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Invité
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C'est l'histoire d'un type qui arrive par la mer et qui rencontre l'Enclin.
[L'action se passe juste après le retour d'Alistair de sa quête pour trouver son père donc bien avant l'explosion de la divine.]
À la proue du navire il fixait l’horizon ne voulant qu’une seule chose, revenir en son royaume. Reprendre sa place et être le roi digne que Maric avait vu en lui. Cependant ce n’est pas un air sur son père ou sur son pays qui lui vient. Mais sur ceux qu’il considérerait toujours comme sa famille. Lentement dans sa barbe il se mit à marmonner plus que chanter quelques vers apprit il y a longtemps en l’honneur des gardes.
« Bruit de la pluie sur les feuilles, sous un ciel gris plombé.
Éclat de bleu renié. Mais il ne pouvait rester.
Il sentait son sang se troubler
Et ses rêves, presque à l'étouffer.
Dans son coeur résonnait l'appel.
Et plus qu'une route à prendre, si belle. »
Puis la chanson se tue, l’homme venait d’arriver à destination. Mettre pied à terre fût un soulagement, la mer d’écume n’est pas à prendre à la légère. Et peut-être qu’il avait eu un peu le mal de mer mais ça ce serait un secret bien gardé. Enfin dans son malheur, son amie Isabella l’avait mis entre les mains d’un bon navigateur. Alistair rentrait seul en son bon royaume. Varric et la pirate ayant chacun reprit le cours de leurs existences. Et pourtant il les aurait bien invités en son palais pour profiter encore un peu de leur compagnie. À peine les pieds posés sur les planches trempes et sombres du débarcadère il glissa la capuche délavée et sale de sa cape sur ses cheveux qui commençaient à avoir bien poussé, il lui arrivait maintenant aux oreilles et il avait pris l’habitude de les coiffer en arrière. En plus de la barbe qui elle aussi commençait à s’étoffer, il n’y avait que peu de risques qu’on le reconnaisse…Mais il était venu ici une ou deux fois depuis son couronnement et il ne voulait pas prendre de risque. Pas qu’il ne puisse pas se défendre mais ne savait-on jamais ce qui pouvait lui tomber sur le bout du nez. Et puis être Alistair et simplement Alistair ça avait du bon parfois. Le bouclier d’excellente facture pourrait peut-être le trahir mais il n’y fît pas attention.
Un moment l’idée de rendre visite à Wulf l’effleura, avant de chasser cette fantaisie de son esprit. Cela faisait trop longtemps qu’ils ne c’étaient pas vu. Et pour lui dire quoi . J’ai retrouvé mon père, j’ai du sang-de-dragon dans les veines, je peux réveiller un dragon sir et ho mon père et mort je l’ai tué pour lui rendre sa liberté. Et vous quoi de neuf ?
Il n’était plus l'Alistair naïf qui pleurait sur lui-même. Il était roi et il ne voulait pas parler de ça à personne. Et puis ça ferait une belle jambe à Wulf tiens. Ils ne c’étaient pas vu ni écrits depuis un moment ce serait étrange que le roi vienne frapper à sa porte en ayant l’air de sortir de l’estomac d’une Wyvern et sans prévenir. Non, il allait retourner à Dénérim est cette fois prendre son rôle au sérieux et à bras le corps. Il était ressorti changé de cet épisode de sa vie, grandie, plus fort peut-être. Non pas peut-être, sûrement. Il en avait assez qu’on décide pour lui, aujourd’hui il suivrait le conseil d’un vieil ami et il déciderait pour lui. Fini de se laisser manœuvrer dans l’ombre par Anora. Maintenant il allait taper du poing sur la table et donner son avis. Il le faisait avant, mais avec moins de panache
Il prit une grande inspiration, à l’air marin vint se mélanger l’odeur du poisson et d’autres beaucoup moins charmante. Il profita de sa précaire invisibilité pour quitter le port et se rendre dans la ville. Entendre l’accent Féréldien lui fit plaisir après ce voyage éprouvant. Un chien errant vient lui quémander des caresses et surtout de la nourriture, il lui restait un peu de viande séché de son voyage et lui offrit avant de le flatter un peu en souriant
« Mange doucement mon grand. » Le roi caressa la pauvre entre les oreilles un long moment se souvenant de son enfance avant de se redresser. Et de se gratter le visage, il devrait peut-être prendre un cheval et rentrer directement à Dénérim. Oui ça faisait un moment qu’il était absent et il devait reprendre beaucoup de choses en main. Le tourisme attendrait pour plus tard. Il prit donc la direction de la sortie de la ville, là où il y avait le plus de chance de trouver une écurie et pourquoi pas des provisions… Mais un éclat qui se refléter dans le verre polis d’une bouteille de verre qui traîné sur le sol attira son regard. Depuis qu’il avait quitté le port il sentait une présence dans son dos. Hum... Et cet éclat, soit quelqu’un en armure le suivait, soit c’était juste une coïncidence, mais Alistair croyait peu aux coïncidences. Il bifurqua donc, s’éloignant de son objectif mais soit. Il fallait mieux régler ça maintenant. Après plusieurs détours pour êtres certains de bien être suivi, faisant mines de regarder les échoppes il finit par entrer dans une ruelle sale et nauséabonde. Son arrivée fit fuir des rats et des pigeons. Il posa la main sur la garde de sa lame et dégaina tout en faisant un demi-tour sur lui-même. Et il rencontra… Le vide. Alors peut-être que la deuxième solution était la bonne et qu’il était paranoïaque et pourtant il sentait des yeux sur lui. Il tourna de nouveau entièrement sur lui-même ses yeux cherchant la moindre trace de son poursuivant. Il se gratta la tête, faisant tomber son capuchon dans son dos.
« Je n’aime guère jouer à cache cache.. Montrez-vous. » Sa voix avait raisonné clairement, il ne voulait pas menacer la personne, si cette personne existait vraiment, mais il n’aimait pas être suivi, personne n'aimait ça, mais depuis qu’il était roi et qu’il était certain que des nobles payeraient une fortune pour le voir mourir et laisser le trône libre, il restait sur ces gardes. Et il était hors de question qu’il se fasse avoir de manière si idiote. Déjà que son espérance de vie n’était pas grande, il préférait éviter les assassins et autres joyeux lurons du genre.
]b]«Vous savez je ne mords pas. Sauf si on essaye de piquer de la nourriture dans mon assiette. Mais le reste du temps je reste plutôt bien élevé. Alors sortez de votre trou. Si je vous dis s’il vous plaît vous sortez plus vite . »[/b] Plus adulte et endurcie oui, moins blagueur et quelque peu ironique ? Non. On ne pouvait pas le changer autant non plus.
Alistair rengaina donc sa lame avant de soupirer un peu. Bon alors il devenait complètement dingue et la fatigue du voyage ne devait pas aider. Peut-être qu’il devrait prendre une chambre à l’auberge avant de reprendre la route. Cependant pour être sûr il resta encore quelques secondes sans bouger dans la ruelle.
- Spoiler:
- J'espère que ça te convient autant en contenu qu'en contenant ! Si il faut le refaire je le refais.
