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Dim 22 Juil 2018 - 19:07

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L'Intendant
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Messages : 1441

Nous sommes Thédas
Le Grand Tournoi a commencé aux premières lueurs du jour la veille, et les plus ponctuels d'entre vous auront pu assister à la liesse qui régnait sur les terrains mis à disposition en dehors de la ville, afin d'organiser le glorieux événement. Au détour de la foire ou d'une ruelle escarpée, on raconte que cet événement sera probablement dans les mémoires pour les prochains siècles, et qu'on se souviendra des événements particulièrement surprenants ayant lieu ici. Les épreuves doivent se continuer toute la journée encore pour laisser place à la Grande Joute, épreuve entre toutes, le lendemain, mais vous avez d'autres préoccupations. Vous le savez bien : le Grand Tournoi sera aussi un événement important pour les mages.

Rita

Tu reconnais sans mal Hobb au descriptif succin du Chevalier Capitaine le jour de ton départ : « Petit, rondouillard et bon vivant, toujours le sourire aux lèvres. Ne vous méprenez pas cependant, il sait être utile en cas de besoin. ». Souriant, le jeune homme l'est de toute évidence, mais bien plus encore. S'il serait facile de le catégoriser comme un frère de la Chantrie un peu simplet d'apparence, la lueur dans ses yeux et la vivacité masquée dans ses gestes et sa posture ne trompent pas : il s'agit bien d'un fidèle, un agent peut-être, mais aucunement un prêtre. Assit sur la plus haute marche d'un vieil escalier en pierre, dans la ruelle donnant sur une célèbre poissonnerie de la ville, il t'adresse un grand signe de la main. « Cousine Rita, je suis là ! » Cousine ? N'avait-il rien de mieux ? L'homme se lève et s'avance joyeusement pour te prendre dans ses bras, brièvement. Puis, comme s'il s'agissait de retrouvailles longuement attendues, il s'empresse de te guider dans les ruelles sinueuses de l'immense ville. Vous en profitez pour mettre au point un alibi. Tu notes que Hobb a dans son dos un bâton, et tu comprends qu'il s'agit d'une piste qui peut être à ta disposition. Nul doute que l'inconnu dispose de nombreuses autres ressources, et saura s'adapter à tes directives.

Varsus

Tu avais le choix de personnes de confiance à qui confier une première approche du terrain avant ton arrivée, mais ton choix s'est posé sur ton fils, Ceratis. Le jeune homme, bien qu'incapable de dissimuler efficacement ses origines, est autoritaire et efficace, et un simple regard lors de vos retrouvailles te permet de savoir qu'il en sait assez pour te mener à l'endroit voulu. Son visage reste impassible quand tu t'approches, et il te salue poliment. « Vous ne cesserez de m'impressionner par votre ponctualité, père. » Ces mots suffisent, et n'étant pas bavard, Ceratis ne semble pas avide de prolonger la conversation avec des banalités. « Les mages du Sud ne sont pas très compliqués à suivre, de toute évidence. Je vais vous mener à eux, si vous voulez bien. » Ton fils part en avant, à une distance raisonnable, fort conscient que tu es son père, et que ton statut prévaut sur le sien, en toutes circonstances. Quelques curieux se retournent pour vous observer en chemin, n'étant probablement pas habitués à voir deux hommes aussi imposants et charismatiques déambuler dans les ruelles. Tu as tout le temps de donner des directives en vue de la réunion imminente.

Quellcrist

Cela fait un moment que tu n'avais pas vu, ou eu de nouvelles d'Eddon. Pour autant, même dans une foule, tu n'aurais eu aucun mal à le retrouver. Le mage d'une cinquantaines d'années t'attendait, adossé à la façade d'une maison discrète, à l'ombre d'un grand peuplier. Un large sourire vint illuminer son visage en voyant ta silhouette s'approcher. « Ah, Quellcrist ! Bienvenue à Combrelande ! Tu n'es encore jamais venue, si ? Certaines choses changent, mais certainement pas cette cité. » Ton mentor t'explique qu'il n'a eu aucun mal à trouver le lieu de la réunion, un lieu fort symbolique de la part des mages, dont les Grands Enchanteurs se réunissaient ici pour nommer leur représentant auprès de la Chantrie. Comme à son habitude, Eddon parle avec entrain, usant sans modération de sarcasmes et de second degré. Il te guide tranquillement dans la ville pour te mener où les choses commencent, enfin, pour les mages.


Vos contacts vous conduisent au port de Combrelande, d'où émane une forte odeur saline assez typique. Ils se dirigent vers une façade abandonnée de ce qui devait être un dock, et ouvrent la porte qui coulisse avec certaines difficultés. La pièce est sombre, poussiéreuse et étroite, mais une trappe assez visible libère un accès vers des souterrains. Vous déambulez ensuite un moment dans les sous-sols de la ville, guidés par des torches fixées au murs et allumées pour l'occasion. Une dizaine de minutes plus tard, vous arrivez à une grande salle circulaire, surmontée de gradins, et disposant d'une estrade en son centre. A vue de nez, un peu plus de deux cent mages sont présents, discutant en petits groupes. Des représentants de petits groupes de mages sans aucun doute, mais aussi quelques individus sans attache et des apostats purs. Plusieurs groupes se distinguent rapidement du reste. Un groupe de cinq personnes porte la héraldique des Vénatoris, et un homme brun à l'allure charismatique se distingue avec aisance : un Magister, probablement. A l'opposé de la pièce, en retrait, se tiennent trois personnes portant les couleurs de la Garde des Ombres : un nain, brun, à la barbe savamment tressée, une jeune femme aux cheveux noirs et une naine. Enfin, au centre de nombreux regards, une elfe, assez âgée, dont l'aura en ce lieu est particulièrement fort : Evra, l'ancienne Grand Enchanteur du Cercle de Marham, dans les Marches Libres, probablement celle qui est à l'origine du rassemblement.

Consignes : L'ordre d'ouverture est libre, mais il déterminera l'ordre dans lequel vous répondrez par la suite. Nous vous demandons de privilégier des posts assez courts, de manière à ce que cela le plus fluide et agréable possible. Nous vous demandons une réponse dans les 4 jours maximum, sauf absence. En cas de retard, nous inviterons la personne d'après à poster. Vous êtes bien évidemment invités à prendre quelques libertés et à tracer votre propre voie : cette mission a un début, mais la fin n'est pas prévue à l'avance.

