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Dim 12 Aoû 2018 - 3:54

Anonymous
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Avoir une filleWylliam & Anders
La soirée était déjà bien avancée lorsque le ton commença à lever dans la maison des Winters. Avec les murs en carton de leur maison, probablement que tout le voisinage allait les entendrent, encore une fois.

- Comment peux-tu avoir tout dépensé ?
- J’étais certaine d’avoir une bonne main, mais ce nain a tout gagné.
- J’ai promis à Dawn de lui acheté une poupée après le travail. Nous n’avons même plus de quoi manger.
- Ce soir j’y retournerai et je reprendrai notre argent.


Au mieux, elle allait encore tout perdre. C'était toujours comme ça. L'espoir n'allait pas remplir l'estomac de Dawn demain matin. Il n'avait pas fait une fille pour qu'elle vive dans la misère. Elle méritait ce qu'il y avait de mieux au monde, pas seulement le strict minimum au quelle sa mère les forçaient à vivre. Il ne voulait pas avoir une autre dispute, ils allaient réveiller la petite et de toute façon, elle ne changerait pas. Sa femme avait bien des qualités, mais aussi des défauts. Elle continuerait de jouer au jeu de hasard dès qu'elle aurait de l'argent sous la main à dépenser. Il devait trouver lui-même un moyen et ce n'est pas en demandant des quarts supplémentaires qu'il allait y arriver. Il ne connaissait rien aux cartes, alors inutile d'aller harceler ce nain pour ravoir son argent. Ce qu'il connaissait, c'était les combats. Dans les ruelles sombres où tout le monde misent une bonne somme pour voir qui va rester debout. Il avait tellement fait ce genre de combat en étant plus jeune, il n'aurait aucune difficulté à les continuer maintenant.

Il donna un baiser sur le front de sa fille avant de sortir en pleine nuit. Il savait où aller et s'il avait autant de succès qu'avant, il allait faire un carton. Par contre, il savait aussi les conséquences de ses gestes. Il allait recevoir des coups, passer une mauvaise nuit et le sentir dans ses côtes pendant des jours. Il aurait probablement un visage bien amoché, mais si sa fille pouvait avoir sa poupée, il en oublierait sa douleur. Sa douleur n'était rien comparée au sourire de sa fille lorsqu'elle ferait prendre le thé à sa poupée. Il serait bien sûr obligé d'être à l'heure pour le thé.

Terminant ses dernières heures de travail, il se baladait dans les marchés, observant à droite et à gauche les habitants de Kirkwall. La présence d’un Templier imposait un calme légendaire, surtout par les temps qui courent. Par contre, le Templier en question avait la tête dans les nuages, s’imaginant dans quelques heures à peine, avec sa fille dans les bras, lui annonçant qu’elle pouvait se choisir la plus belle poupée chez le marchand. Il avait son petit sac d’or avec lui sous son armure, pas question de le laisser à la maison cette fois-ci.

- J’adore cette plante, elle sent si bon.

La voix de sa fille lui fit virevolter la tête immédiatement. Elle ne devait pas se trouver au marché, à moins que sa mère est décidé d’y faire un tour ? Il se dirigea doucement vers sa voix cristalline et si parfaite qu’il sentait déjà tout son corps se détendre et un sourire se dessiner sur son visage. C’est lorsqu’il vu la silhouette d’un homme au côté de sa fille que son sourire disparu. Poussant les passants sur son chemin sans ménagement, il n’avait plus du tout la même attitude que quelques secondes auparavant, il était tendu et très énerver, prêt à tout détruire sur son passage si cet homme n’avait pas une explication valable pour lui. Son coeur de père se serrait dans sa poitrine et il imaginait les pires scénarios possibles. Il se mit entre lui et sa fille d’un bond, sortant de nul part pour le mage. Malgré son armure imposante, il avait réussi à bouger sans faire trop de bruits autour de lui.

- Que vous faites-vous ici avec ma fille ?

On pouvait sentir une certaine retenue dans sa voix, on voyait dans ses yeux que si la réponse qu'il lui fournissait ne lui plaisait pas, il serait prêt à lui dévisser la tête dès la première seconde venue. Le Templier n'avait aucune idée que sa femme donnait la garde de leur fille à un mage. Elle savait que cela lui ferait dresser les cheveux sur la tête, mais il aurait été plus bien plus sage de lui dire qu'il ne l'apprenne ainsi, en pleine ville. Il avait la main sur la garde de son épée, il croyait sa fille en danger. Tout ce qu’il voulait, c’était de protéger son bébé.

