Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Mar 1 Oct 2019 - 10:36

Anonymous
Invité

Invité


Magie d'Hiver

Avoir accès à Skyhold n’était pas la chose la plus facile en soit, même lorsqu’on était recommandé par un des membres du Cercle de l’Inquisitrice. Dans un sens c’était une bonne chose, Katari en avait conscience et il était loin de l’idée de faire des histoires mais l’inactivité qui s’était associé à son séjour dans le camps extérieur commençait à lui peser. Cela faisait deux semaines en tout qu’il tournait en rond à effectuer toutes les taches possibles pour se rendre utile et éviter de trop réfléchir à sa situation.

Les visites régulières de Bull et de sa Charge avaient facilité son intégration au camps autant que sa nature affable et il s’était rapidement trouvé suffisamment de gens avec qui discuter et de travail à accomplir pour garder sa tête occupée. Entre deux corvées de bois et une bière, il ne lui restait pas longtemps pour réfléchir à sa condition de Tal-Vashoth. Pour la première fois de sa vie, Katari n’avait plus personne pour lui indiquer comment naviguer la mer d’évènements qui constituaient la vie. Cela ne l’empêchait pas de pratiquer le Qun, bien entendu, mais le pratiquer seul avait cet arrière goût de perdition qui le rendait nerveux.

Deux semaines, c’était probablement le temps qu’il avait fallut à la maître espionne pour obtenir des informations validant son histoire. Considérant ses errances depuis qu’il avait passé la frontière Tevintide, c’était presque un exploit qu’elle ait pu faire cela aussi rapidement. Il était assez invraisemblable que le Qun envoie d’autres assassins aux trousses de Bull ou de Katari. Généralement lorsque la première vague mourrait, Par Vollen jugeait qu’il valait mieux éviter de perdre des ressources à insister. Tant qu’ils ne croisaient pas d’Arvaarad, la tempête était passée.

Ce fut un des membres de la Charge qui vint le chercher un matin de neige où il transportait des planches de bois pour construire de nouveaux mannequins d’entraînement pour les nouvelles recrues du Commandant Cullen. Il termina son ouvrage avant de suivre « Dalish » sur le chemin qui menait à la forteresse. C’était la première fois que Katari voyait de la neige, Par Vollen était un climat presque tropical, Seheron une jungle et Tevinter ne descendait jamais dans les températures négatives, il avait découvert le paysage blanc au matin avec incrédulité. Heureusement pour lui il ne ressentait pas le froid avec autant d’intensité que les humains, les elfes ou les nains. Il ne s’amusait pas à se promener torse nu comme Bull, mais il n’ajouta pas de couche supplémentaire à sa tenue habituelle pour parcourir les quelques kilomètres qui le séparaient du fort.

Arriver aux portes de la Forteresse, il ne put qu’admirer la conception de cette dernière, certes l’architecture était ancienne et les époques avaient laissé des traces incohérentes dans son style mais il fallait reconnaître qu’une telle place forte en haut d’un pic montagneux relevait du génie de construction.

- « L’inquisitrice a été mise au courant de ton arrivée, bon courage pour la trouver par contre, elle passe son temps à courir partout. »

- « Merci, Dalish, je vais me débrouiller. »

- « Tu vas réussir à la reconnaître ? » Taquina la dalatienne.

- « Cordélia Trevelyan, humaine, à peu près cette taille, blonde, une main qui brille, l’air occupé. Je devrais m’en sortir. »

Dalish lui tira la langue et Katari se fendit d’une petit rire en lui promettant de venir les retrouver à la Taverne lorsqu’il aurait présenté ses respects à l’Inquisitrice. Les gens autour de lui lui adressèrent à peine quelques regards étonnés, sûrement habitués à voir déambuler Bull un peu partout, la grande majorité étaient simplement surpris qu’il ne soit pas le Qunari habituel. Quelques méfiants s’étaient éloignés de lui avec prudence mais l’un dans l’autre sa présence n’avait pas l’air de provoquer de réactions trop extrêmes. Il commença à parcourir le château un peu au hasard. Il ne savait pas ce que l’Inquisitrice faisait de ses journées mais il allait bien finir par la croiser.

