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Lun 8 Oct 2018 - 23:58

Anonymous
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J'ai du bon lyrium, dans ma lyriumèreuhh ~


9:41 Démetra, quelques semaines après les événements survenus au fort. Bon, l’annonce avait rameuté pas mal de monde. Enfin, plus des courageux… Ou plutôt des téméraires. L’objectif était simple, mais autre pour notre cher ami nain.

Depuis peu, certaines exportations ont un revenu bas. Pourquoi ? La quantité annoncée ne correspondait pas aux attentes du client. Pourtant, Varnek était très méticuleux sur ce commerce. Son commerce. Cela faisait bien une décennie que le lyrium n’avait plus de secret pour lui, en tant que vente, mais aussi pour ses propriétés. Entre les mages, les fabricants de runes, il y avait du monde à qui fournir, surtout en cet instant. Il était un adepte de Corypheus, l’ennemi principal d’un nouveau mouvement, nommé l’Inquisition. Il n’était pas étranger à ce nom, et se devait de cacher son appartenance. Cela était facile malgré tout : le lyrium rouge, il en tirait un sacré profit auprès de son groupe. Bien sûr, il laissait les volontaires, mercenaires ou quelques sans castes miner, extraire et raffiné la ressource, quitte à les remplacer suite aux effets secondaires. Tout ça dans le plus grand des secrets, sans notes écrites.
Mais aujourd’hui, c’était le lyrium bleu, celui que tout le monde connaît. Il allait voir à présent qui souillait son nom, sa confiance, et son argent. Quelques nains de la caste marchande étaient présents, et des membres portant un emblème particulier, accompagnée d’une jeune femme aux cheveux comparables à un ange, bouclés, avec des yeux aux traits fort attirants, dont la couleur était semblable au ciel de ce premier jour. Tout ce groupe venait de l’Inquisition, une chance pour notre pro-Corypheus, qui pourrait voir avec attention la façon dont agissent les membres de la faction ennemie. Muni de son arbalète, il n’allait pas rester en retrait.

“ Bien, je vais vous la faire courte. On doit aller à Golefalois. Les mages ont besoin du lyrium. Si tout est mené à bien, vous aurez non seulement un meilleur salaire, mais aussi ma gratitude, mes remerciements, et peut-être, une autre occasion de faire appel à vous. C’est parti ! Le commerce ne s’arrête jamais ! „

Toujours heureux, enjoué, il voulait presque marcher devant, ou se mettre sur le chariot de tête. Mais il aimait marcher. Comment dire… Les transports, ce n’était pas son verre. De temps à autre, il donnait les haltes à effectuer. De plus, il n’hésitait pas à commercer avec les quelques villages qu’ils traversaient, pour y faire du troc. Évidemment, cela marchait ou pas, mais jamais il ne s’attardait plus longtemps qu’un jour sur un lieu.
Cependant, au sixième jour, une pluie battante était trop violente pour que l'escorte se passe sans accrocs. Or, une des roues avait cédé, forçant à certains de soulever ce côté, pour arriver au prochain lieu, qui se trouvait à moins de 50 mètres. La terre boueuse rendait la tâche plus ardue, mais Varnek ne se dégonflait pas. Au contraire, il aida, malgré sa taille. Sans attendre, il trouva vite le gîte dans une petite auberge un peu miteuse, où les seuls clients restaient les locaux. D’un signe de main, un autre de la tête, il s’approcha du propriétaire. Lui tendant une bourse assez garnie, il lui expliqua en quelques mots sa situation, et ce qu’il souhaitait. Le tenancier observa rapidement le contenu, avant de le ranger, avec un “Faites comme chez vous.”

“ Parfait ! Je vous prendrais bien une pinte de bière naine. Les autres vous demanderont ce qu’ils souhaitent. „

La soirée se déroulait dans le calme, mais on vint à sa rencontre pour le questionner, histoire de connaître un peu plus le commanditaire. Le coude posé sur le comptoir, de même pour le dos, il s’apprêtait à tout dire. Mais il voulait garder cette part de mystère, autour de lui.

“ Moi ? Je me nomme Varnek. Mon nom de famille importe peu, juste que vous devez savoir est que j’appartiens à une caste noble. „
“ Oui, il est le… „


Le roux lança un regard vif et noir auprès du nain marchand, qui allait complètement dire son nom royal. Il n’aimait pas étaler sa vie, sauf si lui-même avait décidé de révéler ses informations de son propre chef.