- Qui êtes-vous ?

©️  YOU_COMPLETE_MESS

Jeu 16 Aoû 2018 - 17:13

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Avoir une fille


Un jour comme les autres à la clinique ou presque. Après m’être occupé de mes patients j’avais fait une courte pause… enfin si on pouvait appeler ça une pause de relire mon manifeste en avalant un quignon de pain. Et c’est à ce moment là que j’entendis un son étrange. Quelqu’un frappait à la porte de la clinique mais le son était tellement  doux qu’il ne pouvait s’agir d’un adulte. Un sourire fatigué se dessina sur mon visage, je connaissais bien mon visiteur. Je me levai et me dirigeai vers la porte pour l’ouvrir et apparut une petite fille blonde, vêtue d’une robe bleue bon marché mais bien entretenue, les yeux brillants d’excitation.

- « Ah Bonjour infirmière Dawn ! Je me demandais si vous alliez passer aujourd’hui ! »


La petite porta les mains à son visage pour étouffer son petit rire cristallin. Je ne savais pas vraiment d’où venait cette gamine, tout ce que je savais c’est que sa mère venait généralement la chercher en fin d’après midi si jamais elle n’était pas revenue d’elle-même à la maison. Ça ne m’ennuyait pas qu’elle traîne à la clinique la plupart du temps, d’après ce que j’avais compris des babillages de l’enfant sa mère ne s’occupait pas vraiment d’elle à la maison et son père était très occupé. Mais il y avait des jours où je n’étais pas là et je me demandais toujours ce qu’elle faisait dans ce cas, si elle était venue frapper à la porte ou non. D’autres jours il y avait des choses terribles qui se passaient dans mon sanctuaire, c’était compliqué de la garder occupé et hors de vue des blessés graves. Mais elle n’était pas là tous les jours non plus donc… ce genre de situation arrivait peu souvent

Cela me sidérait de voir qu’une mère laisse sa fille errer dans Darktown seule, comme si ce n’était pas déjà suffisamment dangereux en étant un adulte armé. Mais au moins à la clinique elle était en sécurité. Personne ne franchissait ma porte pour faire du mal à qui que ce soit et la plupart de mes patients réguliers l’appréciaient beaucoup. Elle était toujours tellement joyeuse et contente d’aider, c’était un rayon de soleil qui perçait dans notre petit monde sombre à tous ;

Ce jour là je ne pouvais cependant pas rester à la clinique pour m’occuper d’elle, la seule raison pour laquelle j’avais fermé la clinique plus tôt était ma rupture de stock. Je n’avais plus de potions, certains baumes de soin arrivaient à leur fin également…. Quand au lyrium …. Je n’avais de toute façon pas les moyen d’en acheter en grande quantité et je me devais de le garder au maximum pour les situations d’urgence. Il fallait que je me rende au marché, d’autant que pour une fois j’avais suffisamment d’argent pour faire le plein – merci aux missions avec le champion de Kirkwall. Je ne me sentais cependant pas à l’aise de la renvoyer toute seule chez elle, je m’accroupis à sa hauteur et lui dis d’une voix douce.

- « Nous allons au marché aujourd’hui, infirmière. Il n’y a plus rien dans les placards pour soigner les gens. Nous allons donc faire quelques emplettes et revenir préparer des médicaments, d’accord ? »

- « Oui !! » s’exclama mon assistante avec joie.
« On va chercher des fleurs magiques ? »

- « C’est ça, on va chercher des fleurs magiques qui soignent les gens. Mais j’ai vraiment besoin de toi pour choisir les plus belles alors pas de plaisanteries, tu restes avec moi tout le temps, promis ? »


J’étendis mon petit doigt vers elle et elle en fit de même, scellant notre promesse. Il n’y avait aucun réel besoin de lui faire promettre de ne pas s’éloigner, nous étions déjà allé au marché ensemble et je savais qu’elle se conduirait de façon exemplaire cette fois encore. Je tenais seulement à ce qu’il ne lui arrive rien et Dawn avait l’air de prendre ses promesses avec tout le sérieux des enfants.

