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Mer 16 Oct 2019 - 17:20

Anonymous
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C'est l'histoire d'un type qui arrive par la mer et qui rencontre l'Enclin.


[L'action se passe juste après le retour d'Alistair de sa quête pour trouver son père donc bien avant l'explosion de la divine.]

À la proue du navire il fixait l’horizon ne voulant qu’une seule chose, revenir en son royaume. Reprendre sa place et être le roi digne que Maric avait vu en lui. Cependant ce n’est pas un air sur son père ou sur son pays qui lui vient. Mais sur ceux qu’il considérerait toujours comme sa famille. Lentement dans sa barbe il se mit à marmonner plus que chanter quelques vers apprit il y a longtemps en l’honneur des gardes.


« Bruit de la pluie sur les feuilles, sous un ciel gris plombé.
Éclat de bleu renié. Mais il ne pouvait rester.
Il sentait son sang se troubler
Et ses rêves, presque à l'étouffer.
Dans son coeur résonnait l'appel.
Et plus qu'une route à prendre, si belle. »


Puis la chanson se tue, l’homme venait d’arriver à destination. Mettre pied à terre fût un soulagement, la mer d’écume n’est pas à prendre à la légère. Et peut-être qu’il avait eu un peu le mal de mer mais ça ce serait un secret bien gardé. Enfin dans son malheur, son amie Isabella l’avait mis entre les mains d’un bon navigateur. Alistair rentrait seul en son bon royaume. Varric et la pirate ayant chacun reprit le cours de leurs existences. Et pourtant il les aurait bien invités en son palais pour profiter encore un peu de leur compagnie. À peine les pieds posés sur les planches trempes et sombres du débarcadère il glissa la capuche délavée et sale de sa cape sur ses cheveux qui commençaient à avoir bien poussé, il lui arrivait maintenant aux oreilles et il avait pris l’habitude de les coiffer en arrière. En plus de la barbe qui elle aussi commençait à s’étoffer, il n’y avait que peu de risques qu’on le reconnaisse…Mais il était venu ici une ou deux fois depuis son couronnement et il ne voulait pas prendre de risque. Pas qu’il ne puisse pas se défendre mais ne savait-on jamais ce qui pouvait lui tomber sur le bout du nez. Et puis être Alistair et simplement Alistair ça avait du bon parfois. Le bouclier d’excellente facture pourrait peut-être le trahir mais il n’y fît pas attention.
Un moment l’idée de rendre visite à Wulf l’effleura, avant de chasser cette fantaisie de son esprit. Cela faisait trop longtemps qu’ils ne c’étaient pas vu. Et pour lui dire quoi . J’ai retrouvé mon père, j’ai du sang-de-dragon dans les veines, je peux réveiller un dragon sir et ho mon père et mort je l’ai tué pour lui rendre sa liberté. Et vous quoi de neuf ?
Il n’était plus l'Alistair naïf qui pleurait sur lui-même. Il était roi et il ne voulait pas parler de ça à personne. Et puis ça ferait une belle jambe à Wulf tiens. Ils ne c’étaient pas vu ni écrits depuis un moment ce serait étrange que le roi vienne frapper à sa porte en ayant l’air de sortir de l’estomac d’une Wyvern et sans prévenir. Non, il allait retourner à Dénérim est cette fois prendre son rôle au sérieux et à bras le corps. Il était ressorti changé de cet épisode de sa vie, grandie, plus fort peut-être. Non pas peut-être, sûrement. Il en avait assez qu’on décide pour lui, aujourd’hui il suivrait le conseil d’un vieil ami et il déciderait pour lui. Fini de se laisser manœuvrer dans l’ombre par Anora. Maintenant il allait taper du poing sur la table et donner son avis. Il le faisait avant, mais avec moins de panache
Il prit une grande inspiration, à l’air marin vint se mélanger l’odeur du poisson et d’autres beaucoup moins charmante. Il profita de sa précaire invisibilité pour quitter le port et se rendre dans la ville. Entendre l’accent Féréldien lui fit plaisir après ce voyage éprouvant. Un chien errant vient lui quémander des caresses et surtout de la nourriture, il lui restait un peu de viande séché de son voyage et lui offrit avant de le flatter un peu en souriant

« Mange doucement mon grand. » Le roi caressa la pauvre entre les oreilles un long moment se souvenant de son enfance avant de se redresser. Et de se gratter le visage, il devrait peut-être prendre un cheval et rentrer directement à Dénérim. Oui ça faisait un moment qu’il était absent et il devait reprendre beaucoup de choses en main. Le tourisme attendrait pour plus tard. Il prit donc la direction de la sortie de la ville, là où il y avait le plus de chance de trouver une écurie et pourquoi pas des provisions… Mais un éclat qui se refléter dans le verre polis d’une bouteille de verre qui traîné sur le sol attira son regard. Depuis qu’il avait quitté le port il sentait une présence dans son dos. Hum... Et cet éclat, soit quelqu’un en armure le suivait, soit c’était juste une coïncidence, mais Alistair croyait peu aux coïncidences. Il bifurqua donc, s’éloignant de son objectif mais soit. Il fallait mieux régler ça maintenant. Après plusieurs détours pour êtres certains de bien être suivi, faisant mines de regarder les échoppes il finit par entrer dans une ruelle sale et nauséabonde. Son arrivée fit fuir des rats et des pigeons. Il posa la main sur la garde de sa lame et dégaina tout en faisant un demi-tour sur lui-même. Et il rencontra… Le vide. Alors peut-être que la deuxième solution était la bonne et qu’il était paranoïaque et pourtant il sentait des yeux sur lui. Il tourna de nouveau entièrement sur lui-même ses yeux cherchant la moindre trace de son poursuivant. Il se gratta la tête, faisant tomber son capuchon dans son dos.

« Je n’aime guère jouer à cache cache.. Montrez-vous. » Sa voix avait raisonné clairement, il ne voulait pas menacer la personne, si cette personne existait vraiment, mais il n’aimait pas être suivi, personne n'aimait ça, mais depuis qu’il était roi et qu’il était certain que des nobles payeraient une fortune pour le voir mourir et laisser le trône libre, il restait sur ces gardes. Et il était hors de question qu’il se fasse avoir de manière si idiote. Déjà que son espérance de vie n’était pas grande, il préférait éviter les assassins et autres joyeux lurons du genre.

]b]«Vous savez je ne mords pas. Sauf si on essaye de piquer de la nourriture dans mon assiette. Mais le reste du temps je reste plutôt bien élevé. Alors sortez de votre trou. Si je vous dis s’il vous plaît vous sortez plus vite . »[/b] Plus adulte et endurcie oui, moins blagueur et quelque peu ironique ? Non. On ne pouvait pas le changer autant non plus.
Alistair rengaina donc sa lame avant de soupirer un peu. Bon alors il devenait complètement dingue et la fatigue du voyage ne devait pas aider. Peut-être qu’il devrait prendre une chambre à l’auberge avant de reprendre la route. Cependant pour être sûr il resta encore quelques secondes sans bouger dans la ruelle.


Spoiler:



Mer 16 Oct 2019 - 19:09

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

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C'est l'histoire d'un type qui qui arrive par la mer et qui rencontre l'Enclin


La journée avait bien commencé pour mes petites affaires. Ayant fouiné à mon habitude dans les docks, j'avais retrouvé quelques contacts effectuant des trafics autant douteux que juteux. Non pas pour les punir, mais bien pour les utiliser. Il faut dire que depuis l'année où j'avais pris la fonction de Sénéchale du Garde-Commandeur de Férelden, je n'avais pas chômé. La paperasse n'était pas mon truc, mais s'il y avait une chose que je savais faire depuis mon passage chez les Corbeaux c'est agir dans l'ombre. Telle la main gauche de la Divine, j'avais travaillé à sécuriser la position des Gardes à Férelden mais également celle de Wulf en tant tiern (enfin ça, il ne sait pas trop). Récupérer des informations du marché noir, des objets, des ingrédients... des faveurs et des services également... Eliminer un danger potentiel, saboter les opérations d'un noble un peu trop encombrant, je n'avais que l'embarras du choix. La seule chose sur laquelle je me restreignais, car Wulf avait ronchonné là dessus, c'était les assassinats. Parfois ça me démangeais, mais il est vrai que c'est un peu trop voyant. J'étais douée pour manipuler les choses de loin, maquiller les traces pour qu'on ne remonte pas à nous. Mais tuer, cela devait être strictement (selon lui) réservé à nous défendre ou bien contre les engeances. Quel rabat joie celui-là...

