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Sam 19 Oct 2019 - 19:09

Anonymous
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[Ce rp se passe juste après que Alistair quitte les templiers pour rejoindre la garde]


Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
je partirai

Estoque, parade et voilà qu’il était soufflé par un puissant coup de bouclier, le souffle coupé il se retrouvait sur le sol, la poussière collant à son visage à cause de la sueur. Le souffle court il toussa un peu et rageur attrapa la main de son adversaire qui l’aida à se redresser. Pas qu’il soit mauvais perdant, mais il y avait Duncan, un vieil ami du Iarl et de son père et perdre devant lui… C’était honteux surtout que ce fût un garde des ombres et qu’il n’était certainement pas là pour faire du tourisme. Alistair n’était pas idiot, un tournoi c’était pour lui montrer les capacités de chacun afin qu’il en choisisse un pour intégrer la garde. Et Alistair aimerait être celui-là. Mais quelle chance avait-il maintenant qu’il avait mordu la poussière par loin de trois fois ? Il était certain que Duncan cherchait un guerrier autrement meilleur que lui, plus qualifié et qui ne perdait pas son épée par terre. Il était quelque peu écœuré de lui-même. Mais il restait tout de même heureux d’avoir eu le droit de participer au tournoi. Peut-être une autrefois. Peut-être Duncan reviendrait-il ?

« Ne désespère pas recrue. Quelques mois de plus pour t’entraîner et tu ne seras pas mauvais. C’était tout de même un beau combat. » Alistair se força à sourire à celle qui venait de la mettre à terre et se retourna vers le garde des ombres et ses supérieurs pour s’incliner et aller bander ses blessures et son orgueil blessé. Il n’avait pas gagné une seule de ses joutes. Vraiment, alors qu’il travaillait si dur. Il comprenait mieux qu’on veuille l’envoyer surveiller une petite fille. Attention, il aimait beaucoup le jeune mage, Juste il s’attendait à être plus utile quand même. Il grimaça quand il retira son plastron déformé à cause du coup de bouclier et toussa même un peu. La peau avait déjà commencé à devenir noire. Il se passa un onguent dessus, frissonnant en le sentant si froid quand la porte de la réserve transformée en infirmerie pour l’occasion s’ouvrit dans un grincement. Duncan entra et lui sourit légèrement. Si Alistair avait su que cet homme savait tout de ses origines. S’il avait su qu’il connaissait et sa mère et son père. Est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Est-ce que ça aurait changé quelque chose s’il avait su que cet homme gardait un œil discret sur lui depuis toutes ces années ? Peut-être, il ne le saurait jamais de toute façon. Il se redressa rapidement pour se mettre au garde-à-vous devant le garde des ombres. Alistair le regardait avec des yeux de petit garçon. Voilà où il serait plus utile. La garde des ombres, combien de fois la conteuse lui avait parlé de cet ordre ?

« Monsieur. Vous avez besoin de quelque chose ? » Et voilà comment le destin changea la vie d’Alistair à jamais. Duncan utilisa son droit de conscription et Alistair était le plus heureux des hommes. Il quittait une vie qu’il n’avait pas vraiment envie de vivre. Pour une autre qui selon lui serait plus utile et plus passionnante. Et par le Créateur, à quel point avait-il raison. Il n’arrivait pas à y croire, alors qu’il avait perdu. Il avait posé la question à Duncan. Pourquoi lui. Et le garde lui avait souri en lui disant qu’il n’y avait pas que l’épée qui comptait. Que dans la garde on ne cherchait pas les meilleurs guerriers mais ceux qui étaient prés à faire le sacrifice de leur vie pour sauver celle des autres.