Tullia E. Von Raijer
– Garde des Ombres –
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C'est l'histoire d'un type qui qui arrive par la mer et qui rencontre l'Enclin
La journée avait bien commencé pour mes petites affaires. Ayant fouiné à mon habitude dans les docks, j'avais retrouvé quelques contacts effectuant des trafics autant douteux que juteux. Non pas pour les punir, mais bien pour les utiliser. Il faut dire que depuis l'année où j'avais pris la fonction de Sénéchale du Garde-Commandeur de Férelden, je n'avais pas chômé. La paperasse n'était pas mon truc, mais s'il y avait une chose que je savais faire depuis mon passage chez les Corbeaux c'est agir dans l'ombre. Telle la main gauche de la Divine, j'avais travaillé à sécuriser la position des Gardes à Férelden mais également celle de Wulf en tant tiern (enfin ça, il ne sait pas trop). Récupérer des informations du marché noir, des objets, des ingrédients... des faveurs et des services également... Eliminer un danger potentiel, saboter les opérations d'un noble un peu trop encombrant, je n'avais que l'embarras du choix. La seule chose sur laquelle je me restreignais, car Wulf avait ronchonné là dessus, c'était les assassinats. Parfois ça me démangeais, mais il est vrai que c'est un peu trop voyant. J'étais douée pour manipuler les choses de loin, maquiller les traces pour qu'on ne remonte pas à nous. Mais tuer, cela devait être strictement (selon lui) réservé à nous défendre ou bien contre les engeances. Quel rabat joie celui-là...
Mes rendez-vous de ce jour étaient cependant d'une nature plus légale. Ils n'étaient pas du plus ouverts, mais il fallait bien que nous nous fournissions en lyrium pour nos anciens templiers, et en poison pour nos voleurs. Enfin, surtout pour moi en fait. Entretenir ces relations et négocier les prix n'étaient pas une mince affaire, mais j'avais autant l'apparence que la réputation féroce. J'étais connue à Amaranthine pour avoir parfois la violence facile, mais je pouvais distribuer baffes autant que faveurs. Mon physique et ma manière d'être assez particuliers faisaient le reste, et l'on pouvait être sûr qu'on ne me prendrait pas à la légère. Certains tentent le coup bien entendu, mais en général ça se finit plutôt mal pour eux. Dans un petit baraquement des docks, je regardais la cargaison de lyrium et de plantes, vérifiant la qualité autant que la quantité. Quatre hommes étaient là, un comme contact pour les affaires et trois autres comme gardes. Le contraste était assez prenant, car d'un côté j'étais aussi volubile et d'une nonchalance joyeuse incroyable, pendant qu'en face se tenait le sérieux du cul du Créateur. Visages fermés, phrases courtes voir quelques peu hésitantes, il était clair qu'ils redoutaient que je n'apprécie pas les matériaux. Mes yeux étranges s'étaient posés sur les plantes plus particulièrement, plus fine connaisseuse mais surtout plus délicate à leur encontre. cela pris une bonne heure, autant pour cette marchandise que pour le règlement et la commande de la prochaine fois.
"Au plaisir de faire des affaires avec vous ~..."
Je sortais du baraquement avec un sourire malicieux, laissant derrière moi des hommes soulagés et ma bourse un peu plus légère. Je marchais avec confiance dans les petites allées du doc, mon armure de Garde des Ombres brillant sous le soleil. Il faisait bon aujourd'hui, c'est assez agréable. D'humeur joyeuse et n'ayant pas envie de travailler, je me demandais si je n'allais pas faire un tour à la Perle pour saluer quelques connaissances et profiter des services de mes préférés. Je marchais d'un pas tranquille, sifflotant une chanson de taverne tout en dégraffant un peu le col de ma tunique. Qu'est ce que c'est désagréable de se sentir autant enfermé ! Ma tenue d'antivane me manquait, mais en représentation en tant que Sénéchale je ne pouvais pas me le permettre. Finissant par conclure qu'un passage à la taverne avant était aussi important, je tournais ) une petite ruelle quand soudain je m'arrêtais, cessant de siffler. Cette sensation... Mes yeux étranges se tournèrent vers la foule, se posant sur un homme de grande stature, encapuchonné et au bouclier rond... un Garde des ombres, en civil ? Il y avait beaucoup de raisons pour laquelle un garde pouvait se trouver dans cette tenue, mais je ne le reconnaissais pas. Je connaissais tous les gardes de fort bastel, et celui là n'était pas un des nôtres. En tout cas, pas de Férelden.
Instinctivement j'avais commencé à le suivre, ou plutôt à le pister discrètement. C'était dans ma nature, et une fois ma curiosité éveillée il était difficile de m'en arracher. Je n'étais pas certaine pour cette sensation de sang corrompu, et la filature me permit, au fur et à mesure, à en être certaine. Mais à mesure que je le suivais, son tracé changea. Il prenait de plus petites ruelles, avec moins de monde. M'avait il repéré ? A certain moment je le voyais regarder derrière lui, et par précaution pendant un moment j'utilisais ma couverture d'ombre pour me dissimuler. Une personne qui se sent suivie, c'est forcément suspect.... que de chance pour moi aujourd'hui ! Je me sentais d'autant plus motivée et curieuse à son encontre, voulant savoir le fin mot de l'histoire. Qui était il ? D'ou venait il ? Que voulait il faire ici ? Tant de chose à savoir qui faisait ronronner de plaisir mon enthousiasme. Ce genre de chasse, j'aime bien aussi. A un moment, il emprunta une ruelle vraiment étrange et déserte. C'est clair, il était plus que suspicieux et voulait sans doute me piéger. Il fallait que je change de tactique... Je me dérobais une fois de plus à sa vue, prenant les devants en passant par le côté de la ruelle pour le prendre à revers. J'entendis sa voix s'élever, inquisitoriale. Je rejoignais sa ruelle, par un petit passage en travers, restant dans l'ombre. Je l'observais, il avait enlevé sa capuche pour laisser voir une chevelure rousse et une barbe assez fournie. Son visage ne me disait vraiment rien. Il attendait, espérant... Mais je ne bougeais pas. Non, je m'amusais trop de cette situation, celle d'un prédateur encerclant sa proie. Je souriais un peu plus, mes yeux étranges brillant d'intérêt et d'enthousiasme. Il demanda de nouveau à ce que je sorte, assez poliment et de façon assez loquace. Je mordais mes lèvres pour ne pas rire. Par le Créateur, s'il savait ce que MOI j'étais capable de mordre... en plus, si on enlève la barbe un peu farfouillée il était plutôt bel homme, et j'avais toujours eu un petit faible pour les rouquin. Le silence l'accueilli de nouveau. Il soupira, rengainant son arme. Hoo le pauvre, je suis trop méchante. Il est temps que je me présente, il avait assez persévéré comme ça. C'est déjà louable qu'il ait réussi à sentir ma filature. Alors qu'il était encore de dos, je sortais de ma cachette pour m'avancer à pas léger et feutrés. Et quand je fus à quelques pas de lui je m'arrêtais, croisant les bras pour le toiser avec un sourire et parlant enfin de ma voix chantante et railleuse d'antivane.
" Che sorpresa ~... autant de méfiance dès son arrivée ! "
Je le fixais avec beaucoup de curiosité et d'amusement, cachant nullement le divertissement dont j'avais été le public et la satisfaction d'avoir réussi mon petit tour. Toujours avec autant de malice et de nonchalance, je le taquinais d'une voix charmeuse.