Ce fut lorsqu’il passa pour la deuxième fois dans le grand Hall qu’il la vit. Ou plutôt il entendit une porte s’ouvrir et trois personnes parlant presque en même temps. Des mots comme « mouvements de troupes » « rapports d’éclaireurs » et « approvisionnement »  lui firent lever la tête. Il ne la vit pas tout de suite, distrait qu’il était par le bourdonnement des trois conseillers qui lui tournaient autour comme si leur meeting était trop important pour ne pas s’arrêter à la salle dans laquelle il avait eut lieu. C’est en cherchant à qui ils pouvaient bien parler qu’il la vie.

Les humains paraissaient toujours fragiles à Katari mais la jeune femme qu’il avait sous les yeux donnait cette impression contradictoire d’être sur le point de se briser et en même temps de porter à bout de bras l’intégralité des responsabilités qui existaient à Fort Céleste avec grâce. Haussant les sourcils avec un mélange de surprise et de ce qui devait être du ravissement, il alla se poster suffisamment près du groupe pour être impossible à ignorer mais suffisamment loin pour ne pas avoir l’air d’interrompre leur conversation. Avec un peu de chance, la manœuvre distrairait les Conseillers ou bien l’Inquisitrice se servirait de sa présence comme d’une raison pour mettre fin à l’agitation qui régnait autour d’elle.

Ven 4 Oct 2019 - 2:29

Anonymous
Invité

Invité

Magie d'hiver
Cordélia & Katari

dead on our feet but we're still walking
Les troupes de l'Inquisition continuaient leur avancée dans les Plaines Exaltées, tandis que Cordélia suivait le tout confortablement (enfin, pour le moment) depuis Fort Céleste. Entre les affrontements réguliers avec les dissidents Orlésiens et les morts-vivants qui infestaient la région, et Cullen qui était absent en ce moment, s'occuper d'une telle logistique demandait toute son attention, alors même qu'elle n'était pas revenue sur le terrain depuis plusieurs semaines déjà. Alors qu'elle réglait les derniers détails de sa discussion avec quelques conseillers, elle remarqua du coin de l'oeil - il était difficile de le manquer - un immense Qunari qu'elle n'avait jamais remarqué avant.

Elle faisait de son mieux pour saluer tout le monde au moins une fois et retenir les prénoms, mais la taille grandissante de l'Inquisition et les recrues affluant aux portes de Fort Céleste rendaient la tâche difficile, voire carrément idéaliste. A chaque fois qu'elle voyait une nouvelle tête, elle s'efforçait au mieux de se présenter à la personne en question, et de la remercier pour les efforts qu'elle fournissait au nom de l'Inquisition, son Inquisition. C'était important. Elle ne voulait pas se sentir aliénée par rapport à ses hommes, et vice versa. Et peut-être aussi que, malgré sa fatigue et son esprit fragmenté par les dizaines de tâches qui lui incombaient, Cordélia faisait cela car elle était angoissée de perdre la sympathie de quiconque à l'Inquisition.

En l'occurrence, elle n'avait aucune idée de qui était ce colosse, qui l'avait recruté, ou même depuis combien de temps il était là. Il avait l'air d'attendre quelqu'un... Mais au fur et à mesure que la conversation avec ses conseillers continuait, elle remarqua du coin de l'oeil qu'il ne bougeait toujours pas... Ah ! Il voulait probablement lui parler à elle ! Ca tombait bien. Elle écourta la conversation, et lui fit un signe de la main en même temps qu'elle approchait pour le saluer.
Cordélia ne portait pas ses armures les plus impressionnantes quand elle était au Fort, à vrai dire, elle les troquait pour du tissu, mais certains détails dans sa tenue signalaient la présence du pouvoir - la styliste que Joséphine avait engagée pour elle s'assurait que son statut d'Inquisitrice soit évident pour quiconque.

