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Dim 17 Juin 2018 - 13:22

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rencontre au sommet des Dorsales

ft. josie &
alistair



« On pourrait déplacer cette tapisserie un peu plus à droite ? »

Le domestique s'exécuta tandis que Cordélia scrutait le mur, son talon tapotant nerveusement le sol de la Grande salle. Elle remercia le serviteur, contemplant les armoiries du pays pluvieux qui avaient été dressées partout où il était possible de le faire.
C'était au moins la troisième fois qu'elle changeait des éléments de décoration ou des couverts de place, soucieuse de coller au mieux avec la manière Fereldienne de décorer une salle ou de dresser une table. Elle essayait tant bien que mal de canaliser sa nervosité, et pour l'instant elle n'arrivait à le faire qu'en étant obsédée par la décoration que les serviteurs avaient déployé en urgence pour accueillir le Roi. C'était au moins quelque chose qu'elle pouvait entièrement contrôler, pas comme la catastrophe après laquelle le Roi avait été amené à Fort Céleste.

L'incident l'avait couverte de honte - heureusement que Tullia et Eliwendë avaient été là pour le retrouver dans la tempête, sinon cela aurait été une sacrée épine diplomatique dans leur pied... Enfin, il était bientôt l'heure d'y aller. Mais elle devait s'entretenir avec Joséphine avant de rejoindre le Roi à l'infirmerie. Elle s'assit donc sur l'un des fauteuils près de la cheminée, attendant l'Antivane qui ne tarda pas à se montrer.
Cordélia lui fit signe, enthousiaste de la voir comme toujours. Elle aimait beaucoup Joséphine : elle ne craignait pas de se sentir jugée avec elle, et la présence de "Josie" comme elle la surnommait avait tendance à calmer ses peurs, surtout lorsqu'elle était sur le point de rencontrer des personnalités importantes.

« Bonjour, Joséphine, comment vas-tu ? Je suis contente de te voir, dit-elle en se redressant. Le Roi s'est réveillé ? Nous devrions aller le voir maintenant, non ? »


Lun 25 Juin 2018 - 13:40

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Rencontre au sommet des dorsales
La journée de la veille avait été une catastrophe. Alors qu'elle attendait depuis des jours l'arrivée du Roi Alistair par la grande route tracée dans les montagnes, il s'était perdu dans la neige. Josephine n'avait pas compris toute l'histoire racontée par Eliwendë, l'elfe qui avait trouvé et aidé le Roi et ses gardes, mais des loups les avait attaqués, et Alistair avait marché dans un piège à ours. Heureusement que la recrue avait été là, d'ailleurs, car nul ne sait dans quel état le Roi aurait été retrouvé s'il avait dû errer dans les montagnes dans son état. Si l'Ambassadrice avait souvent entendu Cullen pester contre le loup de l'elfe, elle était soulagée qu'il ait été présent pour aller chercher de l'aide au camp. Tout le monde était rentré sans encombre, et le Roi envoyé à l'infirmerie. Même Eliwendë avait réussi à se calmer, malgré ses nombreuses craintes d'être disputée par Josephine qui ne voulait que comprendre ce qu'il s'était passé. L'Ambassadrice était passée voir Alistair avant de se coucher, mais il dormait déjà. Alors elle se dirigeait ce matin vers son chevet.

Elle entra dans la Grande salle pour y découvrir la décoration une fois de plus changée. Elle soupira en cherchant l'Inquisitrice du regard, qui lui fit signe. Elle semblait enthousiaste et souriante, mais l'Ambassadrice savait bien qu'au fond, Cordélia devait être une boule de stress, comme à chaque rencontre diplomatique, voire même pire encore cette fois-ci vu l'arrivée fracassante du Roi de Ferelden. Josephine avait, depuis la veille, réussit à souffler et à calmer ses nerfs. Tout s'était bien terminé, c'était inutile de s'inquiéter davantage. Ainsi, elle pouvait au mieux être présente pour l'Inquisitrice. L'Antivane se dirigea vers le fauteuil dans lequel Cordélia était assise.

« Bonjour, Joséphine, comment vas-tu ? Je suis contente de te voir. Le Roi s'est réveillé ? Nous devrions aller le voir maintenant, non ? »

Josephine lui adressa un sourire qui se voulait rassurant.

