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– Inquisition –
« L’Inquisition pourrait avoir besoin de ces mages pour étudier ou refermer ces failles. Ce sont les mieux placés pour cela, les recruter serait intéressant. Mais de là à envoyer directement Alexius, alors qu’elle pourrait envoyer un agent officiel ? Et l’Inquisition n’aura-t-elle pas des problèmes à laisser des apostats quitter le pays de la sorte ? N’oubliez pas l’intérêt des mages vis-à-vis de cette alliance … »
L’intérêt des mages, l’intérêt de l’Inquisition elle-même, .. l’intérêt d’Alexius. Certains fils commençaient à se tisser ensemble dans mon esprit. Je finis difficilement ma gorgée de vin, avant de reposer mon verre sur la table à mon tour. Non. Non, ce n’était clairement pas pour l’Inquisition, justement.
« D’ailleurs, je ne sais pas vous mais moi, si j’allais sceller une alliance avec une bande d’apostats aussi conséquente, j’enverrais un vrai représentant de l’Inquisition – comme la Messagère. J’ai entendu dire qu’elle ralliait des individus à la cause de l’Inquisition dans la région, d’ailleurs. »
Et toutes mes réflexions aboutissaient sur une même conclusion, ce qui laissait mon clair regard écarquillé, fixant mon verre sans le voir. Mais c’était impossible enfin, comment pourrait-il céder à des fantaisies ?!
« Quoi qu’il en soit … Si vous avez de mauvais pressentiments au sujet des projets d’Alexius, je ne crois pas que l’Inquisition soit une bonne coupable. Son but est de refermer les failles et rétablir un semblant d’ordre, pas de se mêler des aspirations douteuses d’un magister … »
« Lynne. »
Je fermai les yeux un instant, tentant de calmer l’espèce d’élan de panique que j’avais dans le ton de ma voix, avant de croiser son regard de façon plus posée et analyste. Je croyais que j’avais trouvé la bonne combinaison dans le tout, et il fallait admettre ce paramètre que j’essayais d’écarter depuis le début. Mais aussi, lui expliquer le tout depuis le début.
« J’ai un raisonnement logique, autant que peu rassurant, je dois dire .. mais pour comprendre tout le cheminement, il faut que je reprenne le tout depuis le début. »
Je marquai une pause, avalant une gorgée de vin pour me donner du courage, quelque part.
« Mon nom est Dorian Pavus, et il fut un temps où j’étais l’élève d’Alexius. Donc si quelqu’un connaît sa façon de procéder, c’est bien ma personne. Alexius et moi-même sommes ce que nous appelons au nord des « thaumaturges », nous étudions la magie, repoussons ses limites, et découvrons de nouvelles façons de nous en servir. Nous sommes quelque part des hommes de science, rationnels et logiques. »
Cette précision me semblait essentielle pour la conclusion de mon analyse, et était probablement ce qui m’empêchait de comprendre au début.
« Son fils Félix ne possédant pas une capacité magique suffisante, il est parti étudier les mathématiques à Val Royeaux. Et un jour d’hiver, il y a, quoi .. .. 6 ans ? Eh bien, il rentrait de Val Royeaux avec sa mère, et ils se sont fait attaquer par l’Engeance. Sa mère est morte ce jour-là, et Félix est rentré avec des blessures conséquentes, contaminé par la Souillure des engeances. Il aurait dû mourir quelques mois après, et pourtant il est toujours là, sur ses deux jambes. Plus pour longtemps je suppose, mais il a tenu plusieurs années. Eh bien ça, c’est dû au travail acharné de recherches que nous fîmes avec Alexius. »
Je soupirai, le nez à nouveau dans mon verre, repensant à la catastrophe de cette époque : mon manque de contact avec l’extérieur, mes nuits trop souvent blanches, et surtout ce déni constant de tout. J’avalai une autre gorgée avant de poursuivre.
