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La soirée commençait à peine et déjà dans la vaste salle de bal s'était installé un brouhaha constant, une vague hétéroclite de voix joviales et de murmures discrets. La plupart des invités était déjà arrivée, ponctuelle comme il était de coutume au Névarra. Seuls les hôtes de marque manquaient encore à l'appel, certainement à l'affût du moment parfait où marquer leur entrée triomphale. Au milieu de ce beau monde seule la célèbre duchesse Ravria Anaxas serpentait pour le moment entre les groupes de convives masqués, papillonnant pour saluer les uns et les autres avec un sourire toujours cordial.
Au fond de la salle des musiciens jouaient de lentes mélodies d'ambiance, leurs fins instruments meublant agréablement le silence sans en jamais devenir le centre de l'attention. C'était une fête fastidieuse et colorée organisée par le duc de Combrelande, figure centrale de la ville dont la richesse n'avait d'égale que l'excentricité... comme pouvaient en témoigner les masques et riches costumes de ses invités, ou ses fameux Jeux.
Ajustant son propre masque brodé d'or et de satin, Amélia se résigna à enfin quitter sa sœur cadette après de longs encouragements. Ce soir Ida serait la vedette première en tant que dame Werfel-Anaxas, future duchesse, heureuse maman à venir du premier héritier de la famille.
La fierté emplit sa poitrine parée d'un simple pendentif en améthyste. Glissant une mèche corbeau derrière son oreille, la jeune femme couvrit ses yeux avant de franchir une des petites portes latérales de la salle de bal. Soulevant ses longs jupons lavande et noirs d'une main habile, elle fit mine de ne pas remarquer les regards intrigués qui étudiaient chacun de ses gestes. En tant que membre de la famille par alliance certains privilèges lui étaient accordés, aussi il était inévitable d'aimanter certains regards curieux... Non qu'elle s'en formalise, ce n'était après tout qu'une arme supplémentaire.
D'un sourire tranquille et mystérieux Amélia se mêla aisément à la conversation de ses pairs, refusant poliment le verre de vin qu'on lui proposa, néanmoins. Pas tout de suite... Pas tant que ses chers amis ne seraient pas enfin arrivés. Trépignant secrètement d'anticipation, la diplomate attendait avec impatience le retour de son serviteur envoyé les chercher, ses yeux perçants scrutant la foule.
Au fond de la salle des musiciens jouaient de lentes mélodies d'ambiance, leurs fins instruments meublant agréablement le silence sans en jamais devenir le centre de l'attention. C'était une fête fastidieuse et colorée organisée par le duc de Combrelande, figure centrale de la ville dont la richesse n'avait d'égale que l'excentricité... comme pouvaient en témoigner les masques et riches costumes de ses invités, ou ses fameux Jeux.
Ajustant son propre masque brodé d'or et de satin, Amélia se résigna à enfin quitter sa sœur cadette après de longs encouragements. Ce soir Ida serait la vedette première en tant que dame Werfel-Anaxas, future duchesse, heureuse maman à venir du premier héritier de la famille.
La fierté emplit sa poitrine parée d'un simple pendentif en améthyste. Glissant une mèche corbeau derrière son oreille, la jeune femme couvrit ses yeux avant de franchir une des petites portes latérales de la salle de bal. Soulevant ses longs jupons lavande et noirs d'une main habile, elle fit mine de ne pas remarquer les regards intrigués qui étudiaient chacun de ses gestes. En tant que membre de la famille par alliance certains privilèges lui étaient accordés, aussi il était inévitable d'aimanter certains regards curieux... Non qu'elle s'en formalise, ce n'était après tout qu'une arme supplémentaire.
D'un sourire tranquille et mystérieux Amélia se mêla aisément à la conversation de ses pairs, refusant poliment le verre de vin qu'on lui proposa, néanmoins. Pas tout de suite... Pas tant que ses chers amis ne seraient pas enfin arrivés. Trépignant secrètement d'anticipation, la diplomate attendait avec impatience le retour de son serviteur envoyé les chercher, ses yeux perçants scrutant la foule.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | Amelia Werfel (GM) • Diplomate vivement conseillée à Capheus • Fille aînée d'une influente famille Névarrane • Impitoyable femme d'affaires • Parle en #996699 Vous pouvez à présent commencer à poster. L'ordre établi lors du premier tour sera conservé pour la suite. Privilégiez les réponses courtes. |
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Une des choses les plus précieuses que pouvait donner un noble orlésien, loin d'un sac rempli d'or, était sa confiance ou son engagement. Ces choses étaient souvent mimées et surjouées lors des soirées mondaines de l'Empire, et on apprenait vite que la loyauté et le soutien ne résidaient pas souvent dans les sourires et les courbettes. Un noble orlésien vraiment loyal à quelqu'un, lui dévoilait une faiblesse, facilement exploitable : la chose était donc rare. Le jeune Baron de Vertbois, lui, avait appris cette leçon assez jeune, car personne ne l'avait éduqué au Jeu, mais il ne pouvait pour autant s'empêcher de se savoir indéfectiblement loyal à certaines personnes ou causes. Il n'y avait pas de mal à cela, tant que ce n'était pas dévoilé clairement, mais certaines s'opposaient, et il savait qu'un jour viendrait où il en subirait les éclats.
Ce soir était un grand soir, car Octave avait été convié à un bal mondain, au cœur de la très célèbre Combrelande, le Joyau du Nevarra. Beaucoup de choses se jouaient ce soir pour les partisans d'un nouvel ordre en Thédas, et cet événement serait un bon moyen de se faire une idée de la noblesse influente du royaume. Capheus lui avait demandé de l'accompagner pour l'occasion, sans pour autant donner toutes les explications dont il disposait. En réalité, Octave préférait ne pas savoir. Il connaissait l'identité de leur contact, savait que le Jeu aurait une place importante dans la soirée, et cela lui suffisait grandement pour le moment. Si le Mortalitasi se montrait particulièrement angoissé à l'idée de se replonger dans les affres d'une noblesse qui l'avait vu grandir, ce n'était pas le cas de l'orlésien, rompu à la joute sociale, et certainement pas impressionné par une noblesse de moindre importance que celle de la rayonnante Val Royeaux.
