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Dim 5 Jan 2020 - 3:06

Artémis
Artémis

 

Messages : 33
Apparemment, l'elfe ne s'attendait pas du tout à l'arrivée du colosse. Remarque, elle non plus. Un géant à cornes... Oh, elle a souvent vu des gens de grande taille avec des casques à cornes. D'accord, ce n'était pas vraiment les tenues préférées des Chasinds, mais ces derniers trouvaient souvent des armures du genre dans la forêt. Le Chaman lui a expliqué que leurs "cousins" portaient autrefois ces casques, même s'il n'a jamais donné plus de détails. Mais là, même avec l'ombre, elle peut facilement voir que le colosse ne porte aucun casque. Et même si les barbares sont souvent très grands...

****Lui... Grand. Plus grand que barbares. Plus grand que elfes. Être aussi grand que frère ours !****

L'elfe tombe d'un coup en arrière, le géant parvenant à le rattraper avant qu'il ne percute le sol. Les dagues que tenaient l'elfe produisent un tintement qui la fait grimacer : heureusement que les murs de la caverne bloquent la plupart des sons : la dernière chose dont elle a envie, c'est que les "verts" en dessous l'entendent et viennent voir ce qu'il se passe ! Le cornu pose doucement l'elfe par terre, puis se redresse avant de la fixer, puis de regarder aux alentours. Une simple question... Mais une question qui la fait trembler : Il veut savoir où est Garmr ? Pourquoi ? Il... Il ne veut pas lui faire mal hein ?

"F-frère Garmr p-partit chasser. V-vous... V-vous p-pas v-vouloir... F-faire de m-mal à f-frère, hein ?"

Après avoir perdues deux Meutes, Artémis ne veut même pas imaginer la douleur qu'elle ressentira si quelqu'un venait à lui voler celle qu'elle a maintenant. Garmr et elle ne se connaissent pas depuis très longtemps, mais le loup a toujours tout fait pour la protéger depuis qu'ils se sont croisés. Un Banni, comme elle. Un loup qui a tout perdu. Mais le géant n'a pas l'air de vouloir quoi que ce soit de mal. En fait, il semble plus inquiet qu'autre chose, fixant les environs. Si bien qu'elle murmure :

"G-Garmr g-gentil. P-pas attaquer géant si géant p-pas faire mal à Garmr ou Artémis..."

Ca, en fait, elle n'en est pas vraiment sure. Garmr est généralement agressif, surtout quand un étranger s'approche trop d'elle quand il est là. La seule raison pour laquelle l'énorme loup n'a pas tenté d'attaquer l'elfe est que ce dernier tenait ses dagues, mais si jamais il les avait brandies vers elle... elle n'a même pas envie d'imaginer ce qui se serait passé. Au moins, le géant semble se calmer peu à peu, même si elle a un léger mouvement de recul quand il regarde dans sa direction... Même si son ventre gronde désagréablement quand il lui demande si elle a faim, puis précise que son "ami a à manger". Un ami ? L'idée d'avoir un autre géant dans la grotte n'est pas... Enfin, elle est assez grande pour plusieurs personnes : il suffit d'aller un peu vers le fond où ça forme une plus grande salle. Le grand imite soudainement un cri qui la surprend : elle ne pensait absolument pas qu'un colosse de cette taille. On dirait un oiseau appelant un autre oiseau. Mais ce n'est pas un autre géant qui rentre. Non, Artémis ne peut que rester surprise quand elle voit l'énorme bête rentrer dans la caverne. Une grosse créature cornue et couverte de longs poils noirs. On dirait une sorte de bélier, mais plus gros et noir. Elle en a vu quelques un, mais... C'est la première fois qu'elle en voit un d'aussi près.

****... T-tellement... gros...****

Elle a souvent vu ces créatures se mettre à charger quiconque les approchaient. Mais celle là a l'air beaucoup plus calme. En fait, elle a l'étrange impression de sentir une lourde gentillesse venir de l'animal. Mais elle sait aussi qu'elle ne doit pas l'approcher : Les animaux qui mangent de l'herbe sentent la présence de la meute sur elle. Et la plupart ont horreur de ça. Si bien qu'elle se contente de se pelotonner sur elle-même, essayant de s'éloigner. Le géant saisit plusieurs choses sur l'animal, commençant par prendre soin de l'elfe par terre, puis de se rapprocher d'elle avec une gourde et un morceau de viande. S'accroupissant pour se mettre à sa hauteur (ce qui est une perte de temps parce que même ainsi, elle est trop petite pour lui. Après une légère hésitation, elle finit par prendre la viande et l'eau qu'il lui tend, murmurant timidement :

"M-merci..."