« Nous avons passé un an et demi, voire deux, sur cette histoire, avant que je ne parte pour deux raisons : la première, nous étions face à une impasse et nous devions admettre que Félix allait mourir prochainement, chose que refusait d’admettre Alexius ; la deuxième, eh bien .. mon ancien mentor s’était complètement enfermé dans ses recherches, au point de l’oublier lui, de m’oublier moi, aussi. Il y avait de quoi le rendre fou. »
Faire un petit aparté sur ses recherches me semblait essentiel, mais j’avais peur de m’y perdre en explications. Je fis une pause, pour réfléchir à comment résumer le tout.
« Avec Alexius, nous étudions la magie temporelle. Elle est possible, mais il faut une quantité immense de puissance magique, chose possible qu’avec l’aide de sacrifices et de magie du sang, ce qui n’est pas envisageable. Alexius pensait à remonter le temps pour sauver sa famille avant que le drame n’arrive. »
Je finis le fond de mon verre avant de le reposer sur la table une bonne fois pour toute. Et puis, à la vue de la bouteille, je m’en saisis pour remplir mon verre à nouveau. Il me fallait bien un carburant pour ma réflexion et mon analyse.
« En bref, je suis parti, et j’eus de ses nouvelles quelques mois auparavant. Lui qui avait complètement disparu de la circulation, le voilà à m’envoyer une lettre, me demandant de le rejoindre à Golefalois car il avait une solution pour Félix. J’avais un mauvais pressentiment, alors je suis descendu dans le Sud. Je n’avais rien à perdre, de toute façon .. »
Mon amertume était encore là, je le savais. L’amertume et la désillusion. J’avais enfin possiblement un but, et me voilà à nouveau au pied du mur. Je soupirai.
« Quand je suis arrivé à Golefalois, je l’ai revu et nous avions longuement discuté .. en tout cas à mes yeux. Il ne m’a rien dit sur sa solution vis-à-vis de Félix, mais il m’a en revanche parlé d’un groupe, connu à Tevinter pour son extrémisme et son fanatisme, qui s’appelle les Venatori. Ils vénèrent une espèce de .. d’entité ? Ouais, disons que c’est une entité .. qu’ils appellent « l’Ancien ». Lui, un homme de raison, qui croyait en des histoires pour enfants ? Cela me semblait réellement dérisoire, au point de ne pas considérer cette option, mais .. et si tout ça était pour cette histoire d’Ancien ? »
J’avalai une autre gorgée de ce vin qui me semblait toujours plus sucré, ou sans saveur, comme si je buvais de l’eau légèrement parfumée.
« L’Inquisition cherche des alliés, comme vous l’avez bien soulevé. Et voilà que d’un coup, un rassemblement de mages se fait à Golefalois. Ça, sans parler de votre raisonnement : si vous étiez à sa place, à la place de la Messagère, vous iriez vous-mêmes, ou alors au moins vous enverriez un représentant, ce que je doute qu’ils aient. Si la Messagère vient ici, et que les mages rassemblés ne sont pas pour elle, mais pour les Venatori, ça ne veut dire qu’une seule chose, Lynne : c’est un piège. Enfin, dans la mesure où elle viendrait à Golefalois. »
Ayant enfin fini ma longue explication, je m’adossai un peu plus à ma chaise, le verre en main, le regard dans celui de Lynne et attendant sa réaction verbale. Si je visais juste, il fallait les prévenir, ou rester aux aguets au mieux.
« Et j’ai comme la sensation que cette histoire de piège est déjà en route, Lynne. »
Invité
Puis il releva son regard vers elle. Ses iris rencontrèrent les siens dans une lueur réfléchie et analytique. Il était prêt à lui parler. A tout lui expliquer.
Et des explications, ils lui en fournies d’innombrables. Son lien avec Alexius et Félix, son statut d’homme de science, les expériences qu’il avait mené avec le magister, la magie temporelle, les Venatoris. Telle une toile prudemment tissée, Lynne commençait petit à petit à voir l’image dans son ensemble. Dorian, quant à lui, avait déjà apporté ses propres conclusions. Elle ne pouvait cependant y adhérer immédiatement, car nombre de trous subsistaient dans son propre raisonnement.