Octave avait profité de l'occasion pour se vêtir d'une grande cape de soie verte, qui soulignait parfaitement son costume gris et brun. Son habituel masque en forme de cigogne trônait sur son visage enjoué. Capheus lui, avait opté pour quelque chose de plus sobre, plus intimidant peut-être, mettant en valeur son appartenance à un ordre respecté dans ce royaume : une bonne idée. Il pourrait inspirer la confiance et le respect, quand le Baron endosserait le rôle du noble hautain et taquin qui lui plaisait tant. « Détendez-vous, par le Créateur, mon tendre ami ! Nous allons faire la fête ! » Un sourire en coin vint appuyer ses propos, et pour cette raison ou une autre, son ami trouva le courage de franchir les portes d'entrée, richement ornementées, pour se lancer dans la foule. A ses côtés, Octave commençait ses pirouettes caractéristiques et poignées de mains. Son regard se posa sur un jeune homme qui semblait les observer, un peu en retrait. Il ne portait pas les atours de la noblesse, et était de toute évidence un simple laquais. Le Baron inclina la tête en sa direction – ce que lui rendit le serviteur – et il comprit qu'il s'agissait probablement de l'appât au bout de l’hameçon. Il serra le bras du Mortalitasi un peu plus fermement, lui intimant de le suivre. « Je crois que nous sommes attendus par là, mon cher. »
Ils continuèrent à déambuler dans la foule quelques minutes au sein de la gigantesque demeure, jusqu'à ce que l'homme ne s'efface devant la présence d'une femme au charisme étonnant. Octave la dévisagea rapidement. Élégante, soignée, attrayante, elle savait de toute évidence comment se comporter au sein d'un cour, et jouer peut-être de ses charmes évidents. Son regard se posa sur son compagnon. Il lui avait parlé d'une Diplomate, à priori, et il se pouvait qu'il s'agisse d'elle. Aucune certitude cependant. Il fallait trouver un moyen de se reconnaître, fiable et discret, en cas d'échec. Octave s'approcha. « Excusez-moi ma Dame, ne sauriez vous pas éclairer de bons gentilshommes comme nous ? Nous cherchons une femme, voyez-vous, dont on vante le verbe des confins d'Orlaïs jusqu'aux confins de Tevinter, et qui est, dit-on, d'une beauté absolument... renversante. Je n'ai malheureusement pas encore connaissance de votre verve, mais vos attraits dépassent de loin ces histoires, aussi me-suis je dis... Que vous pourriez peut-être nous mettre sur la voie. » Il avait fait mieux. Mais de toute évidence, ils avaient de quoi être fixés. Et le jeune Baron n'en était pas à un vent près.
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Ses deux invités ne tardèrent pas à trouver leur chemin, aussi Amelia congédia le serviteur afin de les recevoir comme il se doit. Un sourire amusé mais modeste plia les lèvres teintées de pourpre de la diplomate, qui s'inclina devant l'approche indécemment flatteuse de l'homme au masque de cigogne. Un symbole qui lui était par ailleurs inconnu, ce qui eut le don de l'intriguer. Si le style était sans nul doute Orlésien, et un choix relativement risqué au vu des tensions politiques à la frontière, il ne lui rappelait aucun héraldique de sa connaissance. Cependant à la vitesse où progressait leur fameux Jeu, difficile de dire s'il était membre d'une famille ayant émergé récemment. Lui rendant donc son salut en soulevant ses robes, elle lui répondit sur un ton cordial et somme toute plutôt enthousiaste.
« J'ignore si je suis à la hauteur de vos compliments mais je suis celle qui a eu le plaisir de correspondre avec Messerah Mortalitasi ici présent. »
Adressant un signe de tête à l'un puis l'autre, elle reconnut Capheus à la description qu'on lui avait faite, mais prit bien garde de ne pas prononcer son nom complet. Certes ils étaient bien loin des rumeurs de la capitale, mais le bon dérouler de leur mission dépendait de leur aptitude à adopter la bonne approche. En tant que tel elle réservait quelques conseils, bien qu'elle soit relativement curieuse de cet homme blond dont elle ne savait rien. Capheus était-il certain de pouvoir lui faire confiance ?
« Soyez les bienvenus en cette soirée de célébration. Je suis Amelia Werfel et aujourd'hui j'ai l'honneur d'être votre hôte. »
Son regard émeraude semblait chercher à voir à travers le déguisement du Névarran, qui n'avait encore pipé mot. Faisant signe à l'un des serviteurs serpentant entre les convives avec un plateau empli de boissons, elle laissa ses invités se servir à leur guise. Un peu de détente ne serait pas de trop en attendant que l'occasion parfaite d'approcher se profile. Se postant naturellement en cercle avec les deux hommes, elle en toucha deux mots concernant ce qui les amenait, jaugeant que son 'ami' serait rassuré de savoir que des préparations avaient été faites au préalable.
« J'aimerais vous présenter à quelques connaissances si vous le permettez, de quoi vous ouvrir de nouvelles portes en attendant que le représentant du duc soit disponible. Ou bien la duchesse Anaxas, si tant est que la chance nous soit favorable. Malgré ses excentricités cette dernière est profondément pieuse et d'après ce que je sais elle a même un parent Mortalitasi. Viuus, je crois ? Si vous utilisez cette information à votre avantage il est possible qu'elle se montre sensible à vos requêtes, si tant est que vous en ayez. »
Avec légèreté elle faisait tourner sa coupe de vin blanc entre ses doigts fins, continuant de discuter d'une voix qui était amortie par la musique en fond... L'art d'être entendue uniquement par ses interlocuteurs directs.