Dim 22 Juil 2018 - 20:46

Anonymous
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Mages aux mille visages


Partir des Tombes n'a pas été chose facile. De surcroit, avec une Ninon bien trop attachée à sa cheffe. Quellcrist a d'ailleurs dû veiller la nuit sa pauvre aide, tant celle-ci n'avait de cesse de pleurer son départ. Malheureusement, il le fallait. L'avenir des mages pourrait se jouer ici, à Combrelande. Elle est responsable de cette communauté essayant tant bien que mal de vivre sereinement comme tout autre être humain non touché par la magie. Mais ces aspirations, aussi louables soient-elles, sèment encore le trouble et le dédain dans la populace. Un dédain que la jeune femme rend sans autre forme de procès à ses détracteurs.
« Combrelande n'est pas la seule à ne pas avoir changé, Eddon. Ton entrain m'a manqué.  »
Réplique-t-elle, alors qu'ils sont à présent aux portes du port. Tous de se regardent un temps, avant qu'une timide accolade ne soit échangée en souvenir du bon vieux temps. Eddon ne peut d'ailleurs que ressentir cette douce chaleur qui parfois, manque tant dans les lettres, ou bien les paroles de la mage libertaire. Le rire de son mentor, l'air salin venant battre contre sa peau et ses cheveux, toutes ces choses d'un autre temps semblent soudainement frapper Quellcrist de nostalgie et alimenter ce manque torturant son être. Eddon ne peut s'empêcher de sentir poindre lui aussi en son coeur cette mélancolie, en regardant cette femme qui aurait pu être l'une des meilleures chevalier enchanteur de son temps si ... il vaut mieux reprendre la route.

Les voici donc vaquant dans les souterrains éclairés, sans que d'autres paroles soient échangées. Ça a toujours été comme ça entre eux. Un simple geste, un seul regard, et ils se comprenaient. Le moment n'est plus aux retrouvailles et aux explications, ni au passé douloureux qui taraude leurs tripes. Non, il est à cette salle qui se dresse finalement devant les yeux de Quellcrist, bondée de mages de tous horizons et parlant dans un brouhaha assourdissant. Ici, aujourd'hui, de grandes choses risquent d'être décidées. Nombre de regards se tournent vers eux, l'un étant un chevalier enchanteur confirmé, et l'autre étant connue pour sa presque accession au titre. Ainsi que pour son panache. Quellcrist est d'ailleurs en train de fixer quelques confrères en retour non sans luire de cette confiance inébranlable qu'on lui connaît. Vient le moment où Eddon la fixe et, en réponse son ancienne protégée opine du chef, avant de se fondre dans la foule et observer plus en détail quelques participants. De suite, elle remarque la présence de Gardes des Ombres, ainsi que cette femme lui ressemblant beaucoup trop. Elle croirait voir son reflet.
Passons. Continuant son bout de chemin, elle reconnaît soudain des anciens du Cercle de Ghislain et vient les saluer. Certains se permettent de l'embrasser chaleureusement, comme pour lécher leur plaies respectives et fêter quelque peu ces retrouvailles méritées.
« Je suis assez étonnée. Eddon ne m'avait pas prévenue de la présence de venatoris. »
Dès que le mot est sorti, le groupe d'une dizaine d'individus se retourne ou jette des regards en direction des cinq protagonistes. La réputation de ces mages tévènes n'est plus un secret d'alcôve. Et l'on va dire qu'il est peu appréciable de les côtoyer, en sachant ce que Fiona et les autres mages de Golefalois ont subi. Quellcrist ne se gêne pas pour les dévisager, curieuse, mais aussi furieuse de savoir qu'ils vont participer aux discussions.
« Peut-être tente-t-il de coiffer Evra au poteau ? 
- En tout cas, il semble dégager une forte aura. Un magister ?
- Sans doute. Mais ça n'enlève en rien le caractère dangereux de ses accompagnants ... »
Bras croisés sous sa poitrine, la jeune femme resserre son étreinte sous le soubresaut d'un frisson. Qui sont ces gens ? Serait-ce pour cela que la Garde est en ces lieux ?

Dim 22 Juil 2018 - 23:43

Anonymous
Invité

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◇ Nous sommes Thédas ◇





Minrathie, même le soir était loin de rester endormie. L’agitation des rues était audible très loin, même en haute ville. Varsus ne s’était pas rendu très souvent à la capitale depuis son mariage, et l’air urbain commençait à le manquer pour tout dire. Il fit un crochet chez les Lacryn pour leur confier Eymerald alors qu’il se rendait pour une affaire privée chez l’Archonte Radonis. Les deux hommes devaient se montrer discrets sur un sujet qui commençait à prendre une trop grande ampleur : Les venatoris. Et cette fois le mage semblait particulièrement inquiet.

Les deux hommes discutaient sur le balcon de l’immense demeure du chef d’état, alors que le ciel déclinait dans des tons sombres. La vue de tout ceci donnait sur la magnifique capitale impériale et même le port était visible d’ici. Le haut était appuyé contre la balustrade de pierre finement taillée, les bras croisées et la mine sérieuse. Ce n’était pas la première fois qu’il rendait service à celui qui avait la légitimité d’avoir été élu par les magisters après la mort de Davan. Ils ne parlaient pas très forts, le magister étant surveillé par une horde de soldats impériaux en armures complètes, alignés à la paroi de la demeure.





《 - Vous avez probablement entendu parler du rassemblement des mages à combrelande, n’est-ce pas ? 》





《 - Le cercle de Minrathie a prévu envoyer mon fils comme émissaire, mais j’ignore encore ce qui va être traité sur place. De nombreux mages non affiliés y seront par centaine très certainement. 》





《 - Vous savez ce qui me préoccupe. La magister Aneliava Dexistus y sera. Et j’ai une certaine méfiance pour ce que les vénatoris complotent pour gagner en influence ici. 》





《 - hmm.. Sa présence est quelque peu embarrassante. J’ai pu récemment faire le lien entre elle et le culte des dragons, comme je suis également sur cette affaire. Ils essaient d’attirer des fidèles et en particulier les mages de sang venus du sud. 》





《 - C’est une bonne opportunité, oui. Rendez-moi un service, mon cher : Accompagnez votre fils et allez participer à la réunion. Je dois savoir ce qui en retourne. 》

Varsus le regardait sans dire mot. Il n’avait pas spécialement l’envie d’y aller à ce tournoi, ses occupations avaient certaines priorités un peu plus particulières. Et l’Archonte n’était pas le premier à penser que se serait une excellente opportunité d’y aller. En se redressant, l’homme fit un hochement de tête et se mit en route vers la sortie.





《 - Oh, et, si vous avez l’occasion de faire un peu le ménage, ne vous en privez pas. 》





《 - A votre convenance, votre Eminence. 》


Sa longue cape au vent, Varsus se téléporta dans un jet de flamme et disparu presque aussitôt, laissant l’Archonte seul. Son fils était déjà sur place, mais il avait tout à fait le temps de le rejoindre avant le début des festivités.

◇◇◇

C’est d’ailleurs quelques jours plus tard que le Magister mit les pieds dans cette ville qu’était Combrelande. Et quoi de mieux que son propre enfant pour vous accueillir et faire visiter les environs.

Il venait de poser pied sur une rue pavée de pierres joliment assortis en mosaïque par ses couleurs. Cependant, il ne faisait pas aussi chaud qu’à Tevinter. La basse saison probablement, mais les habitants continuaient d’arpenter les rues malgré cela. Il reconnu immédiatement son fils, mais ne perdit pas de temps avec des futiles retrouvailles, il le voyait assez à la maison.