“ Pour tout vous dire, la mission me sert pour une autre tâche : j’ai eu quelques soucis à l’arrivée pour mes marchandises. Je n'ai pas voulu prendre de risques, et j’ai décidé d’embaucher des braves comme vous. Bref, à la vôtre ! „

L'entrechoquement des chopes, se termina par des histoires rocambolesques, farfelues, perverses... Bref, une soirée de taverne. Varnek s’était couché tôt, pour pouvoir qu’aux lueurs de l’aube, il puisse arranger la charrette avec un bon samaritain. Par chance, l’un des clients d’hier soir était la personne en question. Seulement, cela faisait déjà 5 minutes qu’il ne s’était pas manifesté près du véhicule. La grasse matinée, ou alors…

“ Par la Pierre, si ce type était celui que je cherchais, j’espère pour lui qu’il… „

La porte d’entrée de l’auberge s’ouvrit, laissant apparaître la jeune femme. Cela interrompit le léger monologue de Varnek, qui le fit s’essuyer le visage, s’étendre, et bâiller.

“ Matinale ? Ou mauvais sommeil ? En tout cas, bonjour à vous. „


Mar 9 Oct 2018 - 23:26

Anonymous
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hiding both face and mind

ft. varnek

Cordélia n'avait pas eu un instant de répit : sitôt les Gardes partis, les interventions, rapports de mission et autres conseils de guerre s'étaient enchaînés, ne lui laissant pas une minute de liberté.

Ses nuits, comme Solas l'avait prévu, empiraient considérablement à mesure que le temps passait. La trame de son sommeil était déchirée par des rêves incohérents, des visions où l'Ancre finissait par la consumer toute entière, ponctuées de réveils en sueur.

Et surtout, il y avait le besoin de lyrium, un besoin lancinant, omniprésent; elle avait fini par s'y faire depuis qu'elle avait mis les pieds chez les Templiers. Elle ne remarquait même plus sa propre dépendance à l'or bleu ; elle n'était pas une consommatrice avide, et ne cherchait pas non plus à s'abstenir d'en prendre. Elle prenait le strict nécessaire pour pouvoir utiliser ses capacités de Templière, sans chercher à se poser plus de questions.

En l'occurrence, trouver un fournisseur supplémentaire pour l'Inquisition. Avec l'afflux de mages, et les besoins des Templiers, ainsi que les siens, il fallait des accords solides avec plusieurs marchands différents, si possible. C'est là que cette mission était tombée à point nommé. Un nain nommé Varnek avait réclamé leurs services pour escorter une cargaison, manifestement dans l'urgence. Cordélia n'en pouvant plus de rester entre quatre murs, elle avait sauté sur l'occasion et était partie à Ferelden. Elle avait beaucoup d'affaires à régler sur le chemin, elle resterait là-bas au moins pour quelques semaines.
Assez de temps pour prendre la température auprès de ce marchand-commanditaire, évaluer ses méthodes, et voir s'il ferait un bon fournisseur pour l'Inquisition.

Golefalois... Elle avait mangé un pâté délicieux à la taverne il y a quelques mois. Peut-être qu'on le servait encore ? Elle devrait demander... Elle était sur le point de tourner les talons pour aller voir la carte lorsque leur commanditaire arriva sur place, mettant un terme aux rêves de pâté de Cordélia. Ils échangèrent quelques palabres sur la nature de la mission, le trajet et d'autres sujets logistiques, puis finirent par se mettre en route.

Pour une fois, elle n'avait qu'à se contenter de suivre quelqu'un d'autre. C'était très, très étrange, pour être tout à fait honnête. Les deux hommes et la femme qui l'accompagnaient faisaient tous partie de l'Inquisition, mais elle savait qu'elle pouvait compter sur eux pour ne rien dévoiler. Elle se contenta de rester légèrement en retrait pour la plus grande partie du voyage, donnant des ordres à ses soldats lorsque c'était nécessaire.
Elle avait petit à petit pris l'habitude de dissimuler sa véritable identité lorsqu'elle était en mission dans des endroits isolés. Ferelden était particulièrement agréable de ce point de vue-là : les locaux étaient trop occupés à se disputer entre eux pour chercher une ressemblance entre elle et la Messagère d'Andrasté.

Elle se leva tôt le lendemain matin, ayant rejoint sa chambre tôt et ayant passé une bonne partie de la nuit à entendre des nains et des hommes ivres morts chanter des chansons paillardes à tue-tête. Elle avait difficilement dormi, mais cela aurait été le cas même sans nains. Le fiasco des Gardes à Fort Céleste trottait encore dans sa tête en permanence. Ces déboires diplomatiques, parmi tant d'autres choses, la troublaient assez pour la garder éveillée pendant la nuit.
Elle poussa la porte de la salle principale en s'attendant à trouver une salle vide. Manifestement, quelqu'un l'avait déjà devancée. Varnek était assis à une table, manifestement... contrarié.