« Loin de moi l'idée de m'avancer mais... si vous acceptez de m'en dire plus sur vos ambitions, je pourrai sans doute vous conseiller davantage, et défendre vos intérêts plus efficacement. À moins que votre ami ne soit là pour prendre le relais ? » Ses prunelles étudiaient toujours Octave avec prudence, tentant d'imaginer ce qui justifiait un tel choix. Se pourrait-il que leur lien soit plus... intime qu'il n'était publiquement avouable ?
« J'ignore si je suis à la hauteur de vos compliments mais je suis celle qui a eu le plaisir de correspondre avec Messerah Mortalitasi ici présent. »
Adressant un signe de tête à l'un puis l'autre, elle reconnut Capheus à la description qu'on lui avait faite, mais prit bien garde de ne pas prononcer son nom complet. Certes ils étaient bien loin des rumeurs de la capitale, mais le bon dérouler de leur mission dépendait de leur aptitude à adopter la bonne approche. En tant que tel elle réservait quelques conseils, bien qu'elle soit relativement curieuse de cet homme blond dont elle ne savait rien. Capheus était-il certain de pouvoir lui faire confiance ?
« Soyez les bienvenus en cette soirée de célébration. Je suis Amelia Werfel et aujourd'hui j'ai l'honneur d'être votre hôte. »
Son regard émeraude semblait chercher à voir à travers le déguisement du Névarran, qui n'avait encore pipé mot. Faisant signe à l'un des serviteurs serpentant entre les convives avec un plateau empli de boissons, elle laissa ses invités se servir à leur guise. Un peu de détente ne serait pas de trop en attendant que l'occasion parfaite d'approcher se profile. Se postant naturellement en cercle avec les deux hommes, elle en toucha deux mots concernant ce qui les amenait, jaugeant que son 'ami' serait rassuré de savoir que des préparations avaient été faites au préalable.
« J'aimerais vous présenter à quelques connaissances si vous le permettez, de quoi vous ouvrir de nouvelles portes en attendant que le représentant du duc soit disponible. Ou bien la duchesse Anaxas, si tant est que la chance nous soit favorable. Malgré ses excentricités cette dernière est profondément pieuse et d'après ce que je sais elle a même un parent Mortalitasi. Viuus, je crois ? Si vous utilisez cette information à votre avantage il est possible qu'elle se montre sensible à vos requêtes, si tant est que vous en ayez. »
Avec légèreté elle faisait tourner sa coupe de vin blanc entre ses doigts fins, continuant de discuter d'une voix qui était amortie par la musique en fond... L'art d'être entendue uniquement par ses interlocuteurs directs.
« Loin de moi l'idée de m'avancer mais... si vous acceptez de m'en dire plus sur vos ambitions, je pourrai sans doute vous conseiller davantage, et défendre vos intérêts plus efficacement. À moins que votre ami ne soit là pour prendre le relais ? » Ses prunelles étudiaient toujours Octave avec prudence, tentant d'imaginer ce qui justifiait un tel choix. Se pourrait-il que leur lien soit plus... intime qu'il n'était publiquement avouable ?
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | Amelia Werfel (GM) • Diplomate vivement conseillée à Capheus • Fille aînée d'une influente famille Névarrane • Impitoyable femme d'affaires • Parle en #996699 Vous pouvez à présent commencer à poster. L'ordre établi lors du premier tour sera conservé pour la suite. Privilégiez les réponses courtes. |
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La femme aux cheveux sombres et aux nombreux attraits lui confirma sans mal qu'il s'agissait bien de leur contact, ou plus précisément fort bien souligné, du contact de ce cher Capheus. Il inclina la tête sans pour autant se départir de son sourire, et fit un pas sur le côté, pour laisser plus de place au mage. Il l'écouta poliment leur parler des opportunités de la soirée, et laissa son ami répondre aux questions qu'elle lui posait, concernant leurs objectifs en ce pareil lieu.
« Mes ambitions sont bien vastes, mais j’ai une principale voie à suivre prioritairement, sinon je crains que mon âme en resterait troublée à jamais. » Le Baron ne cilla point mais haussa un sourcil, interloqué de l'angle que prenait le Mortalitasi pour répondre à une question aussi simple. Qu'avait-il donc en tête ? « J’imagine que vous savez les rumeurs de cette histoire .. au sujet d’un certain Klaus Amnach, de la petite noblesse, certes, mais qui jacasse beaucoup. Cet imbécile eut la savoureuse idée de se servir de son fils Mortalitasi pour accroître son influence .. pour finir par le tuer, car il ne se laissait plus bêtement faire. Quel dommage. Voyez-vous, je ne cherche que justice, pour ce pauvre enfant. J’espère que vous pourrez m’aider sur ce sujet assez sensible. Pour faire court, je ne cherche que des alliés de poids pour faire face à pareil ouragan. » Octave n'en était pas à sa première présence dans une Cour, fut-elle Nevaranne. Il lui fallut cependant toute sa maîtrise pour ne pas se décomposer, ou faire quoi que ce soit de suspect. Il ignorait de quoi parlait Capheus, ce dernier n'avait jamais évoqué la moindre bride de cette histoire, qui se devait d'être familiale cependant. Il n'avait jamais posé la question non plus à vrai dire, mais la famille était une chose fort ennuyeuse, en temps normal. Cependant, il ne comprenait absolument pas son compagnon du soir, qui mettait sur table une histoire personnelle, qui, si elle n'était pas mensongère (chose à prouver), n'était pas une réponse adaptée à la question. Il se passa fugacement les doigts dans les cheveux avant de se ressaisir. Ne jamais faire confiance à personne. Du Capheus tout craché. Il ne faisait pas confiance à Amélia.