Nous montions donc vers Lowtown et le marché battait son plein. Je décidai de prendre Dawn dans mes bras pour lui éviter les bousculades et me dirigeai vers l’apothicaire. La jeune femme avait adoré la première visite de la petite fille et elle laissa presque tomber ses clients pour s’occuper de nous. Je lui donnai la liste de ce dont j’avais besoin et elle discuta avec ma petite protégée desquelles elle mettrait dans le sac. Une fois tout ce dont j’avais besoin était réuni dans un grand sac en toile que j’avais amené pour l’occasion, Dawn enfouit son visage dans le sac, trouvant une grâce cristalline, elle s’écria avec sa petite voix aigue d’enfant

- « J’adore cette plante, elle sent si bon ! »


Au même moment, Justice sonna l’alerte à l’intérieur de moi, je me tournai pour apercevoir le danger… Je n’avais pas mon bâton, seulement ma magie pour nous défendre et je n’étais pas particulièrement en phase avec l’idée de se faire repérer par…. Ah trop tard… je n’eus pas le temps de bouger de là où j’étais que le Templier était sur moi, sa rage vibrant autour de lui… Mais à ma grande surprise ça n’avait rien à voir avec la magie. Cela avait à voir avec Dawn… J’ouvris la bouche pour répondre quand la petite en question s’écria à nouveau.

- « Papa !! Regarde les belles fleurs qu’on a acheté ! On va soigner des gens avec ! »


Alors là…. c ‘était bien ma veine… le père de Dawn était un templier. Gardant un ton calme, j’essayai de m’expliquer.

- « Votre fille vient souvent traîner du côté de la clinique… d’habitude elle reste là bas avec moi jusqu’à ce que sa mère vienne la chercher mais aujourd’hui il fallait vraiment que je vienne chercher de quoi renouveler ma pharmacie et je ne pouvais pas la laisser toute seule dans darktown… Je comprends votre inquiétude mais si vous voulez bien discuter de la situation… pourrions nous le faire ailleurs qu’au milieu d’un marché bondée ? »


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Lun 3 Sep 2018 - 22:57

Anonymous
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Avoir une filleWylliam & Anders

Il avait de la chance que sa fille soit en parfaite forme et aussi de bonne humeur. Il n'aurait pas fallu pour la santé du mage que sa fille pleure ou bien se retrouve blessé devant lui. Il n'aurait plus répondu de ses actes et il aurait probablement été capable des pires atrocités qu'on puisse faire à un homme. Par chance, elle allait bien et elle lui souriait. Un sourire qui le rendit tout de suite mou à l'intérieur. Il ne serait jamais capable de se fâcher contre elle. Même si un jour, elle aurait tous les torts du monde, son père en serait jamais capable de la gronder d'une façon ou d'une autre, elle n'aurait qu'à lui sourire et la seconde d'après il en ferait de même. Sa fille était toute pardonnée d'être ici avec un inconnu, mais lui par exemple, il attendait de sérieuse explication. Maintenant sa position entre lui et sa fille, il continuait d'aborder son visage sérieux en regardant l'homme.

Sa fille l’appela pour lui montrer des fleurs qu’elle venait d’acheter … pour soigner des gens ? Cela ne tenait pas debout. Pourquoi un homme amenait sa fille au marché pour acheter des plantes pour soigner des gens ? Tout son corps enclenchait les systèmes d’alertes, qu’il y avait quelque chose qu’il ignorait dans cette histoire qui changerait la manière dont il allait traiter l’adulte devant lui. Il se pencha pour regarder dans le sac de sa fille et inspecter les fleurs à l’intérieur, mais sans y toucher. Il n’était pas un herboriste, mais il semblait reconnaître là des fleurs qui servaient effectivement à soigner des gens. Intéressant. Il se réjouissait en se disant que s’il les soignait, au moins, il ne les tuait pas et sa fille ne traînait pas avec un tueur.

Il se remit droit pour écouter les explications de l’homme, en gardant sa fille derrière lui, à l’abri. Tout son corps criait qu’il était ici pour protéger sa fille et ses yeux expriment à quel point il pouvait l’aimer. L’aimer si fort que cela pourrait le pousser à ne plus y voir clair.