- Bonjour à vous aussi, répondit-t-elle en s'asseyant en face de lui. Elle déposa son épée non loin d'elle. Un peu des deux ; j'espère que vous nuit a été meilleure que la mienne, conclut-elle avec son sourire habituel, ses yeux clairs cernés par le manque de sommeil.

Elle n'avait pas particulièrement eu l'occasion de parler en face-à-face à son commanditaire, hormis pour des raisons logistiques. C'était d'ailleurs la première fois qu'elle pouvait prendre le temps de le détailler : il avait le charisme d'un marchand, avec des traits et un regard résolus, et l'aisance et la gestuelle d'un bourgeois, peut-être même d'un noble. Pour avoir passé beaucoup de temps avec d'autres familles nobles, elle savait reconnaître ses pairs - et il ne faisait pas de doute que lui aussi.

- Je peux vous aider ? Vous semblez contrarié.

Mar 16 Oct 2018 - 10:40

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J'ai du bon lyrium, dans ma lyriumèreuhh ~


Il ne s’attendait pas vraiment à ce qu’une personne, n'importe laquelle, soit levée à la même heure. Mais bon, qui sait ce que peut réserver la suite.

Sous sa démarche gracieuse, elle ne semblait pas trop du matin. En effet, quelques traits de fatigue se lisaient sur son visage. Avait-elle quelques soucis nocturnes ? Avait-elle festoyée toute la soirée ? Quelques questions qui s'effacèrent aussitôt, une fois qu’elle prit place sur l’une des chaises de la table où se trouvait le nain.
L’arme apposée sur un autre support, non loin de sa personne, elle répondit amicalement, ou par pure politesse, à la salutation. Par la suite, elle répondit presque sur de l’hésitation, ou sinon, c’était vraiment la réponse. À croire que cette matinée n’épargnait personne, même les lève-tôts. Varnek acquiesçait pour ses dires, puis elle chercha à connaître les raisons de son humeur. Il hésita un instant, avant de soupirer et de s’affaler un peu plus contre le dossier.

“ Si seulement vous le voulez. Si je connaissais qui ou quoi me vole, ma nuit aurait été des plus fantastiques. Mais de pas voir le type d’hier près du chariot, même après ce retard, je commence à douter de sa vraie fonction. „

Puis, une idée germa dans sa tête. Pourquoi ne pas faire de cette jeune femme son garde personnel, du moins, le temps du contrat. S’il pouvait acheter, ou obtenir gratuitement sa confiance et sa confidence, il pourrait peut-être obtenir plus d’informations. Et puis une deuxième paire de yeux est meilleure qu’une seule.
Il se rapprocha un peu de la table, le coude sur la table, mains jointes devant lui, avant de prendre un peu plus mielleux, plus franc, et moins fort.

“ Je vais vous proposer un contrat rien que pour vous : vous m’aidez personnellement dans cette histoire, et je vous offrirais la récompense de votre choix, dans la mesure où cela reste obtenable. Pas d’entourloupe, pas de bassesse, que de l'honnêteté. Compris, mademoiselle dont le nom m’est encore inconnu ?„

Son grand sourire, sans hypocrisie, était plus celui d’un marchand ayant trouvé la meilleure offre pour le parti du client, et du bénéficiaire.
“ Bon, ce n’est pas tout, mais je vais aller l’inspecter cette carriole. On ne sait jamais, peut-être que ça a déjà commencé. „

Sans attendre, il se leva, s’époussetant le pantalon et le bas de son manteau, avant de partir vers la sortie, prêt à dégainer son arbalète. Il prenait toutes les mesures, même drastiques, dans son esprit. Il y a bien une chose qu’il n'apprécie pas : le vol gratuit. Encore plus s’il s’agit de revendre son bien à quelqu’un d’autre. Un comble pour sa fonction.
Et là, il vit le crime commis : une partie de la bâche s’était ouverte, avec des traces de lyrium autour du tissu. Il sortit son arme, regardant dans toutes les directions, avançant peu à peu vers le véhicule. Une fois à portée de toucher, il observa l’entaille. Un petit poignard, une dague aurait pu faire l’affaire. Mince, c’était bien ici qu’on l’attendait.