« Bonjour Inquisitrice, j'espère que vous avez passé une bonne nuit. On m'a dit qu'il venait de se réveiller, il doit à présent prendre son déjeuner. Pouvons-nous échanger quelques mots avant d'aller le voir ? »

Elle s'assit sur un fauteuil près de Cordélia, l'invitant à reprendre ses aises. Si les trois Conseillers avait fait un rapport la veille à l'Inquisitrice, d'autres éléments n'avaient pas été discuté entre elles deux sur la marche à suivre avec le Roi, que Cordélia n'avait pas rencontré depuis les événements de Golefalois. Cela semblait des années. Et puis, parler quelques instants mettrait sûrement l'Inquisitrice en confiance.

« L'incident de la veille sera sûrement évoqué, mais il ne faut pas vous en faire, nous ne sommes en aucun cas responsables. Et puis, vous connaissez le Roi, il en rira probablement. »

Ce Roi riait beaucoup trop. Déjà la veille, il avait fait une blague alors qu'il se vidait de son sang, rappelant leurs échanges de lettres et ce bonhomme de neige qu'ils devaient faire ensemble. Josephine lâcha un petit rire, puis se replongea dans le regard de Cordélia.

« Quoi qu'il en soit, nous devons nous mettre d'accord sur ce qu'il va être dit. Je ne pense pas que le Roi ait autre chose qu'une visite diplomatique en tête, mais si nous devons conserver nos liens cordiaux avec Alistair, nous ne pouvons négliger le fait que nous avons besoin d'aide, que des affrontements ont encore lieu sur ses terres et que Corypheus et ses hommes se cachent peut-être à Ferelden. »

Dim 1 Juil 2018 - 10:30

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un peu de fromage ?

ft. josie et alistair


Cordélia avait toujours l'impression tenace de ne jamais dire la bonne chose, ou prendre la bonne décision. Aussi les paroles de la diplomate apaisèrent son angoisse pour un petit instant. Mais elles devaient toujours se mettre d'accord sur quoi dire pour ne pas ternir l'image de l'Inquisition et accueillir le Roi de Ferelden comme il se doit. Car Cordélia et son Inquisition restaient des invités sur ses terres, elle ne l'avait pas oublié.

- Qu'est-ce que le Roi sait de tout cela, exactement ? Il a été Garde des Ombres pendant l'Enclin, il doit savoir quoi faire militairement parlant, non ?

Elle commença à prendre le chemin de l'infirmerie avec Joséphine, s'éloignant de l'agitation de la grande salle pour un bref instant. Deux servants passèrent rapidement devant elles en direction des cuisines, portant un énorme fromage à bout de bras.

- J'ai entendu dire qu'il aimait le fromage (un homme de goût, cet Alistair), j'ai demandé à ce qu'on lui en apporte après son repas, expliqua-t-elle sur le passage du domestique. S'il n'est pas déjà au courant, nous devrions aussi peut-être l'informer de la présence des troupes de Corypheus sur la Côte Orageuse, et des trafics de lyrium rouge qui s'y déroulent en ce moment. S'il envoie des hommes s'en occuper, cela nous allégera peut-être la tâche et nous pourrions nous concentrer sur d'autres choses.

Lun 3 Sep 2018 - 12:49

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« Qu'est-ce que le Roi sait de tout cela, exactement ? Il a été Garde des Ombres pendant l'Enclin, il doit savoir quoi faire militairement parlant, non ? »

C'était une très bonne question. Joséphine n'avait pas réussi à obtenir de nouvelles informations de la part de Tullia, la Garde-Commandeur d'Orlaïs. En tout cas, si échange d'informations il y avait eu, cela n'était pas passé par elle, ce qui était en soi logique. L'Antivane n'était pas la mieux placée pour gérer toutes ces histoires d'engeances et de magie.

« Je n'en ai pas la moindre idée, Inquisitrice. Mais à votre place je ne compterai pas trop dessus. »

Joséphine suivit Cordélia sur le chemin de l'infirmerie, et retint un rire en voyant le fromage et en entendant les explications de l'Inquisitrice. C'était une très bonne idée, sûrement une des meilleures pour conquérir le cœur du Roi féreldien.