- Bonjour, je ne crois pas que nous nous soyons présentés ? Je suis Cordélia Trevelyan. Elle lui tendit une main ridiculement petite avec une expression joviale, qui restait toujours sincère malgré la fréquence à laquelle elle était obligée de sourire en général.
Elle était assez curieuse de savoir d'où il venait, après tout, ils avaient très peu de Qunari à Fort Céleste... pour des raisons évidentes. Dites-moi, vous êtes ici depuis combien de temps ? Comment trouvez-vous Fort Céleste ?

(c) DΛNDELION

Lun 7 Oct 2019 - 12:01

Anonymous
Invité

Invité


Magie d'Hiver

Aux regards que lui lança l’Inquisitrice, Katari se rendit compte qu’elle n’avait probablement aucune idée de qui il était ou de pourquoi il était là. Il ne doutait pas des paroles de Bull comme quoi il était proche de la jeune femme mais visiblement les événements de Val Royaux n’étaient pas vraiment quelque chose de mémorable. Surement l’ancien Ben-Hassrath avait dû parler de sa décision d’abandonner le Qun, et peut-être avait-il vaguement parlé de Katari au passage… Ou peut-être simplement l’Inquisitrice avait des soucis largement plus importants qu’un nouveau cornu dans ses rangs.

Il se demanda l’espace d’un instant s’il avait bien fait de venir la déranger. Il n’était après tout qu’un homme de plus dans les lignes de l’Inquisition… Dont il ne faisait pas officiellement partie d’ailleurs… Du moins pas encore. Mais après quelques regards vers lui, la jeune femme laissa ses conseillers à leurs affaires et se dirigea vers lui. Il tenta de s’armer d’un sourire malgré sa nervosité et la laissa s’approcher de lui. Le humains avaient tendance à se sentir impressionné lorsqu’il s’avançait vers eux, sa taille et sa carrure les faisant se sentir encore plus petits et fragiles qu’ils ne l’étaient déjà, autant ne pas commencer par lui faire peur.

La main minuscule qui se tendit vers lui était blanche et douce contre sa peau grise et caleuse, il la serra avec précaution lors qu’elle lui posait des questions sur son arrivée.

- « Nous ne nous sommes jamais rencontré en effet. Je m’appelle Katari, Hissrad…. Pardon, The Iron Bull vous a peut-être fait un rapport sur les événements de Val Royaux il y a quelques semaines ? Le Qun lui avait ordonné de me retrouver et de me ramener à Par Vollen, notre temps passé ensemble sur Séhéron nous ont amené à choisir une voix différente et nous sommes tous deux Tal-Vashoth à présent. »  Autant garder les détails de cette affaire pour lui-même, après tout si l’Inquisitrice avait des questions, elle pouvait les poser. Il ne souhaitait pas l'assommer avec une histoire qu’elle avait peut-être déjà entendu par Bull. « Je suis arrivé avec Iron Bull il y a deux semaines, je suis resté au camps extérieur, au pied de la montagne le temps que votre maître espionne évalue les risques que je représente, j’ai reçu l’autorisation de passer les portes de la Forteresse ce matin. »

Il se sentait un peu étrange d’expliquer tout cela à la personne en charge de toute l’organisation. En quelque sorte l’Inquisitrice était à la fois l’Arishok et l’Arisun de l’Inquisition. Jamais de sa vie sous le Qun n’aurait-il osé aller raconter sa vie aux dirigeants de sa nation, mais depuis qu’il vivait dans le sud il avait constaté que plus les dirigeants avaient de pouvoir et plus ils appréciaient d’avoir le contrôle personnellement sur les gens qui les entouraient. Cordélia Trevelyan était une femme puissante et respectée, et elle avait visiblement des questions. Il tenta de chasser les pensées liées au Qun de son esprit alors qu’il continuait à répondre.