“ Bande de salopards, si je vous mets la main dessus, vos ancêtres vous reconnaîtront même plus ! „

Puis, il se rappela que les mauvaises manières, c’était très mauvais pour les affaires. Surtout, si on le voyait s’exprimer de la sorte.

“ Encore une fois, je me suis laissé emporté. Respire Varnek. Tout. Va. Bien... Bon, au moins ils sont dans les parages, ou déjà parti. Et je n'ai pas envie de leur courir après. À noter pour plus tard : éviter cet endroit, ou renforcer la surveillance. „

Ceci fait, il se frotta les cheveux, avant de remettre la bâche, histoire de mieux recouvrir la précieuse marchandise. Sur un long soupir, il s’exprima une dernière fois.

“ Je vais aller réveiller les autres. On ne reste pas une minute de plus ici. Sinon, je vais vraiment perdre patience. „



Lun 22 Oct 2018 - 0:52

Anonymous
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hiding both face and mind

ft. varnek




Par mimétisme, Cordélia se pencha également sur la table pour écouter ce que le nain avait à lui dire, sa curiosité déjà piquée par son changement d'attitude.
Il était vrai que les gens qu'il avait engagés n'avaient pas l'air très motivés dans leur entreprise. A vrai dire, elle qui était habituée à une rigueur militaire, avait été plutôt surprise par leur comportement, mais elle avait mis ça sur le dos des coutumes naines. Visiblement, son commanditaire venait de lui confirmer que la culture n'avait rien à voir avec la négligence de ses collaborateurs actuels. Heureusement, c'était exactement pour ça qu'elle et ses soldats étaient là !
Elle rendit son sourire au nain, rayonnant malgré la fatigue qui pesait sous ses yeux - elle était encore dans un état de somnolence plus ou moins avancé à cause de sa nuit, mais elle savait reconnaître une offre quand elle en voyait une. Elle ne manquait jamais une occasion de mener sa mission à terme, ni d'augmenter une compensation financière pour ses soldats lorsque l'occasion se présentait.

- Avec plaisir, Ser ! Je suis là pour ça, après tout. Nous pourrons discuter de la compensation plus tard, mais ne vous inquiétez pas, je suis quelqu'un de raisonnable, répondit-elle sur un ton rieur. Je suis Cordélia, au fait.

Elle ne tarda pas à emboîter le pas de Varnek, le suivant hors de la taverne et devant le chariot. Visiblement, l'instinct du Nain ne l'avait pas trompé. Quelqu'un avait réussi à déchirer la protection qui entourait le lyrium, avec l'intention manifeste de voler son contenu. Elle fronça légèrement les sourcils, examinant la brèche (pour une fois qu'elle s'occupait d'une brèche dans un bâche et pas d'une brèche dans le ciel, hein) avec attention. Une main expérimentée avait déchiré le tissu, probablement avec une arme fine comme une dague ou un poignard.
Endossant ses nouvelles fonctions de garde du corps personnel, elle resta quelques temps avec Varnek pour examiner les alentours en quête de potentiels autres dégâts et s'absenta ensuite pour réveiller le reste de ses hommes. Après en avoir réveillé deux et secoué un troisième qui avait la gueule de bois, tout ce petit monde descendit et se mit en route.

Etant donné les événements de la nuit, Cordélia était plus sur le qui-vive que d'habitude. Et pour cause : c'était eux, l'escorte, et ils avaient relâché leur vigilance en laissant cela arriver. Cela n'arriverait pas deux fois.
Elle tentait de rester à distance raisonnable de la caravane. Rien que le fait de savoir qu'il y avait du lyrium à l'intérieur réveillait en elle une sorte de besoin, de dépendance. Ce n'était pas le cas des autres, qui pouvaient paisiblement regarder le lyrium sans ressentir une sorte de gouffre béant à l'intérieur.

En quelques enjambées rapides, elle rejoignit Varnek à la tête du convoi pour lui faire part de ses questions.

- Au sujet de l'incident de ce matin... Je me posais quelques questions. Avez-vous une idée de qui cela pourrait être ? Des rivaux, peut-être ? Elle baissa le ton. Ou l'un des nôtres ? Cela aurait pu être n'importe qui, profiter de la distraction de la fête a dû être très facile. Je tiens d'ailleurs à vous présenter mes excuses pour cela, nous aurions dû être plus vigilants. Ils marchaient à une allure tranquille, la monotonie du paysage autour d'eux n'ayant pas de fin en vue. Je garderai un oeil sur mes soldats... et sur nos autres accompagnateurs.

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