《 - Vous ne cesserez de m'impressionner par votre ponctualité, père. 》





《 - Comme quoi j’avais calculé juste. Qu’en est-il de la situation ici ? 》





《 - Les mages du Sud ne sont pas très compliqués à suivre, de toute évidence. Je vais vous mener à eux, si vous voulez bien. 》


C’était la première fois qu’il venait à Combrelande, les joutes ne l’intéressant pas réellement. Il était ici principalement pour la mission que l’Archonte lui avait confié plus tôt ce mois. Sa chère épouse profiterait de la compagnie de sa belle-fille pour l’occasion. Cela ne leur ferait pas de mal de faire plus amples connaissances.





《 - La santé de ta femme s’améliore, tu devrais revenir à la propriété quelques temps pour lui rendre visite. 》





《 - Vous êtes particulièrement doué pour me dire quoi faire.》





《 - Parce que je constate que depuis son accouchement tu n’es pas allé la voir, oui. Après ce qu’elle a traversé tu dois être auprès d’elle, ça fait jaser le voisinage. 》





《 -  Je me contre-fiche de ce que pense le voisinage. 》





《 -  A ton aise, heureusement qu’Eymerald est là pour l’aider avec ton fils. 》


Oui, il était au cercle, mais cela ne l’empêchait pas de rentrer prendre des nouvelles de la santé de sa propre épouse. Même si cela ne l’amusait pas, la pauvre femme avait dû subir une opération car l’enfant ne parvenait pas à sortir par voie-basse. Déjà qu’il n’avait pas été présent lors de la naissance de son fils, voilà qu’il se contre-fichait que la demoiselle avait failli frôler la mort.

Il n’avait pas particulièrement apprécié la dernière pique concernant la nouvelle épouse de son père. Elles avaient presque le même âge, c’était une bonne chose de se rapprocher des résidents. Aussi son fils s’arrêta net pour lui faire face, un regard mauvais se lisait sur son visage. Puis il ouvrit une porte, lui indiquant la voie à suivre.





《 - C’est par là. 》


Ils s’étaient arrêtés devant une façade plutôt ancienne dans les docks de la ville. Assez particulier comme endroit pour une réunion aussi importante. Quoique pas réellement en fin de compte. Varsus regarda son fils, puis ils entrèrent tous les deux jusqu’à voir une trappe au sol, menant à un passage sous la ville. Le Magister se demandait s’il s’agissait d’un passage permettant au seigneur du lieu de prendre la fuite en cas d’assiègement. Ils marchèrent longtemps jusqu’à atteindre finalement une immense salle circulaire où discutaient des centaines de mages.

A première vue, les deux tévintides semblaient découvrir l’endroit, c’est pourquoi ils restèrent quelques instants sur le pas de l’entrée à observer les moindres recoins de la pièce. Varsus décela une construction similaire à celui du magisterium quand ils avaient des réunions de plus haute importance. Leurs bâtons dans leur dos et leur physique typiquement tévintide attirait l’œil de certains. C’est vrai qu’ils inspiraient la peur à juger tout le monde du regard ainsi. Mais Varsus se crispa quand il repéra les fameux vénatoris sur place, dont un semblait alerter les autres de sa présence. Il était vrai que ce fut une certaine surprise de voir un magister aussi puissant débarquer à un rendez-vous comme celui-ci.





《 -  Je ne sais pas vous, mais je ne me sens nullement dépaysé. 》





《 -  Parles-tu des venatoris ou de ces regards effrayés ? 》

Il ne fut pas difficile de se frayer un chemin, quand certains d’entre eux ne se poussaient pas d’eux-mêmes pour les laisser passer. Au passage il croisa un petit groupe de gardes des ombres, qu’il regarda d’un œil aiguisé, puis croisa le regard de cette fameuse Magister Dexistus dont l’archonte semblait vouloir la tête sur une pique. Elle avait une influence certaine dans le magisterium et parlait haut et fort pour les venatoris. Cependant, peu de personnes connaissaient son lien avec les anciens dieux, et en particulier avec ce « Corypheus » qui avait fait surface. Les adeptes devenaient de plus en plus nombreux à Tevinter et l’Archonte autant que le Divin, se sentait menacé.

La concernée vit qu’elle était son centre d’intérêt en ces lieux et se détacha du groupe pour aller le saluer. Bien entendu, tous deux savaient à quel point l’autre était dangereux mais pour l’heure il ne fallait pas s’attirer les problèmes.





《 -  Magistère, quelle surprise de vous voir ici .  》


Les venatoris avaient une drôle de réputation dans le sud, ce qui pouvait se montrer être un avantage pour lui d’une certaine manière. Mais cela n’empêchait pas d’avoir de cordiales relations : C’était également le cas avec Alexius avant qu’il ne se fasse arrêter par l’inquisition. Il regarda cependant l’elfe qui était tant convoitée par les mages présents. C’est tout naturellement qu’il lui demanda.





《 -  Qui est-ce ? 》

#544968

Lun 23 Juil 2018 - 23:10

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Sérieusement ?


Sérieusement.
Rita avait passé la moitié du voyage à se demander pourquoi, ô grand pourquoi, le Chevalier-Capitaine Brycen avait-il décidé d'envoyer Rita Aelesia, templière restée caporal toute sa carrière parce qu'elle était incapable de ne pas finir par dire une bêtise honnête devant un supérieur au lieu de grincer les dents et faire le bon choix politique, dans un nid infesté de mages tous indépendantistes d'une manière ou d'une autre, avec pour objectif d'en rallier à la cause des cercles dont ils s'étaient échappés.
« Salut les mages, je suis templière et je voulais savoir si l'un d'entre vous était intéressé par la vie restrictive des cercles et n'avait pas envie de me tuer sur le champ, » s'était-elle mimée bêtement d'une voix nasale dans toutes les variations possibles, comme un mécanisme pour supporter la mission qu'on lui avait donné qu'elle n'arrivait pas à rationaliser.
L'autre moitié du voyage, elle l'avait passée à se demander si se faire congédier n'aurait pas été un châtiment plus clément, et si déserter n'était pas un choix plus sûr. Le voyage ne fut cependant pas assez long pour qu'elle  donne suite à ces idées.

Elle se retrouva rapidement avec Hobb, dont la maîtrise dans son allure et son comportement réussit à calmer un peu la templière. Elle commençait enfin à réfléchir à son travail. Moins habillée qu'à l'accoutumée (pour une templière), Rita portait un mélange de tissu et de cuir, assez léger pour pouvoir aller vite mais suffisamment résistant pour soutenir un coup de poing efficace, ou en recevoir un au ventre sans perdre toute sa respiration. Dans son dos, un bâton de mage dont la lame du bas était détachable lui permettait de cacher une arme en plein jour.
Alors qu'elle et Hobb s'apprêtaient à atteindre la porte du point de rendez-vous, Rita posa la main sur l'épaule de son contact.
« N'y allons pas ensemble. On n'a aucune cohérence vestimentaire pour suggérer qu'on fait partie du même groupe et je préfèrerais que l'on puisse profiter d'un élément de surprise si ça tourne au vinaigre. »
Hobb opina, et avança seul vers l'entrée de la salle.
Rita prit une lampée de lyrium et compta jusqu'à cent. Il allait falloir braver ses habitudes et mentir, bien mentir, parce qu'être franche et honnête dans la situation à venir signifierait sûrement la mise en danger de Hobb et toutes les autres personnes dans la salle. Personnes qui seraient soit des espions comme elle, entraînés au combat, soit des mages, pas nécessairement entraînés au combat mais qui pouvaient créer des boules de feu, par exemple. Créateur, pourvu qu'il n'y en ait pas trop. Une quarantaine, une cinquantaine ? Quatre-vingt tout au plus ?