" Un Garde des Ombres en civil, ce n'est pas courant par ici... Un de ces solitaires, ou bien un ayant fuit la fonction je présume, mh ~ ? "
En général, les gardes qui se la jouent solo n'aiment pas trop qu'on leur pose ce genre de question. Réponse évasive, voir violente, fuite... Il arrive dans certaines garnisons que fuir la Garde c'est fuir sa vie et chercher le déshonneur. Certains envoient des patrouilles chercher ces fugitifs pour les punir, mais heureusement à Férelden ce n'était pas le cas. Bien sûr, Wulf n'appréciait guère ce genre de chose, mais si on avait une raison sérieuse il pouvait l'accepter. Et moi je m'en fichais totalement. Ma loyauté allait après tout aux hommes, et non à l'Ordre en lui même.
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Mes rendez-vous de ce jour étaient cependant d'une nature plus légale. Ils n'étaient pas du plus ouverts, mais il fallait bien que nous nous fournissions en lyrium pour nos anciens templiers, et en poison pour nos voleurs. Enfin, surtout pour moi en fait. Entretenir ces relations et négocier les prix n'étaient pas une mince affaire, mais j'avais autant l'apparence que la réputation féroce. J'étais connue à Amaranthine pour avoir parfois la violence facile, mais je pouvais distribuer baffes autant que faveurs. Mon physique et ma manière d'être assez particuliers faisaient le reste, et l'on pouvait être sûr qu'on ne me prendrait pas à la légère. Certains tentent le coup bien entendu, mais en général ça se finit plutôt mal pour eux. Dans un petit baraquement des docks, je regardais la cargaison de lyrium et de plantes, vérifiant la qualité autant que la quantité. Quatre hommes étaient là, un comme contact pour les affaires et trois autres comme gardes. Le contraste était assez prenant, car d'un côté j'étais aussi volubile et d'une nonchalance joyeuse incroyable, pendant qu'en face se tenait le sérieux du cul du Créateur. Visages fermés, phrases courtes voir quelques peu hésitantes, il était clair qu'ils redoutaient que je n'apprécie pas les matériaux. Mes yeux étranges s'étaient posés sur les plantes plus particulièrement, plus fine connaisseuse mais surtout plus délicate à leur encontre. cela pris une bonne heure, autant pour cette marchandise que pour le règlement et la commande de la prochaine fois.
"Au plaisir de faire des affaires avec vous ~..."
Je sortais du baraquement avec un sourire malicieux, laissant derrière moi des hommes soulagés et ma bourse un peu plus légère. Je marchais avec confiance dans les petites allées du doc, mon armure de Garde des Ombres brillant sous le soleil. Il faisait bon aujourd'hui, c'est assez agréable. D'humeur joyeuse et n'ayant pas envie de travailler, je me demandais si je n'allais pas faire un tour à la Perle pour saluer quelques connaissances et profiter des services de mes préférés. Je marchais d'un pas tranquille, sifflotant une chanson de taverne tout en dégraffant un peu le col de ma tunique. Qu'est ce que c'est désagréable de se sentir autant enfermé ! Ma tenue d'antivane me manquait, mais en représentation en tant que Sénéchale je ne pouvais pas me le permettre. Finissant par conclure qu'un passage à la taverne avant était aussi important, je tournais ) une petite ruelle quand soudain je m'arrêtais, cessant de siffler. Cette sensation... Mes yeux étranges se tournèrent vers la foule, se posant sur un homme de grande stature, encapuchonné et au bouclier rond... un Garde des ombres, en civil ? Il y avait beaucoup de raisons pour laquelle un garde pouvait se trouver dans cette tenue, mais je ne le reconnaissais pas. Je connaissais tous les gardes de fort bastel, et celui là n'était pas un des nôtres. En tout cas, pas de Férelden.
Instinctivement j'avais commencé à le suivre, ou plutôt à le pister discrètement. C'était dans ma nature, et une fois ma curiosité éveillée il était difficile de m'en arracher. Je n'étais pas certaine pour cette sensation de sang corrompu, et la filature me permit, au fur et à mesure, à en être certaine. Mais à mesure que je le suivais, son tracé changea. Il prenait de plus petites ruelles, avec moins de monde. M'avait il repéré ? A certain moment je le voyais regarder derrière lui, et par précaution pendant un moment j'utilisais ma couverture d'ombre pour me dissimuler. Une personne qui se sent suivie, c'est forcément suspect.... que de chance pour moi aujourd'hui ! Je me sentais d'autant plus motivée et curieuse à son encontre, voulant savoir le fin mot de l'histoire. Qui était il ? D'ou venait il ? Que voulait il faire ici ? Tant de chose à savoir qui faisait ronronner de plaisir mon enthousiasme. Ce genre de chasse, j'aime bien aussi. A un moment, il emprunta une ruelle vraiment étrange et déserte. C'est clair, il était plus que suspicieux et voulait sans doute me piéger. Il fallait que je change de tactique... Je me dérobais une fois de plus à sa vue, prenant les devants en passant par le côté de la ruelle pour le prendre à revers. J'entendis sa voix s'élever, inquisitoriale. Je rejoignais sa ruelle, par un petit passage en travers, restant dans l'ombre. Je l'observais, il avait enlevé sa capuche pour laisser voir une chevelure rousse et une barbe assez fournie. Son visage ne me disait vraiment rien. Il attendait, espérant... Mais je ne bougeais pas. Non, je m'amusais trop de cette situation, celle d'un prédateur encerclant sa proie. Je souriais un peu plus, mes yeux étranges brillant d'intérêt et d'enthousiasme. Il demanda de nouveau à ce que je sorte, assez poliment et de façon assez loquace. Je mordais mes lèvres pour ne pas rire. Par le Créateur, s'il savait ce que MOI j'étais capable de mordre... en plus, si on enlève la barbe un peu farfouillée il était plutôt bel homme, et j'avais toujours eu un petit faible pour les rouquin. Le silence l'accueilli de nouveau. Il soupira, rengainant son arme. Hoo le pauvre, je suis trop méchante. Il est temps que je me présente, il avait assez persévéré comme ça. C'est déjà louable qu'il ait réussi à sentir ma filature. Alors qu'il était encore de dos, je sortais de ma cachette pour m'avancer à pas léger et feutrés. Et quand je fus à quelques pas de lui je m'arrêtais, croisant les bras pour le toiser avec un sourire et parlant enfin de ma voix chantante et railleuse d'antivane.
" Che sorpresa ~... autant de méfiance dès son arrivée ! "
Je le fixais avec beaucoup de curiosité et d'amusement, cachant nullement le divertissement dont j'avais été le public et la satisfaction d'avoir réussi mon petit tour. Toujours avec autant de malice et de nonchalance, je le taquinais d'une voix charmeuse.
" Un Garde des Ombres en civil, ce n'est pas courant par ici... Un de ces solitaires, ou bien un ayant fuit la fonction je présume, mh ~ ? "
En général, les gardes qui se la jouent solo n'aiment pas trop qu'on leur pose ce genre de question. Réponse évasive, voir violente, fuite... Il arrive dans certaines garnisons que fuir la Garde c'est fuir sa vie et chercher le déshonneur. Certains envoient des patrouilles chercher ces fugitifs pour les punir, mais heureusement à Férelden ce n'était pas le cas. Bien sûr, Wulf n'appréciait guère ce genre de chose, mais si on avait une raison sérieuse il pouvait l'accepter. Et moi je m'en fichais totalement. Ma loyauté allait après tout aux hommes, et non à l'Ordre en lui même.