« Nous pouvons en effet évoquer le sujet de la Côte Orageuse... Mais nous ne pouvons demander cette faveur au Roi sans paraître faibles. Aux yeux du monde, l'Inquisitrice est suffisamment puissante pour débarrasser la Côte Orageuse sans l'aide de quiconque, et c'est d'ailleurs ce qui effraie bien des nobles. Notre réputation a beaucoup d'importance pour nos relations diplomatiques... Par contre, nous pouvons tout à fait informer le Roi que nos troupes sont en route pour la Côte, et lui proposer notre aide quant à une autre affaire. J'ai entendu dire que certains nobles féreldiens s'agitaient, mécontents de certaines actions du Roi. Nul doute qu'Alistair proposera d'envoyer des troupes aider sur la Côte, pour ensuite escorter un de nos diplomates sur le chemin pour Denerim. »

Le stratagème proposé par Joséphine était risqué, mais elle voyait peu d'issues négatives à une telle proposition. Le Roi comprendrait en un instant les tenants et les aboutissants de leur offre, mais il avait tout à gagner à l'accepter.

Alors que les deux femmes arrivaient vers l'infirmerie, le message du Fort, Yoren, arriva en courant vers elles.

« Ambassadrice Montilyet !
Il s'arrêta, reprenant son souffle, et s'inclina devant Cordélia.
- Inquisitrice.
Il se retourna de nouveau vers Joséphine.
- Dame Rossignol a besoin de vous de toute urgence.
- De quoi s'agit-il ?
- Je ne sais pas, Ma Dame, mais elle a indiqué que cela ne pouvait pas attendre. »

L'Antivane regarda Cordélia, jaugeant son stress. Elle ne doutait pas un instant que l'Inquisitrice saurait gérer cette rencontre sans elle, mais malheureusement Cordélia doutait beaucoup d'elle-même. Elle soupira, puis sourit doucement, cherchant à transmettre toute la confiance qu'elle ressentait à la douce Templière.

« Je vais aller rejoindre Leliana. J'ai confiance en vous, vous saurez gérer cet entretien d'une main de maître. »

Elle ne lui laissa pas le temps de réagir, pour ne pas ressentir le besoin de rester pour la protéger et la soutenir, et partit avec Yoren à vive allure en direction de la tour de la Maître-Espionne. Cordélia était bien plus forte qu'elle ne le paraissait, d'autant Alistair était probablement le noble le moins difficile à gérer avec diplomatie.

Sam 29 Sep 2018 - 23:25

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un peu de fromage ?

ft. alistair


Cordélia regarda Joséphine s'éloigner avec un pincement au coeur, se sentant étrangement livrée à elle-même - pourtant, ce n'était pas la première ni la dernière fois qu'elle s'entretiendrait avec des confrères nobles. Mais cette fois, c'était différent. Probablement parce qu'elle avait l'impression que cet homme avait accompli beaucoup plus pour son peuple qu'elle-même ne réussirait à le faire. Elle se sentait mortifiée à l'idée qu'il ait pu se passer un tel accident si près du Fort, sur leurs terres. Quel genre d'images cela donnait-il de l'Inquisition, elle n'osait pas l'imaginer... Mais si le Roi était de nature franche, comme on le racontait, elle allait rapidement le savoir.

Elle poussa la porte de l'infirmerie, suivant les deux servants au fromage d'une minute ou deux. On avait installé Alistair dans une chambre individuelle, réservée aux personnes de haut rang ou aux dignitaires assez importants pour bénéficier d'un matelas remplumé et d'oreillers soyeux (enfin, selon les standards de Fort Céleste). Les deux servants déposèrent l'énorme tome Féreldien sur la table de chevet d'Alistair puis s'inclinèrent. Cordélia fit de même, saluant le Roi alité avec respect. Elle avait déjà oublié la moitié de ce qu'elle devait dire.

- Votre Majesté, je suis honorée de vous rencontrer enfin. Je vous prie d'accepter mes excuses pour ce qui est arrivé, je ne m'attendais pas à ce que notre rencontre se fasse dans de telles circonstances. Elle sourit à Alistair, tentant de combattre sa nervosité. Comment vous sentez-vous ?