La clinique ? Sa fille traînait à la clinique ? Cela ne faisait aucun sens, mais pourtant elle se tenait bien là avec lui. Comment pourrait-elle se rendre toute seule à la clinique. Comment savait-elle qu'un tel endroit existait ? Lorsqu'il énonça que sa femme la déposait là, il eut envie de crier de renverser l'échoppe du marchand pour sortir cette rage accumulée qu'il avait depuis quelques jours après elle. D'abord, elle dépensait tout leur argent dans le jeu et ensuite, elle donnait la garde de Dawn à un mage ? Il savait très bien l'existence de cette clinique et il essayait d'oublier qu'elle existait en travaillant. Il était au courant de tout le bien que cet endroit pouvait apporter aux gens sans les moyens. Il avait fait partie d'eux un jour et il ne devait pas l'oublier. S'il laissait le mage de soin tranquille, il n'aurait pas de problème, mais de savoir que sa femme laissait sa fille avec un mage lui donnait des envies de meurtre.

Par chance pour lui, ce mage, ne lui avait rien fait et avait une excellente excuse. Il lui était reconnaissant de ne pas avoir laisser sa petite fille seule dans Darktown alors que sa mère faisait dieu sait quoi. Son regard meurtrier se changea à mesure qu’il s’expliquait pour devenir plus rationnel. Il ne sembla pas protester lorsqu’il affirma que sa mère abandonnait sa fille là dans le jour, il en sembla même légèrement gênée, probablement de honte. Comme si cela ne l’étonnait pas qu’elle agisse de cette façon.

Lorsqu’il lui demanda de changer d’endroit pour commencer à s’expliquer, il acquiesça de la tête. Ce n’était pas le bon endroit pour commencer à parler de clinique et de soin. Il y avait d’autres templiers dans le coin et certains allaient venir fouiner s’il voyait Wylliam parler à un homme pendant trop longtemps. Il se retourna vers sa fille pour la prendre dans ses bras et la mettre sur ses épaules. Elle avait toujours le sac de leur achat dans les mains et il se retrouvait en sécurité sur les épaules du Templier. Sa fille semblait bien apprécier la vue du dessus de la foule, alors qu’elle avait l’habitude de simplement apercevoir une marée de jambe.

Une fois sortie de la grande foule, le Templier commença à lui parler, brisant le lourd silence qui s'était installé entre eux depuis leur départ du marché.

- Je suis désolé de la part de ma femme. Elle n'avait pas à vous incomber de la garde d'un enfant qui n'est pas le vôtre. Je vous remercie d'avoir garder un oeil sur elle à votre clinique. Je comprends mieux soudainement son envie d'aider les gens des dernières semaines. Je vais cependant m'assurer qu'une telle chose n'arrive plus. Une enfant n'a pas sa place dans la clinique d'un mage. Si quelque chose venait à mal tourner, je ne veux pas qu'elle se retrouve entre deux feux.

Il lui jeta un regard, pour voir si le niveau de son anxiété s'élevait. Il y avait de quoi, à marcher avec un Templier qui lui annonçait tout bonnement qu'il savait qu'il y avait un mage à la clinique. Il n'avait aucune preuve qu'il était le mage, mais il devait le fréquenter très souvent. Dawn commença à s'agiter sur sa tête pour se faire entendre de sa petite voix.

- Mais je veux continuer d'aller à la clinique moi !

©️ YOU_COMPLETE_MESS

Mar 4 Sep 2018 - 18:24

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Avoir une fille


Le soulagement prit possession de moi lorsque je le vis se calmer, l’herboriste me tendit mes derniers achats, en ajoutant quelques extras comme elle le faisait souvent – c’était sa manière d’aider la clinique – et mon sac en main je me mis à marcher vers la sortie de la place. La présence d’un templier ne me rassurait pas du tout, mais au moins il ne m’arrêtait pas à vue. Je ne voulais pas créer d’esclandre, surtout pas avec Dawn autour. S’il fallait que son père réalise qui j’étais et qu’il m’arrête…. Je respirai lentement, tentant de me calmer et de calmer Justice que je sentais bouillonner sous ma peau, près à intervenir s’il tentait quoi que ce soit. Calme toi Anders, tu n’es pas seul, tu n’es jamais seul… Mais Vengeance se moquerait pas mal de savoir que la petite était dans les parages et je craignais pour elle.

Dans les rues de Lowtown je marchai en compagnie du templier et de sa fille qu’il avait monté sur ses épaules. Je le conduisis sur les docs, ce n’était pas trop loin de Darktown si je devais fuir et suffisamment isolé à cette heure de la journée pour que nous puissions discuter en paix. Je déposai mon sac près d’un mur et pris celui que Dawn tenait en lui prétextant qu’elle se tiendrait bien mieux à deux mains sur les épaules de son père.