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C'est l'histoire d'un type qui arrive par la mer et qui rencontre l'Enclin.
Puisque seul des sons étouffés des rues plus passantes lui revenaient aux oreilles il se dit que soit la personne qui le suivait ne voulait vraiment pas se montrer, soit il était définitivement paranoïaque. Il était à deux doigts de reprendre sa route quand il entendit une voix dans son dos. Tout son corps se figea, il y avait donc bien quelqu’un, cependant il ne s’attendait pas à que cette personne soit dans son dos. Il se retient fortement de sursauter. Ce ne serait pas intelligent de montrer la moindre faiblesse tant qu’il ne savait pas qui était la femme qui s’adressait à lui. Pas de doute possible entendant la voix. Ensuite ce qui le marqua plus, ce fût l’accent. L’accent qui lui fît de suite pensait à Zevran. Tiens, il se demandait ce qu’il devenait lui. Il n’avait pas pu lui envoyer de lettre durant son voyage, il faudra qu’il se rattrape. Mais ce n’était pas vraiment le moment de penser à ça, car il se pourrait que cette femme ne lui donne pas l’occasion d’écrire une autre lettre. Un coup de poignard c’était vite fait. Lentement il se retourna pour faire face à une jeune femme. Aucun doute n’était possible, surtout au vu du décolleté qu’elle semblait porter avec grand plaisir. Il cacha du mieux qu’il put son embarras et remonta rapidement les yeux sur le visage. Il n’avait jamais vu de femme garde des ombres porter l’armure de cette manière. Il passa mal à l’aise la main dans l’encolure de son armure. Isabella l’avait bien embêté avec ça durant leur voyage et voilà que ces yeux chastes devaient de nouveau éviter ce genre de paysage. Il laissa retomber sa main avant de scruter son visage et de pencher un peu la tête à sa question un léger sourire sur le visage. Ce sourire amusé qu’il avait parfois sur le visage et qui faisait ressortir l’innocence de sa physionomie plus que le roi qu’il était
« Je suis méfiant c’est vrai, mais seulement avec les femmes qui me suivent dans la rue. C’est vous qui me suivez depuis un petit bout de temps ? Et pour répondre à votre question, ce serait plutôt le contraire, au lieu de fuir mon devoir, j’y retourne justement. Et vous ? Vous comptiez m’attaquer . Me dépouiller . Où me suivre jusqu’à ma destination ? Je vous préviens ce n’est pas la porte à côté. »Il se gratta la barbe, il ne dirait pas non à un bain non plus. Et un petit taillage de barbe peut-être, il fallait qu’il soit présentable avant d’arriver au palais. On était fichu de pas le reconnaître et de le laisser à la porte. Non ce n’était jamais arrivé mais avec sa chance… Il passa sa main de sa barbe à sa chevelure avant de regarder ses bottes fatiguées et usées et ses vêtements en piteux état. Se battre, tuer des sorcières, se faire emprisonner et combattre en duel un Arishak ce n’était pas le genre de choses qui aidait à garder une tenue en état. Il n’était pas si coquet, sauf si cela concernait ces cheveux, mais quand même, il devait bien faire peur. Pas étonnant qu’on le prenne pour un garde des ombres fuyard. Même si cette idée était terriblement loin de la vérité. Il était un garde des ombres, mais il n’avait pas fui son rôle, on l’en avait juste écarté pour faire de lui un roi. Cependant aujourd’hui il ressentait moins d’amertume sur le sujet, quoi qu’il en soit son sang ne pouvait mentir.
Alors il reprit la parole, se décidant à garder tant qu’il le pourrait son identité secrète, elle c’était bien amusé de lui, il pouvait bien faire de même non.
« Vous ne connaîtriez pas une auberge où un frère d’armes pourrait se restaurer et se laver ? J’aimerais ressembler à un homme civilisé avant d’arriver là où je dois me rendre. »Il avait évité avec brio le décolleté de la jeune femme, qui pourtant était aussi visible qu’un dragon dans une échoppe de poterie, cherchant le nom de l’auberge qui se trouvait ici… Il était presque certain qu’il était question d’un lion dedans… Et puis il n’était pas certain de se souvenir d’où elle était. Un roi incapable de connaître les auberges de son royaume, bon pour sa défense il en connaissait d'autres, mais pas celle-là. Il allait jouer encore un peu le garde gris retournant près de ses frères, il ne voulait pas redevenir le roi avant d’avoir le ventre plein et d’être certain que cette femme n’allait pas lui trancher la gorge. Et puis être incognito c’était un bon moyen que de savoir ce que l’on pensait de ceux au pouvoir. Redevenir un garde même juste pour quelques instants ça lui rappelait beaucoup de souvenir. Pas tous bons certes, cependant c’était plaisant quand même. D’un geste de la main courtois, parce qu’Alistair était un gentleman, il lui montra le chemin devant lui.
« Le Garde Commander Wulf Cousland est-il ici en ce moment ? Mon but n’est pas de le rencontrer, mais j’ai beaucoup entendu parler de lui. Un véritable héros si on ne croit les dires. Est-il comme on le décrit ? Il serait dommage que je passe par ici et que je n’en sache pas plus sur le Héros de Férèlden. »
Quoi ? Il pouvait bien se renseigner un peu . Il ne l’avait pas vu depuis des mois, voir peut-être années… Alors il prenait des nouvelles comme il le pouvait. Ce n’était pas du mensonge ou de la dissimulation, simplement un ami qui prend des nouvelles d’un autre ami sans se dévoiler. Rien de plus. Il avait passé trop de temps avec Varric Thetras voilà qu’il se mettait à jouer sur les mots. Il attendait qu’elle lui ouvre la route, aussi pour ne plus l’avoir dans le dos et ainsi avoir plus de chances de voir venir un coup.
Tullia E. Von Raijer
– Garde des Ombres –
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C'est l'histoire d'un type qui qui arrive par la mer et qui rencontre l'Enclin
Ce grand gaillard n'avait pas sa langue dans sa poche, et bien qu'il ait l'air un peu maladroit à éviter de me regarder en un certain endroit il avait les mots assez gai et charmeur. Ou plutôt assez joyeux et nonchalant. Tout pour mettre à l'aise. Je plissais légèrement les yeux, le fixant avec malice et parlant avec espièglerie.
" Haaa ~.... J'en déduis que si c'est un homme cela ne pause pas de problème ? Intéressant fu fu fu ~ ... "
Je riais légèrement en le taquinant, me disant qu'il n'avait pas l'air d'être insensible aux charmes féminin. Ou plutôt trop sensible je devrais dire. Il avait cet air espiègle que j'appréciais, me demandant en retour ce que je comptais faire de lui. Amusée et encore plus intriguée, je lui répondis avec autant de sincérité que d'intérêt.
" Ha ha ha ! Je suis simplement curieuse... Ce n'est pas tous les jours qu'on croise un Garde des Ombres en civils, surtout un qui ne sois pas de la région. "
Je me rapprochais de lui, l'observant de plus près de mes yeux perçant. Ses traits étaient tirés, sa barbe fouilli et il sentait un peu fort. Mais en tant que grande amatrice du sexe fort je voyais sous cette crasse un certain potentiel. Il n'était pas de ma garnison, donc en un sens j'avais le droit non ? Par le Créateur, qu'il me donnait faim... Si ça se trouve je n'aurais pas besoin de payer ma séance à la Grâce Cristalline. Il mentionna lui même ne pas être très propre, demandant si je connaissais un endroit où il pouvait manger et se nettoyer. Là dessus, je ne pouvais qu'être d'accord avec lui.