Mer 10 Oct 2018 - 3:57

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Rencontre au sommet des dorsales
Alistair était couché sur son lit et regardait le plafond avec attention. Il réfléchissait à ce qu’il allait se passer maintenant. Sans le vouloir, il avait fait une entrée des plus remarquée. Le roi ne put s’empêcher de sourire en pensant aux pauvres mages qui avaient mis toutes leurs forces dans leur magie pour s’assurer qu’aucune marque ne soit visible sur sa jambe. Les pauvres…

Évidemment, le templier n’avait rien demandé. Une cicatrice de plus ou de moins n’allait rien changer pour lui. Toutefois, il comprenait le noble jeu et combien cette mésaventure aurait pu faire mal à l’Inquisition si la victime n’avait pas été lui. Victime. Le sourire du roi s’élargit davantage. Il n’était pas une victime, il était un aimant à piège voilà tout. Personne n’aurait pu prévoir ce coup de malchance. Jamais, il tiendrait rencoeur à l’Inquisition pour ci peu. L’inquisition… Cette nouvelle force militaire faisait frissonner bien des nobles, mais il ne faisait pas parti du lot. Il ne voulait pas le pouvoir absolu. Il voulait simplement le bien-être de son peuple. L’Inquisitrice avait, semblerait-il des pouvoirs phénoménaux ce qui pourrait sauver Ferelden et les autres royaumes. Alistair était curieux de rencontrer cette Inquisitrice. Non seulement on parlait beaucoup d’elle, mais en plus elle était Templière.

Lorsqu’Alistair entendit des pas venant vers sa petite chambre, il se releva. Il tenta de trouver une position qui le rendait un minimum présentable, mais ce n’était pas tâche facile. Le roi adressa un signe de tête respectueux envers les servants. En voyant le tome, une étincelle s’alluma dans son regard doré. Son pêché mignon était donc connu de tous!

Il allait demander s’il pouvait en prendre un morceau quand il vit une jolie jeune femme entrer dans la pièce. Aucun doute possible, elle devait être l’Inquisitrice. Une belle jeune femme dont le regard était d’une douceur et d’une honnêteté rafraîchissante. Elle semblait nerveuse ce qui arracha un petit sourire au roi. Elle était l’espoir du monde, elle n’avait pas à être nerveuse devant lui. Il devait avouer toutefois qu’il trouvait ça très charmant.

– L’honneur est pour moi Dame Inquisitrice.

Malgré sa position un peu précaire, Alistair posa sa main sur son ventre et se pencha pour faire un semblant de révérence. Reposant son regard sur la templière, il sourit gentiment.

- De plus, il est inutile de vous excusez pour mes légendaires malchances. Après tout, aussi puissante que vous êtes, je ne crois pas que vous avez de contrôle sur les loups et encore moins sur ceux qui sont affamés… Le roi marqua une pause avec un sourire rêveur sur les lèvres. Toutefois, si c’est le cas, est-ce que je pourrais en avoir un? Je dois avouer que j’envie dame Eliwendë avec Snow, ils font tout un duo.

Le roi sourit gentiment à la douce Inquisitrice. Franchement, il aurait aimé savoir comment celle qui l’avait sauvé du blizzard avait pu se trouver un si fidèle compagnon.

- Plus sérieusement, ne vous en faites pas. Les pièges et moi sommes des amis de longue date. Ma garde et moi avons été surpris par le blizzard, puis par une meute de loup, puis j’ai mis le pied dans un piège à ours. Franchement, sauf si vous êtes Andrasté en personne et que vous voulez ma mort, je ne crois pas que c’est de votre faute.

Le roi rit d’un rire franc. Il était conscient que son histoire semblait fausse tellement que la chance n’avait pas été de son côté. Franchement, pour être tombé dans une situation aussi précaire, il fallait vraiment être malchanceux. L’Inquisition n’aurait jamais pu prévoir ou orchestré une telle situation.

- En plus, malgré mon air, vos mages ont fait un très beau travail. Je devrais être sur pied demain.