- « Bien, je ne vais pas tourner autour du pot, votre femme n’a jamais déposé Dawn à la clinique. Un jour elle est entrée toute seule et elle a commencé à poser des tas de questions. Votre femme est arrivée plus tard, affolée qu’elle ait disparu. De temps en temps cela se reproduit. »

Je me tordis les mains légèrement, j’étais mal à l’aise de ne pas avoir mon bâton avec moi, je pouvais sentir Justice tenter de me rassurer mais étrangement cela avait l’effet inverse. La dernière des choses dont j’avais besoin c’était une démonstration de possession devant un templier.

- « Je suis très conscient des risques qu’il y a à se trouver dans ma clinique, croyez moi. J’y suis presque tous les jours de l’année, à esquiver les … autorités. Mais outre cet aspect de la situation, il se passe des choses dans ma clinique qui ne sont pas tout publique… quand je dois remettre…. Quand je soigne des blessés graves généralement je lui donne un livre sur les plantes et je lui demande d’aller le regarder dans la pièce qui me sert de chambre…. Mais c’est une question de temps avant qu’elle ne voit quelque chose qui lui file des cauchemars. »

Je soupirai doucement. La petite aimait vraiment bien la clinique mais j’étais assez d’accord avec son père, ce n’était pas un endroit pour elle. Je souris néanmoins à Dawn.

- « Je crois que c’est à ton papa de décider de ça, jeune fille. » Puis abaissant son regard vers le père à nouveau il reprit. « Cependant elle n’a jamais été un poids ni à mon travail ni pour mes patients. Elle est en relative sécurité à la clinique, tout le monde la connaît et l’appelle « infirmière » comme si elle était mon assistante, elle est gentille avec tout le monde et elle s’intéresse vraiment beaucoup à la guérison. Elle connaît le nom de presque toutes les plantes dont je me sers. Si ce n’était le danger qu’elle court en venant me voir, je vous dirai bien que ça ne me dérange pas de faire du baby sitting. »

J’eus un sourire un peu coupable, je m’étais beaucoup attaché à elle moi aussi. Sa naïveté et sa candeur allégeait le fardeau de mes plus dures journées, mais je savais qu’il n’était pas juste de vouloir la garder près de moi. Darktown était dangereuse, la clinique d’un mage encore plus…. Il savait plus ou moins qui j’étais de toute façon. Il y avait peu de chances pour que la clinique de Darktown ne soit pas connue des Templiers. Ser Athras et les quelques autres faisaient en sorte que l’on ne m’embête pas trop mais le risque était toujours là.

- « Ecoutez, la clinique est une réelle nécessité pour Darktown, les gens mourraient dans leur misère sans elle alors s’il vous plait, si vous ne voulez pas que votre fille y traîne, trouvez un moyen de l’en empêcher, mais ne nous apportez pas d’ennuis. Mage ou pas mage les gens là bas y sont pour tenter de s’aider à survivre et rien d’autre, vous avez sûrement des apostats plus dangereux à traquer, non ? »

Je savais de fait que quelques mages de sang s’étaient échappés du cercle et j’espérais qu’en lui rappelant ce fait à demi mot il me laisserait tranquille.

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Mar 11 Sep 2018 - 2:30

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Avoir une filleWylliam & Anders

Sa femme faisait quoi ? En fait, c’est ce qu’elle ne faisait pas qui le rendait aussi en colère en ce moment. Comment pouvait-elle perdre la trace de sa fille aussi longtemps pour lui permettre de se rendre toute seule à la clinique … à plusieurs reprises ! En plus, il l’entendait de l’oreille d’un parfait inconnu ! Un mage en plus ! Elle n’avait pas de tête sur les épaules ! Un apostat comme lui pourrait bien prendre sa fille en otage contre un Templier comme lui et dieu sait qu’il livrerait chacun de ses confrères un à la suite de l’autre si sa fille était en danger. Sans le moindre regret en plus. Il livrerait même sa femme s’il le devait, bien que présentement, elle ne soit pas dans ses bonnes grâces vu la façon dont elle traitait leur fille en son absence. Il allait devoir trouver une solution et malheureusement, pour le moment, il ne pouvait pas arrêter de travailler et le soir … il avait ses combats.

Elle allait entendre parler de lui.

