Armand de Castillon, templier par défaut {Terminé}

Histoire :

Armand est né de sire Florent premier fils et héritier du duc Gaston de Castillon. Un noble guerrier qui possède un riche domaine et une réputation d'être un guerrier sévère et redoutable, s'étant illustrer dans plusieurs conflits dont l'invasion de Férelden. Malheureusement son premier fils a toujours été une déception pour le sire Gaston. Un jeune homme irresponsable, sans ambitions, débauché, qui ne participait aux tournois que pour se faire démonter par plus doué que lui et qui n'avait même pas la décence de compenser en étant bon dans des études ou des arts. Sire Florent était une déception pour son père.

Mais le bouquet vint quand le jeune homme revint a duché familial avec une nouvelle conquête. Une jeune elfe enceinte de Val Royeaux dont il s'était amouraché et il voulait absolument la garder auprès de lui au château. Évidemment le seigneur Gaston n'apprécia pas cette décision et après des heures de disputes, de menaces et d'un déshéritement le duc Gaston finit par concéder à son fils d'héberger sa maitresse au château en lui donnant un poste de servante. Par contre sa liaison avec son fils devrait rester secrète ans quoi celle-ci et son bâtard connaitraient une fin brutale. L'accord fut conclu et Armand naquit 3 mois après cette houleuse discussion. Les trois premières années de la vie de l'enfant se passèrent relativement calme, son grand père ne voulant rien à foire avec les frasques de son fils. Et ce quand il se rendit compte que ce dernier ne s'occupait absolument pas de son rejeton qu'il décida de s'immiscer, sa maitresse n'avait pas apaisé les mœurs de son fils mais il se révéla qu'il préférait largement faire les enfants plutôt que de s'en occuper. Désirant ne pas avoir un autre membre de la famille pouvant potentiellement lui causer de l'embarras il décida de prendre l'enfant sous son aile une fois ses six ans atteints.

Le duc se révéla être un tuteur ferme et inflexible mais juste, et alors que le temps passait il se prit petit à petit d'affection pour son petit fils. Après tout le gamin n'était pas un mauvais bougre et ce n'était pas sa faute si son père était un imbécile irresponsable et sa mère une pauvre elfe qui avait crut qu'elle aurait une vie dorée avec le seigneur dont elle était tombée amoureuse. Avec le temps Armand devint de plus en plus proche de son grand père et de son oncle qui était maintenant le nouvel héritier. Ce furent eux qui l'éduquèrent, lui apprirent à se battre et forgèrent l'homme qu'il est aujourd'hui. Sa mère ne l'éduqua que peu, même si elle tenta de lui donner de l'amour et de l'affection.

A ses 12 ans, le père d'Armand mourut de ses excès. Une maladie vénérienne acheva cette homme dont le corps avait été poussé à bout par ses multiples excès. Cette mort causa cependant moins de peines à l'enfant que celle de sa mère qui se pendit dans sa chambre quelques jours plus tard. Incapable de vivre sans l'homme qu'elle avait tant aimée. Cette mort dévasta le garçon qui fut inconsolable pendant toute une année, heureusement son grand père et son oncle lui furent d'un grand secours pour traverser cette événement. après cela il abandonna complètement ses origines elfiques pour se concentrer sur son personnage de noble.

A seize ans son grand-père l'envoya à l'école de chevalerie de la capitale d'Orlais où il suivit l'entrainement difficile de l'école. Il y apprit à combattre avec toutes les armes, lutter, porter l'armure et l'art de la guerre. Ce fut une période ardue mais heureuse pour le jeune homme qui se fit de nombreux amis et compagnons. Jusqu'au jour où il allait être enfin fait chevalier. Son passé le rattrapa d'une manière déplaisante.

L'épreuve consistait à aller au bascloitre et tuer trois elfes au hasard. On leur dit que les elfes avaient insulté les chevaliers e qu'il devaient être châtié. On leur donna à chacun une gorgée de vin avant qu'ils n'aillent faire le besogne. Armandne se souvient plus très bien aujourd’hui de cette journée où il a prit la vie de trois elfes. Seulement de vagues images, sa lame couverte de sang, les cris... et le gout du vin. Aigre, si aigre et d'être revenu dans sa cellule dans un état second. Il tenta de tourner la page de cette événement le plus vite possible et d'oublier, mais les cris revinrent le hantée en quelques occasions.

A son retour il passa deux ans au duché familial, chassant les bandits, les monstres et pratiquant d'autres occupations de chevaliers mais il devint vite évidemment que ses perspectives d'avenir étaient limités. Désirant éviter tout problèmes de succession plus tard, et donner un avenir à son petit fils, le duc Gaston entreprit de contacter des amis et des contacts parmi les templiers pour y faire rentrer Armand. A 21 ans, Armand fut admis à suivre la formation pour devenir templier. La discipline et le savoir martiale acquis durant sa formation de chevalier lui fut d'une grand aide et ce fut à 24 ans qu'il fut admis dans l'ordre.

L'année qui suivit fut assez... explosive. En effet avec la guerre entre mages et templiers Armand eut pas mal de travail dès son entrée dans l'ordre et dès les six premiers mois il avait participé à une dizaine d'escarmouche contre des mages, traqué des mages renégats et même aidé des mages qui souhaitaient juste revenir aux cercles. Les choses empirèrent avec la destruction du conclave la mort de la divine et les événements qui s'en suivirent. Comme beaucoup Armand fut très sceptique avec l'apparition de cette nouvel organisation et l'inquisition. Et elle perdit tout crédit quand elle s'allia avec les mages renégats. Prouvant simplement que c'était des fauteurs de trouble imbéciles. De toute façon la chantrie elle même avait fort à faire avec son éclatement et la séparation des templiers, il était de plus en plus difficile de comprendre qui était les vrais dirigeants, les bons supérieurs et à qui rester loyale. Armand lui même est resté fidèle à la chantrie mais ne cache pas son mécontentement devant la façon dont la crise est gérée.

Et dire qu'à la base il devait avoir une carrière simple. Mais bon, au moins ces temps de chaos favorisaient les promotions.