Alistair gratifia l’Inquisitrice d’un doux sourire qu’il espérait rassurant. S’il avait pu, s’il n’avait pas si peur d’aggraver son cas et de créer une guerre, il aurait sauté sur son lit pour montrer qu’il allait bien. Heureusement pour Joséphine et pour Ferelden, il resta sage. D’ailleurs, Dame Montilyet brillait par son absence. Alistair pouvait donc s’attendre à un tête à tête avec l’Inquisitrice. Le roi ne se montra aucunement froissé par l’absence de son amie. Elle devait avoir d’autre chat à fouetter et elle devait faire confiance à cette jeune femme. Un bon départ pour cette mystérieuse Inquisitrice. Alistair fit part de sa réflexion à la dame :


- Merci de me recevoir Dame Inquisitrice. Je m’attendais à ce que Dame Montilyet soit présente, mais ne vous en faites pas, je ne suis pas déçu. Vous pouvez être fière, elle doit vous faire confiance pour vous laisser en tête à tête avec moi. Je crois que ça veut dire que votre réputation est bien méritée, c’est tout à votre honneur. Par son regard et son ton de voix sincère, il devait être dure de douter des paroles du roi. Il conclut avec douceur : Vous savez, je comprends votre nervosité. Je commence à bien comprendre le noble jeu. Je ne suis pas ici pour vous piéger, seulement pour deux choses: tout d'abord pour renforcer nos liens... et ...

Le roi fit signe à l'Inquisitrice de s'approcher. Lorsqu'elle fut suffisamment proche, il regarda autour de lui comme pour s'assurer que personne d'autre puisse entendre. Dans un murmure, il ajouta :

- Obliger Joséphine de faire un bonhomme de neige...

Alistair attendit la réaction de l'Inquisitrice. Sa réaction allait déterminer le ton pour la suite de leur entretien. Il espérait ainsi briser la glace et pouvoir par la suite avoir une rencontre plus franche et moins vide de sens que celle qu'il avait habituellement avec les nobles.

Ven 12 Oct 2018 - 0:40

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un peu de fromage ?

ft. alistair


Cordélia fixa Alistair avec un air parfaitement crétin pendant une fraction de seconde, puis éclata de rire. Il fallait juste un peu de bienveillance pour qu'elle se sente à l'aise, et il avait réussi en quelques paroles à soulager la plupart de ses inquiétudes, lui permettant d'être plus naturelle pour ce qui allait suivre.

- Ha ha ha ! En effet, c'est une priorité de la plus haute importance, je lui en parlerai pendant le conseil de guerre ce soir, répondit-elle en souriant largement. Elle poursuivit, déjà moins tendue : C'est une première à l'Inquisition, au fait, d'habitude nos soldats se font attaquer par des ours. On dirait que c'est plutôt la saison des loups en ce moment.

Ce Roi lui plaisait bien ; peut-être que c'était  ses yeux rieurs, ou encore le fait qu'il irradiait la gentillesse. Manifestement, il connaissait bien Joséphine, qui était elle-même une personne d'une grande douceur : c'était peu surprenant au final. Elle poursuivit :

- Je suis soulagée que vous ne soyez pas en colère, votre Majesté. J'appréhendais cette rencontre, admit-elle. Il avait directement fait preuve d'honnêteté avec elle, et il semblait qu'il était aussi du genre à jouer cartes sur table. Je ne suis pas une adepte du Jeu moi-même. Je préfère parler sans détours, et franchement. J'apprécie le fait que vous ayez mentionné cela si tôt dans notre entrevue, cela nous fera gagner beaucoup de temps.

Elle s'assit sur le lit à côté du sien, histoire de se mettre à sa hauteur. Rester debout à le regarder de haut était un peu étrange après tout. Elle regarda Alistair, les traits de son visage un peu plus sérieux :

- Je souhaite vous remercier pour l'hospitalité dont vous faite preuve en laissant l'Inquisition dresser des camps sur vos terres, votre Majesté. Je voudrais également m'assurer que vous n'y voyez aucune volonté d'expansion, car cela pourrait être pris comme tel. Nous devons nous occuper de... bien des choses, surtout par rapport au trafic de lyrium sur la Côte, mais l'invasion de Ferelden ne fait pas partie de nos plans. Elle sourit. Joséphine m'a dit que vous le saviez déjà de toutes façons, mais... disons que je pensais que vous seriez rassuré si vous l'entendiez directement de ma bouche.

Dim 21 Oct 2018 - 16:09

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Rencontre au sommet des dorsales

Le rire de l’Inquisitrice fut une douce musique aux oreilles du roi. Ce rire semblait sincère et si spontané que le blond ne put que sourire. Quand elle ajouta qu’elle parlerait à Joséphine pendant le conseil de guerre pour le bonhomme de neige, le Fereldien fut conquis. La jeune femme avait de la répartit, il adorait ça.