" Il est vrai que vous n'avez pas l'air de toute première fraicheur, et cette barbe aurait bien besoin d'un petit coup de frais. Mhh.... Je crois savoir où je peux vous trouver cela. "
Le meileur endroit que je connaissais était bien entendu la maison de passe dans laquelle je me rendais souvent. J'y buvais, mangeais, baisais également avec des jeunes hommes savoureux. Parfois quelques parties de Grâce Perfide qui finissaient mal pour mes concurrents, de petites rixes ou autres. J'étais une bonne cliente, amenant parfois des Gardes avec moi pour les dégourdir un peu, pour discuter affaires avec des marchands douteux ou bien pour rendre service à la patronne. Il y avait toujours des affaires qui trainaient, et une baignoire pour laver le linge ou bien pour que leur personnel de service de plaisir puisse aussi se préparer. Je pense qu'elle pourrait bien me laisser d'utiliser sa baignoire pour quelques pièces. Je l'invitais à me suivre, marchant à ses cotés tout en menant le pas. Soudain, il se mit à poser des questions sur Wulf. Je posais sur lui un regard perçant, plus froid. Ce n'était pas rare qu'un Garde qui ne vienne pas du coin se renseigne sur lui, c'était un héro malgré tout. Mais dès le début poser ce genre de question... C'était louche. Mais je ne laissais rien y paraitre, souriant un peu plus et acceptant de jouer le jeu.
" Wulf ? Ca pour être quelque chose dans le coin, c'est certain. Nous pourrons en parler là où je vous amène, ce sera plus agréable..."
J'étais fière de mon garde-commandeur, et je me devais de le protéger. Je savais qu'il n'était pas forcément très apprécié de Weisshaupt, et qu'il ne les aimait pas non plus. Est ce que ce garde serait là pour enquêter ? Pour essayer d'en savoir plus en douce ? Le fait que Weisshaupt puisse trouver un moyen d'emmerder Wulf ne me plaisait guère, et en tant que Sénéchale il était de mon devoir de l'aider, même sans qu'il le sache. J'avais des soupçons sur ses intentions, mais il me fallait creuser la question un peu plus loin et le questionner. Pour ça, rien de tel que notre destination. J'avais hâte ~... Tout en marchant pour sortir de cette petite ruelle, je me rendais compte que je n'avais même pas eu vent de son nom. Je ne savais même pas de quelle garnison il venait. Son accent était Féreldien, mais il n'était pas rare que des Garnisons prennent des gens d'horizons bien différents. J'en était l'exemple même après tout. M'exclamant comme si je venais de réaliser une chose, je me présentais tout en lui demandant avec intérêt qui il était.
" Ha, mais j'ai oublié de me présenter, où avais je la tête ~... Je suis Tullia Estrama Von Raijer, Sénéchale des Garde de Férelden. Vous pouvez m'appeler Tullia. Et vous, comment vous appelez-vous ? Vous êtes de la garnison des Marches Libres ?"
Je posais sur lui un regard brillant de malice, souriant toujours avec amabilité et charme. Si avec mes atouts féminins je pouvais le déstabiliser pour le faire avouer, je n'allais pas me gêner !
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" Haaa ~.... J'en déduis que si c'est un homme cela ne pause pas de problème ? Intéressant fu fu fu ~ ... "
Je riais légèrement en le taquinant, me disant qu'il n'avait pas l'air d'être insensible aux charmes féminin. Ou plutôt trop sensible je devrais dire. Il avait cet air espiègle que j'appréciais, me demandant en retour ce que je comptais faire de lui. Amusée et encore plus intriguée, je lui répondis avec autant de sincérité que d'intérêt.
" Ha ha ha ! Je suis simplement curieuse... Ce n'est pas tous les jours qu'on croise un Garde des Ombres en civils, surtout un qui ne sois pas de la région. "
Je me rapprochais de lui, l'observant de plus près de mes yeux perçant. Ses traits étaient tirés, sa barbe fouilli et il sentait un peu fort. Mais en tant que grande amatrice du sexe fort je voyais sous cette crasse un certain potentiel. Il n'était pas de ma garnison, donc en un sens j'avais le droit non ? Par le Créateur, qu'il me donnait faim... Si ça se trouve je n'aurais pas besoin de payer ma séance à la Grâce Cristalline. Il mentionna lui même ne pas être très propre, demandant si je connaissais un endroit où il pouvait manger et se nettoyer. Là dessus, je ne pouvais qu'être d'accord avec lui.
" Il est vrai que vous n'avez pas l'air de toute première fraicheur, et cette barbe aurait bien besoin d'un petit coup de frais. Mhh.... Je crois savoir où je peux vous trouver cela. "
Le meileur endroit que je connaissais était bien entendu la maison de passe dans laquelle je me rendais souvent. J'y buvais, mangeais, baisais également avec des jeunes hommes savoureux. Parfois quelques parties de Grâce Perfide qui finissaient mal pour mes concurrents, de petites rixes ou autres. J'étais une bonne cliente, amenant parfois des Gardes avec moi pour les dégourdir un peu, pour discuter affaires avec des marchands douteux ou bien pour rendre service à la patronne. Il y avait toujours des affaires qui trainaient, et une baignoire pour laver le linge ou bien pour que leur personnel de service de plaisir puisse aussi se préparer. Je pense qu'elle pourrait bien me laisser d'utiliser sa baignoire pour quelques pièces. Je l'invitais à me suivre, marchant à ses cotés tout en menant le pas. Soudain, il se mit à poser des questions sur Wulf. Je posais sur lui un regard perçant, plus froid. Ce n'était pas rare qu'un Garde qui ne vienne pas du coin se renseigne sur lui, c'était un héro malgré tout. Mais dès le début poser ce genre de question... C'était louche. Mais je ne laissais rien y paraitre, souriant un peu plus et acceptant de jouer le jeu.
" Wulf ? Ca pour être quelque chose dans le coin, c'est certain. Nous pourrons en parler là où je vous amène, ce sera plus agréable..."
J'étais fière de mon garde-commandeur, et je me devais de le protéger. Je savais qu'il n'était pas forcément très apprécié de Weisshaupt, et qu'il ne les aimait pas non plus. Est ce que ce garde serait là pour enquêter ? Pour essayer d'en savoir plus en douce ? Le fait que Weisshaupt puisse trouver un moyen d'emmerder Wulf ne me plaisait guère, et en tant que Sénéchale il était de mon devoir de l'aider, même sans qu'il le sache. J'avais des soupçons sur ses intentions, mais il me fallait creuser la question un peu plus loin et le questionner. Pour ça, rien de tel que notre destination. J'avais hâte ~... Tout en marchant pour sortir de cette petite ruelle, je me rendais compte que je n'avais même pas eu vent de son nom. Je ne savais même pas de quelle garnison il venait. Son accent était Féreldien, mais il n'était pas rare que des Garnisons prennent des gens d'horizons bien différents. J'en était l'exemple même après tout. M'exclamant comme si je venais de réaliser une chose, je me présentais tout en lui demandant avec intérêt qui il était.