Mes rendez-vous de ce jour étaient cependant d'une nature plus légale. Ils n'étaient pas du plus ouverts, mais il fallait bien que nous nous fournissions en lyrium pour nos anciens templiers, et en poison pour nos voleurs. Enfin, surtout pour moi en fait. Entretenir ces relations et négocier les prix n'étaient pas une mince affaire, mais j'avais autant l'apparence que la réputation féroce. J'étais connue à Amaranthine pour avoir parfois la violence facile, mais je pouvais distribuer baffes autant que faveurs. Mon physique et ma manière d'être assez particuliers faisaient le reste, et l'on pouvait être sûr qu'on ne me prendrait pas à la légère. Certains tentent le coup bien entendu, mais en général ça se finit plutôt mal pour eux. Dans un petit baraquement des docks, je regardais la cargaison de lyrium et de plantes, vérifiant la qualité autant que la quantité. Quatre hommes étaient là, un comme contact pour les affaires et trois autres comme gardes. Le contraste était assez prenant, car d'un côté j'étais aussi volubile et d'une nonchalance joyeuse incroyable, pendant qu'en face se tenait le sérieux du cul du Créateur. Visages fermés, phrases courtes voir quelques peu hésitantes, il était clair qu'ils redoutaient que je n'apprécie pas les matériaux. Mes yeux étranges s'étaient posés sur les plantes plus particulièrement, plus fine connaisseuse mais surtout plus délicate à leur encontre. cela pris une bonne heure, autant pour cette marchandise que pour le règlement et la commande de la prochaine fois.

"Au plaisir de faire des affaires avec vous ~..."

Je sortais du baraquement avec un sourire malicieux, laissant derrière moi des hommes soulagés et ma bourse un peu plus légère. Je marchais avec confiance dans les petites allées du doc, mon armure de Garde des Ombres brillant sous le soleil. Il faisait bon aujourd'hui, c'est assez agréable. D'humeur joyeuse et n'ayant pas envie de travailler, je me demandais si je n'allais pas faire un tour à la Perle pour saluer quelques connaissances et profiter des services de mes préférés. Je marchais d'un pas tranquille, sifflotant une chanson de taverne tout en dégraffant un peu le col de ma tunique. Qu'est ce que c'est désagréable de se sentir autant enfermé ! Ma tenue d'antivane me manquait, mais en représentation en tant que Sénéchale je ne pouvais pas me le permettre. Finissant par conclure qu'un passage à la taverne avant était aussi important, je tournais ) une petite ruelle quand soudain je m'arrêtais, cessant de siffler. Cette sensation... Mes yeux étranges se tournèrent vers la foule, se posant sur un homme de grande stature, encapuchonné et au bouclier rond... un Garde des ombres, en civil ? Il y avait beaucoup de raisons pour laquelle un garde pouvait se trouver dans cette tenue, mais je ne le reconnaissais pas. Je connaissais tous les gardes de fort bastel, et celui là n'était pas un des nôtres. En tout cas, pas de Férelden.

Instinctivement j'avais commencé à le suivre, ou plutôt à le pister discrètement. C'était dans ma nature, et une fois ma curiosité éveillée il était difficile de m'en arracher. Je n'étais pas certaine pour cette sensation de sang corrompu, et la filature me permit, au fur et à mesure, à en être certaine. Mais à mesure que je le suivais, son tracé changea. Il prenait de plus petites ruelles, avec moins de monde. M'avait il repéré ? A certain moment je le voyais regarder derrière lui, et par précaution pendant un moment j'utilisais ma couverture d'ombre pour me dissimuler. Une personne qui se sent suivie, c'est forcément suspect.... que de chance pour moi aujourd'hui ! Je me sentais d'autant plus motivée et curieuse à son encontre, voulant savoir le fin mot de l'histoire. Qui était il ? D'ou venait il ? Que voulait il faire ici ? Tant de chose à savoir qui faisait ronronner de plaisir mon enthousiasme. Ce genre de chasse, j'aime bien aussi. A un moment, il emprunta une ruelle vraiment étrange et déserte. C'est clair, il était plus que suspicieux et voulait sans doute me piéger. Il fallait que je change de tactique... Je me dérobais une fois de plus à sa vue, prenant les devants en passant par le côté de la ruelle pour le prendre à revers. J'entendis sa voix s'élever, inquisitoriale. Je rejoignais sa ruelle, par un petit passage en travers, restant dans l'ombre. Je l'observais, il avait enlevé sa capuche pour laisser voir une chevelure rousse et une barbe assez fournie. Son visage ne me disait vraiment rien. Il attendait, espérant... Mais je ne bougeais pas. Non, je m'amusais trop de cette situation, celle d'un prédateur encerclant sa proie. Je souriais un peu plus, mes yeux étranges brillant d'intérêt et d'enthousiasme. Il demanda de nouveau à ce que je sorte, assez poliment et de façon assez loquace. Je mordais mes lèvres pour ne pas rire. Par le Créateur, s'il savait ce que MOI j'étais capable de mordre... en plus, si on enlève la barbe un peu farfouillée il était plutôt bel homme, et j'avais toujours eu un petit faible pour les rouquin. Le silence l'accueilli de nouveau. Il soupira, rengainant son arme. Hoo le pauvre, je suis trop méchante. Il est temps que je me présente, il avait assez persévéré comme ça. C'est déjà louable qu'il ait réussi à sentir ma filature. Alors qu'il était encore de dos, je sortais de ma cachette pour m'avancer à pas léger et feutrés. Et quand je fus à quelques pas de lui je m'arrêtais, croisant les bras pour le toiser avec un sourire et parlant enfin de ma voix chantante et railleuse d'antivane.

" Che sorpresa ~... autant de méfiance dès son arrivée ! "

Je le fixais avec beaucoup de curiosité et d'amusement, cachant nullement le divertissement dont j'avais été le public et la satisfaction d'avoir réussi mon petit tour. Toujours avec autant de malice et de nonchalance, je le taquinais d'une voix charmeuse.

" Un Garde des Ombres en civil, ce n'est pas courant par ici... Un de ces solitaires, ou bien un ayant fuit la fonction je présume, mh ~ ? "

En général, les gardes qui se la jouent solo n'aiment pas trop qu'on leur pose ce genre de question. Réponse évasive, voir violente, fuite... Il arrive dans certaines garnisons que fuir la Garde c'est fuir sa vie et chercher le déshonneur. Certains envoient des patrouilles chercher ces fugitifs pour les punir, mais heureusement à Férelden ce n'était pas le cas. Bien sûr, Wulf n'appréciait guère ce genre de chose, mais si on avait une raison sérieuse il pouvait l'accepter. Et moi je m'en fichais totalement. Ma loyauté allait après tout aux hommes, et non à l'Ordre en lui même.

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Jeu 17 Oct 2019 - 16:35

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Puisque seul des sons étouffés des rues plus passantes lui revenaient aux oreilles il se dit que soit la personne qui le suivait ne voulait vraiment pas se montrer, soit il était définitivement paranoïaque. Il était à deux doigts de reprendre sa route quand il entendit une voix dans son dos. Tout son corps se figea, il y avait donc bien quelqu’un, cependant il ne s’attendait pas à que cette personne soit dans son dos. Il se retient fortement de sursauter. Ce ne serait pas intelligent de montrer la moindre faiblesse tant qu’il ne savait pas qui était la femme qui s’adressait à lui. Pas de doute possible entendant la voix. Ensuite ce qui le marqua plus, ce fût l’accent. L’accent qui lui fît de suite pensait à Zevran. Tiens, il se demandait ce qu’il devenait lui. Il n’avait pas pu lui envoyer de lettre durant son voyage, il faudra qu’il se rattrape. Mais ce n’était pas vraiment le moment de penser à ça, car il se pourrait que cette femme ne lui donne pas l’occasion d’écrire une autre lettre. Un coup de poignard c’était vite fait. Lentement il se retourna pour faire face à une jeune femme. Aucun doute n’était possible, surtout au vu du décolleté qu’elle semblait porter avec grand plaisir. Il cacha du mieux qu’il put son embarras et remonta rapidement les yeux sur le visage. Il n’avait jamais vu de femme garde des ombres porter l’armure de cette manière. Il passa mal à l’aise la main dans l’encolure de son armure. Isabella l’avait bien embêté avec ça durant leur voyage et voilà que ces yeux chastes devaient de nouveau éviter ce genre de paysage. Il laissa retomber sa main avant de scruter son visage et de pencher un peu la tête à sa question un léger sourire sur le visage. Ce sourire amusé qu’il avait parfois sur le visage et qui faisait ressortir l’innocence de sa physionomie plus que le roi qu’il était

« Je suis méfiant c’est vrai, mais seulement avec les femmes qui me suivent dans la rue. C’est vous qui me suivez depuis un petit bout de temps ? Et pour répondre à votre question, ce serait plutôt le contraire, au lieu de fuir mon devoir, j’y retourne justement. Et vous ? Vous comptiez m’attaquer . Me dépouiller . Où me suivre jusqu’à ma destination ? Je vous préviens ce n’est pas la porte à côté. »Il se gratta la barbe, il ne dirait pas non à un bain non plus. Et un petit taillage de barbe peut-être, il fallait qu’il soit présentable avant d’arriver au palais. On était fichu de pas le reconnaître et de le laisser à la porte. Non ce n’était jamais arrivé mais avec sa chance… Il passa sa main de sa barbe à sa chevelure avant de regarder ses bottes fatiguées et usées et ses vêtements en piteux état. Se battre, tuer des sorcières, se faire emprisonner et combattre en duel un Arishak ce n’était pas le genre de choses qui aidait à garder une tenue en état. Il n’était pas si coquet, sauf si cela concernait ces cheveux, mais quand même, il devait bien faire peur. Pas étonnant qu’on le prenne pour un garde des ombres fuyard. Même si cette idée était terriblement loin de la vérité. Il était un garde des ombres, mais il n’avait pas fui son rôle, on l’en avait juste écarté pour faire de lui un roi. Cependant aujourd’hui il ressentait moins d’amertume sur le sujet, quoi qu’il en soit son sang ne pouvait mentir.
Alors il reprit la parole, se décidant à garder tant qu’il le pourrait son identité secrète, elle c’était bien amusé de lui, il pouvait bien faire de même non.