- « Je n’ai pas encore eut le loisir de tout visiter, mais je trouve votre place forte impressionnante, et votre organisation également. Iron Bull m’a longuement parlé de vous et de ce que l’Inquisition fait en ce moment pour le Sud, j’espérais pouvoir me mettre à votre service, de la manière que vous jugerez la plus adéquate. J’ai été Gladiateur et Garde du Corps à Tevinter ces quinze dernières années et j’étais première ligne sous le Qun avant cela. Je peux autant sortir combattre avec vos hommes que protéger des dignitaires. » Il eut un sourire amusé. « Aussi étonnant que cela puisse paraître, je parle plusieurs langues et je connais l’étiquette et les manières de cour sur le bout des doigts. A vous, ou à vos subalternes, de me dire où serait ma place. »

Il avait conscience d’être un peu solennel… mais il avait besoin qu’on lui dise à quoi il allait servir, si on voulait de lui. Il avait besoin de sentir une structure maintenant que le Qun n’était même plus une illusion. Il se moquait bien qu’on l’envoie patauger dans la boue quelque par en Ferelden pour taper sur des mort vivants ou bien qu’on râle après lui car il était presque impossible de le faire rentrer dans un uniforme pour accompagner des dignitaires. Il se moquait même de faire le planton devant une salle quelconque de la forteresse du moment qu’il savait que c’était son rôle, sa place.

Il s’attendait à ce que l’Inquisitrice Trevelyan le dirige vers un de ses conseiller, probablement le Commandant Rutherford et que la discussion s’arrête là. Elle avait probablement d’autres choses à faire et une partie du continent à sauver de sa propre bêtise, si on en croyait Bull.

Jeu 24 Oct 2019 - 0:22

Anonymous
Invité

Invité

Magie d'hiver
Cordélia & Katari


Cordélia écouta attentivement le récit de Katari, hochant doucement la tête alors qu'il lui expliquait la série d'événements qui l'avait amené ici. Bull l'en avait informé quelques semaines plus tôt, dans une missive ma foi... alarmante. Les principaux termes qu'elle avait retenu de la lettre de Bull ayant été "Ne dites rien à Krem" et "une dizaine de cadavres à l'entrée de la ville".

- Bull m'a en effet informé de ce qui s'était passé. Je suis ravie de vous savoir dans nos rangs, Katari, dit-elle avec une expression joviale. J'ai totalement confiance en Bull, et ses compagnons sont aussi les miens.

Elle avait été morte d'inquiétude jusqu'à ce qu'un messager lui indique que Bull se portait bien et serait de retour au Fort d'ici peu. Elle n'avait pas encore eu l'occasion de le croiser pour qu'il lui raconte l'incident, mais peut-être qu'elle pourrait en savoir plus sur sa nouvelle recrue ici présente.
Elle acquiesca de nouveau à la suite des propos de Katari, impressionnée par son éventail de compétences. Plein de questions lui brûlaient les lèvres, comme d'habitude - Bull répondait d'habitude à beaucoup d'entre elles, concernant le Qun, notamment, mais le fonctionnement de la société Qunari lui était complètement étrangers, tout comme celui de ce nouveau venu.

- Vous avez un palmarès impressionnant. Nous sommes d'autant plus chanceux de vous porter dans nos rangs ! Elle sembla réfléchir un instant, tandis qu'elle avisait Katari. C'était impressionnant de lui faire face, même pour Cordélia qui était habituée à faire face à des gens qui faisaient une ou deux têtes de plus qu'elle. Elle n'aimerait pas se retrouver de l'autre côté de sa lame...

- De quels endroits connaissez-vous l'étiquette, précisément ? J'ai du mal à me souvenir de celle des Marches Libres, alors en connaître plusieurs sous le bout des doigts...
, fit-elle, amusée. Joséphine s'arrachait (poliment) les cheveux à chaque fois que Cordélia recevait un invité important. Ils n'avaient pas beaucoup de personnes versées dans les subtilités des jeux de cour, à part Solas, Joséphine, Leliana et quelques autres conseillers. Dites-m'en plus. Où avez-vous appris tout cela ?
(c) DΛNDELION

Sam 26 Oct 2019 - 18:12

Anonymous
Invité

Invité


Magie d'Hiver


Ne s’attendant pas à ce que l’Inquisitrice perde du temps à lui demander des détails sur son apprentissage, mais il se dit qu’après tout, ce n’était pas si étrange. Dansant légèrement d’un pied sur l’autre, il répondit en essayant d’être un peu moins… militaire dans son attitude.