« Pour ma part j'eus fait le tour de la question, mais peut-être que certains ont d'autres demandes tout aussi précises auxquelles j'aurais pu .. ne point penser. » Le masque était là, et un sourire se dessina sur ses lèvres sans le moindre effort. « Je vous remercie de votre délicate attention Capheus. » Il inclina la tête en direction de son ami, et lui adressa un regard appuyé. Puis revint à la femme qui leur faisait face. « J'ai bien en tête quelques demandes, mais j'ai peur de devoir en éluder quelques unes, car vous me prendrez sans douter pour un rustre si je vous invite déjà à faire de plus amples connaissances autour, pourquoi pas, d'un verre de bon vin. Mon image de gentilhomme en pâtirait, j'en ai peur, aussi m'est il nécessaire de me reconcentrer pour répondre au plus près de votre question initiale. » Comment dire la chose sans avoir un discours différent de Capheus ? La tâche n'était pas aisée. Il aurait une conversation avec lui dès que possible à ce sujet. « Je suis venu pour accompagner un ami, comme vous le savez, et si cette histoire est importante pour lui, alors elle l'est pour moi. Simplement, j'ai peur que cela ne soit pas d'une grande aide pour vous donner une vision plus claire de nos objectifs à court terme. Capheus sera d'accord cependant, je pense, si je vous disais que nous sommes à la recherche de partenaires fiables au sein du très grand royaume du Nevarra. Nous avons de grands projets pour contribuer à faire prospérer ces terres, mais nous avons pour cela besoin de bon contacts, en mesure de nous inclure ici, nous, pauvres étrangers. » Il marqua un silence. Il ne pouvait pas en dire beaucoup plus sans avoir une certitude de la fiabilité de leur interlocutrice, et si Capheus était aussi prudent, il se devait de ne pas trop dévoiler leurs cartes. Quel dommage, car il était persuadé qu'elle était acquise à leur cause. « Ce Mortalitasi dont vous parlez, savez-vous s'il est présent ce soir ? Ou si d'autres membres de leur Ordre sont ici ? »
« Mes ambitions sont bien vastes, mais j’ai une principale voie à suivre prioritairement, sinon je crains que mon âme en resterait troublée à jamais. » Le Baron ne cilla point mais haussa un sourcil, interloqué de l'angle que prenait le Mortalitasi pour répondre à une question aussi simple. Qu'avait-il donc en tête ? « J’imagine que vous savez les rumeurs de cette histoire .. au sujet d’un certain Klaus Amnach, de la petite noblesse, certes, mais qui jacasse beaucoup. Cet imbécile eut la savoureuse idée de se servir de son fils Mortalitasi pour accroître son influence .. pour finir par le tuer, car il ne se laissait plus bêtement faire. Quel dommage. Voyez-vous, je ne cherche que justice, pour ce pauvre enfant. J’espère que vous pourrez m’aider sur ce sujet assez sensible. Pour faire court, je ne cherche que des alliés de poids pour faire face à pareil ouragan. » Octave n'en était pas à sa première présence dans une Cour, fut-elle Nevaranne. Il lui fallut cependant toute sa maîtrise pour ne pas se décomposer, ou faire quoi que ce soit de suspect. Il ignorait de quoi parlait Capheus, ce dernier n'avait jamais évoqué la moindre bride de cette histoire, qui se devait d'être familiale cependant. Il n'avait jamais posé la question non plus à vrai dire, mais la famille était une chose fort ennuyeuse, en temps normal. Cependant, il ne comprenait absolument pas son compagnon du soir, qui mettait sur table une histoire personnelle, qui, si elle n'était pas mensongère (chose à prouver), n'était pas une réponse adaptée à la question. Il se passa fugacement les doigts dans les cheveux avant de se ressaisir. Ne jamais faire confiance à personne. Du Capheus tout craché. Il ne faisait pas confiance à Amélia.
« Pour ma part j'eus fait le tour de la question, mais peut-être que certains ont d'autres demandes tout aussi précises auxquelles j'aurais pu .. ne point penser. » Le masque était là, et un sourire se dessina sur ses lèvres sans le moindre effort. « Je vous remercie de votre délicate attention Capheus. » Il inclina la tête en direction de son ami, et lui adressa un regard appuyé. Puis revint à la femme qui leur faisait face. « J'ai bien en tête quelques demandes, mais j'ai peur de devoir en éluder quelques unes, car vous me prendrez sans douter pour un rustre si je vous invite déjà à faire de plus amples connaissances autour, pourquoi pas, d'un verre de bon vin. Mon image de gentilhomme en pâtirait, j'en ai peur, aussi m'est il nécessaire de me reconcentrer pour répondre au plus près de votre question initiale. » Comment dire la chose sans avoir un discours différent de Capheus ? La tâche n'était pas aisée. Il aurait une conversation avec lui dès que possible à ce sujet. « Je suis venu pour accompagner un ami, comme vous le savez, et si cette histoire est importante pour lui, alors elle l'est pour moi. Simplement, j'ai peur que cela ne soit pas d'une grande aide pour vous donner une vision plus claire de nos objectifs à court terme. Capheus sera d'accord cependant, je pense, si je vous disais que nous sommes à la recherche de partenaires fiables au sein du très grand royaume du Nevarra. Nous avons de grands projets pour contribuer à faire prospérer ces terres, mais nous avons pour cela besoin de bon contacts, en mesure de nous inclure ici, nous, pauvres étrangers. » Il marqua un silence. Il ne pouvait pas en dire beaucoup plus sans avoir une certitude de la fiabilité de leur interlocutrice, et si Capheus était aussi prudent, il se devait de ne pas trop dévoiler leurs cartes. Quel dommage, car il était persuadé qu'elle était acquise à leur cause. « Ce Mortalitasi dont vous parlez, savez-vous s'il est présent ce soir ? Ou si d'autres membres de leur Ordre sont ici ? »
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Amelia avait prudemment écouté le discours de son client en l'observant par-dessus son verre, comprenant fort bien ce qu'il essayait de passager comme message, mais peu sûre de ce qu'il convenait de répondre. Hélas l'histoire racontée par cette singulière métaphore était une menace planant sans arrêt sur leur réussite, et une contrainte qu'il était difficile de contourner.