Lynne regarda le mage, réfléchissant à ces paroles et les assimilant petit à petit. Il s’agissait de beaucoup d’informations à avaler en même temps, et elle ne maîtrisait pas une partie d’entre elles.
« Attendez, attendez … je n’ai jamais entendu parler de l’Ancien. Vous disiez qu’il est vénéré par les Venatoris … Mais qu’est-il supposé représenter ? Quelle est sa volonté ? » lui demanda t’elle, « Croyez-vous qu’Alexius espère quelque chose de la part de cette entité, si on part du principe qu’elle existe ? Ou bien agit-il simplement au nom des Venatoris en espérant avoir de l’aide pour sauver Félix ? »
En comprenant mieux la mentalité des responsables, Lynne espérait dessiner avec plus de précisions les projets d’Alexius. C’est pourquoi elle n’arrêta pas ses questionnements ici.
« Quant à la magie temporelle … Je n’ai jamais entendu parler d’une telle chose. Comment est-elle supposée fonctionner ? Quels sont ses effets ? » l’interrogea t’elle, le regardant avec un brin de scepticisme. « Ne me dites pas qu’Alexius pensait remonter le temps pour sauver Félix ? »
L’idée lui paru si saugrenue qu’elle ne pu réprimer un sourire à demi amusé. Même si elle voulait bien croire à des expériences sur une différente forme de magie (car n’est-elle pas le moyen par lequel un mage soumet le monde à sa volonté ?), il lui paraissait totalement impensable de l’appliquer – surtout à un niveau si ambitieux.
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | (PNJ) Edwin Nachtigall : Un jeune homme d'une trentaine d'années au regard absent. Il s'exprime sur un ton à la fois monocorde et neutre. Un bandeau masque habituellement sa marque d'Apaisé. Edwin s'exprime en #ccffff |
– Inquisition –
Solution de rechange
9:41 du Dragon
Feat. Lynne Lenhardt
hôtesse mage fort aimable - ■ ■ ■
J’avais conscience malgré tout que cela faisait énormément d’informations à digérer en une fois, mais si mes hypothèses étaient vraies, nous étions déjà en retard par rapport à son plan. Lynne essayait de suivre malgré tout, attendant tout de même la fin de ma longue explication avant d’intervenir.
◊ Attendez, attendez … je n’ai jamais entendu parler de l’Ancien. Vous disiez qu’il est vénéré par les Venatoris … Mais qu’est-il supposé représenter ? Quelle est sa volonté ? Croyez-vous qu’Alexius espère quelque chose de la part de cette entité, si on part du principe qu’elle existe ? Ou bien agit-il simplement au nom des Venatoris en espérant avoir de l’aide pour sauver Félix ?
Je lui lançai un regard qui pouvait en dire long. Je ne savais pas tout non plus de cette histoire, même si j’étais mieux placé qu’elle pour accéder à de telles informations. Je soufflai du nez, avant d’avaler une autre gorgée de vin.
◊ Je n’ai malheureusement pas toutes les réponses .. C’est Alexius qui m’a parlé de cet « Ancien », comme s’il l’avait vu en personne. Et je le connais, malgré son .. état actuel : il ne croit que ce qu’il voit et comprend. Il n’est pas le genre d’homme à se laisser avoir par des fantaisies invraisemblables. .. C’est ce qui me laisse affreusement dans le doute.
Je marquai une pause, le regard se perdant dans la sombre couleur de mon breuvage, avant de reprendre.
◊ Je ne pense pas que l’Ancien existe, mais il en parle vraiment comme s’il l’avait rencontré. Tout ce que je sais, c’est qu’il est tellement désespéré qu’il est à leur merci, en ce moment même, et qu’il ferait n’importe quoi .. pour Félix, comme pour de fausses promesses.
Après tout, il ferait n’importe quoi pour sauver son fils. C’était débile de s’accrocher autant, mais quelque part je ne pouvais pas le blâmer. Alexius était un des rares Magisters à avoir choisi sa femme par amour et non par intérêt, à avoir aimé et chéri cette famille plus que tout au monde – à part peut-être la thaumaturgie, mais encore.
◊ Quant à la magie temporelle … Je n’ai jamais entendu parler d’une telle chose. Comment est-elle supposée fonctionner ? Quels sont ses effets ?
Une petite pause se marqua, avant que je puisse lire sur son visage une certaine incrédulité. J’attendis sa remarque, mon verre aux lèvres.
◊ Ne me dites pas qu’Alexius pensait remonter le temps pour sauver Félix ?
Mais je ne bougeai pas le regard du sien, toujours autant grave. J’étais passé par beaucoup trop d’emmerdes, et avais fait beaucoup trop de sacrifices pour pouvoir en rire. A la rigueur, j’émis un rictus amer, comme pour lui faire comprendre que oui, il y avait de quoi en rire, mais pas comme elle l’envisageait.
◊ La magie temporelle est autant puissante que complexe, ainsi que dévastatrice dans le cas où elle serait fonctionnelle. C’est une magie qui nécessite énormément de pouvoir magique et de mana, et sur les plans théoriques, nous avons les formules pour voyager dans le temps. Nous avons mis au point une espèce de catalyseur afin de rendre le voyage temporel possible, mais le seul hic est qu’il manque de puissance magique pour envisager d’utiliser cette magie et ouvrir un portail.
Je posai mon verre lentement et distraitement sur la table, avant de m’y accouder davantage. Mon regard ne la quittait pas, déchiffrant les diverses réactions de son visage.
◊ Dans le cas où elle serait trop utilisée, elle peut créer des failles dans l’espace-temps, des boucles dans un certain périmètre, ou Andrasté sait quoi encore. Et oui, à l’origine il comptait se servir de cette magie pour sauver Félix et sa femme de l’Engeance, mais il a toujours été heurté à cette impossibilité de rassembler autant d’énergie.
Instinctivement, mes yeux filèrent sur le feu de la cheminée qui crépitait encore, pour s’y noyer. Sans y prêter plus attention que cela, je me saisis de mon verre pour en boire un peu plus de son contenu.
◊ Si on lui a promis la puissance nécessaire pour qu’il puisse sauver Félix dans le passé, il l’aurait déjà fait et nous n’aurions pas cette discussion. On lui a forcément promis de sauver son fils, mais d’une autre façon, et très probablement en échange d’un service. En résumé, il se trame quelque chose d’autre, et je n’aime pas ça.
S’il allait employer la magie temporelle, ce serait dans quel but ? Mes sourcils se froncèrent dans ma réflexion du moment, alors que le silence revint dans la pièce.
Invité
Si une part d’elle était admirative des résultats des recherches des deux thaumaturges, une autre s’inquiétait des implications de l’existence d’une telle magie. C’était exactement le type de connaissance qu’il valait mieux taire et laissé sombrer dans l’oubli. Les sacrifices étaient trop grands, et les conséquences trop lourdes, surtout dans les mains d’un mage aux grandes ambitions. Ce mage ne serait pas Alexius, à en juger par les paroles du tevintide. Mais cela ne voulait pas dire que quelqu’un de plus puissant que lui ne viendrait pas à son tour perturber l'équilibre du monde.
Lynne reprit une gorgée de vin pour faire glisser ces soucis hors de son esprit, ne serait-ce qu’un bref instant. Son regard quitta un instant Dorian pour observer le liquide vermeil tandis que silencieusement, elle réfléchissait.
A eux deux, ils avaient réussi à comprendre un peu plus le magister. Ses motivations étaient claires, et sa détermination immense. La magie temporelle lui a fait défaut ; il cherche une alternative qu’un autre pourrait lui offrir. Et cet « autre », ce serait l’Ancien – ou du moins, une personne qui se fait passer pour lui. Sauf qu’ils ne savaient absolument rien sur lui, ce qui réduisait grandement leur horizon de réflexion.
« C’est inquiétant, en effet. » avoua t’elle. « J’aimerai pouvoir vous aider, mais je ne sais pas de quelle manière. J’ai l’impression que quelque chose de gros se trame, trop gros pour nous deux.»