- « Lorsque j’ai été acheté par mon maître, il avait l’intention de me faire combattre dans les arènes, mais il s’est rapidement rendu compte que je pouvais être plus qu’un simple guerrier. Il m’a appris à lire, à parler la langue Commune, le Tevene et il m’a fait apprendre l’étiquette des pays avec lesquels il avait des partenaires commerciaux afin que je puisse déceler des interactions significatives pendant que lui devait concentrer son attention sur quelqu’un ou quelque chose en particulier. Mon rôle était essentiellement de faire semblant d’être une grosse brute inculte sous contrôle, je ne parlais rien d’autre que le Qunlat en public, cela me permettait d’observer les gens autour de moi. Je renseignais ensuite mon maître sur ce que j’avais pu déceler des interactions entre les différents invités qui gravitaient autour de nous.

Je connais les manières à Tevinter, Orlais, je suis à l’aise avec celles d’ Antiva et du Nevarra dans une moindre mesure. Pas que cela me permette de me mêler au beau monde... »
dit-il avec un sourire amusé. « Les gens du continent ont tendance à voir les cornes et oublier le reste, c’est autant un avantage qu’un inconvénient. Certes je ne peux pas aller mener la conversation à votre place, vous représenter. Mais les gens ont tendance à se sentir intelligents et courageux lorsqu’ils sont persuadés qu’ils ont en face d’eux quelqu’un d’intelligence et de valeur moindre. Cela offre des perspectives intéressantes. »

Il avait le sentiment d’avoir beaucoup parler mais il ne savait pas trop comment renvoyer poliment la conversation vers Cordélia… Il ne pouvait pas simplement lui demander « alors l’inquisition, ça se passe comment ? Vous avez fermé combien de failles cette semaine ? » ce serait ridicule…. Il jeta un œil aux conseillers qui discutaient toujours un peu plus loin et les différents petits groupes de personnes qui regardaient dans leur direction par curiosité.

- « Remarquez vu la façon dont vous êtes constamment épiée ici, vous n’avez peut-être pas besoin d’un garde du corps…. Ou peut-être que si... » son sourire s’étendit légèrement. « Pour les garder un peu à l’écart. Je fais un très bon paravent et si vous me mettez devant une porte, vous pouvez disparaître derrière moi et personne ne se rend compte de rien. »

Ok c’était encore plus nul que son histoire d’Inquisition…. Pourquoi fallait-il qu’il ouvre sa grande bouche pour raconter des absurdités pareilles alors qu’il rencontrait l’Inquisitrice ? Juste après avoir vanté ses connaissances de l’étiquette en plus. Tout allait parfaitement bien jusqu’à ce qu’il décide de sortir du script. Cordélia Trevelyan était une cheffe militaire et religieuse, ce n’était pas le genre de personnes avec qui il pouvait se permettre ce genre de plaisanteries idiotes…

Il attendit sa réaction, se préparant mentalement à une réprimande où à être remis à sa place mais sans changer quoi que ce soit à son attitude détendue. Peut-être son balancement d’un pied sur l’autre était-il légèrement plus prononcé cependant.

Dim 24 Nov 2019 - 17:34

Anonymous
Invité

Invité

Magie d'hiver
Cordélia & Katari


L'apparence de Katari était en effet l'une de ses armes les plus efficaces. Elle s'etait elle-même fait prendre au piège en le voyant, assumant automatiquement qu'il était un guerrier; sans chercher plus loin que ca. Elle se sentit un peu honteuse l'espace d'un instant - Même Cordelia, aussi bienveillante qu'elle soit, n'etait pas a l'abri de ses préjugés.