« Vous ne connaîtriez pas une auberge où un frère d’armes pourrait se restaurer et se laver ? J’aimerais ressembler à un homme civilisé avant d’arriver là où je dois me rendre. »Il avait évité avec brio le décolleté de la jeune femme, qui pourtant était aussi visible qu’un dragon dans une échoppe de poterie, cherchant le nom de l’auberge qui se trouvait ici… Il était presque certain qu’il était question d’un lion dedans… Et puis il n’était pas certain de se souvenir d’où elle était. Un roi incapable de connaître les auberges de son royaume, bon pour sa défense il en connaissait d'autres, mais pas celle-là. Il allait jouer encore un peu le garde gris retournant près de ses frères, il ne voulait pas redevenir le roi avant d’avoir le ventre plein et d’être certain que cette femme n’allait pas lui trancher la gorge. Et puis être incognito c’était un bon moyen que de savoir ce que l’on pensait de ceux au pouvoir. Redevenir un garde même juste pour quelques instants ça lui rappelait beaucoup de souvenir. Pas tous bons certes, cependant c’était plaisant quand même. D’un geste de la main courtois, parce qu’Alistair était un gentleman, il lui montra le chemin devant lui.


« Le Garde Commander Wulf Cousland est-il ici en ce moment ? Mon but n’est pas de le rencontrer, mais j’ai beaucoup entendu parler de lui. Un véritable héros si on ne croit les dires. Est-il comme on le décrit ? Il serait dommage que je passe par ici et que je n’en sache pas plus sur le Héros de Férèlden. »
Quoi ? Il pouvait bien se renseigner un peu . Il ne l’avait pas vu depuis des mois, voir peut-être années… Alors il prenait des nouvelles comme il le pouvait. Ce n’était pas du mensonge ou de la dissimulation, simplement un ami qui prend des nouvelles d’un autre ami sans se dévoiler. Rien de plus. Il avait passé trop de temps avec Varric Thetras voilà qu’il se mettait à jouer sur les mots. Il attendait qu’elle lui ouvre la route, aussi pour ne plus l’avoir dans le dos et ainsi avoir plus de chances de voir venir un coup.




Ven 18 Oct 2019 - 15:50

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

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Ce grand gaillard n'avait pas sa langue dans sa poche, et bien qu'il ait l'air un peu maladroit à éviter de me regarder en un certain endroit il avait les mots assez gai et charmeur. Ou plutôt assez joyeux et nonchalant. Tout pour mettre à l'aise. Je plissais légèrement les yeux, le fixant avec malice et parlant avec espièglerie.

" Haaa ~.... J'en déduis que si c'est un homme cela ne pause pas de problème ? Intéressant fu fu fu ~ ... "

Je riais légèrement en le taquinant, me disant qu'il n'avait pas l'air d'être insensible aux charmes féminin. Ou plutôt trop sensible je devrais dire. Il avait cet air espiègle que j'appréciais, me demandant en retour ce que je comptais faire de lui. Amusée et encore plus intriguée, je lui répondis avec autant de sincérité que d'intérêt.

" Ha ha ha ! Je suis simplement curieuse... Ce n'est pas tous les jours qu'on croise un Garde des Ombres en civils, surtout un qui ne sois pas de la région. "

Je me rapprochais de lui, l'observant de plus près de mes yeux perçant. Ses traits étaient tirés, sa barbe fouilli et il sentait un peu fort. Mais en tant que grande amatrice du sexe fort je voyais sous cette crasse un certain potentiel. Il n'était pas de ma garnison, donc en un sens j'avais le droit non ? Par le Créateur, qu'il me donnait faim... Si ça se trouve je n'aurais pas besoin de payer ma séance à la Grâce Cristalline. Il mentionna lui même ne pas être très propre, demandant si je connaissais un endroit où il pouvait manger et se nettoyer. Là dessus, je ne pouvais qu'être d'accord avec lui.

" Il est vrai que vous n'avez pas l'air de toute première fraicheur, et cette barbe aurait bien besoin d'un petit coup de frais. Mhh.... Je crois savoir où je peux vous trouver cela. "

Le meileur endroit que je connaissais était bien entendu la maison de passe dans laquelle je me rendais souvent. J'y buvais, mangeais, baisais également avec des jeunes hommes savoureux. Parfois quelques parties de Grâce Perfide qui finissaient mal pour mes concurrents, de petites rixes ou autres. J'étais une bonne cliente, amenant parfois des Gardes avec moi pour les dégourdir un peu, pour discuter affaires avec des marchands douteux ou bien pour rendre service à la patronne. Il y avait toujours des affaires qui trainaient, et une baignoire pour laver le linge ou bien pour que leur personnel de service de plaisir puisse aussi se préparer. Je pense qu'elle pourrait bien me laisser d'utiliser sa baignoire pour quelques pièces. Je l'invitais à me suivre, marchant à ses cotés tout en menant le pas. Soudain, il se mit à poser des questions sur Wulf. Je posais sur lui un regard perçant, plus froid. Ce n'était pas rare qu'un Garde qui ne vienne pas du coin se renseigne sur lui, c'était un héro malgré tout. Mais dès le début poser ce genre de question... C'était louche. Mais je ne laissais rien y paraitre, souriant un peu plus et acceptant de jouer le jeu.

" Wulf ? Ca pour être quelque chose dans le coin, c'est certain. Nous pourrons en parler là où je vous amène, ce sera plus agréable..."

J'étais fière de mon garde-commandeur, et je me devais de le protéger. Je savais qu'il n'était pas forcément très apprécié de Weisshaupt, et qu'il ne les aimait pas non plus. Est ce que ce garde serait là pour enquêter ? Pour essayer d'en savoir plus en douce ? Le fait que Weisshaupt puisse trouver un moyen d'emmerder Wulf ne me plaisait guère, et en tant que Sénéchale il était de mon devoir de l'aider, même sans qu'il le sache. J'avais des soupçons sur ses intentions, mais il me fallait creuser la question un peu plus loin et le questionner. Pour ça, rien de tel que notre destination. J'avais hâte ~... Tout en marchant pour sortir de cette petite ruelle, je me rendais compte que je n'avais même pas eu vent de son nom. Je ne savais même pas de quelle garnison il venait. Son accent était Féreldien, mais il n'était pas rare que des Garnisons prennent des gens d'horizons bien différents. J'en était l'exemple même après tout. M'exclamant comme si je venais de réaliser une chose, je me présentais tout en lui demandant avec intérêt qui il était.

" Ha, mais j'ai oublié de me présenter, où avais je la tête ~... Je suis Tullia Estrama Von Raijer, Sénéchale des Garde de Férelden. Vous pouvez m'appeler Tullia. Et vous, comment vous appelez-vous ? Vous êtes de la garnison des Marches Libres ?"

Je posais sur lui un regard brillant de malice, souriant toujours avec amabilité et charme. Si avec mes atouts féminins je pouvais le déstabiliser pour le faire avouer, je n'allais pas me gêner !

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Sam 19 Oct 2019 - 14:09

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Il leva un sourcil au double sens qu’il comprit dans sa phrase mais ne rougit pas. Étrangement comme il ne se sentait pas attirer par les hommes il avait moins de mal à prendre du recul avec ce genre de double sens. Voilà pourquoi il avait réussi à garder à peu près son calme. Même si son visage c’était tout de même joliment coloré, mais vu qu’il était à moitié mangé par sa barbe folle cela ne se voyait pas vraiment. Mais vraiment qu’est-ce qu’ils avaient tous à lui faire des phrases de ce genre… Parce qu’Isabella et Varric ne c’étaient pas gêné pour parler de sexe devant lui. Surtout Isabella en fait… Tout le monde ne pensait qu’à ça ou bien . À croire que le monde ne tournait qu’autour de ça. Ce n’était quand même pas possible. Ou alors il ne cachait pas bien que ce genre de discussion le mettait mal à l’aise et tout le monde en profitait. Hum… C’était sûrement cette alternative oui. Peut-être qu’il devrait penser à travailler sur cette partie de son caractère afin de ne plus être une proie si facile pour les femmes. Seulement, il faudrait qu’il trouve un professeur discret afin que tout le royaume ne soit pas au courant.