Il écouta la suite de ses paroles avec attention. Il ne peut s’empêcher de la trouver étonnante. Une jeune femme tout juste sortie de l’adolescence qui devait prendre de si grandes responsabilités. Il espérait sincèrement qu’elle garderait cette douceur et cette luminosité.  Elle lui rappelait sa situation quelques années plus tôt. Alistair espérait qu’elle trouverait sa place plus rapidement que lui.

Le Roi la regarda s’assoir sur le lit voisin. Il remarqua que son air devint plus sérieux. Il se doutait donc que la partie amusante venait de terminer… Ils devaient parler sérieusement maintenant. C’était maintenant la rencontre de deux politiciens.

Sans trop de cachette, elle discuta de la situation entre l’Inquisition et Ferelden.  Il remarqua une hésitation lorsqu’elle parla des raisons qui forçaient l’Inquisition à être sur ses terres. La dame lui cachait quelque chose, c’était claire. Toutefois, Alistair n’en fit pas un plat, bien au contraire. Il sourit doucement et hocha la tête. Il était effectivement au courant pour le trafic de Lyrium sur le Côte. Pour ce qui est de ce qu’elle cachait, présentement il s’en foutait royalement.

Le regard doré du roi se posa dans celui de l’Inquisitrice. Il ne put s’empêcher de lui sourire; si tout n’était pas que jeu de rôle, il appréciait la jeune femme.

–  Je suis surtout rassuré de vous rencontrer Inquisitrice. On pouvait voir dans son regard qu’il était sincère. Peut-être que la jeune femme l’ignorait, mais son nom était une promesse d’espoir pour le monde. Alistair était juste content que cette promesse semblait réelle. Vous savez, je ne veux que le bien de mon peuple. Les Fereldiens ont beaucoup souffert du dernier Enclin et ils commencent tout juste à se remettre à vivre normalement. Ils recommencent à vivre et à être heureux. L’Inquisition est présentement pour eux un espoir, Vous, ma Dame, êtes un espoir d’un monde meilleure et tant que ce sera le cas, vous serez toujours la bienvenue sur mes terres.

Alistair marqua une pause. Son air devient plus sombre. Il ne quitta toutefois pas le regard de Cordélia pour autant. Une seule chose l’inquiétait. Présentement, l’Inquisitrice semblait si… Pure. Si honnête… Si douce. L’homme savait toutefois comment le pouvoir pouvait transformer les gens.

- Sachez toutefois que si un jour le pouvoir vous monte à la tête et vous désirez devenir un force conquérante au lieu de protectrice, je serai le premier à vous faire face pour le bien de mon peuple... Non pas pour protéger de la terre, mais pour protéger la vie de ceux qui me font confiance.

La réputation d’Alistair était claire. Il était le roi du peuple. Depuis ses années de règne, il priorisait le bien de son peuple. Il se foutait bien de la grandeur de son territoire tant et aussi longtemps que son peuple était en santé. Actuellement, le roi jouait cartes sur table. Il avait pris la décision de supporter l’Inquisition tant et aussi longtemps qu’elle oeuvrait pour le bien du monde. Il ajouta d’une voix plus douce, se voulant presque désolée :

- Je ne veux pas vous menacer loin de là. Je suis sincèrement ravi de vous rencontrer et je suis agréablement surpris de votre attitude. Vous semblez sincère et incroyablement lucide. Il est juste malheureux que parfois la plus belle et la plus pure des âmes se retrouve changé par la souillure du pouvoir…

Peut-être que le Roi dépassait la ligne de l’acceptable, franchement il ne savait pas trop. Il était porté à être franc avec l’Inquisitrice, elle lui inspirait réellement confiance. Il aurait même aimé passer un peu plus de temps avec elle dans un contexte autre que diplomatique. Essayant maladroitement de radoucir la conversation, il ajouta :

- Si vous voulez me jeter dehors à coup de pieds dans mes fesses royales, vous pouvez le faire. Je vous promet de ne pas vous déclarer la guerre pour ce châtiment bien mérité.