Elle ouvrit la porte, et hurla intérieurement.

Ses instincts de combattante se déclenchèrent rapidement et elle commença à planifier pour le pire. D'abord, la salle. Les gradins du haut seraient sûrement les meilleurs pour pouvoir tout observer et éviter de recevoir un coup dans le dos. Ensuite, les potentiels dangers. Prenant rapidement connaissance des personnes présentes, elle les catégorisa grossièrement, en s'arrêtant un peu sur le groupe de Vénatoris, celui qui ressemblait à un Magister, l'ancienne Grand Enchanteur Evra qu'elle reconnaissait de son temps à Ostwick, et, espoir inattendu, un petit groupe de gardes des ombres.
Rita avait besoin d'alliés et elle se retrouvait devant un groupe sûrement autant intéressé par le bon déroulement de cet évènement qu'elle. Sans hésiter, elle les approcha.
« Bonjour, Messere. J'imagine que je dois me cacher derrière vous si l'un de mes camarades décide de faire quelque chose de stupide ? »





#7caa5c

Mar 24 Juil 2018 - 10:06

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L'Intendant
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Nous sommes Thédas

Varsus



La Magister Dexistus est une femme encore assez jeune, dont l'affiliation aux Venatoris lui a permis de gagner un statut important rapidement. Une arriviste dangereuse, diraient certain. La femme brune semble surprise de te voir ici, mais elle ne perd pas la face pour autant. Un sourire courtois se dessine sur son visage tandis qu'elle s'approche. « Le plaisir est partagé, Magister. Si on m'avait prévenu de votre venue, nous aurions pu organiser le voyage ensemble. » Son regard perçant se pose rapidement sur ton fils, lien fugace rompu par ta seconde question. Elle détourne la tête pour regarder derrière son épaule, et sourit à nouveau. « Oh, Evra. Une mage du Sud influente à l'époque des Cercles. Une des seules à avoir assez d'autorité pour organiser ceci, depuis la mort de nombreux grandes figures mages lors du Conclave, et ce qu'il s'est passé avec Alexius et Fiona. Je ne la sous-estimerai pas si j'étais vous, Varsus... Bien que je ne connaisse pas les raisons exactes qui vous ont poussé ici. » Elle marque une pause, pensive. « Nous ne sommes pas les bienvenus ici. Soyez vigilant. J'aurais horreur de devoir annoncer à l'Archonte qu'il m'a été impossible de ramasser les miettes de votre corps pour vous offrir des funérailles décentes. » Sa voix est calme, cordiale, mais la menace à peine voilée.

Rita

Les trois Gardes des Ombres cessent de parler en te voyant arriver à leur hauteur. Des trois, tu comprends rapidement que le nain est le plus gradé, bien que tu ne puisses identifier avec certitude sa position. Un maigre sourire éclaire son visage impassible, et il échange un regard amusé avec l'humaine, avant de répondre. « Je pense qu'une des informations que vous annoncez dans votre question est erronée. Je suis Karlan Rurin, Commandeur-Garde de la Garde des Ombres des Marches Libres – oui, long titre, je sais – et voici Ailis, de Ferelden » il désigne la femme aux cheveux noirs « et Keira, une jeune recrue » puis la naine aux cheveux blonds tressés.  « Vous pouvez bien entendu vous cacher derrière nous, mais je ne pense pas que ce soit utile. » Un grand calme et une autorité certaine émanent de Karlan, qui continue de te regarder sans ajouter un mot. Ailis prend le relais. « Excusez-le, mon ami n'est pas du genre bavard. Ce qu'il veut dire, c'est que le lieu de cette réunion n'a rien d'anodin. En dehors de la symbolique certaine, Evra avait de bonnes raisons de choisir un espace clos plutôt qu'une clairière un peu à l'écart. Nous sommes confinés. Et comme vous êtes une mage avertie – n'est-ce pas ? - vous savez que si combat il devait y avoir, avec plusieurs centaines de mages, il ne resterait plus rien d'aucun d'entre nous en l'espace d'une minute. Ce serait extrêmement dangereux. Raison pour laquelle personne ne tentera rien, car personne n'a envie de finir en confiture ici. » Karlan rit doucement, accompagné de Keira.

Les conversations deviennent peu à peu des murmures, et l'attention de la foule se porte peu à peu sur Evra, désormais seule, debout sur l'estrade. La vieille elfe ne parle pas et observe, mais tout le monde comprend sans peine que le temps est venu pour entrer dans le vif du sujet. Lentement, les mages se dispersent pour s'installer dans les gradins, à l'instar de simples étudiants orlésiens. Quelques minutes plus tard, un silence total plonge la salle dans une ambiance particulière. Les yeux fermés, appuyée sur son bâton, Evra ne dit rien, et ce pendant un moment. Elle finit par ouvrir les yeux et se redresse autant que possible, une lueur étrange dans le regard. « Je vous remercie pour ce moment de recueillement envers celles et ceux qui sont tombés. Puissent-ils guider nos pas jusqu'à ce que notre tour vienne de rejoindre le Créateur. » Elle ne parle pas très fort, mais sa voix résonne sans peine dans la large salle circulaire. « Je vous ai fait venir en ce jour pour une bonne raison. Plus que jamais, Thédas a besoin des mages. Plus que jamais, nous sommes en proie au chaos, et il est de notre devoir de nous unir pour construire à nouveau, ensemble, un futur pour que les mages qui suivront nos pas puissent envisager un futur meilleur, plus serein, plus lumineux. Aussi, comment devrions nous faire cela en étant dispersés, sans se concerter ? Jadis, des représentants de tous les courants se réunissaient ici, pour parler des orientations à prendre. Ils ont échoué. Nous avons échoué. Je souhaite que ce jour soit la marque d'un renouveau, que nous puissions débattre de nos différences et trouver nos points d'entente, que nous puissions nous unir pour devenir acteurs de ce monde, enfin. J'invite donc tous les mages de bonne volonté à monter, un par un, sur cette estrade, pour exposer leur point de vue, pour tenter de convaincre les indécis, dans le respect, je l'espère, de nos différences profondes. » Le silence se fait à nouveau. Evra incline la tête solennellement et s'écarte pour aller s'asseoir.