« Hum… Homme, femme ou dragon, je n’aime pas être suivi. Personne ne l’aime, sauf peut-être les Orlésien en manque de sensations fortes. Et je ne suis pas en manque de sensations fortes. » Il lui sourit un peu, de façon maladroite avant que ces yeux ne pétillent doucement de malice et qu’un petit sourire joueur se dessine sur son visage fatigué. Alistair était souvent à manier l’humour et le second degré pour se défendre et le fait d’être souverain n’avait pas changé cela. Devant les nobles il se contenait même si parfois il devait se mordre fort la langue. Mais quand il se faufilait hors du château alors il pouvait être qui il avait envie d’être.

« Détrompez-vous. Je suis de la région. Enfin non pas vraiment, mais je suis du moins du pays et je me considère en Férelden partout chez moi. » Quand elle se rapprocha pourtant, il ne put retenir ses rougeurs et il recula d’un tout petit pas. Il essayait toujours de maintenir une distance convenable entre lui et les femmes. Par respect pour elle et aussi parce qu’il se mettait à bégayer et rougir fortement dès qu’il était proche de l’une d’elles. Ce n’était pas de sa faute, il y avait d’abord la vue plongeante sur son décolleté et puis il y avait son parfum qui venait lui chatouiller les narines. Alistair n’était que peu à l’aise avec les femmes. Même s’il s’améliorait avec le temps passé en compagnie de Dame de la cour. Il le fallait bien il ne pouvait simplement pas les ignorer. Même si certaines le mettaient plus que mal à l’aise avec leur séduction bien trop appuyée à laquelle il ne savait que dire ou que faire. Et puis comment savoir leur véritable intention ? Elles étaient sûrement plus attirées par le pouvoir et le trône que véritablement par Alistair. Après tout il n’avait pas loin de 30 ans ce qui était un âge avancé pour prendre une femme. Ou même rien que pour penser à autre chose qu’au mariage, mais Alistair était un indécrottable romantique que voulez-vous. Il lui sourit quand elle lui dit qu’en effet elle connaissait un endroit où il pourrait se laver et se reposer un peu. Un voyage en mer ça pouvait marquer et tuer son père aussi. Bien qu’il se sente étrangement plus libre. Finalement, il avait fait la seule chose possible, la seule chose à faire.

« Je vous suis donc Tulia. » Et là dans sa tête, ce fût la panique dans sa tête. Un nom ? Elle voulait un nom . Il ne pouvait pas lui dire qu’il était Alistair, Roi de Ferelden. Alors il ne saurait jamais pourquoi il sortit le premier nom qui vient à l’esprit. Pourquoi lui ? Vraiment de toutes les personnes qu’il connaissait . Surtout que s’il avait pris le temps de réfléchir il se serait souvenu que son ami lui avait parlé de Tulia dans une missive. Mais la panique d’être découvert que voulez-vous. Alors il prit la voix la plus sûre qu’il pouvait avoir en présence d’une femme et sortirent un fort et fière « Zevran Arainai. Je suis des marches libres oui. » Vraiment, il devrait peut-être plus écouter et moins l’ouvrir… Parce Que'en plus s’il avait réfléchi deux secondes, même sans se souvenir que Wulf ET Zevran lui avaient parlés de cette jeune femme, il devrait se douter qu’elle connaissait son ami Antivan. Puisqu'il venait souvent voir Wulf…  Et qu’elle était garde sous les ordres de Wulf. Mais que voulez-vous, mettez Alistair en présence d’une femme. Et puis jolie en plus et vous n’obtiendrait plus rien de logique de lui. Et là vous aviez la combinaison, jolie femme, autoritaire et sûr d’elle. Il passa une main un peu mal à l’aise dans ses cheveux. Zevran… Mais quel idiot il avait été de dire ça. Cependant il devait s’y tenir. Et peut-être essayer de copier un peu le comportement de son ami. Mais là ce n’était vraiment pas gagner. Plutôt combattre l’Enclin sur un pied que d’imiter Zevran… Être aussi charmeur et tout . Non il en était tout simplement incapable ! Il se racla un peu la gorge

« Où est votre auberge ? Sommes-nous encore loin ? » Moyens comme un autre d’essayer de changer de sujet. Si seulement il avait su avant dans quoi il était en train de s’engager, certainement qu’il serait resté sur son navire et qu’il serait reparti aussi sec d’où il venait. Mais non, à croire qu’Alistair était fait pour se mettre dans des situations impossibles. Et encore… Là il avait gardé ces vêtements. Il y avait du mieux.


Sam 19 Oct 2019 - 17:32

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

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C'est l'histoire d'un type qui qui arrive par la mer et qui rencontre l'Enclin


Le garde tentait tant bien que mal de rester stoïc, mais il était clair qu'il n'était pas à l'aise. Ce qui me donnait d'autant plus envie de le taquiner, et le rendait encore plus adorable. Une telle perle chez les Gardes, forcément qu'il ne peut être de la garnison de Férelden sinon je l'aurais déjà traumatisé. La dernière fois que j'ai harcelé un garde de ce genre, il n'osait plus se balader dans les couloirs seuls et sursautais au moindre rire féminin. Pauvre chéri... Il a finit par s'exiler comme recruteur dans Férelden. Est ce que j'ai le moindre remord ? Aucun ~ . S'il est faible d'esprit sans vouloir mettre le corps à l'épreuve, c'est son problème. Mais là dans l'immédiat, j'avais un tout autre problème. Bien que mal à l'aise et jouant sur l'humour, il me suivait et répondait à mes questions. Il était d'origine de Férelden, mais travaillait dans les Marches Libres. Tiens donc... Son accent Féreldien aurait été difficile à cacher, mais je ne voyais pas ce qu'un homme des marches libres faisait ici. Pour une affaire à Férelden, il est normal de s'adresser à la garnison de la région non ? Sauf s'il venait ici pour affaire personnelle, ce qui faisait sens vu ses habits de civil. Mais alors... Pourquoi poser autant de questions sur Wulf ? S'il vient de Férelden, il doit bien connaitre des choses sur lui vu qu'il a aidé à la reconstruction du royaume. Après m'être présentée, il fit de même. Mais le nom qu'il me donna sonna à mes oreilles comme la pire des blagues. D'ailleurs, je retenais avec grand mal mon rire.

*snort*

Je le regardais les yeux pétillants de malice, un grand sourire sur les lèvres, m'adressant à lui avec autant d'excitation que d'amusement.

"Zevran Aranai ... LE Zevran Aranai ? Celui qui a combattu l'enclin avec Wulf Cousland ?! Une légende parmi les légendes ?!! "

Là, j'avais vraiment du mal à ne pas exploser de rire. C'était le PIRE nom qu'il pouvait me donner. Zevran je le connaissais bien depuis un moment, et à double titre. Pour venir fréquemment à Fort Bastel prendre des nouvelles de Wulf, mais également pour être un de mes support de plaisir récréatif partagé avec le garde-commandeur. C'est qu'on en avait fait des galipettes depuis le temps. Alors voir devant moi un homme, un grand baraqué avec un bouclier et une épée, un humain de surcroit se faire passer pour lui... Par le Créateur il va falloir que je lui en parle un de ces jours, il va autant en rire que se sentir blessé. Ce garde des ombres avait joué à un jeu dangereux, surtout que Zevran est tout sauf un garde des ombres... Trop tentée pour ne pas le piquer sur le sujet, je feignais d'être impressionnée mais de montrer un certain... étonnement.

"Et bien ça alors, c'est mon jour de chance ! Moi qui rêvais de le rencontrer un jour ~... Mais dites moi, vous n'êtes pas sensé être un peu plus... elfe ? "

Elfe, voleur, charmeur, il y avait tellement de choses que cet homme n'était pas comparé à Zevran que c'était presque un crime de divertissement que de ne pas jouer le jeu. Cependant, cet homme avait donné des informations plus qu'importantes par ce simple nom. Très peu connaissaient Zevran, et encore moins son vrai nom de famille. Il faut être très proche de lui pour le savoir, ou bien... faire partie de sa troupe lors du 5e Enclin. Je faisais le tour dans ma tête des personnes pouvant correspondre au physique de cet humain, mais de ce que m'avait dit Wulf il n'y avait pas beaucoup de choix. Un homme Garde des ombres, ayant connu Zevran... Je posais de nouveau mon regard inquisiteur sur lui, le scrutant avec plus d'attention. Se pourrait il... Non, ce serait... Tout seul dans Amaranthine, sans aucune garde rapprochée et en tenue de pouilleux, c'est vraiment improbable... Dans mes pensés je marchais d'un bon pas, nous ayant fait rejoindre une rue un peu plus large et bondée, allant plus dans la basse-ville. Je répondis avec un sourire à la question de ce "zevran", faisant bonne figure pour le rassurer sans cesser de cogiter.