Heureusement le compagnon de Capheus eut le bon sens de prendre le relais pour meubler cette conversation ayant pris une direction assez maladroite. Souriant au blond d'un air entendu, elle se permit un regard mystérieusement évocateur avant d'en revenir à leurs affaires.
« La nuit n'est qu'une enfant. Je suis sûre qu'à l'occasion nous aurons le temps de discuter en toute tranquillité autour d'un bon verre, si tant est que vous en manifestiez encore l'envie plus tard. »
Sa flûte de vin dansait entre ses doigts fins, et ses yeux percèrent derrière le masque tels deux joyaux précieux. Capheus s'était à nouveau braqué dans un pesant silence, laissant l'homme au masque d'oiseau prendre le relais. Amelia n'aimait pas beaucoup ça, néanmoins puisque ce dernier était présenté comme un allié de leur cause, elle le traiterait comme tel.
« Viuus exerce à la Nécropole aussi je doute qu'il ait pu se présenter ce soir. D'autre part je ne crois pas que de nombreux autres membres de l'ordre aient été invités. »
Étudiant la foule et les petites grappes de convives bavardant allégrement en attendant l'annonce du maître de cérémonie, la diplomate jugea qu'il auraient encore un peu de temps devant eux. Néanmoins elle fut prise de court lorsque Capheus balbutia des excuses désordonnées et prit soudainement congé en direction de la sortie. Retenant un soupir elle masqua sa préoccupation. Sans doute était-il simplement allé prendre l'air... Du moins elle l'espérait. Livrés à eux-mêmes, les membres restants du groupe échangèrent un regard. Sans relever ce départ, Amelia poursuivit avec une autre approche.
« Votre précieux soutien mis à part, oserais-je vous demander ce qui vous amène en nos contrées, ce que vous faites dans la vie, messere ? » Se rapprochant d'un léger pas en avant, la brune essayait de voir à travers le masque et les manières par ailleurs fort charmantes, demandant implicitement le nom de son interlocuteur. « Pardonnez mon indiscrétion, je déroge à toutes les règles de bienséance mais je crains ne pouvoir vous aider sans avoir un peu plus matière à négocier. Par contre donnez-moi des pions... et je saurai faire échec et mat. »
Heureusement le compagnon de Capheus eut le bon sens de prendre le relais pour meubler cette conversation ayant pris une direction assez maladroite. Souriant au blond d'un air entendu, elle se permit un regard mystérieusement évocateur avant d'en revenir à leurs affaires.
« La nuit n'est qu'une enfant. Je suis sûre qu'à l'occasion nous aurons le temps de discuter en toute tranquillité autour d'un bon verre, si tant est que vous en manifestiez encore l'envie plus tard. »
Sa flûte de vin dansait entre ses doigts fins, et ses yeux percèrent derrière le masque tels deux joyaux précieux. Capheus s'était à nouveau braqué dans un pesant silence, laissant l'homme au masque d'oiseau prendre le relais. Amelia n'aimait pas beaucoup ça, néanmoins puisque ce dernier était présenté comme un allié de leur cause, elle le traiterait comme tel.
« Viuus exerce à la Nécropole aussi je doute qu'il ait pu se présenter ce soir. D'autre part je ne crois pas que de nombreux autres membres de l'ordre aient été invités. »
Étudiant la foule et les petites grappes de convives bavardant allégrement en attendant l'annonce du maître de cérémonie, la diplomate jugea qu'il auraient encore un peu de temps devant eux. Néanmoins elle fut prise de court lorsque Capheus balbutia des excuses désordonnées et prit soudainement congé en direction de la sortie. Retenant un soupir elle masqua sa préoccupation. Sans doute était-il simplement allé prendre l'air... Du moins elle l'espérait. Livrés à eux-mêmes, les membres restants du groupe échangèrent un regard. Sans relever ce départ, Amelia poursuivit avec une autre approche.