Elle suivit le regard de Katari, notant la présence de ses conseillers non loin d'elle. C'etait devenu une habitude pour elle d'etre constamment suivie - une habitude dont elle se serait bien passee, bien que la plupart du temps la moitie de ce qui se tramait réellement autour d'elle lui échappait. Le fait que Katari l'ait immediatement remarque ne faisait que prouver davantage ses aptitudes. Enfin, ce n'etait pas surprenant, étant donne que Bull était lui-meme un espion avant d'être un mercenaire. Elle acquiesca en l'écoutant parler, puis éclata de rire a la mention de ses aptitudes en tant que paravent professionnel.

- Ha ha ha ! Ou bien vous pourriez me faire de l'ombre pendant la canicule - enfin, ici, ca m'etonnerait qu'on en ait une... Mais je retiens la proposition ! Ahem... Elle reprit une attitude sérieuse, consciente qu'elle etait dans la cour principale et que les yeux de tout un chacun étaient en permanence pointés sur elle. Elle ne voulait pas perdre le respect de ses hommes en agissant de facon trop familière, mais elle ne pouvait s'en empêcher. En tout cas, c'est tres impressionnant. Elle baissa un peu le ton et expliqua: Voyez-vous, je n'ai jamais été a l'aise avec les manières Orlésiennes, et je vais bientot etre amenée a rencontrer plusieurs diplomates et partenaires commerciaux dans les prochaines semaines. Si vous dites vrai sur vos aptitudes, deux ou trois conseils de plus ne seraient pas de refus, dit-elle en souriant. Tant que cela n'empietait pas sur ses autres devoirs a l'Inquisition, et qu'il était d'accord... Il y avait quelque chose de légèrement impatient dans l'attitude militaire de Katari, comme s'il attendait avec impatience de se mettre au travail.
(c) DΛNDELION

Mar 26 Nov 2019 - 23:19

Anonymous
Invité

Invité


Magie d'Hiver


A la grande surprise de Katari, sa remarque stupide fit rire l’Inquisitrice. Quelque chose en lui se dénoua, un soulagement intense parcourra son corps et il émit lui aussi un rire. Un rire de gorge, profond et grave. Et … la suite était juste beaucoup trop tentante… Suivant cette sensation de chaleur qui lui montait dans la poitrine, il répondit tout naturellement à la provocation accidentelle.

- «  Oh, si c’est le froid qui vous pose problème, vu mon gabarit je peux également servir de couverture… et de bouillotte étant donné notre température corporelle plus élevée que celle des humains. »

Il réalisa ensuite qu’il venait basiquement de proposer à la chef militaire et spirituelle de l’organisation qu’il venait de rejoindre de la réchauffer dans son lit…. Et soudain il s’empourpra. Pourpre était vraiment la couleur qui décrivait le mieux son visage, sa peau grise, presque violette rougit intensément et il se passa une main sur la figure pour cacher sa gêne.

- « Veuillez me pardonner, Inquisitrice… Je ne sais pas ce qui m’a pris de vous manquer de respect avec une telle proposition. Vous n’avez qu’un mot à dire et cela n’arrivera plus jamais, je vous en fait le serment... »

En attendant que tombe le couperet sur son insolence, Cordélia lui avait demandé des conseils sur la politique Orlésienne et leurs manières. Il considéra la chose. Que pouvait-il bien apprendre à l’Inquisitrice qui puisse lui servir face à des diplomates et des partenaires commerciaux ?