Mécanique : Vous pouvez désormais, si vous le souhaitez, tenter de convaincre les mages présents de se rallier à votre cause. Vous devez pour cela prendre la parole sur l'estrade, faire un discours. Pour ajouter un peu d'aléatoire et me permettre de vous départager le plus objectivement possible, je vous invite aussi à lancer un dé Destin avec votre post, qui donnera un indicatif sur la manière dont vos propos sont perçus, de manière générale. Pour ma part, je prendrai en compte le fond. Six groupes différents sont présents. Les Loyalistes, les Libertaires, les Isolationnistes, les Lucrosiens, les Aequitariens et les mages non affiliés. Je vous souhaite bon courage !

Mer 25 Juil 2018 - 22:15

Anonymous
Invité

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Mages aux mille visages


À force de fixer ce groupe peu engageant, Quellcrist remarque qu'il ne s'agit pas de l'homme, mais bel et bien de la dame s'approchant de celui-ci, qui dirige ces mages fanatiques. Cela n'enlève en rien son amertume envers ces tévènes qui certes, sont particulièrement beaux et raffinés, mais ont mis en déroute l'un des seuls courants cherchant un équilibre pérenne dans cette guerre. La mage roule des yeux en les voyant échanger avec fausse courtoisie, spectacle certes communs entre puissants, mais toujours aussi amusant. Ce n'est cependant pas le moment d'édicter un quelconque sarcasme. Le roulement disparaît au profit d'une expression on ne peut plus sérieuse quand viennent les mots communauté, apostats, Golefalois. Les venatoris attendront donc.

Plusieurs minutes plus tard, une baisse des tons s'effectue soudainement, imposée involontairement ou non par une Evra, ayant maintenant un oeil posé sur la grande assemblée. Certains s'assoient par respect, d'autres restent debout en ayant peu de temps pour regagner leur place. D'autres, se montrent un peu plus impérieux. Et Quellcrist en fait partie. En effet, elle ne s'assoit pas, préférant s'appuyer d'une main et regarder au dessus des têtes afin de mieux observer la scène, se déroulant en contrebas. Evra prône évidemment à sa grande satisfaction du renouveau. En espérant que celui-ci ne se fasse pas sous la coupe des venatoris et des manières inhumaines concernant leurs rapports avec ceux qui ... n'ont pas été touchés par les grâces du Créateur.

Vient enfin le moment où, l'ancienne première enchanteur, dans toute sa grâce allouée à son âge, donne le droit de parole à ses cadets, ou tout autre confrère ayant une pensée utile pour engager ce changement. Quellcrist ouvre sa veste noire rembourrée, sous les regards hagards de ses compagnons ainsi que leurs gestes empreints de pudeur, avant de brandir quatre parchemins.
« Je souhaite m'adresser au nom des mages libertaires. »
Sa voix rauque se met soudainement à porter. Des mages qui jusque là se concertaient ou hésitaient à se lancer pour des motifs plus ou moins collectifs la fixent. Ils voient à nouveau cette femme aux longs cheveux noirs se dresser, profiter d'une occasion en or pour mieux hanter leurs pensées, même si cela ne durera pas une éternité (fort heureusement). Son cuir déboutonné saute à chacun de ses pas, laissant place au blanc pur et lumineux d'une chemise. Un blanc qui finalement devient l'acteur principal dans ce que l'on pourra peut-être qualifier de farce, si d'aventure des imbéciles proposent des idées sommes toutes, foireuses. Disons le crûment. La voici à présent sur l'estrade, jetant sa veste d'une revers de manche, cherchant un moment Eddon du regard. En espérant que ce moment lui soit favorable.

« Je tenais au départ à vous faire part de rapports. Mais l'idée m'est apparue inutile. Que valent des écrits quand plus d'une centaine de personnes se trouvent en ces lieux.
Il n'est guère judicieux de ma part de donner un avis en tant que responsable d'une communauté cachée dans les Tombes Émeraudes. Je viens vous parler en tant que simple mage. »

Ses mains se lèvent, commencent à s'animer et animer ses paroles, de gestes méthodiques mais emplis de sens.
« À une époque, j'ai voulu être chevalier enchanteur. Et par mes ancêtres, vous pouvez demander à ce bon vieux Eddon, j'ai été on ne peut plus pugnace. »
Quelques petits rires fusent, mais se taisent vite, quand une main sur le coeur est posée, et les traits du visage plus froids qu'au début de ce discours.
« Mais comme certains le savent, je n'ai jamais pu l'être. Alors que mes rêves me portaient tels la houle fougueuse poussant à la coque un bateau. Je n'ai pas pu à cause d'yeux fermés, de la présence exacerbée d'une main invisible nous rendant esclaves. De nos pensées, de nos gestes. »
La main se serre en poing.
« J'allais devenir leur esclave. Et ainsi, me retrouver main de choses que l'on m'a aussi infligées. Cependant ... je vous rassure, ce récit a eu une issue positive, puisque je suis ici, en ce jour, à vous raconter les malheurs d'une mage, des malheurs parmi tant d'autres. Quelqu'un m'a tendu la main. »
Le regard de la jeune femme se porte vers tous ces êtres plus ou moins silencieux, plus ou moins aptes à comprendre ce qu'elle a vécu.
« On m'a aidé. Et la révélation a été claire. Je ne pouvais refuser d'aider mon prochain, de laisser des infamies pareilles continuer dans le cercle de Ghislain. Et aujourd'hui, nous sommes une petite communauté de quinze mages, vivant aux Tombes Émeraudes. »
Silence. Puis, elle reprend.
« Pourquoi les Tombes, me direz-vous. Pourquoi pas Tevinter, comme nombre de nos comparses l'ont fait. Car vous le savez tous, un libertaire ne se définit pas sur une appartenance qui veut nous asservir. Comme le disent des textes connus de nombre d'entre nous, la magie doit servir et non asservir. »
Quelques haussements de voix sont proférés. Quellcrist hausse le ton seulement pour le premier mot de la suite de son discours.
« Mais .... ! Servir n'a pas qu'une seule définition. Je l'ai d'ailleurs confirmé une fois encore face à une templière que nous avons sauvé, un jour. Oui, une templière, du nom de Leah de Cautraux. Nous avons longuement discuté de ce que devrait être un cercle, de ce que devrait-être la magie. Ses pensées sont nobles, mais encore empreintes de craintes et de méfiance. Des craintes, que nous partageons nous-même à l'égard des templiers. »
Pause. Les mains se lèvent à nouveau, mais se dressent pour entourer dans un imaginaire, l'assemblée.
«  La magie doit aussi nous servir à être ce que nous sommes, à vivre comme nous le souhaitons. En paix. Et égaux aux hommes non touchés par ce formidable don. Et c'est ce que nous faisons, là bas aux Tombes Émeraudes. Golefalois a été un échec pour des raisons qui ne sont pas de vertu, mais de magie utilisée sur eux contre leur gré. Ces bruits de couloirs sont maintenant connus. En tout cas, j'ose espérer. »
Elle s'avance pour se retrouver non loin du bord de l'estrade.
« Je suis ici, en tant que mage, nommée Quellcrist. Je suis ici pour vous assurer qu'il est possible de vivre en bonne entente avec les dalatiens, et la communauté humaine. De vivre, de rêver et de penser à autre chose qu'aux ombres sillonnant sur les murs gris d'un Cercle. De vivre, et d'être, comme toute personne douée de raison et de paroles. Nous sommes libres, nous sommes, tout simplement. Clamons-le haut et fort. »
Maintenant, c'est le moment de lâcher la bombe. Que la Chantrie sente que ses chaînes sont rouillées, et peuvent à tout moment céder. Elle attend un moment, regard cinglant, que les bavardages et les exclamations perdent en ampleur.
«  J'annonce, en tant qu'ancienne aspirante chevalier enchanteur, et détentrice de tous les enseignements inculqués à cette branche de magie, que je suis prête à partager ces enseignements. Toute personne, homme, femme, mage, nain, elfe, non mage, et ceux ne souhaitant pas se saigner pour les beaux yeux d'un démon sera le bienvenu. Les premières étapes vers la liberté se trouvent dans l'égalité des chances. Merci de votre attention. »