« Votre précieux soutien mis à part, oserais-je vous demander ce qui vous amène en nos contrées, ce que vous faites dans la vie, messere ? » Se rapprochant d'un léger pas en avant, la brune essayait de voir à travers le masque et les manières par ailleurs fort charmantes, demandant implicitement le nom de son interlocuteur. « Pardonnez mon indiscrétion, je déroge à toutes les règles de bienséance mais je crains ne pouvoir vous aider sans avoir un peu plus matière à négocier. Par contre donnez-moi des pions... et je saurai faire échec et mat. »
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | Amelia Werfel (GM) • Diplomate vivement conseillée à Capheus • Fille aînée d'une influente famille Névarrane • Impitoyable femme d'affaires • Parle en #996699 Après le départ de Capheus, nous continuons tous les deux. Je considère qu'il a décidé de s'absenter de la soirée et ne reviendra pas, et ce afin de pas le faire agir contre nature ni te pénaliser. Bon jeu ! |
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Octave constata, dépité, la disparition soudaine de son ami. Ce dernier les laissa en pleine conversation sans dire un mot, et ce nouvel imprévu fit légèrement tiquer le Baron. Soit, il devait avoir ses raisons, les deux hommes en parleraient plus tard. Le jeune homme reporta son attention sur Amelia. Elle semblait déroutée aussi, mais elle ne se laissa pas impressionner. Il aimait cet état d'esprit. « Votre précieux soutien mis à part, oserais-je vous demander ce qui vous amène en nos contrées, ce que vous faites dans la vie, messere ? » Octave s’apprêta à répondre, mais la diplomate faisait déjà un pas vers lui. Un pas seulement, mais elle se rapprochait à une distance plus appréciable. Il pouvait distinguer plus aisément les traits de son visage, l'ombre légère de son masque sur sa peau. « Pardonnez mon indiscrétion, je déroge à toutes les règles de bienséance mais je crains ne pouvoir vous aider sans avoir un peu plus matière à négocier. Par contre donnez-moi des pions... et je saurai faire échec et mat. »
Fort bien, il avait toutes les raisons de lui faire confiance. D'autant que cette charmante créature n'avait pas rejeté sa proposition de passer un peu de temps en sa compagnie, autour d'un bon verre, quand la situation se serait dénouée. « Pardonnez Capheus, je crains qu'il n'ait pas une grande connaissance des us de la cour. Je ferai de mon possible pour satisfaire à vos attentes. » Rien que ça. « Je suis le Baron Octave de Gautron, protecteur du fief de Vertbois en Orlaïs, mais vous pouvez m'appeler Octave. Vous avez connaissance, je crois, de mes attentes quant à la raison de ma venue. Cependant, si vous voulez plus de matière, sachez que Vertbois est constitué de coteaux de vignes et que le vin coule dans mes veines. On raconte que le climat du Nevarra est assez propice à la vinification, ou que Combrelande est un des plus grands ports commerciaux de Thédas... Ces rumeurs sont elles vraies ? »
Pour la première fois depuis son entrée en scène, Octave sembla mal à l'aise. Il inspira profondément, et conclut : « Cependant, les fonds de ma famille ne sont pas au beau fixe en ce moment, et je ne suis pas certain de pouvoir investir. Il se peut cependant que certaines connaissances trouvent l'opportunité attrayante pour m'avancer de l'argent. Le commerce n'attend pas, dit-on. »
Fort bien, il avait toutes les raisons de lui faire confiance. D'autant que cette charmante créature n'avait pas rejeté sa proposition de passer un peu de temps en sa compagnie, autour d'un bon verre, quand la situation se serait dénouée. « Pardonnez Capheus, je crains qu'il n'ait pas une grande connaissance des us de la cour. Je ferai de mon possible pour satisfaire à vos attentes. » Rien que ça. « Je suis le Baron Octave de Gautron, protecteur du fief de Vertbois en Orlaïs, mais vous pouvez m'appeler Octave. Vous avez connaissance, je crois, de mes attentes quant à la raison de ma venue. Cependant, si vous voulez plus de matière, sachez que Vertbois est constitué de coteaux de vignes et que le vin coule dans mes veines. On raconte que le climat du Nevarra est assez propice à la vinification, ou que Combrelande est un des plus grands ports commerciaux de Thédas... Ces rumeurs sont elles vraies ? »
Pour la première fois depuis son entrée en scène, Octave sembla mal à l'aise. Il inspira profondément, et conclut : « Cependant, les fonds de ma famille ne sont pas au beau fixe en ce moment, et je ne suis pas certain de pouvoir investir. Il se peut cependant que certaines connaissances trouvent l'opportunité attrayante pour m'avancer de l'argent. Le commerce n'attend pas, dit-on. »
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Les choses prenaient enfin une tournure plus stable et structurée, clairement un environnement plus propice à ce qu'Amelia puisse enfin exercer le plein de ses talents de négociatrice. Mettant de côté l'ironie par laquelle un étranger se montrait plus coopératif que son client de départ, elle réfléchissait derrière son verre de vin, ayant finalement rebondi sur ses pattes. Hélas ce n'était pas la première déconvenue à laquelle elle avait pu assister, et ce ne serait sans doute pas la dernière. D'autre part rien n'était perdu pour peu qu'ils arrivent à faire équipe comme il se doit.
« Je suis honorée que vous souhaitiez passer du temps en mon humble compagnie, bien que messere Capheus ait apparemment d'autres préoccupations. J'espère ne pas vous décevoir. »
Les civilités étaient légion en de tels cercles et la jeune femme avait appris à les maîtriser. Par ailleurs il lui paraissait plutôt intéressant d'échanger de la sorte avec un Orlésien, venu graviter si loin de son habitat naturel. Peut-être était-ce l'occasion parfaite de lui montrer pourquoi le Névarra préférait les combats épiques au Jeu. Écoutant le baron s'exprimer dans un ton presque secret, Amelia l'observait attentivement à travers son masque.
« Depuis les tragiques événements des Marches Libres notre plus grand compétiteur, Kirkwall, a tristement sombré dans l'anarchie. C'est tout à fait regrettable. » Elle prit une gorgée de vin, sans s'épancher sur le sordide sujet. « Cependant d'autres villes telles que Minrathie et Val Royeaux se sont progressivement haussées à son niveau, et sont aujourd'hui des milieux de commerce florissant. Mais sans doute le savez-vous déjà ? »
Ne désirant pas se faire pédagogue sans que cela soit explicitement sollicité, la brune sourit un peu maladroitement, craignant de l'ennuyer avec ces sujets lui tenant à cœur.