La faim retentit d'un coup violemment et avant même de s'en rendre compte, ses crocs se sont déjà enfoncés dans la viande, commençant à déchirer cette dernière. Affamée, vraiment. Elle se retrouve assise sans s'en rendre compte. Se nourrir de baies donne vraiment peu d'énergie. Elle espère au moins que Garmr a trouvé de quoi se nourrir, même si elle en est sure. Après tout, il y a beaucoup de béliers dans les parages... Et l'énorme loup est beaucoup trop rapide pour ses proies. Le géant lui demande si elle est perdue et elle reste un instant surprise... ce qui ne l'empêche pas de continuer à manger. Perdue ? Oui... d'une certaine manière. Oui elle est perdue. Sa maison est détruite... Le "vert" a tout détruit. Tous ses frères animaux sont devenus fous et se sont entre-tués. Le clan Chasind a été anéanti aussi, la laissant seule. Et elle ne sait pas du tout où aller. Donc oui... elle est perdue...

"Artémis... P-perdue, o-oui. P-perdue meute c-cause trou dans c-ciel. J-juste avoir G-Garmr maintenant...'

Pourquoi est ce qu'elle cherche Tullia en fait ? Elle l'ignore totalement. Tout ce qu'elle veut, c'est survivre. Mais à quoi ça sert si elle est toute seule ? Artémis ne veut pas être seule. Être seule est horrible. Tout est si froid, trop silencieux ! Au moins, elle a Garmr...

V-vous... V-vous être h-humain ou dragon ? Artémis... j-jamais vu grands avec c-cornes avant...."

Une énorme ombre s'approche d'elle et elle relève la tête, juste à temps pour se rendre compte que la bête à cornes s'est rapprochée et la flaire... de ce qui la paralyse immédiatement. Pourquoi il s'approche ? Elle sent la meute ! Les bêtes à corne détestent la meute ! Mais l'animal ne semble absolument pas gêné et va même jusqu'à commencer à taper doucement sa truffe contre sa main, heureusement actuellement sans griffes. Sans vraiment savoir pourquoi, Artémis lève la main et la pose sur la truffe de l'animal avant de commencer à la caresser doucement. Le même type de caresse qu'auprès du Clan. Elle se rappelle d'un coup les quelques chevaux que les Chasinds possédaient. Le museau de la créature est aussi doux que ceux des animaux en question et elle ne peut pas s'empêcher de sourire légèrement avant de murmurer :

"B-bête à cornes... t-toute douce. C-comme chevaux du clan... ou comme fourrure de frère Garmr..."

Dim 5 Jan 2020 - 12:11

Anonymous
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She wolf.


Lathbora tomba doucement, plus léger qu'une plume, sa chute se fit infinie. Et plus il tombait, plus une obscurité épaisse l'engloutissait, l'absorbait. L’accueillait. Dans ce néant, la faim n'existait plus, mais ses pensées, son ressentiment et ses peurs continuaient de le tarauder de leurs piques acérées. Lathbora, dans son néant étouffant, se retournait vivement, cherchant à échapper à ses propres pensées, mais comme en apesanteur il n'avait aucun moyen se fuir lui-même. Alors, malgré l'obscurité, il ferma les yeux, et ses pensées se turent.

Alors, il toucha le sol. Doucement. Mais le sol qu'il sentait derrière ses talons, et contre ses coudes n'était pas celui pierreux et poussiéreux de la caverne. Quelque chose lui caressait la nuque, la lui soutenait et le maintenait dans cette posture en demi-teinte : ni couché ni debout. Il se sentit enveloppé, mais cette fois le néant n'y avait pour rien : il n'y avait plus de néant, juste cette obscurité aveuglante et le vide de ses pensées. Mais la peur, elle, ne l'avait pas tout à fait quitté. Son cœur, prisonnier, frappait contre sa cage d'os. Lathbora ne savait pas comment dissiper les ténèbres dont il était l'esclave.

Ouvre les yeux, gros bêta !

Avec d'infinies précautions, Lathbora s’exécuta. Il souleva doucement une paupière puis l'autre, d'abord aveuglé par cette lumière naturelle qui brouillait son néant. Sa tête était maintenue sur les genoux pliées d'une jeune elfe au visage rosé et au regard tendre. Elle lui caressait le visage, ses doigts ne l'effleurant pourtant pas. Le visage de cette inconnue lui sembla un instant familier, composite de toutes les femmes qui avaient formé son clan, jadis. Elle possédait les yeux de Mithra, mais sans toute leur amertume, la bouche ronde d'Élora, les joues rosées de la petite Gheyna, ... La liste était encore longue. Troublé de se retrouver ainsi à la portée d'une telle personne, Lathbora détourna pudiquement le regard. Son cœur battait encore plus fort. Mais lorsqu'il chercha l'horizon, il s’aperçut que le ciel n'était pas bleu, ni même rouge, mais des mille couleurs pastel, formant comme des nappes mobiles, emportées par le vent. Sur ce ciel étrange se découpaient les silhouettes de nombreux bâtiments en pointes. Des chants merveilleux s'élevaient depuis ces bâtiments.

Comment ?
Tu es à la maison.

Lathbora se redressa, frottant ses yeux de ses deux poings, comme un enfant. Il avait réussi ? Il était parvenu à rendre leur place aux elfes ? Il était chez lui, avec eux ? Non, il ne pouvait pas y être parvenu, pas aussi simplement. Il devait être mort, voilà tout. Mais si l'au-delà ressemblait à ce monde-ci, alors il était finalement arrivé chez lui. Il s'écarta timidement de la jeune elfe, et chercha à se redresser sur ses jambes en coton. Il fit quelques pas, les premiers dans son nouveau monde. De l'herbe, verte et grasse, servait à marquer le chemin. Partout ailleurs de belles fleurs odorantes s'épanouissaient, et quelques arbres très hauts apportaient par leurs ombres une fraîcheur bien venue. Il progressa sur ce chemin encore plusieurs pas, emplissant ses yeux d'or des mille merveilles que pouvait proposer ce monde. Ses pas le conduire vers une petite chapelle dont un pan de mur complet manquait, comme pour inviter le promeneur à venir chercher l'apaisement en son cœur. Curieux, Lathbora s'approcha. Le sol, carrelé de noir et de blanc, était si propre qu'il reflétait les couleurs du ciel. Des elfes s'y étaient endormis, en tas.

Mais son cœur se serra douloureusement. Ses mains cherchèrent ses dagues dans son dos, mais elles n'y étaient pas : il ne portait pas son armure, mais des vêtements de toile souple. Il s'approcha encore, aux aguets, et posture de chasse. ces elfes ne dormaient pas. Ils étaient morts. Une flèche siffla, et vint se ficher entre ses pieds. Une flèche noire, poisseuse de sang.

Un voile de crasse recouvrit tout, brusquement, s'étendant comme une flaque d'huile. Ce voile était noir, et répandit le sang. La corruption. La corruption rongeait son monde idéal, brisait ses hautes tours, décharnait ses habitants et pervertissait ses chants merveilleux. Alors, au milieu des ruines, des engeances apparurent, dans une scène que Lathbora avait déjà vécue. Une scène qui hantait bon nombre de ses nuits. Les pieds nus, il prit la fuite dans ce monde de ténèbres. Il chercha à rejoindre la forêt, à cacher à ses yeux les horreurs de cette guerre, qu'il avait déjà vécu. Mais sa course ne le conduit pas à nuls arbres. Il était perdu, et les contours de ce monde étaient devenus flous, évanescents. Son cœur tapant à tout rompre dans sa poitrine, Lathbora réalisa qu'il était encerclé. Il s'agita encore, mais son pieds butta contre une racine aérienne et tortueuse. Il s'effondra vers l'arrière, mais sa chute fût une fois encore ralentie. Une mais derrière sa nuque, une autre dans son dos. Une onde amicale le submergea, l'enveloppa comme dans des couvertures. Une main légère caressa son front humide. L'elfe reconnu sans mal la voix qui s'adressa à lui. Cette voix familière, qui accompagnait certains de ces rêves. Celle de l'archiviste de leur clan. Ancien archiviste.

La dette de sang n'est pas encore remboursée. Tu as fait une promesse.
Zathrian !

Les paroles de son défunt mentor réveillèrent sa conscience, comme l'aurait fait un linge humide passé sur son visage. Lathbora leva les yeux, cherchant à appercevoir le visage de Zathrian, à se rassurer par la vision de son crâne chauve, renvoyant la lumière de la corruption comme l'aurait fait un bouclier. Mais l'homme derrière lui était imprécis, flouté par le nimbe qui entourait son visage.

Zathrian !

Cria encore Lathbora, réalisant que la peau de son sauveur était privée de vallaslin. Qui était cet elfe, pourtant muni de la voix et du savoir de Zathrian ? le dalatien chercha à s'éloigner, à quitter les genoux de cet inconnu, mais son corps était lourd, trop lourd pour être bougé. Mais paniqué, il s'obstina finissant par s'extirper de l'emprise de l'apparition, finissant par rejoindre le sol de son rêve. Mais en s'agitant, Lathbora déchira les limbes qui jusque-là le retenaient prisonnier.


Lathbora s'éveilla, le front humide, contre le sol froid et poussiéreux de la caverne. Il crut un instant avoir perdu la vue : devant ses yeux seul une sorte de brouillard brun et bouclé persistait. Il toussa, quelque chose lui grattant la gorge. Mais lorsqu'il tenta de se relever, son front heurta quelque chose de mou et de chaud. De vivant. L'odeur âcre des poils d'une bête lui emplit alors les narines. La dalatien roula sur le côté, réalisant alors qu'il s'était réveillé entre les pattes d'un druffle domestiqué. Sans plus s'en étonné, toujours tiraillé par la faim et perturbé par son rêve, il se redressa, prenant appui sur l'animal pour ne pas retomber. Un bras accroché aux poils longs du druffle, le dalatien observa de nouveau l'étrange créature, le géant cornu, qu'il avait alors pris pour l'un de ses dieux. Il était recroquevillé sur la petite fille, qui buvait et mangeait à présent. Troublé, Lathbora demanda :

Qu'est-ce-que... Qu'est-ce-que vous êtes ?

Ses mots à peine sortit de sa gorge serrée, le dalatien sentit son cœur s'emballer. Encore troublé par l'étrange rêve ayant peuplé son coma, il ne parvint pas à analyser correctement la situation. Cette figure inquiétante, ce qunari, penché ainsi sur cette enfant... Lathbora paniqua, il se mit à crier et se jeta en avant. Avec difficulté, il souleva la petite fille et la déporta sur son épaule avant de prendre la fuite en titubant. Lathbora couru aussi longtemps que ces genoux le lui permirent. Il sortit de la caverne entrainant malgré elle l'enfant, mais finit par s'effondrer dans l'herbe, étouffant un juron dans sa langue maternelle. Dans sa panique il rasa de trop près du campement de l'inquisition, au point d'attirer leur attention.

Hé vous là ! Arrêtez-vous !

Sam 10 Oct 2020 - 13:09

Artémis
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Apparemment, l'elfe commence à se réveiller tandis qu'Artémis continue à câliner la bête à cornes. Sa douce fourrure passe sous ses doigts, en dépit de la poussière qui est prise dedans. Même maintenant, elle ne peut pas s'empêcher d'être surprise par le fait que la créature se soit approchée autant d'elle sans avoir peur, tout en étant fascinée par la douceur qui en émane. Elle a toujours aimés les animaux. Toujours. C'est en grande partie à cause de ça qu'elle a sentit son coeur se contracter horriblement chaque fois qu'elle était forcée d'en tuer un pour manger, ou de voir les chasseurs de la tribu en ramener. Tuer les animaux est quelque chose qu'elle a horreur de faire, raison pour laquelle elle préfère de loin laisser Garmr chasser. Si la viande crue est bien plus répugnante que dans ses souvenirs, c'est devenu une question de survie. mais pour le moment, tout ce qu'elle peut faire, c'est continuer à câliner l'énorme bête, laquelle commence d'ailleurs à taper doucement sa tête contre la sienne ce qui la fait glousser légèrement. Cependant, la voix de l'elfe la distrait un bref moment, ce dernier grognant quelque chose dans son sommeil.

****Zatrian ? Quoi être Zatrian ?****

Le museau de l'énorme bête la sort cependant vite de ses pensés et elle sourit timidement, recommençant à câliner l'animal. Sa fourrure est vraiment... particulière. Elle est douce, mais aussi rêche par endroit. Chaque passage de sa main libère une petite quantité de poussière, mais elle ne peut que sourire légèrement. Elle se sent... étrangement mieux. Son ventre fait moins mal alors que ses crocs continuent à déchirer la nourriture que le géant lui a donnée. Cependant, par précaution, elle en garde une partie à part, des fois que l'elfe se réveille. Le géant à cornes n'a toujours pas répondu à sa question sur sa nature, mais pour le coup, l'animal qu'elle caresse fait un excellent travail pour la distraire. Elle n'a plus faim au moins...

"Bête à cornes gentille..."

Un grognement attire son attention et elle se rend compte que l'elfe vient enfin de se redresser, fixant le colosse à côté d'elle. Mais deux choses attirent d'un coup l'attention d'Artémis et elle frisonne légèrement. Les yeux de l'elfe semblent... ternes. Comme s'il dormait encore ou plutôt, comme si son corps bougeait seul. Elle a déjà vu ce regard, plus d'une fois. Entre autre lorsque certains Chasinds abusaient des plantes rituelles du Chaman ou étaient empoisonnés par certaines des créatures de la forêt. L'elfe semble presque effrayé et regarde le géant devant lui un bref moment en lui demandant qui il est... avant de soudainement montrer une sorte de panique et de bondir d'un coup sur elle. Elle n'a pas le temps de faire ou de dire quoi que ce soit : elle se retrouve littéralement jetée sur l'épaule de l'homme et ce dernier court immédiatement à la sortie de la caverne, en dépit de l'épuisement. Artémis ne sait pas quoi faire ou dire : une partie d'elle sait qu'elle devrait crier ou se débattre : après tout, c'est quelqu'un qu'elle ne connait pas, n'est vraiment pas de son état normal et a clairement montré ne pas l'aimer. Et pourtant, elle n'arrive pas à réagir. On dirait presque... qu'il a eu peur pour elle et s'est jeté sur elle par automatisme pour la sauver du colosse. Apparemment, son épuisement est toujours là dans la mesure où il tombe en quittant la grotte... ce qui attire l'attention :

Hé vous là ! Arrêtez-vous !

C'est une blague ?! Mais apparemment non : Même alors qu'il fait nuit, les "verts" semblent arriver à les voir et à en juger par les cris... Euh, ça veut dire quoi "enlèvement" ? Juste relever la tête lui permet de voir que l'un des hommes tient un arc, mais semble hésiter à tirer, probablement à cause d'elle. Elle ne peut pas s'empêcher de grimacer alors que l'elfe reprend sa course : une partie d'elle envisage de demander qu'il la lâche, mais elle n'ose toujours rien dire. Heureusement qu'il fait nuit... et que les verts ne sont pas assez nombreux pour les poursuivre loin : elle les a entendu dire plus d'une fois qu'ils ne pouvaient pas patrouiller trop loin de peur que les "rouges" ou les bandits ne détruisent le camp en leur absence.

"Arbres... Verts p-pas pouvoir... aller trop loin."

Elle ne sait pas pourquoi elle l'a dit au lieu d'essayer de se dégager. Elle ne fait pas exactement confiance à l'elfe, loin s'en faut, mais elle n'a pas non plus envie d'être attrapée par les verts. Le suivre pour l'instant est la meilleure idée. Surtout qu'elle ne s'inquiète pas : elle est sure que Garmr peut facilement la retrouver.

Sam 17 Oct 2020 - 17:21

Anonymous
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She wolf.


La voix râpeuse et hésitante de la petite fille lui rappela sa présence sur son épaule. En seulement quelques secondes de fuite et de panique, le dalatien était en quelque sorte parvenu à occulter la présence de ce poids gênant et encombrant. Dans la désorientation, il l'enlevait, la malmenait, et tout ça sans réel but. Alors cette voix eut l'effet d'un électrochoc, d'une claque qui le ramena à lui. Il voulut se débarrasser d'elle, la laissant tomber pour ensuite continuer à fuir ces voix qu'il entendait à présent. Grimper dans un arbre, s'y dissimuler, attendre que tous l'oublie pour disparaitre ou frapper. Pourtant il ne la lâcha pas. Il y avait quelque chose dans son odeur d'étrangement familier. Dans son loup aussi, sinon pourquoi les aurait-il suivi initialement. Cette petite humaine ne l'était peut-être qu'en apparence, ce qui expliquait sa brusque impulsion à vouloir la protéger. Il n'allait donc pas l'abandonner maintenant.

S'attardant à présent sur les mots exprimés par la petite, il se concentra, et accéléra sa course folle, au point d'entendre les dangereuses voix s'éloigner dans son dos. Arrivé au pied d'arbres touffus, il s'arrêta, et porta à bout de bras, et avec bien des difficultés, la petite vers les branches les plus hautes et accessibles.

Monte !

Lui souffla-t-il hors d'allène après sa course et ce nouvel effort physique.


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