" Ha, mais j'ai oublié de me présenter, où avais je la tête ~... Je suis Tullia Estrama Von Raijer, Sénéchale des Garde de Férelden. Vous pouvez m'appeler Tullia. Et vous, comment vous appelez-vous ? Vous êtes de la garnison des Marches Libres ?"
Je posais sur lui un regard brillant de malice, souriant toujours avec amabilité et charme. Si avec mes atouts féminins je pouvais le déstabiliser pour le faire avouer, je n'allais pas me gêner !
Invité
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C'est l'histoire d'un type qui arrive par la mer et qui rencontre l'Enclin.
Il leva un sourcil au double sens qu’il comprit dans sa phrase mais ne rougit pas. Étrangement comme il ne se sentait pas attirer par les hommes il avait moins de mal à prendre du recul avec ce genre de double sens. Voilà pourquoi il avait réussi à garder à peu près son calme. Même si son visage c’était tout de même joliment coloré, mais vu qu’il était à moitié mangé par sa barbe folle cela ne se voyait pas vraiment. Mais vraiment qu’est-ce qu’ils avaient tous à lui faire des phrases de ce genre… Parce qu’Isabella et Varric ne c’étaient pas gêné pour parler de sexe devant lui. Surtout Isabella en fait… Tout le monde ne pensait qu’à ça ou bien . À croire que le monde ne tournait qu’autour de ça. Ce n’était quand même pas possible. Ou alors il ne cachait pas bien que ce genre de discussion le mettait mal à l’aise et tout le monde en profitait. Hum… C’était sûrement cette alternative oui. Peut-être qu’il devrait penser à travailler sur cette partie de son caractère afin de ne plus être une proie si facile pour les femmes. Seulement, il faudrait qu’il trouve un professeur discret afin que tout le royaume ne soit pas au courant.
« Hum… Homme, femme ou dragon, je n’aime pas être suivi. Personne ne l’aime, sauf peut-être les Orlésien en manque de sensations fortes. Et je ne suis pas en manque de sensations fortes. » Il lui sourit un peu, de façon maladroite avant que ces yeux ne pétillent doucement de malice et qu’un petit sourire joueur se dessine sur son visage fatigué. Alistair était souvent à manier l’humour et le second degré pour se défendre et le fait d’être souverain n’avait pas changé cela. Devant les nobles il se contenait même si parfois il devait se mordre fort la langue. Mais quand il se faufilait hors du château alors il pouvait être qui il avait envie d’être.
« Détrompez-vous. Je suis de la région. Enfin non pas vraiment, mais je suis du moins du pays et je me considère en Férelden partout chez moi. » Quand elle se rapprocha pourtant, il ne put retenir ses rougeurs et il recula d’un tout petit pas. Il essayait toujours de maintenir une distance convenable entre lui et les femmes. Par respect pour elle et aussi parce qu’il se mettait à bégayer et rougir fortement dès qu’il était proche de l’une d’elles. Ce n’était pas de sa faute, il y avait d’abord la vue plongeante sur son décolleté et puis il y avait son parfum qui venait lui chatouiller les narines. Alistair n’était que peu à l’aise avec les femmes. Même s’il s’améliorait avec le temps passé en compagnie de Dame de la cour. Il le fallait bien il ne pouvait simplement pas les ignorer. Même si certaines le mettaient plus que mal à l’aise avec leur séduction bien trop appuyée à laquelle il ne savait que dire ou que faire. Et puis comment savoir leur véritable intention ? Elles étaient sûrement plus attirées par le pouvoir et le trône que véritablement par Alistair. Après tout il n’avait pas loin de 30 ans ce qui était un âge avancé pour prendre une femme. Ou même rien que pour penser à autre chose qu’au mariage, mais Alistair était un indécrottable romantique que voulez-vous. Il lui sourit quand elle lui dit qu’en effet elle connaissait un endroit où il pourrait se laver et se reposer un peu. Un voyage en mer ça pouvait marquer et tuer son père aussi. Bien qu’il se sente étrangement plus libre. Finalement, il avait fait la seule chose possible, la seule chose à faire.
« Je vous suis donc Tulia. » Et là dans sa tête, ce fût la panique dans sa tête. Un nom ? Elle voulait un nom . Il ne pouvait pas lui dire qu’il était Alistair, Roi de Ferelden. Alors il ne saurait jamais pourquoi il sortit le premier nom qui vient à l’esprit. Pourquoi lui ? Vraiment de toutes les personnes qu’il connaissait . Surtout que s’il avait pris le temps de réfléchir il se serait souvenu que son ami lui avait parlé de Tulia dans une missive. Mais la panique d’être découvert que voulez-vous. Alors il prit la voix la plus sûre qu’il pouvait avoir en présence d’une femme et sortirent un fort et fière « Zevran Arainai. Je suis des marches libres oui. » Vraiment, il devrait peut-être plus écouter et moins l’ouvrir… Parce Que'en plus s’il avait réfléchi deux secondes, même sans se souvenir que Wulf ET Zevran lui avaient parlés de cette jeune femme, il devrait se douter qu’elle connaissait son ami Antivan. Puisqu'il venait souvent voir Wulf… Et qu’elle était garde sous les ordres de Wulf. Mais que voulez-vous, mettez Alistair en présence d’une femme. Et puis jolie en plus et vous n’obtiendrait plus rien de logique de lui. Et là vous aviez la combinaison, jolie femme, autoritaire et sûr d’elle. Il passa une main un peu mal à l’aise dans ses cheveux. Zevran… Mais quel idiot il avait été de dire ça. Cependant il devait s’y tenir. Et peut-être essayer de copier un peu le comportement de son ami. Mais là ce n’était vraiment pas gagner. Plutôt combattre l’Enclin sur un pied que d’imiter Zevran… Être aussi charmeur et tout . Non il en était tout simplement incapable ! Il se racla un peu la gorge
« Où est votre auberge ? Sommes-nous encore loin ? » Moyens comme un autre d’essayer de changer de sujet. Si seulement il avait su avant dans quoi il était en train de s’engager, certainement qu’il serait resté sur son navire et qu’il serait reparti aussi sec d’où il venait. Mais non, à croire qu’Alistair était fait pour se mettre dans des situations impossibles. Et encore… Là il avait gardé ces vêtements. Il y avait du mieux.
Tullia E. Von Raijer
– Garde des Ombres –
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C'est l'histoire d'un type qui qui arrive par la mer et qui rencontre l'Enclin
Le garde tentait tant bien que mal de rester stoïc, mais il était clair qu'il n'était pas à l'aise. Ce qui me donnait d'autant plus envie de le taquiner, et le rendait encore plus adorable. Une telle perle chez les Gardes, forcément qu'il ne peut être de la garnison de Férelden sinon je l'aurais déjà traumatisé. La dernière fois que j'ai harcelé un garde de ce genre, il n'osait plus se balader dans les couloirs seuls et sursautais au moindre rire féminin. Pauvre chéri... Il a finit par s'exiler comme recruteur dans Férelden. Est ce que j'ai le moindre remord ? Aucun ~ . S'il est faible d'esprit sans vouloir mettre le corps à l'épreuve, c'est son problème. Mais là dans l'immédiat, j'avais un tout autre problème. Bien que mal à l'aise et jouant sur l'humour, il me suivait et répondait à mes questions. Il était d'origine de Férelden, mais travaillait dans les Marches Libres. Tiens donc... Son accent Féreldien aurait été difficile à cacher, mais je ne voyais pas ce qu'un homme des marches libres faisait ici. Pour une affaire à Férelden, il est normal de s'adresser à la garnison de la région non ? Sauf s'il venait ici pour affaire personnelle, ce qui faisait sens vu ses habits de civil. Mais alors... Pourquoi poser autant de questions sur Wulf ? S'il vient de Férelden, il doit bien connaitre des choses sur lui vu qu'il a aidé à la reconstruction du royaume. Après m'être présentée, il fit de même. Mais le nom qu'il me donna sonna à mes oreilles comme la pire des blagues. D'ailleurs, je retenais avec grand mal mon rire.
*snort*
Je le regardais les yeux pétillants de malice, un grand sourire sur les lèvres, m'adressant à lui avec autant d'excitation que d'amusement.
"Zevran Aranai ... LE Zevran Aranai ? Celui qui a combattu l'enclin avec Wulf Cousland ?! Une légende parmi les légendes ?!! "
Là, j'avais vraiment du mal à ne pas exploser de rire. C'était le PIRE nom qu'il pouvait me donner. Zevran je le connaissais bien depuis un moment, et à double titre. Pour venir fréquemment à Fort Bastel prendre des nouvelles de Wulf, mais également pour être un de mes support de plaisir récréatif partagé avec le garde-commandeur. C'est qu'on en avait fait des galipettes depuis le temps. Alors voir devant moi un homme, un grand baraqué avec un bouclier et une épée, un humain de surcroit se faire passer pour lui... Par le Créateur il va falloir que je lui en parle un de ces jours, il va autant en rire que se sentir blessé. Ce garde des ombres avait joué à un jeu dangereux, surtout que Zevran est tout sauf un garde des ombres... Trop tentée pour ne pas le piquer sur le sujet, je feignais d'être impressionnée mais de montrer un certain... étonnement.
"Et bien ça alors, c'est mon jour de chance ! Moi qui rêvais de le rencontrer un jour ~... Mais dites moi, vous n'êtes pas sensé être un peu plus... elfe ? "
Elfe, voleur, charmeur, il y avait tellement de choses que cet homme n'était pas comparé à Zevran que c'était presque un crime de divertissement que de ne pas jouer le jeu. Cependant, cet homme avait donné des informations plus qu'importantes par ce simple nom. Très peu connaissaient Zevran, et encore moins son vrai nom de famille. Il faut être très proche de lui pour le savoir, ou bien... faire partie de sa troupe lors du 5e Enclin. Je faisais le tour dans ma tête des personnes pouvant correspondre au physique de cet humain, mais de ce que m'avait dit Wulf il n'y avait pas beaucoup de choix. Un homme Garde des ombres, ayant connu Zevran... Je posais de nouveau mon regard inquisiteur sur lui, le scrutant avec plus d'attention. Se pourrait il... Non, ce serait... Tout seul dans Amaranthine, sans aucune garde rapprochée et en tenue de pouilleux, c'est vraiment improbable... Dans mes pensés je marchais d'un bon pas, nous ayant fait rejoindre une rue un peu plus large et bondée, allant plus dans la basse-ville. Je répondis avec un sourire à la question de ce "zevran", faisant bonne figure pour le rassurer sans cesser de cogiter.
"Ha ne vous en faites pas, ce n'est pas très loin. On y est dans 5 minutes... "
A mesure que nos pas nous menaient à la Grâce Cristalline, je sentais l'excitation du jeu faire vibrer mon sang, me rendant plus fébrile et joueuse que d'habitude. Je n'arrivais plus à effacer ce sourire sur mes lèvres, cette envie de rire et de le tourmenter. Très bien, s'il veut jouer à ce jeu, il ne reste qu'à moi de prouver mon hypothèse et de lui faire cracher le morceau. Qu'importe son sang royale après tout, pour peu qu'il soit qui je crois, car tout ce qui compte pour moi est la corruption dans son sang qui en fait un de mes frères d'armes. Et un aimant à piège à ours. J'avais de nombreuses pistes à chercher, mais je devais me retenir autant que possible. Pas tant que je sois certaine qu'il lui soit impossible de fuir. Et pour ça, j'ai ma petite idée sur la méthode à utiliser. Tout en conduisant notre marche, je l'interrogeais sur la raison de ses questions sur Wulf. Après tout, s'il est Zevran il doit forcément le connaitre, et avoir des nouvelles de lui est bien étrange.
"Mais pourquoi demander des nouvelles de Wulf ? Vous pouvez lui envoyer des lettres quand vous voulez ou le rencontrer non ? Quelque chose ne va pas ?"
Après tout, si ça se trouve il y a un souci qui justifie ces questions. Ainsi, j'aurais peut être une autre piste et d'autres informations intéressantes pour le piéger ensuite. Nous arrivions bientôt devant une devanture de taverne, avec un écriteau portant une fleur cristalline salie et à moitié effacée avec le temps. Maintenant, la partie intéressante allait commencer.
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*snort*
Je le regardais les yeux pétillants de malice, un grand sourire sur les lèvres, m'adressant à lui avec autant d'excitation que d'amusement.
"Zevran Aranai ... LE Zevran Aranai ? Celui qui a combattu l'enclin avec Wulf Cousland ?! Une légende parmi les légendes ?!! "
Là, j'avais vraiment du mal à ne pas exploser de rire. C'était le PIRE nom qu'il pouvait me donner. Zevran je le connaissais bien depuis un moment, et à double titre. Pour venir fréquemment à Fort Bastel prendre des nouvelles de Wulf, mais également pour être un de mes support de plaisir récréatif partagé avec le garde-commandeur. C'est qu'on en avait fait des galipettes depuis le temps. Alors voir devant moi un homme, un grand baraqué avec un bouclier et une épée, un humain de surcroit se faire passer pour lui... Par le Créateur il va falloir que je lui en parle un de ces jours, il va autant en rire que se sentir blessé. Ce garde des ombres avait joué à un jeu dangereux, surtout que Zevran est tout sauf un garde des ombres... Trop tentée pour ne pas le piquer sur le sujet, je feignais d'être impressionnée mais de montrer un certain... étonnement.
"Et bien ça alors, c'est mon jour de chance ! Moi qui rêvais de le rencontrer un jour ~... Mais dites moi, vous n'êtes pas sensé être un peu plus... elfe ? "
Elfe, voleur, charmeur, il y avait tellement de choses que cet homme n'était pas comparé à Zevran que c'était presque un crime de divertissement que de ne pas jouer le jeu. Cependant, cet homme avait donné des informations plus qu'importantes par ce simple nom. Très peu connaissaient Zevran, et encore moins son vrai nom de famille. Il faut être très proche de lui pour le savoir, ou bien... faire partie de sa troupe lors du 5e Enclin. Je faisais le tour dans ma tête des personnes pouvant correspondre au physique de cet humain, mais de ce que m'avait dit Wulf il n'y avait pas beaucoup de choix. Un homme Garde des ombres, ayant connu Zevran... Je posais de nouveau mon regard inquisiteur sur lui, le scrutant avec plus d'attention. Se pourrait il... Non, ce serait... Tout seul dans Amaranthine, sans aucune garde rapprochée et en tenue de pouilleux, c'est vraiment improbable... Dans mes pensés je marchais d'un bon pas, nous ayant fait rejoindre une rue un peu plus large et bondée, allant plus dans la basse-ville. Je répondis avec un sourire à la question de ce "zevran", faisant bonne figure pour le rassurer sans cesser de cogiter.
"Ha ne vous en faites pas, ce n'est pas très loin. On y est dans 5 minutes... "
A mesure que nos pas nous menaient à la Grâce Cristalline, je sentais l'excitation du jeu faire vibrer mon sang, me rendant plus fébrile et joueuse que d'habitude. Je n'arrivais plus à effacer ce sourire sur mes lèvres, cette envie de rire et de le tourmenter. Très bien, s'il veut jouer à ce jeu, il ne reste qu'à moi de prouver mon hypothèse et de lui faire cracher le morceau. Qu'importe son sang royale après tout, pour peu qu'il soit qui je crois, car tout ce qui compte pour moi est la corruption dans son sang qui en fait un de mes frères d'armes. Et un aimant à piège à ours. J'avais de nombreuses pistes à chercher, mais je devais me retenir autant que possible. Pas tant que je sois certaine qu'il lui soit impossible de fuir. Et pour ça, j'ai ma petite idée sur la méthode à utiliser. Tout en conduisant notre marche, je l'interrogeais sur la raison de ses questions sur Wulf. Après tout, s'il est Zevran il doit forcément le connaitre, et avoir des nouvelles de lui est bien étrange.
"Mais pourquoi demander des nouvelles de Wulf ? Vous pouvez lui envoyer des lettres quand vous voulez ou le rencontrer non ? Quelque chose ne va pas ?"
Après tout, si ça se trouve il y a un souci qui justifie ces questions. Ainsi, j'aurais peut être une autre piste et d'autres informations intéressantes pour le piéger ensuite. Nous arrivions bientôt devant une devanture de taverne, avec un écriteau portant une fleur cristalline salie et à moitié effacée avec le temps. Maintenant, la partie intéressante allait commencer.
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C'est l'histoire d'un type qui arrive par la mer et qui rencontre l'Enclin.
« Euh... Je... Oui, oui, celui-là même. » Bien sûr Alistair quelle idée, bravo ! Et pourquoi pas lui dire que tu étais Wulf Couslad aussi ? Ou pourquoi pas l’archidémon en personne ? C’était bien plus logique et plus vraisemblable que Zevran… Bien sûr, les histoires avaient circulé… Mais maintenant, il ne pouvait pas revenir et dire avec un grand sourire, non mais je me suis trompé, ce n'est pas ça mon prénom j’ai confondu… Et puis voilà qu’elle posait des questions sur ses origines. Il aurait dû se faire passer pour Ogrhen le mensonge aurait plus tenu la route que Zevran. Il passa une main sur l’arrondi de son oreille et se gratta la gorge. Il avait toujours été comme ça, du genre à parler et ensuite réfléchir, il devait travailler là-dessus pour être un bon roi. Mais là tout de suite il n’était pas roi et il était fatigué par son voyage, donc son naturel l’avait emporté et de loin. Ce n’était quand même pas de sa faute ! Elle l’avait pris de court, il ne s’attendait pas à ce qu’on l’alpague comme elle l’avait fait. Il n’était clairement pas préparé à ça. Donc son esprit avait travaillé tout seul et voilà le résultat. Au moins Zevran trouverait ça plus amusante qu'autre chose, mais quand même… Pour quoi il allait passer encore . Déjà que certains le trouvaient stupide. Vraiment il fallait qu’il fasse un effort sur son comportement. Il porta de nouveau son regard sur elle avant de trouver le courage de lui répondre.
f]]« Et bien euh… Vous savez des fois les histoires… Elles sont romancées… On rajoute des choses et euh... On en change d'autres. Par exemple le Roi Alistair ne marchait pas SI souvent que ça dans des pièges à Loup. Et euh. Je demande de ces nouvelles parce que depuis que nous nous sommes quittés je… Je lui en veux pour quelque chose et j’ai eu du mal à garder un contact amical avec lui. Simplement… Nous avons pris des chemins diffèrent et je... » [/b]Oui, il lui en voulait encore pour avoir tout décidé seul, le mettre sur le trône, garder Anora, garder Loghain en vie. Alistair n’avait eu voix au chapitre à aucun moment. Il avait tout décidé seul puis il était partie et il n’avait plus cherché à savoir si les choix font étaient pour le mieux ou pas. Et Alistair, qui avait toujours eu beaucoup de colère en lui, comme le lui avait fait remarquer Duncan s'était enfermé dans une posture de défense boudeuse et n’avait pas cherché à vraiment garder le contact. C’est comme cela qu’il en était arrivé là. À ne pas oser aller frapper alors qu’il serait légitime qu’il rende visite à Wulf. Simplement, il n’y avait jamais eu de vraie discussion depuis et le silence avait étouffé tout ce qu’ils auraient pu se dire pour finir avec cette amitié presque gâchée qui ne survivait que parce qu’ils étaient tous deux maudits du sang d’engeance et qu’ils avaient vécus la même chose. Il c’était perdu dans ses pensées Wulf, comment ils en étaient arrivés à presque être des inconnus finalement ? Il était un peu las de ça, de cette situation, mais comment revenir vers quelqu’un depuis après tant de temps ? Surtout au vu de leurs rangs maintenant ? Et du fait que Wulf devait rester neutre politiquement
« Mais... Je ne pense pas que cela vous intéresse finalement. Je ne l’ai pas vu depuis longtemps, c’est simplement que ce serait ridicule que je frappe à sa porte maintenant c’est tout. » De retour dans la rue passante il se retient de remettre sa capuche, ce qui ne ferait qu’augmenter les doutes de la jeune femme. Il espérait juste que personne ne le reconnaîtrait et n’aurait envie de s’incliner devant lui là tout de suite maintenant. Sinon il ne savait pas trop comment maintenir son mensonge. Mais tout le monde était tellement occupé à ses propres affaires qu’on ne faisait pas attention vraiment à un homme sale. Cependant le fait qu’il soit accompagné d’une garde des ombres, jolie et au décolleté plongeant… Là il pourrait peut-être attirer l’attention. Enfin, la femme attirerait l’attention il devrait être plutôt tranquille. Déjà que propre il n’attirait pas vraiment les regards quand il se promenait de manière secrète dans les villes.
Il observait les gens aller et venir, cela lui permettait d’oublier le bourbier dans lequel il c’était mis tout seul. Il regardait les gens marchander et discuter, les enfants courir entre les adultes. Le chien qu’il avait vu semblait le suivre du regard comme s’il avait l’espoir d’avoir un peu plus de nourriture. Alistair détourna le regard de la pauvre bête et se mit à regarder les bâtiments, il se souvenait de cette rue et l’auberge à laquelle il pensait n’était pas du tout dans ce coin-ci… Mais peut-être qu’un nouvel établissement avait vu le jour depuis qu’il était venu ici en visite. Ce n’était pas impossible ! Il n’était pas le spécialiste des tavernes du pays, bien qu’il en connaisse quand même quelques-unes.
« Comment est la vie de garde ici ? En ce moment ce doit être plutôt tranquille non pour vous . Il n’y a pas d’engeances dans les coins. Et tout est plutôt stable. Cela fait longtemps que vous avez rejoint nos rangs . » C’était de la vraie curiosité et pas simplement le moyen de détourner l’attention de lui. Il était curieux de connaître son histoire et son avis de la garde.