« Néanmoins il est vrai que les Névarrans aiment le vin autant qu'ils aiment leurs traditions. Nos terres fertiles donnent naissance aux plus parfumés des blancs et aux plus distingués des rouges... mais nous demeurons également passionnés par les saveurs venues d'ailleurs. » Ses yeux d'un envoûtant noisette se posèrent sur Octave, amusés par la métaphore. « De ce fait je suis sûre que mes compatriotes s'intéresseraient de près à vos produits, pour peu que vous bénéficiez d'un coup de pouce, un peu de publicité auprès des bonnes personnes. »
« Considérez que l'argent est un problème du passé si tant est que vous désiriez donner forme à un ambitieux projet d'exportation. Sous réserve de la qualité de votre vin, ce que je n'oserais remettre en question, bien sûr. » Son sourire mutin en disait autrement, mais c'était justement ce qui l'amusait. « J'aime partager le bonheur de ma position avec ceux qui me sont sympathiques, surtout si je peux m'en faire de nouveaux amis. »
« Enfin voilà que je m'avance, quelle étourdie je fais ! Je ne vous ai même pas demandé si une entreprise aussi aventurière vous tentait, cher baron. Sans doute avez-vous déjà terriblement fort à faire... »
Elle fit une moue déçue. Ses mains dansaient d'expression, puis s'arrêtèrent pour tacitement solliciter le bras de celui qui était devenu son cavalier par la force des choses. Un petit tour par les balcons lui paraissait tout à coup délicieux, afin d'échapper au bruit de conversations et de musique qui se faisaient de plus en plus forts.
« Je suis honorée que vous souhaitiez passer du temps en mon humble compagnie, bien que messere Capheus ait apparemment d'autres préoccupations. J'espère ne pas vous décevoir. »
Les civilités étaient légion en de tels cercles et la jeune femme avait appris à les maîtriser. Par ailleurs il lui paraissait plutôt intéressant d'échanger de la sorte avec un Orlésien, venu graviter si loin de son habitat naturel. Peut-être était-ce l'occasion parfaite de lui montrer pourquoi le Névarra préférait les combats épiques au Jeu. Écoutant le baron s'exprimer dans un ton presque secret, Amelia l'observait attentivement à travers son masque.
« Depuis les tragiques événements des Marches Libres notre plus grand compétiteur, Kirkwall, a tristement sombré dans l'anarchie. C'est tout à fait regrettable. » Elle prit une gorgée de vin, sans s'épancher sur le sordide sujet. « Cependant d'autres villes telles que Minrathie et Val Royeaux se sont progressivement haussées à son niveau, et sont aujourd'hui des milieux de commerce florissant. Mais sans doute le savez-vous déjà ? »
Ne désirant pas se faire pédagogue sans que cela soit explicitement sollicité, la brune sourit un peu maladroitement, craignant de l'ennuyer avec ces sujets lui tenant à cœur.
« Néanmoins il est vrai que les Névarrans aiment le vin autant qu'ils aiment leurs traditions. Nos terres fertiles donnent naissance aux plus parfumés des blancs et aux plus distingués des rouges... mais nous demeurons également passionnés par les saveurs venues d'ailleurs. » Ses yeux d'un envoûtant noisette se posèrent sur Octave, amusés par la métaphore. « De ce fait je suis sûre que mes compatriotes s'intéresseraient de près à vos produits, pour peu que vous bénéficiez d'un coup de pouce, un peu de publicité auprès des bonnes personnes. »
« Considérez que l'argent est un problème du passé si tant est que vous désiriez donner forme à un ambitieux projet d'exportation. Sous réserve de la qualité de votre vin, ce que je n'oserais remettre en question, bien sûr. » Son sourire mutin en disait autrement, mais c'était justement ce qui l'amusait. « J'aime partager le bonheur de ma position avec ceux qui me sont sympathiques, surtout si je peux m'en faire de nouveaux amis. »
« Enfin voilà que je m'avance, quelle étourdie je fais ! Je ne vous ai même pas demandé si une entreprise aussi aventurière vous tentait, cher baron. Sans doute avez-vous déjà terriblement fort à faire... »
Elle fit une moue déçue. Ses mains dansaient d'expression, puis s'arrêtèrent pour tacitement solliciter le bras de celui qui était devenu son cavalier par la force des choses. Un petit tour par les balcons lui paraissait tout à coup délicieux, afin d'échapper au bruit de conversations et de musique qui se faisaient de plus en plus forts.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | Amelia Werfel (GM) • Diplomate vivement conseillée à Capheus • Fille aînée d'une influente famille Névarrane • Impitoyable femme d'affaires • Parle en #996699 Vous pouvez à présent commencer à poster. L'ordre établi lors du premier tour sera conservé pour la suite. Privilégiez les réponses courtes. |
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Octave écouta la diplomate lui faire part de ses connaissances en matière de commerce maritime. Attentif, il note qu'elle faisait preuve d'une grande mesure et neutralité dans ses propos, une manière pour elle d'exposer des faits, simplement, sans risquer d'y attacher de l'émotion. Elle avait une grande maîtrise d'elle, et cela ne faisait aucun doute que son statut dépendait en partie de cela. Ce fut ensuite autour du goût des Nevarrans pour le vin. L'Orlésien ne put s'empêcher de sourire avec un brin de sarcasme à ses propos : elle vantait un vin qui était bien en deçà de celui des contrées du Sud. C'était du vin facile, qui ne demandait pas un grand savoir faire, trop alcoolisé à son goût. Cependant, par peur de froisser son interlocutrice, il préféra ne pas évoquer ce sujet dans l'immédiat : qu'elle pense donc avoir raison, cela ne lui coûtait rien. Elle alla cependant dans son sens, en ne négligeant pas la possibilité qu'avec un réseau de contacts adaptés, cette affaire puisse être viable. Si tel était le cas, le Baron y gagnait au moins autant que ses alliés, et il ne pouvait en être plus heureux.
Il tiqua légèrement à l'allusion faite sur la qualité de son vin. « Ma Dame, sachez que j'ai toute confiance dans ma capacité à séduire les palais les plus capricieux, et mon savoir-faire vous le démontrera, je l'espère. Jamais je n'oserais m'engager dans un commerce bancal dont les retombées pourraient vous pénaliser... » C'était vrai, dans un sens, en ce qu'il savait que la jeune femme pouvait devenir une alliée précieuse, voir plus que cela, s'il s'autorisait à y penser sérieusement pour commencer. En revanche, il n'était pas utile de préciser que dans le cas contraire, si elle se décidait à le laisser tomber ou à tenter de le duper, les ennuis ne se feraient pas attendre.