-Cette situation me met dans l'embarras, si j'avais su plutôt, je ne vous aurais pas laissé la charge de la garde de ma fille et soyez assuré que la principale responsable va entendre ma façon de penser.

Vu son visage abordant des couleurs très vives, il était clair que le jeune Templier allait peut-être même exploser en lui parlant. Il était un père si protecteur qu'il ne faisait aucun doute que la simple mention que sa fille puisse s'être retrouvé en danger réveillait en lui des instincts primaires. Par contre, ce qui était le plus étonnant était le respect qu'il semblait porter au mage dans cette simple phrase. Aucune menace, ni même agressivité. Était-il même reconnaissant ? Sans aucun doute. En protégeant cette petite gamine, l'apostat venait de calmer les flammes du dragon qui se roulait maintenant sur le dos en toute passivité. Cette situation pouvait facilement devenir exactement le contraire en quelques secondes, mais tant que Dawn était en sécurité, il semblerait que le dragon avait une muselière.

- Je ne suis pas étonné d'entendre qu'elle est une très bonne assistante et je comprends mieux son intérêt des dernières semaines pour les plantes. Elle a toujours adoré aider, d'une manière ou d'une autre.

Dawn écoutait particulièrement la conversation, elle savait bien que le plus sage qu'elle se tenait et le plus enclin serait son père à la laisser retourner là-bas.

- Je ne cherche pas à créer des problèmes à votre clinique. J'ai grandi dans Darktown, je connais la misère des gens ici. Elle a autrefois été la mienne. J'ai autre chose à faire que de chasser les apostats qui ont choisi l'école de la Création.


Chasser des mages qui guérissaient les gens ? Et puis quoi encore. C'était comme de combattre un vieillard avec une canne, complètement déloyal. Wylliam avait autre chose à faire et des combats beaucoup plus intéressants.

- Écoute, je m'organise toujours pour qu'il n'y ait pas trop de patrouille dans ce secteur, mais maintenant que je sais qu'il y a vraiment un apostat et que ma fille est sa nouvelle employée ... Je vais le faire moi-même. Je suis prêt à fermer les yeux, mais je ne veux pas de petites manigances, juste un travail honnête pour aider les gens ici. En échange de ça, je ferme les yeux et je m'arrange pour que ta petite clinique se porte bien.

Il leva les yeux au ciel, en essayant de regarder sa fille sur ses épaules.

- Et peut-être bien que quelque fois, l'infirmière Dawn viendra faire son petit tour. Seulement quand je suis dans les parages. S'il arrive quelque chose je serai là. Si jamais un de ses ... dangereux apostats vient vous voir ... faites-moi signe.


Un mage du sang dans sa clinique n'apporterait que des problèmes, mais il risquait également de blesser tout le monde. De plus, Wylliam lui faisait une énorme faveur en s'assurant que la clinique disparaît aux yeux des Templiers, mais il y avait des limites qu'il ne pouvait pas franchir.

©️ YOU_COMPLETE_MESS

Sam 15 Sep 2018 - 20:08

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Avoir une fille


La colère du templier était palpable, elle teintait l’air d’une vibration terrible. Justice s’éveilla doucement dans le fond de ma conscience et je me répétais mentalement ‘’ce n’est pas après nous qu’il en a, ce n’est pas après nous qu’il en a’’ en espérant qu’il se tienne tranquille. Je me concentrai également sur la présence de Dawn dont la frimousse se fronçait, ne comprenant probablement pas pourquoi son père était en colère. Je lui adressai un sourire auquel elle répondit. Je n’aimais pas que la petite se fasse du soucis. A la mention de la charge de sa fille, je haussais les épaules.

- « Elle a été d’une grande aide croyez le ou non, elle apporte la bonne humeur dans la clinique et elle connaît mieux les plantes que la plupart des adultes qui essaie de me donner un coup de main. Ce qui m’embête le plus c’est ce qu’elle peut voir là bas. Évidemment si elle attrapait quoi que ce soit je m’en rendrais compte tout de suite donc c’est moins problématique que ça ne pourrait paraître. Et puis elle est toujours très sage n’est ce pas Dawn ? »