"Ha ne vous en faites pas, ce n'est pas très loin. On y est dans 5 minutes... "

A mesure que nos pas nous menaient à la Grâce Cristalline, je sentais l'excitation du jeu faire vibrer mon sang, me rendant plus fébrile et joueuse que d'habitude. Je n'arrivais plus à effacer ce sourire sur mes lèvres, cette envie de rire et de le tourmenter. Très bien, s'il veut jouer à ce jeu, il ne reste qu'à moi de prouver mon hypothèse et de lui faire cracher le morceau. Qu'importe son sang royale après tout, pour peu qu'il soit qui je crois, car tout ce qui compte pour moi est la corruption dans son sang qui en fait un de mes frères d'armes. Et un aimant à piège à ours. J'avais de nombreuses pistes à chercher, mais je devais me retenir autant que possible. Pas tant que je sois certaine qu'il lui soit impossible de fuir. Et pour ça, j'ai ma petite idée sur la méthode à utiliser. Tout en conduisant notre marche, je l'interrogeais sur la raison de ses questions sur Wulf. Après tout, s'il est Zevran il doit forcément le connaitre, et avoir des nouvelles de lui est bien étrange.

"Mais pourquoi demander des nouvelles de Wulf ? Vous pouvez lui envoyer des lettres quand vous voulez ou le rencontrer non ? Quelque chose ne va pas ?"

Après tout, si ça se trouve il y a un souci qui justifie ces questions. Ainsi, j'aurais peut être une autre piste et d'autres informations intéressantes pour le piéger ensuite. Nous arrivions bientôt devant une devanture de taverne, avec un écriteau portant une fleur cristalline salie et à moitié effacée avec le temps. Maintenant, la partie intéressante allait commencer.

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Lun 21 Oct 2019 - 12:23

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C'est l'histoire d'un type qui arrive par la mer et qui rencontre l'Enclin.


« Euh... Je... Oui, oui, celui-là même. » Bien sûr Alistair quelle idée, bravo ! Et pourquoi pas lui dire que tu étais Wulf Couslad aussi ? Ou pourquoi pas l’archidémon en personne ? C’était bien plus logique et plus vraisemblable que Zevran… Bien sûr, les histoires avaient circulé… Mais maintenant, il ne pouvait pas revenir et dire avec un grand sourire, non mais je me suis trompé, ce n'est pas ça mon prénom j’ai confondu… Et puis voilà qu’elle posait des questions sur ses origines. Il aurait dû se faire passer pour Ogrhen le mensonge aurait plus tenu la route que Zevran. Il passa une main sur l’arrondi de son oreille et se gratta la gorge. Il avait toujours été comme ça, du genre à parler et ensuite réfléchir, il devait travailler là-dessus pour être un bon roi. Mais là tout de suite il n’était pas roi et il était fatigué par son voyage, donc son naturel l’avait emporté et de loin. Ce n’était quand même pas de sa faute ! Elle l’avait pris de court, il ne s’attendait pas à ce qu’on l’alpague comme elle l’avait fait. Il n’était clairement pas préparé à ça. Donc son esprit avait travaillé tout seul et voilà le résultat. Au moins Zevran trouverait ça plus amusante qu'autre chose, mais quand même… Pour quoi il allait passer encore . Déjà que certains le trouvaient stupide. Vraiment il fallait qu’il fasse un effort sur son comportement. Il porta de nouveau son regard sur elle avant de trouver le courage de lui répondre.

f]]« Et bien euh… Vous savez des fois les histoires… Elles sont romancées… On rajoute des choses et euh... On en change d'autres. Par exemple le Roi Alistair ne marchait pas SI souvent que ça dans des pièges à Loup. Et euh. Je demande de ces nouvelles parce que depuis que nous nous sommes quittés je… Je lui en veux pour quelque chose et j’ai eu du mal à garder un contact amical avec lui. Simplement… Nous avons pris des chemins diffèrent et je... » [/b]Oui, il lui en voulait encore pour avoir tout décidé seul, le mettre sur le trône, garder Anora, garder Loghain en vie. Alistair n’avait eu voix au chapitre à aucun moment. Il avait tout décidé seul puis il était partie et il n’avait plus cherché à savoir si les choix font étaient pour le mieux ou pas. Et Alistair, qui avait toujours eu beaucoup de colère en lui, comme le lui avait fait remarquer Duncan s'était enfermé dans une posture de défense boudeuse et n’avait pas cherché à vraiment garder le contact. C’est comme cela qu’il en était arrivé là. À ne pas oser aller frapper alors qu’il serait légitime qu’il rende visite à Wulf. Simplement, il n’y avait jamais eu de vraie discussion depuis et le silence avait étouffé tout ce qu’ils auraient pu se dire pour finir avec cette amitié presque gâchée qui ne survivait que parce qu’ils étaient tous deux maudits du sang d’engeance et qu’ils avaient vécus la même chose. Il c’était perdu dans ses pensées Wulf, comment ils en étaient arrivés à presque être des inconnus finalement ? Il était un peu las de ça, de cette situation, mais comment revenir vers quelqu’un depuis après tant de temps ? Surtout au vu de leurs rangs maintenant ? Et du fait que Wulf devait rester neutre politiquement

« Mais... Je ne pense pas que cela vous intéresse finalement. Je ne l’ai pas vu depuis longtemps, c’est simplement que ce serait ridicule que je frappe à sa porte maintenant c’est tout. » De retour dans la rue passante il se retient de remettre sa capuche, ce qui ne ferait qu’augmenter les doutes de la jeune femme. Il espérait juste que personne ne le reconnaîtrait et n’aurait envie de s’incliner devant lui là tout de suite maintenant. Sinon il ne savait pas trop comment maintenir son mensonge. Mais tout le monde était tellement occupé à ses propres affaires qu’on ne faisait pas attention vraiment à un homme sale. Cependant le fait qu’il soit accompagné d’une garde des ombres, jolie et au décolleté plongeant… Là il pourrait peut-être attirer l’attention. Enfin, la femme attirerait l’attention il devrait être plutôt tranquille. Déjà que propre il n’attirait pas vraiment les regards quand il se promenait de manière secrète dans les villes.
Il observait les gens aller et venir, cela lui permettait d’oublier le bourbier dans lequel il c’était mis tout seul. Il regardait les gens marchander et discuter, les enfants courir entre les adultes. Le chien qu’il avait vu semblait le suivre du regard comme s’il avait l’espoir d’avoir un peu plus de nourriture. Alistair détourna le regard de la pauvre bête et se mit à regarder les bâtiments, il se souvenait de cette rue et l’auberge à laquelle il pensait n’était pas du tout dans ce coin-ci… Mais peut-être qu’un nouvel établissement avait vu le jour depuis qu’il était venu ici en visite. Ce n’était pas impossible ! Il n’était pas le spécialiste des tavernes du pays, bien qu’il en connaisse quand même quelques-unes.

« Comment est la vie de garde ici ? En ce moment ce doit être plutôt tranquille non pour vous . Il n’y a pas d’engeances dans les coins. Et tout est plutôt stable. Cela fait longtemps que vous avez rejoint nos rangs . » C’était de la vraie curiosité et pas simplement le moyen de détourner l’attention de lui. Il était curieux de connaître son histoire et son avis de la garde.


Lun 21 Oct 2019 - 19:40

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

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Comme je m’y attendais, ou plutôt au-delà de mes attentes, la réponse de ce « Zévran » était embrouillée, pleine de confusion et d’indécision. Vraiment, s’il avait voulu mentir, il aurait dû choisir quelque chose avec lequel il était à l’aise et plus naturel. Là, son mensonge était encore plus souligné. De son comportement et de ma déduction, je convenais que le garde face à moi devait être cet Alistair. Mais étant roi, que faisait il dans une tenue aussi sale, et surtout tout seul ? Etait il en opération solo où son identité devait être cachée à ce point ? Vu sa maladresse à créer un mensonge, je me félicitais qu’il soit tombé sur moi plutôt que sur un autre. Certes j’avais vu au travers de ses dires, mais j’étais pleine de bonnes dispositions à son égard. Du moins, il serait à peu près en sécurité. Mais il n’y avait aucune chance qu’il réchappe à mes petites pics et au tourment que je lui réservais. D’ailleurs, cela ne tarda pas car déjà je le raillais avec un léger sourire, mes yeux malicieux posés sur lui avec tout le pétillement d’un lutin prêt à faire une quelconque farce.