- « Et bien si vous voulez travailler les différentes révérences je crains que je ne puisse malheureusement pas vous montrer comment les réaliser avec grâce, mais en fonction de la façon dont vous allez les recevoir je peux vous indiquer les faux pas à éviter à table, les gestes qui peuvent provoquer un duel d’honneur… les codes des éventails, la signification des décors sur les masques et comment ils peuvent vous indiquer le statut et l’importance de la personne qui les porte… Je peux aussi vous apprendre quelques jurons pour que vous puissiez savoir quand ils disent quelque chose en Orlésien et que ce n’est pas poli. Qu’est ce qui vous inquiète par rapport à ces rencontres exactement ? »

Le fait de pouvoir mettre ses connaissances à profit eut pour effet de le calmer un peu, à la fois par rapport à sa future fonction et par rapport à sa bourde précédente. Il était contente de pouvoir être utile, et Bull lui avait expliqué qu’on ne lui donnerait peut etre pas tout de suite une place et une fonction précise. Qu’il faudrait probablement attendre que les humains trouvent comment le caser dans leur système. Contrairement aux Qunari, les sudistes faisaient certaines choses -même les plus ordonnées – à l’instinct ou au « feeling » comme ils disaient. Ils n’avaient pas de Tamassrans pour sonder les esprits et décider des tâches à accomplir sur toute une vie. Il faudrait qu’il s’adapte et qu’il prenne patience.

S’il fallait attendre dans l’ombre de l’inquisitrice cependant, Katari n’y voyait pas d’inconvénient. Il pouvait se contenter de donner des leçons d’étiquettes pour le moment.

- « Si vous souhaitez que nous discutions de vos besoins en terme d’apprentissage de l’étiquette, nous pourrions le faire dans un endroit moins…. Exposé aux commérages. Je ne sais pas si vous disposez d’un bureau ou si vous préféreriez vous poser à la taverne. Le choix est votre. »

Dim 1 Déc 2019 - 21:08

Anonymous
Invité

Invité

Magie d'hiver
Cordélia & Katari


Lui tenir chaud… dans son lit ? Cordélia resta bouche bée l’espace d’un instant, regardant Katari avec un air parfaitement ahuri. Rares étaient les fois où quelqu’un s’adressait à elle de façon aussi familière, et encore moins pour suggérer de s’introduire entre ses couvertures. Lesquelles ne recevaient pas grand-monde de toutes façons, pour être honnête. D'un coup, il sembla se rendre compte de la manière dont auraient pu être interprétés ses propos, se confondant en excuses dans un revirement d’attitude surprenant.
Il semblait respecter énormément l’autorité, se remettant lui-même en place avant qu’elle n’ait la chance de dire quoi que ce soit.  La seule chose qui s’échappa de la bouche de Cordélia fut un rire gêné, le pourpre qui venait d’envahir les joues de Katari venant s’installer sur les siennes aussi.
- Ne vous en faites pas, ça arrive ! Je sais que vous ne vouliez rien dire de douteux. C’était sûrement elle qui avait l’esprit déplacé. Elle maintint son sourire jovial pour le rassurer.
- Je ne sais pas par où commencer, soupira Cordélia. Mes manières de table pourraient bénéficier d’une petite révision. Je ne sais jamais avec quel couvert manger quelle nourriture, et pour une quelconque raison, cela semble être extrêmement important pour ces gens-là. De plus, les nobles Orlésiens ont cette manière de parler à demi-mot que je ne parviens pas à maîtriser. Je suis assez gauche à côté d'eux, et ils ont tendance à le remarquer.

Pendant qu'elle parlait, Katari et elle tournèrent les talons et se dirigèrent vers l’un des couloirs qui menaient à la rotonde, ainsi qu’aux étages supérieurs. Ils gravirent les escaliers avant de traverser la bibliothèque, au fond de laquelle se trouvait une porte dérobée qu’elle poussa, entrant en premier alors que le Qunari fermait la porte derrière elle.
Le bureau de l’Inquisitrice était d’une taille modeste, et pour le moins rempli. On y trouvait une bibliothèque assez massive, un confortable fauteuil où s’asseoir ainsi qu’un large bureau en bois, tous éclairés par une large fenêtre qui laissait entrer la lumière du jour. Des dizaines de parchemins entassés sur le bureau n’attendaient que d’être remplis par sa main, sans compter la pile de lettres non ouvertes et le petit cactus acheté à un marchand de la Porte du Ponant qui mourait en silence dans un coin (elle l’arrosait pourtant tous les jours !). Elle s’assit derrière le bureau, invitant Katari à prendre place sur le fauteuil.