Lun 22 Oct 2018 - 1:21

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un peu de fromage ?

ft. alistair


Aussi rapidement qu'elle s'en était allée, l'anxiété revint la harponner alors qu'elle écoutait Alistair lui répondre. Peut-être n'aurait-elle dû juste pas mentionner cela du tout. En même temps, quelqu'un qui aurait des vues sur son royaume ne l'aurait pas mentionné du tout et aurait joué la carte du gentil allié. Elle pouvait déjà sentir le jugement de Joséphine à travers les murs. Bien sûr, elle avait peur avant d'entrer dans la pièce et l'humour du Roi l'avait mise à l'aise, mais elle réalisait maintenant, grâce à ses propos, à qui elle faisait réellement face.

- Je n'en attendais pas moins du Roi
, répondit-elle en hochant la tête, toujours le sourire aux lèvres. Son sourire était sa plus grande arme, même lorsque l'anxiété lui étreignait les entrailles.

Sa posture se détendit à nouveau lorsqu'Alistair tenta de la rassurer, même si elle ne savait pas sur quel pied danser face à ce qu'il venait de dire. Qu'entendait-il exactement par là ?
Il était vrai qu'une personne de son âge à la tête d'un pouvoir grandissant tel que l'Inquisition ne pouvait que faire lever des sourcils, et à raison. Elle n'avait rien à voir avec la personne qu'elle était avant l'explosion du Conclave, et elle changerait probablement tout aussi drastiquement durant les prochains mois. Elle espérait juste ne pas se perdre elle-même. L'idée, associée au poids que représentait l'Inquisition, faisait courir des frissons déplaisants le long de son épiderme. Elle regarda sur le côté, cherchant rapidement une réponse adéquate.

- Je... fais confiance à mon entourage pour que cela n'arrive pas. Et cela n'arrivera pas.

Elle sourit de plus belle, s'empourprant légèrement aux compliments qui suivirent. Ce n'était pas la première fois qu'elle entendait cela. Aux yeux d'Alistair, c'était peut-être de la sincérité et de la lucidité, mais aux yeux d'autres personnes, c'était également de la transparence et de la naïveté. Toutefois, cela lui faisait plaisir d'entendre ça.

- Et je vous retourne le compliment. Elle rit. Mais pourquoi est-ce que je voudrais vous mettre dehors ? Vous êtes dans votre droit de vous demander à qui vous faites confiance. Je, ahem, comprends que ma présence à la tête de l'Inquisition puisse soulever des questions.

Leur but était, après tout, de défaire l'influence de Corypheus sur le continent, puis défaire Corypheus lui-même. Par l'Ancre, elle était liée à lui. Mais une fois que tout cela serait terminé...

- A vrai dire, je ne me vois pas rester à la tête de l'Inquisition pendant assez longtemps pour que cela arrive. Vous savez... quand je suis allée au Conclave, je m'attendais juste à avoir mal aux pieds à force de rester debout à écouter des sermons interminables. Je ne m'attendais pas à me retrouver avec ça (elle fit un vague geste de la main gauche). Ni à être à la tête d'une organisation quelques mois plus tard. Croyez-moi, je suis aussi surprise que vous.

Elle contempla quelques temps le sol, cherchant un moyen de s'exprimer sans rentrer dans des détails trop personnels ni dire de bêtise.

- Je trouve que c'est une chance, et je souhaite réellement utiliser cette force pour le bien. Nous sommes nés pour contrer les agissements de Corypheus, fermer la Brèche, et défaire le chaos qu'il est en train de répandre. Tout le reste n'est qu'une tentative de rendre le monde un peu moins cruel. Elle sourit de nouveau. Mais si je commence à ressembler à une nouvelle version d'un mage Tévintide assoiffé de pouvoir pendant que je suis toujours l'Inquisitrice, vous avez la permission de me donner congé sur vos terres.

Elle scruta de nouveau Alistair, semblant hésiter. Elle se demandait réellement ce qui l'avait amené à devenir le Roi de Ferelden. Du peu qu'elle savait de lui, il avait été le compagnon d'armes de Wulf Cousland, il y a des années. C'était un peu osé de demander ça, mais puisqu'il s'était permis de la mettre en garde, elle pouvait facilement lui renvoyer la balle.

- Avez-vous changé depuis que vous êtes au pouvoir, votre Majesté ?


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