"Ho vraiment ? Cousland m’avait plutôt parlé de pièges à ours et de langues collées à des poteaux en hiver, mais je suppose que c’est sa façon à lui de « romancer » les choses fu fu fu ~ !"

Oui, pour ça, Wulf m’avait raconté bon nombre de choses à son sujet. Et c’était l’une des raisons pour laquelle je voulais en savoir plus, l’interroger, mieux le connaitre. Une curiosité empreinte de bienveillance mais également de cette recherche d’une nouvelle distraction amusante. Car si c’était bien Alistair, j’aurais tout le loisir de connaitre des anecdotes au dépend de Wulf, tout comme je pourrais tourmenter et malmener ce roi maladroit et pourtant charmant. Et des questions, j’en avais. Le garde royal semblait mal à l’aise en parlant du Héros de Férelden, ce qui me mit la puce à l’oreille. Je connaissais la relation entre le vrai Zevran et Wulf, elle n’était pas de cet aloi. Pas évidente certes, mais pas au point de ne pas oser se voir. En revanche, je savais depuis longtemps que Wulf évitait le sujet du roi Alistair, trop gênant et l’énervant quelque peu. Et il semblait que c’était réciproque. Question à creuser de mon côté, sans nul doute, et surtout pour y mettre mon grain de sel. Je connaissais Wulf, quand il se braque c’est une vraie tête de mule. L’idée me vint que je pourrais peut-être pousser les choses en faveur d’une nouvelle rencontre, ou du moins d’un nouvel échange épistolaire. Au mieux ils arrivent à s’expliquer et mettent enfin sur la table les non-dit, au pire ça fait chier le Garde-Commandeur qui va me maudire et cela reste une victoire pour ma part. Tout à gagner, rien à perdre pour mon équipe. Car oui, tourmenter le Garde-Commandeur fait partie de mes missions personnelles et d’importance, que surtout personne ne m’a attribué ou demandé de faire. Je suis du genre zélé, je n’y peux rien… Quoi qu’il en soit, Alistair ne s’étendit pas sur le sujet, prétextant que cela n’avait pas d’importance pour moi. Par le créateur, qu’il pouvait se tromper… Avec malice, je répliquais que tout ce qui pouvait avoir attrait à Cousland faisait partie de ma juridiction. Enfin, juridiction auto-proclamée surtout.

"Si cela concerne Wulf et ses compagnons, bien entendu que ça m’intéresse. Et puis, venir le voir comme ça ne serait pas ridicule, au pire une surprise. Et je dois avouer que parfois il faut le bousculer un peu le Cousland ha ha ha ! Sinon il va s’ennuyer le pauvre ~….."

Je riais, sautillant presque de joie à l’idée de ce que ce genre de chose pourrait faire. Alistair qui débarque à la porte du bureau de Cousland, lui qui ne peut plus s’enfuir même en pensant sauter par la fenêtre. Le chaos qui en découlerait serait tellement grand, Wulf serait furieux dans un premier temps… Je pensais déjà à la manière dont je pourrais arranger les choses qu’Alistair me tira de ma rêverie toute machiavélique pour me demander comment cela se passait pour les Gardes à Férelden. Bien contrainte de répondre, et ne voyant pas de mal à ce qu’il sache ce qu’il se passait, je lui répondis avec un peu plus de sérieux.

"En effet, nous n’avons plus beaucoup d’engeances, mais c’est pour cela que nous devons en profiter. Nous consolidons notre base de Gardes, car quand vous en aviez fini avec le dernier Enclin ils se comptaient sur les doigts d’une main en Orlaïs. Pour ça, je suis très créative pour leur concocter des entrainements à en faire pâlir ceux des Qunaris. Trop, à ce que dit Wulf, mais il faut bien que je m’amuse un peu non ? Il faut également sécuriser le sud, Ostagar et Bréciliane pouvant parfois réserver quelques surprises. Pour le reste…"

Je ne terminais pas ma phrase, car nous étions effectivement arrivés devant notre lieu de pèlerinage. La gargotte ne faisait pas non plus peur à voir, mais on sentait qu’elle n’était pas de toute première fraicheur non plus. Je me tournais vers « Zévran », assurée et étrangement enjouée.

"Nous y sommes. Bon, cela ne paye pas de mine mais ils me connaissent bien. Vous aurez votre bain et de quoi manger, faites moi confiance. Et puis, ce n’est pas une maison de passe qui va effrayer le plus grand séducteur de tout Thédas, pas vrai Zévran ~ ?"

Je lui donnais une tape sur l’épaule tout en lui faisant un clin d’œil malicieux, et ouvrait la porte de la boite de pandore. Zevran avait sa réputation, et je n’avais aucun doute qu’Alistair la connaissait. Le plus ironique dans l’affaire, c’est que Wulf m’avait dit qu’il était plutôt du genre timide et chaste lorsqu’ils battaient la campagne pendant le 5e Enclin. A voir si le temps avait été de bon conseil, et si quelques cuisses ou fessiers ont été écartés pour sa bonne expérience. En ouvrant la porte, nous pouvions trouver un petit couloir d’entrée, avec quelques miniatures douteuses de fleurs et de coupes de fruits. Nous arrivions rapidement sur une salle plus grande, comportant plusieurs tables et un comptoir, avec au fond un escalier. Il n’y avait pas grand monde, juste trois soiffard et le reste étant surtout les serveuses et hommes de tapins qui prenaient leur quart en jouant à une partie de carte. En arrivant ils nous lancèrent un coup d’œil, les hommes me reconnaissant et me faisant un grand sourire. Je leur répondais avec un petit clin d’œil, mais me dirigeait surtout vers le comptoir où un homme finissait de nettoyer des chopes et une matrone de tenir son livre de compte. La dame était une elfe d’un certain âge, maquillée avec une légère outrance vu le nombre de rides mais qui avait sû garder une ligne svelte contrairement à certaines humaines. Son regard d’acier se posa sur moi, un léger sourire sur les lèvres mais les yeux toujours durs. Elle savait que j’étais autant une bénédiction qu’un fardeau, mais je crois qu’avec le temps ça l’amuse. Elle regarda également Alistair, le dévisageant de la tête au pied avant de faire une moue dubitative et une remarque acerbe.

"Et ben, pour un crotté c’est un crotté que tu nous ramènes là. Tu m’as habitué à mieux Tullia. Est-ce que les Gardes recrutent les pouilleux maintenant ?"

Elle souriait avec un peu plus de malice, le ton moqueur de sa dernière phrase montrant à quel point l’habituel était loin de cette réalité. Jouant le jeu, je m’accoudais au comptoir et lui répondis avec verve tout en feignant d’être outrée par une telle accusation.

"Allons, Signora Babette, vous me connaissez quand même ! Il est un peu poussiéreux mais reconnaissez qu’il a bonne bouille non ? Je suis sûre que les filles et même Sig’ ne seraient pas contre fu fu fu ~…"

Je riais, voyant qu’un ou deux personnel du service de plaisir c’était approché d’Alistair pour minauder. Oui, je suis certaine qu’il plairait bien à Sigfried. Cet elfe était bourré de talent, et me faisait un peu penser à Zévran au final. Amusée par la gêne grandissante du garde, je me résignais cependant à aller droit au but avec la matrone.

"Mais ce n’est pas pour ça que je suis ici, pour une fois. J’aurais besoin de t’emprunter ta salle d’eau pour qu’il puisse sa laver, et aussi de quoi manger. Comme tu peux le voir, il n’est pas en très bon état et hors de question que je le présente comme ça au Garde-Commandeur. Ma réputation de meilleure chasseuse de belles fesses est en jeu…"

Je souriais un peu plus, n’ayant pas ma pareille pour ramener ici des Gardes agréables à regarder et qui pouvaient dépenser un peu. Parfois c’était des connaisseurs, d’autres fois c’était une mission de dépucelage. Moi j’alliais l’utile à l’agréable, venant prendre du bon temps tout en me refaisant les poches à coup de parties de Grâce Perfide. Babette soupira, se demandant si ça en valait la peine. Allait elle avoir plus d’ennuis que d’avantages ? Je ne payais pas rubis sur ongle, mais mes dettes étaient épongées assez rapidement et j’avais fait fuir des maraudeurs et autres écumeurs mauvais clients pour eux. Elle se dit que finalement elle pouvait me faire cette fleur.

"Mh… Avec ou sans fille ? Marie est prête dans pas longtemps et…"

Je manquais de rire, mais la stoppais de suite.

"Non non, là c’est VRAIMENT que pour qu’il se lave. Nous n’avons pas le temps pour le reste, et il est encore un peu tôt… C’est un diurne, vois tu ~."