Je souris de nouveau à Dawn puis je me concentrai sur le père. Apparemment il connaissait le malheur de mes patients, c’est étonnant je pensais connaître la majorité des templiers à la Potence et je découvrais que l’un d’eux aurait pu être un de mes patients. De surcroît il ne souhaitait pas entraver le fonctionnement de la clinique malgré sa connaissance de la présence d’un apostat sur les lieux. Justice murmura aux abords de ma conscience et je me dis que faire confiance à un templier trop rapidement pouvait être dangereux. Il avait beau dire qu’il ne s’intéressait pas à la chasse aux mages de soin… Qu’arriverait-il le jour où cela changerait pour une raison ou une autre ? Mais la manière dont l’homme en armure me présenta les choses me fit voir rouge. Qui était ce type pour se faire passer pour un seigneur en « fermant les yeux » sur la clinique ? J’en oubliai un peu la prudence, ne me rendant pas compte que je me dénonçais comme l’apostat en question.

- « Avec tout le respect que je vous dois, mon « travail » est honnête depuis mon arrivée ici, je n’ai pas besoin de votre permission pour continuer de faire fonctionner ma « petite » clinique ! Si vous avez évité les patrouilles à Darktown comme vous le pouviez mes patients vous en remercie, mais même avec les Templiers patrouillant jours et nuits je serai sur le pont ! Pour qui est ce que vous vous prenez pour exiger quoi que ce soit de moi ? Vous pensez que votre petit chantage va me faire me tenir à carreaux ? Vous allez mieux dormir ce soir en vous disant que vous avez du contrôle sur les activités d’un mage libre ? »

Son sang bouillonnait dans mes veines, Je n’avais pas élevé la voix mais clairement tout mon être était tendu et je tremblais de rage, à ce stade la présence de Dawn était la seule chose qui empêchait Justice de sortir le bout de son nez. Je gardais le contrôle de ma magie pour la seule raison que je ne voulais pas finir purgé de cette dernière.

- « Et si je décide d’utiliser les réseaux de contrebandiers pour me fournir, vous allez faire quoi ? M’enfermer dans votre cercle ? Me faire apaiser ? Les gens de Darktown ont plus besoin de moi que je n’ai besoin de votre protection. Je peux me débrouiller tout seul pour me protéger et protéger mes patients , gardez votre nez embrumé au lyrium hors de mes affaires. Merci bien. »

Je n’en revenais pas ! Réussir à vivre libre tout ça pour que des templiers viennent quand même tenir leurs pouvoirs au dessus de ma tête pour le bien de la population autour de moi ! Comme si je ne savais comment m’occuper moi même de mes affaires et faire tourner ma clinique tout seul ! Ben oui, ces pauvres mages qui ont besoin d’aide pour se débrouiller, allons leur dire comment utiliser leur magie et comment mener leur vie !

Quand je pensais au Mage Underground et aux templiers qui venaient aider librement sans nous faire sentir inférieur, je me disais qu’heureusement que tous les templiers n’étaient pas mauvais. Mais clairement même ceux qui pensaient à bien se croyaient tout permis. Ah ça me rendait malade. Je fis mine de partir, j’espérais qu’il ne fasse pas de geste pour m’en empêcher de façon musclée.

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Dim 16 Sep 2018 - 14:20

Anonymous
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Avoir une filleWylliam & Anders

Alors là, Wylliam en restait sans voix en regardant la scène. Jamais un autre templier ne lui aurait fait une faveur aussi énorme que de non seulement fermer les yeux, mais en plus de détourner des patrouilles. Il n'aurait jamais obtenue pareil marchandage même en échange d'une grosse sommes d'argent ou de faveur. Il se permettait de s'accrocher dans les fleurs du tapis et de tout de suite prendre le mord au dent. Il venait de jeter un cadeau immense aux ordures simplement parce que le Templier ne savait pas parler comme un petit noble qui recherche ses mots avant de parler. Il disait ce qu'il pensait et comment il le pensait, point à la ligne. S'il n'était pas content de la tournure de ses phrases, parce qu'il interprétait les choses comme il le voulait, le dépeignant comme un sale Templier autoritaire. Même si cela était le cas, un mage apostat n'avait pas ce luxe de l'envoyer balader et pourtant, il se le permettait. Avec Wylliam, il n'y avait pas de machine arrière.