Elle le regarda de ses iris noisettes, hésitant légèrement.
« Avez-vous songé à faire part de votre histoire à l’Inquisition ? » lui demanda t’elle, poursuivant aussitôt : « J’ai entendu dire qu’elle était intéressée par les apostats de Fiona, ce qui veut dire que ce n’est plus qu’une question de temps avant que la Messagère ne passe en ville. Si Alexius veut ces mages, il y aura conflit d’intérêts. »
Elle conclut finalement :
« Si c’est une femme intelligente, je doute qu’elle en restera là … et c’est là que vous pourriez entrer en scène.»
Lynne semblait convaincu de ce qu’elle disait, ayant foi en son raisonnement. Si elle ne se trompait pas, Dorian aurait une chance de tirer les choses au clair en compagnie de personnes fiables. Il restait à présent à voir s’il était prêt à laisser d’autres étrangers se mêler de ses affaires … mais s’il s’était ouvert à elle, pourquoi pas à d’autres ?
« Quoi qu’il en soit … en attendant, ma maison est votre. Vous avez besoin de vous reposer et de penser un peu à autre chose. » sourit-elle avec bienveillance, « Vous avez l’air épuisé. »
– Inquisition –
Solution de rechange
9:41 du Dragon
Feat. Lynne Lenhardt
hôtesse mage fort aimable - ■ ■ ■ ■
◊ C’est inquiétant, en effet. J’aimerai pouvoir vous aider, mais je ne sais pas de quelle manière. J’ai l’impression que quelque chose de gros se trame, trop gros pour nous deux.
◊ L’impression est partagée, ne vous en faites pas.
Quelque chose de trop gros pour nous deux, en effet. Ça, ajouté aux récents événements du Sud, cela ne me disait rien qui vaille. Je savourais distraitement mon vin, avant que la voix de Lynne ne me ramena dans la pièce.
◊ Avez-vous songé à faire part de votre histoire à l’Inquisition ? J’ai entendu dire qu’elle était intéressée par les apostats de Fiona, ce qui veut dire que ce n’est plus qu’une question de temps avant que la Messagère ne passe en ville. Si Alexius veut ces mages, il y aura conflit d’intérêts.
◊ .. Pardon ?
◊ Si c’est une femme intelligente, je doute qu’elle en restera là … et c’est là que vous pourriez entrer en scène.
La messagère en PERSONNE allait arriver ici ?! Je fronçai gravement des sourcils, interpelé, mais soudainement inquiet : ce rassemblement de mages n’était pas le fruit d’une coïncidence. Si l’Inquisitrice était intéressée par l’idée d’avoir des mages libres comme alliés, il était fort probable que ce mouvement soit calculé. Je me raclai la gorge brièvement.
◊ Ce ne sera pas un conflit d’intérêt, mais bien une manœuvre pour la conduire jusqu’ici. Comme par hasard elle se cherche des alliés, et comme par hasard dans la même période, un rassemblement significatif de mages se fait à Golefalois ! Quelque chose me dit que c’est quelque chose de calculé, Lynne.
Je n’aimais vraiment pas ça. Il fallait que je laisse un message à Félix, que je le prévienne de toutes ces théories, histoire qu’il puisse me tenir au courant, moi ou l’inquisitrice elle-même. En tout cas, Lynne me rappela que j’étais entre de bonnes mains, et heureusement.
◊ Quoi qu’il en soit … en attendant, ma maison est votre. Vous avez besoin de vous reposer et de penser un peu à autre chose. Vous avez l’air épuisé.
◊ Je vous remercie encore pour votre hospitalité, Lynne.
Ajoutai-je avant de lever mon verre dans sa direction. Oui, une bonne nuit de sommeil me fera le plus grand bien, particulièrement au chaud et dans un lit. J’aurai tout le loisir demain de lui faire part de mon idée, celle de lui confier un billet à destination de Félix lui racontant la situation, et lui demandant d’ouvrir l’œil. Vu qu’il passait souvent à l’endroit où elle travaillait, ce serait ma meilleure occasion, en attendant, il me fallait me reposer.
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