Sous entendu, pour les galipettes en plein jour c’était même pas la peine. Elle haussa des épaules, semblant capituler et se résigner à ne pas pouvoir placer une fille ou deux.

"Comme tu veux. Tu connais le chemin. Les filles ont fini il n’y a pas longtemps, je pense qu’il doit encore rester quelques bassines d’eau chaudes. Je vais demander au pti’ de t’en monter d’autres."

A cela je souriais un peu plus, sortant d’entre mes doigts quelques pièces d’argent pour la dédommager du « désagrément », et aussi pour payer la suite.

"Tu es la meilleure, comme d’habitude Babette ~… Prépare aussi une bouteille et de quoi manger, Je reviens dans pas longtemps. Allez, suis moi toi !"

Je me retournais et faisais signe à Alistair de me suivre, poussant au passage l’une des filles qui s’était (on ne sait comment) retrouvée suspendu à son bras en le serrant bien contre son giron. Je me mordais les lèvres, évitant de rire devant la scène trop tordante de ce mouton lâché dans la tanière du loup. Je me dirigeais vers l’escalier du fond, espérant qu’il soit sur mes talons, et montais à l’étage. Il y avait un couloir un peu plus grand, menant à plusieurs chambres. Elles étaient toutes fermées, le seul bruit que l’on pouvait entendre étant le babillage et les rires tout au fond du couloir. La porte était entre-ouverte, et par courtoisie je toquais avant d’entrer, affichant un grand sourire. Dans la pièce se trouvait un grand bac en bas, recouvert d’un linge en guise de fond et à moitié vidée. Plusieurs filles finissaient de se préparer, lassant leurs robes et ajustant leur jambière avec coquetteries. Elless furent surprise mais m’accueillirent avec joie. La première raison étant que bien que je ne sois pas attirée par leur charme je me suis toujours montrée respectueuse, les défendant parfois contre des clients trop malavisés et insistants. L’autre raison était le petit mouton que je trainais avec moi, les regards prédateurs des filles s’étant posés sur lui avec un appétit gourmand.

"Saluuut les filles ~ ! Babette a dit que je pouvais emprunter la salle d’eau… Non Doris, il n’est pas à consommer, pas encore. Allez sortez ! Babette veux vous voir."

L’une d’entre elle avait essayé de poser ses serres sur lui, mais je m’interposais physiquement en les poussant gentiment vers la sortie. Elles se renfrognèrent, faisant quelques œillades à Alistair pourtant avant de partir. Je soupirais, mais sommes toute j’étais assez satisfaite. Je me tournais vers lui, restant près de la porte.

"Tu peux te laver dans le grand bac Zevran. Je reviens avec de quoi sécher et si je trouve, une chemise propre ou autre..."

Je lui souriais et sortis également, fermant la porte derrière moi. Dans le couloir il y avait encore quelques colombes qui souhaitaient sans doute profiter un peu de la vue, mais je les repoussais tel un chien de berger vers l’escalier, leur promettant une tournée de vin et l’occasion ensuite d’aller le tourmenter à leur tour. Je descendais, allant chercher plus rapidement de quoi boire et manger. Qu’Alistair ne se leurre pas, je n’allais pas le laisser bien longtemps seul dans la baignoire. L’occasion est bien trop belle !

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Mer 23 Oct 2019 - 18:04

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« Il vous a dit ça ! Il a osé le... » Alistair se calma, pour raconter les pires trucs sur lui il y avait du monde. Il en avait assez qu’on soit toujours en train de se moquer de lui. D’abord les serviteurs quand il était enfant parce qu’il dormait avec les chiens. Ensuite les templiers parce qu’il n’était pas des plus doué et puis Morrigan et souvent même le reste de la troupe. Et aujourd’hui Thédas entier. Ne méritait-il pas un minimum de respect ? C’était toujours pareil, soyer innocent et naïf et on rirait de vous pour tout et n’importe quoi. Il allait dire quelque chose puis se résigna. À quoi bon de toute façon ? C’était aussi de sa faute, à lui de montrer qu’il pouvait mériter le respect. Et il allait s’y mettre, dès qu’il aurait quitté cette région et cette femme qui lui faisait perdre tous ses moyens. « Ce n’est pas forcément vrai, mais c’était l’une des rares choses à nous faire rire durant cette année qui fût difficile pour tout le monde. Je suppose que c’est pour ça que l’on se souvient de ça. Et sachez que ce n’est pas Alistair qui s'est retrouvé la langue collée à un poteau en métal en plein hiver. Mais c’est une histoire encore plus vieille et je ne crois pas que le templier en question veuille qu’on le dise à tout le monde. Enfin je n’en sais pas plus, on me l’a moi-même racontée. »

Il s’enfonçait tout seul dans son mensonge et il se sentait complètement ridicule. Mais il aurait l’air encore plus ridicule s’il avouait maintenant qu’il était Alistair. Il serra les dents et se dit que toute façon au pire, une fois laver et nourris il dirait qu’il ne peut rester plus longtemps et il prendrait ses jambes à son cou et ne reviendrait jamais ici de peur de tomber sur elle de nouveau elle. Le jeune roi se contenta d’un léger grognement. Il était hors de question qu’il aille frapper à la porte du héros. Hors de question. Et puis pour être honnête, ils n’avaient jamais vraiment… Alistair avait voulu voir un frère en lui, mais il n’était pas certain que le héros voyait ça comme ça. Plus comme un pion utile à ses plans. Il ne voulait plus parler de héros, il ne voulait plus penser à ça, le passé étant ce qu’il était ressassé ne faisait que créer que plus d’amertume. Le jeune roi ne savait pas quelle relation cette jeune femme avait avec le héros, mais il préférait ne pas trop lui en dire non plus. Leur… « Relation » était ce qu’elle était, pas besoin de l’étaler devant tout le monde. Il leva le visage vers la devanture et la petite voix dans sa tête lui disait de ne pas entrer. Pourtant de l’extérieur l’établissement semblait tout ce qu’il y avait de plus normal. Décidant de faire confiance et de toute façon trop fatigué de son voyage en mer il suivit sans réfléchir. Le couloir n’était pas vraiment étrange, simplement il était rare qu’une auberge s’ouvre sur ce genre de chose, mais pourquoi pas après tout. Il n’était pas architecte. Par contre c’est une fois dans la pièce principale que le tout se gâta. Non, elle n’avait pas osé faire ça . Elle n’avait pas… Et si pourtant. C’était une maison de passe. Il devint tellement rouge que même un qunari aveugle se rendrait compte que quelque chose le gênait. Il ouvrit la bouche avant de la refermer aussi sec et de se tortiller pour éviter le contact avec les femmes qui venaient se coller contre lui comme des mouches sur du miel. Il faisait chaud tout à coup où ce n’était que lui ? Même en voyageant avec Isabella, il n’avait jamais vu autant de chaire dénudée d’un coup. Et même les hommes lui lançaient des œillades qui voulait tout dire. Il se gratta la gorge essayant de garder le peu de contenances qui lui restait. Il était tellement concentré sur la manière la plus approprier de ne pas regarder tout ce qui dépassait qu’il ne réagit pas au crotté. Et puis de toute façon c’était vrai. Il n’entendit pas non plus que la tenancière voulait lui proposer quelqu’un dans son bain. Il regardait la femme qui c’était accroché à lui comme si c’était un Dragon sir qui cherchait à le dévorer. Elle sentait bon, mais son parfum sonnait faux, il était trop fort, trop gras il lui prenait la tête comme un vin un peu trop fort. Elle cachait tout le reste, c’était tellement fort qu’il en sentait le goût amer sur son palais.

« Allez mon grand, tu sembles fatigué je connais un bon moyen de te relaxer... » Il ne savait pas quoi répondre, ni même quoi faire, il la regardait avec le même regard qu’un qunari devant une peluche. C’est-à-dire un regard vide est une seule question, à quoi ça sert et qu’est-ce que j’en fais ? Mais heureusement, Tulia le tira de là et il la suivit sans se plaindre lançant un regard candide aux jeunes femmes comme pour se faire pardonner de ne pas pouvoir ni savoir profiter de leur présence. Il se laissa traîner vers la salle d’eau et devient pivoine en voyant qu’elle était pleine de jeunes filles en fleures. Il devait donner l’impression d’être un Hahl devant un groupe de chasseurs. Il déglutit mais Andrasté devait avoir pitié de lui car elles sortirent toutes les unes après les autres. Il put respirer de nouveau correctement il hocha doucement la tête et tourna la tête vers le bac que lui indiquait la jeune femme. Une fois la porte fermée il ferma les yeux trente secondes. Il n’était pas doué certes mais il restait un homme dans la fleur de l’âge. Il passa une main dans ses cheveux et se dévêtit retirant avec plaisir ses vêtements fatigués du voyage avant de se glisser dans l’eau chaude avec plaisir. La chaleur lui délia les muscles, il glissa la tête sous l’eau et ressortit faisant gicler un peu d’eau sur le sol. Par le Créateur, il n’avait jamais autant apprécié un bain. Alistair appuya sa tête contre le rebord de la baignoire et ferma les yeux pour se détendre, son voyage lui semblait loin comme dans un rêve. Il se rappela de son voyage dans l’immatériel. De ce que sa vie aurait pu être. De sa vie du Prince à chasser avec Maric et Cailan. Des femmes qui lui tournaient autour et qui venaient réchauffer son lit. Et surtout des mots de Maric. « Je suis fière de toi. Tu es un meilleur roi que ce que je n’ai jamais été. » Il avait été heureux, il se fichait d’avoir grandi avec des chiens, d’avoir été élever à la Chantrie et de ne pas avoir connu de femme. Il était ce qu’il était. Et son père était fier de lui. C’est tout ce qui comptait au final.