« Enfin voilà que je m'avance, quelle étourdie je fais ! Je ne vous ai même pas demandé si une entreprise aussi aventurière vous tentait, cher baron. Sans doute avez-vous déjà terriblement fort à faire... » S'avancer, elle l'avait fait en effet, bien assez pour le perturber, lui, humble coureur de jupons qui tentait de renoncer à ses pulsions pour s'élever, devenir un homme meilleur ! Mais sa beauté était incontestable, son accent charmant, et ces regards, cette gestuelle et ces rapprochements lui donnaient envie de se damner, l'espace d'une soirée. Une chance qu'il n'ait pas encore bu d'alcool. « Sachez que j'ai toujours le temps pour me confronter à l'inconnu et vivre de grandes aventures, Amelia. Je suis de toute évidence intéressé par vos idées, et j'ai hâte d'en savoir plus sur leur réalisation concrète. » Il sentit ses mains se poser sur son bras, et il inclina la tête pour signifier son accord. Ils se dirigèrent lentement vers un balcon à l'écart, attirant quelques regards, comme si on cherchait à les reconnaître pour pouvoir raconter à la cour l'histoire de ces deux étranges amants. Les ragots étaient une chose fort palpitante.
Le vent apportait avec la nuit une fraîcheur bienvenue en ces chaudes contrées, et si la présence d'un masque lui empêchait d'en profiter pleinement, Octave l'apprécia à sa juste valeur. Il s'efforça de porter son attention sur le ciel luminescent d'étoiles pendant quelques instants plutôt que sur Amelia, trop dangereuse. S'il s'en tenait à ses objectifs pour le moment, il pouvait repousser cette décision difficile à plus tard dans la soirée. Aussi, alors que tout portait au romantisme et à la séduction en ce lieu, le Baron se décida à revenir sur le sujet. Il croisa le regard de la diplomate. « J'imagine que vous connaissez certaines charmantes personnes présentes à cette glorieuse soirée qui puissent nous permettre d'accélérer les choses ? J'ai bien conscience que mes origines ne vous rendent pas la chose facile, et qu'il est hasardeux d'envisager que des personnes aussi admirables que vous soient présentes en ce même lieu... » Il avait fait deux pas en sa direction sans parvenir à vraiment garder le contrôle, et, réalisant cela, il se força à croiser ses mains dans son dos. Ils étaient bien trop proches pour que cela soit raisonnable. « … mais je suis votre pion ce soir, et c'est à vous de me montrer si vous pouvez faire... échec et mat. »
Il tiqua légèrement à l'allusion faite sur la qualité de son vin. « Ma Dame, sachez que j'ai toute confiance dans ma capacité à séduire les palais les plus capricieux, et mon savoir-faire vous le démontrera, je l'espère. Jamais je n'oserais m'engager dans un commerce bancal dont les retombées pourraient vous pénaliser... » C'était vrai, dans un sens, en ce qu'il savait que la jeune femme pouvait devenir une alliée précieuse, voir plus que cela, s'il s'autorisait à y penser sérieusement pour commencer. En revanche, il n'était pas utile de préciser que dans le cas contraire, si elle se décidait à le laisser tomber ou à tenter de le duper, les ennuis ne se feraient pas attendre.
« Enfin voilà que je m'avance, quelle étourdie je fais ! Je ne vous ai même pas demandé si une entreprise aussi aventurière vous tentait, cher baron. Sans doute avez-vous déjà terriblement fort à faire... » S'avancer, elle l'avait fait en effet, bien assez pour le perturber, lui, humble coureur de jupons qui tentait de renoncer à ses pulsions pour s'élever, devenir un homme meilleur ! Mais sa beauté était incontestable, son accent charmant, et ces regards, cette gestuelle et ces rapprochements lui donnaient envie de se damner, l'espace d'une soirée. Une chance qu'il n'ait pas encore bu d'alcool. « Sachez que j'ai toujours le temps pour me confronter à l'inconnu et vivre de grandes aventures, Amelia. Je suis de toute évidence intéressé par vos idées, et j'ai hâte d'en savoir plus sur leur réalisation concrète. » Il sentit ses mains se poser sur son bras, et il inclina la tête pour signifier son accord. Ils se dirigèrent lentement vers un balcon à l'écart, attirant quelques regards, comme si on cherchait à les reconnaître pour pouvoir raconter à la cour l'histoire de ces deux étranges amants. Les ragots étaient une chose fort palpitante.
Le vent apportait avec la nuit une fraîcheur bienvenue en ces chaudes contrées, et si la présence d'un masque lui empêchait d'en profiter pleinement, Octave l'apprécia à sa juste valeur. Il s'efforça de porter son attention sur le ciel luminescent d'étoiles pendant quelques instants plutôt que sur Amelia, trop dangereuse. S'il s'en tenait à ses objectifs pour le moment, il pouvait repousser cette décision difficile à plus tard dans la soirée. Aussi, alors que tout portait au romantisme et à la séduction en ce lieu, le Baron se décida à revenir sur le sujet. Il croisa le regard de la diplomate. « J'imagine que vous connaissez certaines charmantes personnes présentes à cette glorieuse soirée qui puissent nous permettre d'accélérer les choses ? J'ai bien conscience que mes origines ne vous rendent pas la chose facile, et qu'il est hasardeux d'envisager que des personnes aussi admirables que vous soient présentes en ce même lieu... » Il avait fait deux pas en sa direction sans parvenir à vraiment garder le contrôle, et, réalisant cela, il se força à croiser ses mains dans son dos. Ils étaient bien trop proches pour que cela soit raisonnable. « … mais je suis votre pion ce soir, et c'est à vous de me montrer si vous pouvez faire... échec et mat. »
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