Et sur ces derniers mots, elle s'empare de ses affaires, en affichant un sourire radieux. Quellcrist est satisfaite. Ces parchemins vierges n'ont servi que de légère mise en scène pour appuyer le fait que les mots écrits n'ont pas la même profondeur que ceux parlés. La veste, enlevée car elle avait trop chaud. Toutes ces agitations inutiles, sont épuisantes et étouffantes.
Sourde face à ce qu'il se dit, se clame, se rit, s'applaudit, la mage remonte à sa place. Et cette place, elle l'a montrée à cette centaine de mages. Elle est libre. Confiante. Elle est. Et elle fera.

Mer 25 Juil 2018 - 22:15

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Jeu 26 Juil 2018 - 9:10

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Nous sommes Thédas


Quellcrist

Ton discours se termine dans un brouhaha certain. De nombreux mages se sont levés pour exprimer leur désaccord, certains vociférant même des propos peu élogieux, mais le calme revient rapidement quand Evra se lève à nouveau pour imposer le calme, à sa manière, sans dire un mot. Il semblerait que tu ais eue quelques difficultés à faire passer ton message. Voici comment ce dernier a été perçu au sein des différents groupes.
Les Mages Loyalistes ne sont de toute évidence pas senti concernés par un discours clairement orienté contre les Cercles. Un certain nombre se sont même offusqués de la facilité à laquelle tu as eue recours, et dénoncent des propos « démagogues ».
Les Mages Libertaires ont apprécié le discours, mais sont restés en retrai pour la majorité. En effet, ils attendent une personne avec assez de charisme, d'autorité et d'aura pour se ranger à sa cause et prendre des risques, et tu n'es pas encore cette personne. Beaucoup se souviendront de cette intervention cependant.
Les Mages Isolationnistes sont mitigés, mais les plus libertaires d'entre eux ont apprécié cette prise de parole, quand l'autre partie considère que la mise à l'écart de mages ne doit pas se faire au détriment de la Chantrie, ou à tout le moins, de la protection de templiers.
Les Mages Lucrosiens n'ont écouté que vaguement tes propos, et n'ont pas réagi outre mesure. Il ne s'agit absolument pas de leur vision, et ils ne se sentent pas concernés.
Les Mages Auquitariens ont été attentifs, et de nombreux étaient prêts à venir de voir pour discuter, négocier et proposer jusqu'à ce que tu proposes de transmettre des secrets des Cercles. Attachés aux traditions mages et à la transmission juste de ces dernières, tu as perdu la plupart des soutiens que tu pouvais espérer.
Certains Mages sans affiliation éprouvent de la curiosité par rapport à ton discours. Ils pourraient être intéressés à la perspective de participer à un mouvement tel que le tien, à une vie en communauté isolée.

Une seconde personne se dirige vers l'estrade. Beaucoup sont étonnés d'y voir monter un nain, mais les couleurs de son uniforme rendent les choses quelque peu logique. La Garde des Ombres ne serait donc pas là que pour assurer une figure bienveillante, de garant de la paix, mais aussi pour ses intérêts propres. Le nain ne semble pas être particulièrement à l'aise au centre de tous les regards, mais son charisme lui permet d'imposer le silence sans difficultés après ce discours chahuté. Il prend de le temps d'adresser un regard circulaire à l'assemblée avant de prendre la parole. « Vous vous en doutez, je n'ai pas de bâton sur lequel m'appuyer, et l'évidence est claire : je ne suis pas un mage. Aucun des Gardes ici présents ne l'est. Vous devez donc vous demander les raisons de ma prise de parole, étant donné que les chances sont maigres que je sois en mesure de proposer un projet aux mages, une vision. Alors bien entendu, je ne tournerai pas autour du pot : la Garde des Ombres a besoin de mages, plus que jamais en ces temps où nos frères et sœurs usant de la magie sont en mesure de se faire manipuler par des... » il regarde le groupe de Venatoris, hésitant « personnes de basse mentalité. Nous avons besoin de mages, parce que nous ne pouvons survivre sans. Nous avons besoin de mages parce que nous connaissons votre valeur réelle, nous savons que vous êtes des personnes avant d'être des outils ou des armes, nous savons que vous faites de bons frères et sœurs d'armes, aussi valeureux de n'importe lequel d'entre nous. Le danger de se faire contrôler est présent, en effet, aussi longtemps que la menace à l'extérieur sera là. Mais après ce qu'il s'est passé en Orlaïs, je suis en mesure de vous faire ce serment : je ne laisserai pas cela faire, aussi longtemps que je suis en vie. Je suis prêt à mourir pour empêcher cela, et chacun de mes frères et sœurs d'armes, d'Ansburg ou d'ailleurs, est prêt à tenir le même serment. Nous ne les laisserons pas faire ! Je ne vais pas m'attarder sur les quelques privilèges à rejoindre la Garde des Ombres, vous les connaissez. Ils sont toujours valables. Pour finir, j'ai une proposition. En tant que Commandeur-Garde, je n'ai pas le droit de me prononcer sur ce que vous devriez faire ou comment vous devez vous organiser. Je n'ai pas le droit de critiquer ouvertement la Chantrie ou de la soutenir pleinement. Nous sommes gardiens de la neutralité, et nous ne nous mêlons pas de politique. Par contre, nous avons des ressources, nous pouvons aider, en échange d'une contrepartie. Nous pourrions construire des accords avec certains de vos mouvements, et vous proposer du soutien en l'échange d'une possibilité de recruter, parfois, dans vos rangs, d'examiner des recrues. Je ne suis pas en mesure de faire mieux. Je vous remercie pour votre attention. »

Jeu 26 Juil 2018 - 9:10

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Jeu 26 Juil 2018 - 19:34

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◇ Nous sommes Thédas ◇





Toujours en compagnie des vénatoris, Smarath soutenait son regard vers l’elfe au loin.