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Ven 25 Oct 2019 - 15:00

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

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C'est l'histoire d'un type qui qui arrive par la mer et qui rencontre l'Enclin


La porte se referma donc sur lui, et j'étais là à descendre tranquillement les escaliers pour rejoindre les autres. La Matronne était toujours derrière son comptoir, pendant qu'une autre des jeunes filles préparait un plateau de repas. A peine arrivée là que je me retrouvais entourée d'une myriade d'abeilles curieuses qui avaient bien envie d'en savoir plus sur cette fleur sauvage qui prenait son bain là haut. Qui était ce ? Est ce un nouveau Garde des Ombres ? Viendra t'il souvent ici ? Etait ce un de mes amants ? Serait il d'accord pour une partie à plusieurs au lit ? Avait il besoin de quelqu'un pour lui "frotter le dos" ? Tout cela me faisait bien rire, et je jouais la carte mystère en disant que je l'avais croisé dans la rue, et que c'était bien un garde des ombres. Mais non, sans doute qu'il ne reviendra pas ensuite, et pour le moment je serais la seule à lui réserver le moindre service. Moues boudeuses et minauderies de protestations, il fallut un mot sec de Babette pour qu'ils se dispersent et se remettent au travail. Il était peut être tôt dans la journée, mais des clients peuvent arriver tôt. Je restais donc seule au comptoir, aidant à mettre sur le plateau un maximum de nourriture. C'est que j'avais faim moi. La matronne me jetait un regard en biais méfiant, finissant par dire le fond de sa pensé.

"Me dis pas que tu comptes faire des galipettes avec lui dans le bain, non ? Ce sera un supplément, car c'est toujours galère à nettoyer ensuite..."

Ca, pour sûr qu'elle n'allait pas oublier de me faire payer le moindre supplément. Elle était roublarde, mais je ne l'étais pas moins. En général les suppléments je les payais volontiers et quasiment toujours de la poche de quelqu'un d'autre. Une partie de grâce perfide par ci, un pari par là, une bagarre qui finit par le pillage des poches des inconscients. J'avais plus d'un tour dans mon sac. Mais avec la salle vide, je n'avais aucune chance de pouvoir utiliser la moindre de ces ressources. Je lui souriais, lui répondant avec autant de charme que de roucoulade malicieuse.

"La proposition est tentante Babette, mais là c'est vraiment juste pour le laver. Et je te promets que si ça va plus loin, on prendra une chambre fu fu fu ~ ! "

Je riais, sachant que c'était une issue tout à fait probable. Après tout, il était mignon, et le croquer ne me ferait que le plus grand plaisir. Malheureusement, si mes soupçons étaient vrais... Je ne pourrais pas le dévorer à mon plaisir. Wulf et le Héro de Férelden en feraient une maladie s'ils apprenaient que j'avais défloré le roi de Férelden, et les connaissant ça partirait en hystérie. De plus, le fait de savoir que c'était le compagnon tout mignon et innocent du Héro ça me faisait... comment dire... Comme un genre de tue l'amour. Je veux dire Zevran, enfin le vrai Zevran c'est autre chose, lui il est porté sur le sexe et s'offre à loisir. Mais pour les autres, je les voyais trop avec un côté sacré qui faisait que je ne pouvais pas les toucher. Ou plutôt je sentais que je ne devais pas les toucher. C'était un peu comme si j'avais en face de moi la mascotte mignonne de la compagnie du 5e Enclin. Lui sauter dessus était hors de question, mais le tourmenter... Là je ne voyais aucun inconvénient et ma conscience me donnait l'aval sans aucune retenue.

Je souriais en pensant à cela, alors que je prenais d'une main le plateau lourdement chargé en fromage, saucisson, pain et jambon, et de l'autre une bouteille de vin. L'un des gamins sorti de la cuisine, portant avec lui deux seaux d'eau fumante. Il me suivit, faisant attention en montant l'escalier. Nous arrivions devant la porte, alors que plusieurs jeunes femmes épiais l'embrasure et le trou de serrure en chuchotant et gloussant. Je leur fis un geste pour qu'elle s'en aille et leur disais de nous laisser tranquille, puis ouvris la porte pour nous laisser passer avec le commis. Il était dans le bac, à moitié endormi. Cela me fit sourire, et sans plus attendre avec tout le naturel joyeux dont j'étais capable je m'imposais dans la salle de bain.

"Bon, ils n'avaient plus de pâté, mais j'ai pu prendre un peu plus de fromage et de jambon. Leur saucisson est pas mal, si on n'a pas trop peur de la moisissure...."

Je cherchais un tabouret sur lequel poser le plateau, qui commençait à peser, pendant que le garçon vidait les seaux d'eau chaude dans le bac. Pendant ce temps je rapprochais le tabouret de victuaille près du bac pour qu'il puisse manger en même temps que moi, et prenais ses affaires sales pour les donner aux garçon, afin qu'il les époussète un peu. On n'avait pas le temps de les laver, mais au moins essayer de les décrasser à sec ne ferait pas de mal. Il ne restait donc plus que le bouclier et son épée contre le mur, le reste étant porté par le jeune garçon vers la porte. Je ne demandais aucunement l'avis de l'intéressé bien entendu, je n'avais aucune raison de le faire et il était bloqué dans sa baignoire en bois. Pourquoi ne pas en profiter ? Le garçon s'en alla, et je le suivais de près pour fermer la porte alors que plusieurs jeunes filles le zyeutaient avec envie. Une fois la porte fermée, je m'en retournais à mon petit crasseux dans son eau. Je pris une chaise que je rapprochais du bac, me mettant entre lui et ses armes. Je ne suis pas folle après tout. proche de lui et prenant la bouteille, je continuais de parler tout en me mettant en oeuvre pour l'ouvrir et boire un peu

"J'ai aussi pris un peu de vin, il n'est pas fameux mais au moins il nourrit autant qu'il désaltère... Quoi ?"

Je venais enfin de remarqué la très grande gêne de "zevran" dans son bain, qui ne savait pas où se mettre ni quoi cacher. Je souriais légèrement, posant sur lui un regard autant dévorant que malicieux. C'est vrai qu'il est plutôt bien fait de sa personne... Vraiment dommage que je ne puisse pas le croquer s'il est aussi timide. Un vrai agneau sur un plateau d'argent. C'était plus que tentant, cela allait au niveau de la torture. Mais je devais résister, et lui faire comprendre qu'il n'avait pas d'inquiétude à se faire. Enfin, en un sens.

"Allons Zev-chéri, tu n'es pas le premier homme que je vois dans le plus simple appareil, et sans aucun doute pas le dernier. Te voir rougir est flatteur, mais on a d'autres choses à discuter avant fu fu fu ~ ...."

Je riais toujours un peu, ayant réussi à ouvrir la bouteille et en buvant une petite rasade. Installée sur mon siège, les jambes croisées tout en observant le spectacle d'un oeil appréciateur, je reposais la bouteille pour prendre un morceau de fromage. Il ne pouvait pas s'échapper aussi facilement de moi maintenant. Pas dans de telle condition, et vu ses freins psychologiques. Il était temps de passer à table, et qu'on arrête ce semblant de comédie.

"Car maintenant qu'on est là, et que tu ne peux t'enfuir que sous la condition que tu survives à l'humiliation de courir tout nu dans ce bordel et dans les rues avoisinantes, est ce qu'on peut passer au choses sérieuses Zevran ? Ou plutôt devrais je dire... Garde Alistair..."

Mon regard perçant était posé sur lui, un léger sourire plein de malice sur les lèvres. Peut être que j'avais tord, mais les chances étaient minces. Il ne tenait qu'à lui de prendre la décision de dire la vérité, surtout que j'avais très clairement déclaré que j'étais de son côté. Après tout, je l'avais appelé par son titre de Garde des Ombres, et non de Roi.

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