En ce moment, il le voyait comme un petit mage gâter qui était prêt à sacrifier la sécurité de sa clinique pour un petit mot qu’il n’avait pas aimé. En fait, il était peut-être plus égoïste que Wylliam ne l’avait pensé. S’il faisait vraiment cela pour le bien de ses patients, il aurait cherché à terminer la conversation le plus rapidement possible sur une bonne note, aurait rejoint sa clinique et aurait continué d’aider les gens, comme il le faisait avant. Il n’avait fait qu’une seule menace au mage. De la part du Templier en plus, cette menace était minuscule comparer à celle qu’il était capable de donner. Pas de manigance. Pas de magie du sang, juste un travail honnête pour aider les gens. Pas question que cette clinique se transforme en point de ravitaillement pour les mages du sang qui venaient de s’échapper. L’autre mage, lui, s’accrochait dans les fleurs du tapis pour lui faire une scène. Il pouvait bien voir dans le visage autoritaire de Wylliam que ce genre de crises, il les détestait.

Se faire remballer de la sorte lui avait jeté un froid en plein visage et s'il était prêt à l'aider auparavant, maintenant il se butait à un mur qui ne lèverait même pas la main pour le sauver d'une mort horrible. Même la petite n'osait plus placer un mot, ni même vraiment regarder la scène. Dawn savait le tempérament de son père depuis sa jeunesse et elle avait un don pour ressentir les émotions des autres et comprendre comment il pouvait se sentir en étant seulement présente. Elle ne placerait pas un mot tant que son père verrait aussi rouge que présentement. Il dégageait une haine qui dépassait la simple conversation. L'amour et l'amitié n'était pas un sentiment qu'il avait de la facilité à ressentir, mais la haine et la rage, il connaissait bien et se laissait alimenter par celles-ci.

En fermant les yeux, en détournant des patrouilles, en falsifiant ses rapports à ses supérieurs, il risquait gros s'il se faisait prendre, mais un mage n'avait que faire du sort du Templier qui passait sa vie à vouloir le protéger de lui-même. Est-ce que le procédé était parfait ? Non. Wylliam le savait, il le voyait tous les jours, alors il faisait ce qu'il pouvait. Si Rutherford le prenait en flagrant délit, il ne donnait pas chère de sa peau. Lui, il aurait essayé de prévenir la clinique s'il allait se faire prendre, un mage en ferait-il de même pour lui ? Non. On lui crachait en plein visage. Il choisissait très mal ses ennemis.

Alors que les mages auraient criés de ne pas tous les mettre dans le même panier que les mages du sang et d’arrêter de les traiter en criminel, celui-ci avait exactement le même discours. Le problème c’est qu’il n’appliquait pas cette théorie à lui-même. Dans ses insultes, il pouvait le sentir. Il ne se sentait pas attaquer personnellement, mais globalement. Comme si en lui disant ça, le mage croyait s’attaquer à toute l’organisation des Templiers en général. Lui balançant une remarque sur le lyrium. Réalisait-il que c’était sa prison à lui ? Probablement pas. Ou mieux encore, il n’en avait rien à faire. Si sa fille n’avait pas été là, Wylliam aurait littéralement explosé sur le mage. Le manque de sommeil, son mariage qui partait en vrille, ses blessures et courbatures de son combat de la veille, son passé merdique, son ambiance de travail, tout cela lui pesait lourd sur les épaules, mais il ne pouvait pas se permettre le même jeu d’insulte devant sa fille. Il ne devait pas lui montrer à s’abaisser au niveau des crapules dans son genre.

Il devait lui montrer à être plus forte que ça, lui enseigner à ne pas se laisser affecter par ceux qui se permettaient de lancer la première pierre.

- C’est quoi le lyrium papa ?

Alors qu’il se préparait à lui répondre le plus calmement possible, même si le mage lui avait tourné le dos, sa fille brisa le silence la première. Elle savait que les deux hommes s’étaient disputés, mais elle ne comprenait pas pourquoi.

- Ce … C’est un médicament à papa … Ton ami veut juste que papa continue à prendre son médicament.

Il aurait très bien pu lui dire que c’était une mauvaise personne, un méchant qui voulait du mal à son père, mais cela lui aurait seulement fait de la peine … Elle n’avait pas besoin d’être triste et de garder de mauvais souvenirs de lui juste parce que c’était un connard. Des connards, elle en rencontrerait plein dans sa vie, autant lui éviter de savoir qu’il y en avait alors qu’elle avait simplement 5 ans.

- Tu vas mourir papa ?

- Bien sûr que non Doudou, papa va très bien.

Il prit la direction de la maison pour la ramener en la gardant sur ses épaules.

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