- Le cadre fait un peu officiel, mais n’y prenez pas attention. Nous sommes juste là pour discuter.

(c) DΛNDELION

Mer 4 Déc 2019 - 17:34

Anonymous
Invité

Invité


Magie d'Hiver


Maintenant ils étaient tous les deux rouges comme des pivoines. Bien que le rosé qui s’étalait sur les joues de l’inquisitrice était certainement plus gracieux que sur lui-même. La tentative de réconfort qu’elle lui offrit le fit se sentir encore plus mal. Il était passé de trop familier à pathétique… il fallait qu’il se rattrape. Il la suivit jusqu’à son bureau, une petite pièce remplie de livres et de papiers divers… et d’un petit cactus qui avait vu de meilleur jours.

- « Aucun problème… vous avez l’air d’avoir de quoi vous occuper en tout cas... »

Il s’assit en face d’elle avec un sourire toujours un peu contrit par son attitude précédente et regarda autour de lui. Les manières de la table étaient une façon de commencer comme une autre. Il prit un parchemin vierge et sortit un fusain d’une petite boite en fer qu’il gardait dans son escarcelle. Pas qu’il fut un artiste. Mais il ne savait pas écrire et dessiner était parfois nécessaire à la communication, ou marquer son chemin lorsqu’il entrait dans une grotte. Il avait appris à n’aller nul part sans un morceau de craie ou de fusain. Il entama de dessiner le plus précisément possible les différents ustensiles de tables

- « Je ne peux pas vos donner d’explication valable pour les orlésiens et leur obsession pour la vaisselle, c’est culturel j’imagine. Par contre je peux vous dire pourquoi c’est important de s’y connaître en bonnes manières. Tout est tellement codifié que la moindre anomalie peut vous donner des indices sur ce qui se passe autour de vous. » dit-il en dessinant. « Une fois, j’ai empêché mon maître… mon ancien maître… d’être assassiné car je me suis rendu compte que la bouteille de vin qui était servi à l’hôte du dîner et à sa famille n’était pas la même cuvée que le reste de la table. Le vin avait été empoisonné. Le hic c’était que traditionnellement le Trabucchi Amarone est servi avec un poisson en particulier, qui était servi ce soir là. Tout autre choix de vin aurait été désapprouvé par les convives présents. Le fait que le maître de maison se fasse servir un Palari Rosatto à la place était suspect. Il y a eut quatre morts ce soir là. »

Il releva la tête vers Cordélia et lui tourna le parchemin avec un sourire un peu gêné.

- « Bien sûr à Tevinter ce genre de soirées sont monnaie courantes, vous n’aurez pas à faire face à de tels enjeux avec les Orlésiens. Mais ce que je voulais avancer c’est que, peu importe pourquoi ils se compliquent la vie avec autant de règles, elles peuvent être utilisées contre eux…. Je ne sais pas écrire, ou en tout cas pas assez bien pour être lu… Si vous voulez noter à quoi servent les couverts sous les dessins… je vais vous laisser faire. »

Il laissa le temps à Cordélia de parcourir les différents dessins de fourchettes, couteaux, cuillères et verres, dessinés à une échelle approximativement réelle, avant de lui en lister les noms un à un. Fourchette à escargots, à dessert, à poisson, à chaudron, à crustacés, à chocolat, à entremets, couteaux à viandes, cuillères à thé, à dessert, à œuf, à fruits, à glace… La différence entre les verres à eaux et à vins selon leur couleur.

- «  Vous saurez toujours de quel côté vous devez poser vos couverts en regardant où se trouve le poinçon. Il doit toujours être vers le haut avec les couverts Orlésiens. Pour montrer qui a signé la vaisselle. »


[/quote]
Contenu sponsorisé


Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum