensemble, et passâmes pas mal de temps à deux. Nous nous rapprochâmes, je tombai amoureux, et .. je devais rentrer à Névarra. Nous nous promîmes alors de nous écrire, et de nous voir autant de fois qu’il nous sera donné.

Je rentrai donc chez « moi », retrouvai mes frères et sœurs .. ou presque. Deux d’entre elles avaient péri, une d’une affreuse maladie, l’autre, on ne savait pas vraiment. Cette situation était de plus en plus étrange. Sur mes gardes, on m’annonça que mon père voulait me parler. Nous étions donc en 9:23 du Dragon, j’avais tout juste dix-neuf ans.

Evidemment, on lui relata mon talent pour la magie et mon intelligence, ainsi que tout le bla bla qui allait avec pour brosser les gens dans le bon sens du poil. Il me présenta donc à un Mortalitasi du nom d’Elysio, qui se chargerait de mon enseignement et de m’intégrer à leur ordre. Mais ce n’était pas tout : il voulait que je me marie. Attention, je n’avais et je n’associerais jamais le mariage à l’amour : ce sont deux choses bien distinctes à mes yeux. Le mariage ne sert qu’à mieux s’élever, qu’à gagner en prestige. C’était ce détail qui m’inquiétait justement ; mon père qui planifiait que j’épouse une telle ou telle. J’étais encore innocent, jeune et insouciant, mais mes sens me signalaient quand même que quelque chose allait aller de travers : je lui répondis simplement que j’allais y réfléchir, bien que je susse dans le fond que je n’aurais pas tant le choix. Lui aussi, le savait.

Finalement, après une autre discussion qui se mua sans trop d’étonnement en violente dispute, je refusai de me laisser faire et refusai de me marier à la femme qu’il m’avait choisi. Je ne voulais pas qu’il se serve de moi pour grimper les échelons. A force, je me rendis bien compte de ses réels objectifs : c’était tellement étrange que soudainement, il s’intéresse autant à moi de la sorte. Cela le rendit furieux ; quelques semaines plus tard, étrangement, il cessa sa violence inutile, et se contentait de me mépriser, de me regarder de haut. Sur le coup, je ne compris pas ce qu’il avait en tête, ou plutôt, ce qu’il vit ; ce qu’il avait fait.

Je vécus trois années relativement tranquilles, en plein conflit d’intérêt avec mon père : je ne voulais pas qu’il abuse de moi seulement parce que j’avais de la magie et pas lui. Je décidai donc de me faire un nom et une place dans la cour, sans lui derrière moi. C’était compliqué, et je sentis que les temps seraient rudes. Par chance, j’avais toujours Elysio, mon instructeur, qui gardait un œil sur moi. Enfin .. à vrai dire, j’ignorais si c’était bénéfique ou non, mais de ce qu’il accomplit, j’en conclus alors que c’était une bonne chose. Il me conseilla de partir de temps à autre du côté de Tevinter, et il avait raison : de revoir Septimus me faisait tant de bien .. Mon dernier séjour fut en 9:24-9:25, et dura en tout cas quatre bons mois, voire peut-être un peu plus.

Du haut de mes vingt-deux ans, j’étais relativement apprécié à la cour névaranne, notamment pour mon savoir et ma maîtrise de la magie. Cela dit, je ne pensais pas que toute ma vie entière allait s’effondrer en une seule soirée. D’abord, d’étranges ragots et rumeurs contre ma personne ; je décidai de passer au-dessus de cela, car tout le monde savait que le 95% des ragots étaient faux. J’aurais dû prendre ces quelques mots plus au sérieux.

C’était lors d’un bal organisé à la cour. Mon père n’était pas venu, ce qui me paraissait louche, mais je n’étais pas suffisamment méfiant pour réellement m’en apercevoir. Le plus étrange fut l’arrivée de Septimus sur les lieux : je ne pouvais le croire, et pourtant, il était bel et bien là. Il n’avait pas l’air d’aller fort, il semblait fatigué .. Nous bûmes ensemble, nous discutâmes beaucoup : cela me faisait plaisir, nous ne nous étions plus revus depuis une bonne année, après tout. Les verres s’enchaînaient, en tout cas pour moi ; et là, il m’invita à danser. C’était un peu un somptueux rêve, danser avec lui, lors d’un bal, alors que justement mon père n’était pas là .. Je n’y vis que du feu.

Nous nous dirigeâmes donc vers la piste de danse, et ce fut malgré tout un instant magique, que de danser avec lui ; même que je sentis une certaine tension, je ne saurais dire d’où. Soudain, je tombai au milieu de la piste. Mes sens étaient complètement embrumés par l’alcool, alors essayer de me relever fut complexe. Enfin, cela l’était davantage quand je sentis son pied me pousser à nouveau à terre. Je finis par rester à terre, le regard abasourdi posé sur mon amour, et .. son regard me glaça le sang. Il me fixait froidement, de haut, avant de ricaner méchamment ; et il était loin d’être le seul dans la grande salle à rire. Là, je me rendis compte du piège dans lequel j’étais.

Septimus aurait pu bêtement se tenir à cela, mais à la place, il commença à dévoiler certaines choses de ma personne qui étaient taboues, que seul lui savait. Il me descendit avec de simples mots devant toute la cour, en son cœur même, d’ailleurs. Tout le monde écoutait ses récits, et les rires mauvais prenaient toujours plus d’ampleur. Et moi, complètement ivre, que pouvais-je faire ? J’étais tellement déstabilisé que je m’étais figé. Je ne pouvais même plus me lever et courir, ou au moins essayer de ramper. Je n’avais plus aucune force ou parole pour me défendre. Surtout parce que .. c’était lui. C’était mon homme qui était en train de me descendre jusque six pieds sous terre.

En relevant le nez vers les barrières où la plupart de ces salauds se tenaient, je compris tout en ne croisant qu’un seul regard : mon père venait d’arriver au milieu d’eux, froid et austère, me jugeant avec mépris. Il ne dit rien, il ne rit point, il se contenta bêtement de me fixer. A mon avis, il y était pour beaucoup. Alors que tout s’effondrait autour de moi, ma réputation, mes sentiments et mon estime des gens, j’aperçus Elysio qui nous rejoignit. J’étais pétrifié d’angoisse, les larmes de cire coulant le long de mes joues pâles. Il poussa Septimus d’un geste brusque et m’aida à me lever ; finalement, il jugea plus utile de me porter à pleins bras, pour que nous puissions partir de là le plus vite possible.

Nous quittâmes le palais pour nous réfugier chez lui. Là, il me raconta qu’il avait senti venir la chose, mais surtout qu’il était désolé pour moi, que ça me soit arrivé. A ce moment-là, j’ignorais si je devais tenir mon père ou Septimus pour responsable. Je n’avais aucune preuve contre mon père, Septimus en revanche .. Mais qu’est-ce qui lui avait pris ?! Pourquoi avait-il fait cela ? Septimus ..

La nuit qui vint fut très courte, trop courte ; la suivante fut de même durée, et, à bout de force, je m’étais levé en pleine nuit pour retrouver la trace de l’homme qui m’avait humilié. Et je le croisai, comme si tout cela était calculé : nous nous disputâmes alors, chose que je ne pensais pas découler de cette conversation, avant qu’il ne me défie en duel. J’écarquillai des yeux. Je comprenais de moins en moins la situation, quelque chose m’échappait. Et à mon plus grand malheur, j’acceptai. Le combat fut serré et à contre-cœur, et nous arrivâmes au point de non-retour, celui qui déciderait de celui qui vivrait. Et je le tuai. …

Sauf que je n’étais pas seul, en vérité. Depuis le début, nous étions loin d’être seuls. Ils sortirent des ruelles, le visage empli de dégoût et de peur. Et au milieu d’eux, mon père, qui confirma alors aux autres ce que je n’étais pas : un monstre. D’après lui, je n’avais pas supporté cet affront causé au bal, et avais décidé de le tuer en secret pour ainsi être en meilleure mesure de camoufler les scandales à la cour, pour regagner de l’influence et continuer mes magouilles. Il me dénonça violemment sur quelque chose que je ne faisais pas, me traita de criminel et de traître. Et là, seulement là, je compris qui était en réalité derrière tout cela. Mon père avait tout manigancé pour me couler. Pour m’éloigner de ce pouvoir qu’il convoitait tant. Mais alors, Septimus ..

Je m’enfuis. Je m’arrangeai pour disparaître. Mais je n’avais nulle part où aller .. Enfin, peut-être qu’Elysio accepterait encore de m’aider. Lui qui m’avait défendu de sortir .. et s’il avait pensé à mon bien ? S’il avait essayé de me protéger ? Et j’avais tout foutu en l’air … Mais Elysio m’accueilli, me cacha chez lui. Il me raconta alors tout ce qu’il avait trouvé sur le sujet de Septimus, et rien que d’y penser, je reste empli de remords.

Pas plus tard qu’un an en arrière, mon père avait écrit à Septimus ; apparemment, il s’était fait passer pour moi. Il l’avait invité à venir à Névarra. Là, il le coinça, le menaça, le tortura et lui embobina l’esprit en lui racontant des choses sur moi que je n’avais pas fait. Il s’était servi de lui. Il l’avait manipulé contre moi pour me couler, et m’éloigner de la cour. Et je l’avais tué. Alors que j’avais vu qu’il était fatigué. Alors que je sentis que quelque chose d’étrange était en train de se passer. J’avais fait n’importe quoi, et j’avais tué l’homme de ma vie. Il avait dû accepter à contre-cœur, au bord du précipice ..

Mon père venait de foutre en l’air toute mon existence rien que parce que je ne voulais pas me marier ; surtout, je pense, parce qu’il avait découvert ma liaison avec Septimus. Il avait dû se dire que j’avais refusé le mariage parce que je voulais me marier avec amour, peut-être. Je n’avais pas besoin d’une bague pour aimer quelqu’un. Mon opposition à ses ambitions n’avaient pas franchement aidé, mais je m’en fichais : il allait payer pour tout cela.

Les problèmes que je rencontrai sur ma route furent les suivants : premièrement, j’étais seul, et deuxièmement, je le sous-estimais. Il avait bien plus d’alliés que ce que je croyais. Ce ne fut pas complexe de détourner ma tentative de meurtre pour me jeter en prison. Tout était normal, tout allait bien .. alors que l’innocent essuyait les échecs, à essayer de rétablir la vérité. Je passai deux ans dans cette cage, à devoir supporter les mauvaises blagues sur mes préférences, ainsi que les insultes. Je commençai à toujours plus déprimer, je ne voyais plus le fond. Je tentai à deux reprises de m’offrir la mort, mais ces deux fois furent toutes interrompues par les templiers qui me surveillaient. Les monstres .. ils pourraient au moins me laisser cette opportunité, à quoi bon ? A quoi bon essayer de s’en sortir quand l’on avait perdu d’avance ?

Et puis, en 9:28, ma mère arriva en compagnie d’Elysio. Ils avaient soudoyé les templiers, et nous nous enfuîmes. Je ne pensais pas que ma propre mère m’aiderait un jour dans la vie, mais apparemment, le père était devenu incontrôlable. Il faudrait quelqu’un qui lui face front, qui savait la vérité. Pour l’heure, je n’étais plus en mesure de ne rien faire ici, je devais partir. Partir de Névarra pour me constituer une solide base de contacts, d’alliés ou autres, qui m’aideraient à l’affronter. Là, je ne servais absolument à rien, et encore moins seul. J’écoutais leurs conseils et acceptai de partir pour Tevinter. On me prévint cependant que l’empire allait être tendu en complots, et que je devais me montrer prudent ; cela dit, c’était également une bonne opportunité pour apprendre à me servir des mêmes armes que mon père, simplement pour les retourner contre lui. Au moment venu, je serai prêt.

Les ennuis commencèrent bien tôt à Tevinter : mon père avait prévenu la famille que j’avais « lâchement assassiné leur fils », ce qui non seulement me retourna les tripes en chauffant mes nerfs, mais aussi me plongea dans une histoire de procès dont je me serais bien passé. Par chance, ou par providence, je fis au tribunal la rencontre qui changea à jamais ma vie. Je ne pouvais pas nier que je l’avais tué, puisque c’était vraiment le cas ; c’était ma première épreuve, apparemment, dans mon apprentissage de cet art que l’on appelait la manipulation. Et dans cet art, j’appris très tôt que l’on n’était jamais seul. Mon avocate fut une très grande aide, avocate qui vint de son plein gré défendre ma cause – je n’avais nul soutien juridique, là-bas comme ici. Ensemble, nous réussirent à faire pencher la balance de mon côté, d’une part grâce à mon art du mensonge qui commençait à prendre soigneusement forme, grâce à mon éloquence, qui en surprenait plus d’un, mais aussi et surtout grâce à son appui dans cette affaire. Elle s’appelait Meghan Autem, et nous réalisâmes bien assez vite que nous étions une sacrée équipe.

Nous parvînmes à nous en tirer sans rien, ce qui me surprit grandement. Nous décidâmes de nous serrer les coudes par intérêt ; puis, après une bonne année à gagner quelque peu en influence, nous décidâmes qu’une alliance plus solide nous aiderait mieux : c’était là où je me décidai à l’épouser, mais également à changer de nom, délaissant Gabriel pour Capheus. C’était mon deuxième prénom, mais il m’évoquait déjà mieux l’empire que chez moi, alors pourquoi pas ..

Meghan était préteuse au sein du Sénat : c’était le rang le plus haut que pouvait espérer un laetan, c’est-à-dire quelqu’un qui possédait des dons magiques mais qui provenait d’une famille sans pouvoir. Elle baignait dans tout ce qui touchait les lois du pays, les affaires telles que celles dans lesquelles j’ai été noyé dedans. Sans trop de peine, j’appris les codes de l’empire, autant au niveau de la loi qu’au niveau de l’étiquette. La deuxième m’inquiétait, d’ailleurs : mon attirance était un gros point faible dans tout cela, mais pas grave. Il me suffirait de le taire. Après tout ce que j’avais traversé, j’étais bien loin de vouloir m’y rattacher de toute façon … J’en parlais tout de même à ma chère et tendre, et elle ne s’était pas offusquée. Je lui en avais parlé évidemment avant que nous acceptassions de nous marier : elle savait d’entrée de jeu la signification de notre union, des défauts qu’elle aurait, mais elle avait accepté, elle avait décidé de comprendre. Je lui laissais tout le loisir d’avoir des amants, tout comme elle me laissait l’embarras du choix. Au début, je croyais que nous allions sans cesse plonger dans les bras d’un autre, s’oublier mutuellement, mais non, rien de cela.

A vrai dire, nous étions plus soudés que jamais. Nous nous écoutions l’un l’autre, nous restions beaucoup ensemble, et si l’un de nous avait le bonheur de se trouver un coup sympa d’un soir, il fallait inviter l’autre, sinon ce serait injuste. Je ne pensais pas entretenir pareille relation avec ma femme, cela me faisait drôle.

Il nous fallut du temps, mais avoir des enfants, ou alors rien qu’un, nous serait très utile. Enfin .. c’était surtout à moi qu’il avait fallu du temps. Heureusement, elle était patiente, douce, et nous trouvâmes nos petites astuces. Et après cinq ans de mariage et de vie commune, nous mîmes au monde Albafica, notre première fille. Elle tirait beaucoup de sa mère, mais également de moi : je la plaignais d’avance, elle bouclait comme moi. C’était une petite pleine d’énergie, toujours joyeuse et curieuse sur tout. Rien que de voir ses grandes boucles rousses et incontrôlables s’agiter dans tous les sens, cela me tire un large sourire, que je suis loin de cacher. Elle possède mon teint pâle, mes yeux clairs et mes boucles : c’était un sacré mélange. Deux ans après elle naquit Lucina, qui était complètement l’opposé : elle était calme, timide, les cheveux sombres et lisses ainsi que les yeux marrons de sa mère. Toutes deux étaient tant adorables .. Et petit à petit, je réalisai à quel point j’avais besoin d’une famille, mais quand je disais d’une famille, c’était d’une vraie famille : une famille qui se soutenait, se protégeait les uns les autres, mais surtout qui vivait pleinement.