《 - Oh, Evra. Une mage du Sud influente à l'époque des Cercles. Une des seules à avoir assez d'autorité pour organiser ceci, depuis la mort de nombreuses grandes figures mages lors du Conclave, et ce qu'il s'est passé avec Alexius et Fiona. Je ne la sous-estimerai pas si j'étais vous, Varsus... Bien que je ne connaisse pas les raisons exactes qui vous ont poussé ici. 》

Influente, disait-elle. Elle semblait emplie de sagesse et cela intriguait Smarath qui ne souhaitait que lui adresser la parole pour faire plus amples connaissances. Il aimait particulièrement discuter politique avec des sudistes et quoi de mieux que cette assemblée pour le faire. Les sudistes semblaient bien plus nombreux : Il y avait une poignée de tévintides, quelques névarrans, et un petit groupe d’antivans. Aussi se permit-il de représenter le nord à sa manière. Après tout il ne se senti pas réellement dépaysé, cela lui rappelait le sénat. Après la remarque de Dexistus, il se fit prendre d’un rire nerveux.





《 - Pardonnez-moi, mais c’est plutôt à moi de vous dire de vous en méfier : Connaissez la réputations de vos précieux vénatoris dans le sud ~ 》





《 - Nous ne sommes pas les bienvenus ici. Soyez vigilant. J'aurais horreur de devoir annoncer à l'Archonte qu'il m'a été impossible de ramasser les miettes de votre corps pour vous offrir des funérailles décentes. 》





《 - Pour autant que vous ayez la possibilité de vous adresser à son Excellence. 》


Cerastis les regardaient sans rien dire, mais les regards des deux magisters s’affrontaient à tel point que lorsque cette Evra  prit place sur l’estrade, tous furent interrompus  et amenés  à prendre place dans les gradins. Les deux Smarath prirent place au premier rang, principalement pour pouvoir observer les discours d’un œil plus aiguisé.





《 - Je vous remercie pour ce moment de recueillement envers celles et ceux qui sont tombés. Puissent-ils guider nos pas jusqu'à ce que notre tour vienne de rejoindre le Créateur. 》





《 - Creator et vigilia

Rien de tel qu’un recueillement au début du sénat, et là il avait d’avantage de respect pour cette femme. Il murmurait des prières en Tévène assez audible pour qu’il puisse juste les entendre.

Son discours fut des plus rapides : elle expliquait les raisons de cette entrevue. Le but était simple, il fallait simplement convaincre les différents groupes par un discours afin de rallier quelques mages à leur cause. Il comprenait désormais mieux les raisons de la méfiance de l’archonte désormais : Les vénatoris essayaient de rallier des mages à leur cause et cela sentait vraiment mauvais. Varsus n’avait pas réellement le choix que de leur mettre des bâtons dans les roues, de manière assez diplomatique pourtant.





《 - Les vénatoris souhaitent gagner en influence, quelle ignoblité. 》





《 - Laisse-moi gérer ça et occupe-toi de ce que le cercle t’a confié. Oublie pas, Tevinter a un certain avantage du point de vue des mages si l’on met les bons arguments en avant 》


La première à prendre la parole fut une jeune mage à la chevelure ébène, dont Varsus ne connaissait pas l’identité. Il connaissait juste son appartenance au groupe des mages libertaires… Alexius lui en avait vaguement parlé dans une lettre, mais rien de plus. Et maintenant le voilà dans les geôles de l’inquisition. Voilà un groupe de mage qui allaient apprécier son discours.

Elle raconta un peu ses ambitions, sa situation et se permit même de faire une parenthèse sur le cantique de la lumière. Puis elle parla du cercle comme une sudiste bien évidemment, ce qui fit soupirer Varsus. Elle était tellement bien partie, la tournure de son discours devenait fade et sans réel intérêt. Elle n’avait pas ce charisme autant fort que cette enchanteresse qui elle aussi était du cercle. D’ailleurs même les autres mages autour de lui semblaient agités, surtout quand elle mentionna que les soporatis et les mages devaient vivre égaux. Ce n’était pas aussi simple et peu importe la culture, cela ne le sera jamais. Cohabiter, peut-être. Mais son erreur fut de mettre la faute sur les cercles et ce jusqu’à la fin de son discours… Quand elle eu fini, tous applaudirent. Cerastis profita pour se pencher vers son père.





《 - Je trouve ça moyen de jeter la faute sur les cercles. Tous ne sont pas mauvais et bon nombre de mages s’épanouissent entre ces murs. 》





《 - Les libertaires prônent la liberté des mages depuis la chute du cercle dans le sud. Encore une erreur de la chantrie Andrastienne. La rébellion de leurs mages leur pendaient au nez et cela a causé de nombreux ravages dans leurs rangs. 》





《 - Allez-vous rejoindre l’estrade, père ? 》





《 - Pas tout de suite, ce nain a l’air de vouloir parler. 》





《 - Les nains ne pratiquent pas de la magie, à ma connaissance… 》





《 - Les gardes des ombres ont peut-être une bonne raison de vouloir quérir l’aide des mages, je me demande bien pourquoi. 》

Bientôt le silence revint, et ce nain prit alors la parole, commençant par expliquer son appartenance à la garde et du fait qu’il n’était pas mage. Intéressant, il savait que son discours était quitte ou double, mais à quel prix ?

En observant l’attitude de ce nain, Varsus remarqua qu’il pesta à l’encontre des vénatoris assis non loin de lui, indirectement bien entendu. Mais quoi de mieux que de provoquer lors de prise de paroles ? Il était doué. Varsus affichait un sourire presque satisfait en entendant ces paroles, mais se rendit rapidement compte que leurs mages étaient en difficulté pour cause de « manipulation ». La garde des ombres semblait avoir perdu bon nombre de leurs recrues mages et venaient simplement en rallier à leur cause, une cause juste. Il mentionna plus loin dans son discours qu’il ne prenait ni parti de la chantrie, ni de la descendrait car il prônait la neutralité. Ce nain était plein de sens et Varsus comptait bien lui adresser quelques mots à la fin de cette entrevue. Peut-être qu’obtenir un accord ou un soutient de la part des gardes pouvait apporter quelque chose à Tevinter, surtout quand une engeance venait de faire son apparition. Il avait de quoi alimenter son discours, du moins pour la suite des événements. Le nain fini son discours et tous applaudirent une nouvelle fois.

Il y eut un battement où les gens débattaient entre eux pour discuter du dernier discours et Varsus n’attendit pas plus longtemps pour se lever et rejoindre l’estrade, prenant les devants sur le Magister Desistus qui semblait vouloir y aller la première. Il surveillait depuis la fin de l’entrevue les vénatoris et il s’attendait bien à ce qu’un magister prenne le relais : et cela serait lui. Trop tard de toute manière il était déjà sur l’estrade à faire face à ce sénat. Il se doutait bien que certaines personnes le craignaient car depuis son arrivée beaucoup parlaient sur son sillage. Mais le brouhaha de la salle se calma rapidement, car cet inconnu semblait intriguer.





《 - Avant de me présenter, j’aimerais remercier les personnes ayant prit la parole avant moi, car leurs discours étaient des plus captivants. 》

Il planta ses pieds sur le sol, son bâton bien visible sur son dos et écarta légèrement les bras pour commencer.