Notre réseau de contacts s’étoffait toujours plus, mais un jour, j’entendis parler des Venatoris. Ils étaient pas mal influents au sein du sénat même, ce qui me surprenait, compte tenu de leurs projets. A croire que même l’Archonte ne pouvait pas les contrer. Je m’étais dit que de les fréquenter me donnerait plus d’influence, alors je vins à leur rencontre. J’appris par la même occasion qu’ils avaient pas mal de réseau, de ressources, ce qui m’enjoignit à les rejoindre. Bien sûr, au préalable, j’en parlai avec Meghan, qui était très méfiante. Cela nous offrait une opportunité qui ne se présenterait pas deux fois. Mais je savais les dangers, surtout les craintes : je demandai avec insistance à Meghan de ne jamais intervenir dans aucun de ces projets, et que je garderai tout cela tabou entre nous simplement pour les protéger, leur éviter le pire. Un peu à contre-cœur, elle accepta malgré tout. Elle avait dû penser que j’avais tourné la page vis-à-vis de mon père, mais c’était loin d’être le cas. Et sans doute que les Venatoris allaient m’offrir cette chance, cette opportunité.

Désormais, je sers les intérêts des Venatoris, dans l’ombre contrairement à d’autres. Je collecte des informations, me joins à certaines expéditions dans le sud, de temps à autre seulement. Je garde le plus de temps que j’ai pour être avec ma femme et mes filles. D’ailleurs, Albafica vient tout juste de montrer des signes de possession de magie, ce qui est une grande nouvelle ! Je n’hésitais nullement à la placer en sûreté à Minrathie, à lui laisser le loisir d’apprendre ce qu’elle voulait. Je leur souhaitais tant un avenir radieux, sans problèmes, sans ce chaos dans lequel j’ai dû grandir. Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour les protéger, et les aider à avancer dans la vie.

Mes tragiques condoléances .. Capheus Amnach Latest?cb=20150523145513

Lun 21 Mai 2018 - 0:09

Anonymous
Invité

Invité

nous deux on a un bel avenir ensemble =w=

Lun 21 Mai 2018 - 0:09

Anonymous
Invité

Invité

ouais marions-nous !

..wait

Tu es marié

ET JE SUIS MARIE AUSSI 8D

Mince alors Mes tragiques condoléances .. Capheus Amnach 4250677417 Mes tragiques condoléances .. Capheus Amnach 4250677417 Mes tragiques condoléances .. Capheus Amnach 4250677417 Mes tragiques condoléances .. Capheus Amnach 4250677417 Mes tragiques condoléances .. Capheus Amnach 4250677417

Mar 22 Mai 2018 - 11:12

Anonymous
Invité

Invité


Fiche de validation


Félicitations, Capheus tu es maintenant officiellement,

Validé(e) !


Avis du staff sur ta présentation : J'aime beaucoup ta fiche. Très politique, centrée à la fois sur le Nevarra et sur Tevinter, c'est vraiment un beau travail. Et Capheus promet d'être intéressant (et pote d'Octave peut-être ?). J'aurais aimé un peu plus de détails sur son apprentissage de Mortalitasi, mais bon, je pense que tu en parleras en RP. Allez, bon jeu !

Maintenant que je suis validé(e), que faire ? Maintenant que ton groupe a été attribué, tu débloques plusieurs nouvelles fonctionnalités sur le forum ! Tu as désormais accès au flood où tu pourras t'amuser autant de fois que tu le voudras. N'hésite pas à donner un coup de pouce au forum, en votant pour nous aux topsites afin de pouvoir avoir plus de visibilité et obtenir de nouveaux joueurs sur notre plateforme !

Mais avant toute chose, tu peux avoir accès à la section Relations et Annexes jusque là invisible !
Tu peux ouvrir un sujet pour ta Gestion RPG et lister tous tes RPS en cours, gérer tes relations dans ta Fiche de liens,  ouvrir une boîte aux lettres pour recevoir tes missives, et enfin t'isoler pour rédiger dans ton journal intime et ne parler que de toi.

N'oublions pas le plus important : Maintenant tu as accès au système de points d'expérience et au(x) QG de ton (tes) faction(s) ! De nombreuses surprises t'y attendent : tu pourras échanger avec les autres membres de ta faction pour établir des stratégies et gérer les ressources de ton groupe !

N'hésite pas à demander un RP aux autres membres du forum et créer des liens avec eux ! Rendez-vous sur le discord ou sur ce lien pour demander un jeu aux membres disponibles !

Sur ce, cher membre, nous te souhaitons un bon jeu !



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