《 - Certains d’entre vous doivent se demander ce que je représente. Je vais de ce pas écarter vos doutes en me présentant humblement. Je me nomme Varsus Smarath, Altus Tévintide et membre du Magisterium. Seulement, contrairement aux autres Magisters présents en ces lieux, je suis le seul représentant de la Chantrie Impériale. 》

Les mages présents s’attendaient à une diversité entre les idéologies mais jamais auraient-ils espérés voir un représentant de la chantrie tévintide. Aussi Varsus ne remarqua pas de représentant du côté des Andrastiens, du moins pour le moment. Sa présentation fit quelque peu jaser la foule de surprise plus que de crainte. Mais ils devinèrent tous, que si Varsus était un religieux, il avait un grade plutôt élevé dans la hiérarchie pour ainsi siéger dans le Magisterium.





《 - Peu d’entre vous ont eu l’occasion d’en entendre parler autrement que par des récits ou des histoires amenés dans le sud. Mais les impériaux jouissent de la même structure que les andrastiens à quelques détails près. Premièrement, les posts importants ne sont pas laissés uniquement aux femmes, et nous ne nous permettons pas d’enfermer bêtement des mages dans des tours pour régler des problèmes sociétaires. 》

Il se doutait bien que beaucoup étaient partisans de la Chantrie Andrastienne, il était donc en minorité en ces lieux. Mais cela lui donnait également une force supplémentaire et d’avantages d’arguments pour la suite des événements.  Le petit pic sur les cercles  était gratuit.





《 -  A tevinter les cercles ne sont pas des prisons, mais des écoles de hautes renommées où les mages peuvent jouir d’un enseignement rigoureux et stricte, sans pour autant les rejeter de la société. Ces jeunes mages sont l’avenir de notre nation, ceux qui formeront les enfants de nos enfants. Ceux qui auront à l’avenir leur place dans le sénat et qui pourront bâtir une société forte et fière. 》

Il haussait le ton de sa voix, car il était là de son devoir de prôner la réussite de son pays, grâce au cercle. Peu ici avaient une réelle connaissance de la chose, peu connaissaient la vie à l’intérieur de ces établissements. Et personne n’y restait toute sa vie non plus.





《 -  La chantrie de manière générale œuvre pour la sécurité et la paix dans ses villes, en offrant la possibilité aux mages de se former pour maîtriser leurs dons si particuliers. Dire que les mages et les soporatis pourront cohabiter sereinement est entièrement faux, car ce don si particulier provoque envie, peur et jalousie de la part de ces hommes. Et peu importe ce que vous pensez tous, la vérité est là. 》

Ce qu’il aimait la provocation, en particulier sur ce genre de sujet. Mais même si cette vérité semblait ne pas être appréciée, elle était réelle. Aussi, se permit-il de lever la main pour réclamer le silence de leur part, afin de continuer.





《 -  Pour preuve, la crainte de nos pouvoirs sont tels, qu’un mage a décidé de faire payer les Andrastiens pour leur oppression en supprimant une chantrie et une grande-prêtresse avec elle. La guerre a fait rage en implosant depuis lors et cet événement se répercuta quand la Divine organisa son conclave il y a quelques mois de cela. Pensez-vous que ce que les cantiques apprennent à ses habitants soit tolérable ? Apprendre aux gens à craindre les mages ? 》

Dans le sud, la chantrie endoctrinaient les gens avec leurs textes en affirmant que les mages ne sont que des infamies et qu’ils doivent être séparés de la société et enfermés.





《 -  "La magie doit servir l'homme, et non l'asservir" je rebondit sur le deuxième Commandement du Créateur qui n’a pas le même sens à nos yeux. Pour les Andrastiens, elle signifie que les mages ne doivent pas contrôler l’esprit d’autrui et de s’efforcer de mettre leur magie au service des souverains. Nous le savons tous que c’est à cause de leur interprétation que les mages ont été discrédités depuis tout ce temps. 》

La faute à la chantrie, très certainement. Ils apprennent à la population à avoir peur des mages et il ne fallait pas que cela se perpétue. Les mages possédaient un don unique et magnifique, il était temps que tous soient fiers d’être ce qu’ils étaient aujourd’hui.





《 -  en 3 :87 des tours la chantrie se déchira en deux entités, car la Divine Blanche n’acceptait pas que les tévintides interprétèrent les saintes écritures comme étant de servir au plus grand bien de tous, que la magie pouvait faire de grandes choses. Les mages ont alors prit part au gouvernement de notre pays, et cela elle ne l’accepta pas. Mais pourquoi empêcher un mage de diriger une société ? Pourquoi avoir la crainte que ces derniers ne perdent contrôle ? Donnez une épée à un homme, il serait capable de faire plus de mal qu’un mage avec ses pouvoirs. Regardez ! Regardez où cela les a amenés ! 》

Il arrivait gentiment à la conclusion, mais avant, il profitait du mouvement de foule pour clore le sujet de la chantrie.





《 -  Vous avez tous un don magnifique, et vous souhaitez tous changer les choses. Je ne vous demande pas de vous rallier à Tevinter, mais portez la réelle parole des cantiques avec vous. Les impériaux ne sont pas des monstres, ils veulent juste que leur voix soit entendue. Comme vous aujourd’hui. 》

La foule réagissait à ses paroles, car elles étaient peu connues et Varsus n’était pas le conseiller du Divin pour rien : Il servait sa religion avant ses ambitions et cela se sentait. Mais il n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Il demanda le calme une nouvelle fois, persuadé qu’il pouvait garder cette lancée pour parler d’un sujet plus grave.





《 -  La chantrie impériale combat depuis plusieurs mois l’arrivée d’adorateurs de cet espèce de faux-dieu blasphémateur. Ne vous laissez pas berner par les paroles de cette engeance et de ses partisans. Ils profitent du chaos pour gagner en influence, et jusqu’à présent, l’inquisition a réussi à les remettre à leur place, par la grâce du Créateur. Il s’en est prit aux gardes, et à des amis chers par le biais du chantage pour gagner en influence. Au nom de mon pays et au nom de la Chantrie, je ne laisserai jamais une telle impiété se produire. Je l’ai dis au Sénat, mais je le redis ici : Thédas n’a pas de place pour une engeance en manque d’adulation. 》

Son regard défia ouvertement le magister Dexistus, assise dans les gradins. Les vénatoris n’étaient pas les bienvenus et contrairement à l’Archonte, Varsus pouvait l’affirmer haut et fort grâce à son statut.





《 -  J’ai hâte de pouvoir entendre les arguments de nos amis les vénatoris, à ce propos. Malgré le mal que vous avez causés tout autour de vous je suis étonné de voir que vous avez encore la décence de vous montrer ainsi aux yeux de tous. Votre place n’est pas la même qu’à Tevinter, j’espère que vous vous en souviendrez. Sur ce, je vous lègue la parole. 》

Il se retourna vers la foule puis s’inclina légèrement.





《 -  Je vous remercie pour votre attention. 》

Il retourna alors s’asseoir en ne se préoccupant pas réellement de la réaction de la foule, en particulier des vénatoris. S’il pouvait les discréditer il le ferait, surtout si c’était l’archonte qui le lui demandait. Il les regarda sans rien dire : Allaient-ils s’élancer et contre-attaquer ?

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