Il laissa donc son entraînement et suivit Duncan avant de lui demander une faveur. Il devait dire au revoir à quelqu’un avant de laisser son ancienne vie derrière lui. Arrivé au domaine familial des nicCinnaed. Il était déjà venu il y a quelques années quand on lui avait dit qu’une fois terminé il serait affecté à la surveillance de leur fille mage. Et il voulait lui dire au revoir. Il avait de la peine pour elle, enfermée seule ici. Il espérait que le templier qui le remplacerait serait bon avec elle. Il mit pied à terre suivi de Duncan et ils allèrent se faire introduire auprès du chef de famille. Une fois fait Alistair eut l’autorisation de se rendre auprès de la jeune femme qui était dans la bibliothèque. Il frappa doucement contre le panneau de bois et entra sans attendre de réponse. Il salua le vieux templier qui surveillé la jeune fille et lui demanda de leur laisser un moment seul. Ce que le vieux Templier fît sans poser de questions, il était plutôt laxiste avec le jeune mage qui vivait son enfermement avec philosophie. Alistair, bien que d’accord avec le fait de contrôler et de surveiller la magie ne pouvait s’empêcher d’avoir un peu de peine pour cette jeune fille, qui ne voyait que rarement des personnes de son âge et qui se haïssait pour ce qu’elle était.


« Ma Dame. Je sais que vous n’attendiez pas ma visite, mais j’ai une nouvelle à vous annoncer et je ne voulais pas que vous l’appreniez pas lettre ou pire par quelqu’un d’autre que moi-même. Voudriez-vous venir faire un tour avec moi dehors ? L’ai est plutôt frais et puis nous seront plus tranquille pour discuter. » Il attendit, observant avec intérêt ce qu’elle lisait. Le jeune homme, alors qu’il avait grandi sous les préceptes de l’apprentissage templier avait une certaine et étrange fascination pour la magie. Peut-être qu’elle était plongée dans un livre sur les arcanes.

Sam 19 Oct 2019 - 23:40

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Alistair Theirin

Et mon coeur, est-ce que t'y songes?


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“Dans l'ombre de tes yeux
J'ai trouvé les plus beau mensonges
Emmêlés comme des noeuds
Et mon coeur, est-ce que t'y songes?”
- POMME


[POMME - J'suis pas dupe]
   


Damien, mon frère. Ta chevalière reposait contre mon sein. Battant mon coeur à l'inspiration, rossant mes sentiments dans l'expiration. Elle martelait ton insigne templière, sur ma candeur enfantine; sur mon âme vieillit par ton adieu, jamais dit. Adossé contre ma chaise, je te fantasmais dans un nouveau récit. Te redéfinissait entre les pages, pour réécrire notre histoire. Et dans l'assemblage romanesque d'une épopée templière, je me rêvais l'absent. Ce frère partit à la naissance de mes dons. qui me manquait maintenant pour accomplir ma propre destinée. Ton bijoux, fantomatique présence, revêtait la lourdeur insoluble d'un deuil. Celle d’une fraternité pesant sur la branlance de mon ossature. Celle d’une frère dont l’absence demeurait blessure à nue. Je ne t'étais plus sœur. J’étais Bran. Une mage. Rien de plus.

Sept années auparavant, je découvrais que la culpabilité naissait aussi, de l'injuste destin. La volonté ne m'avait jamais manqué, pas plus que la foi en la justice ou la vocation. Exalté par ta présence, Damien, je m'entraînais avec ardeur. Étudiait avec sérieux. Priait avec ferveur. Depuis l'âge  tendre de l'enfance, je ne rêvais que de rejoindre le bras armée de la Chantrie. A tes côtés, pour honorer l'engagement de nos ancêtres. Et joindre mon épée à la tienne, contre celles des templiers qui nous avaient précédés. Ma ferveur juvénile alimentait notre orgueil familial : elle était une fierté pour les Nic Cinnead. Le sujet de conversation inlassablement répétés, dont ma candeur juvénile avait pleinement conscience. Mes jeux d'enfants, s'alimentaient dans ta tendresse et prenaient source dans les conjonctures paternels. Nous étions sa fierté. Et nuls ne doutaient de l'héroïsme qui façonnerait nos destins... jusqu'à cet accident. Ce mot de trop, que tu avais eu pour celle qui n'était encore qu'une enfant.

J'ignore les paroles que nous échangèrent alors. Seul me reste la colère, violente et infantile qui me submergea. Intransigeant, tu n'acceptais de moi que l'excellence. Tu martelais la faute. Fustigeait l’égarement. Me brisait dans ta quête de perfection, pour me façonner à cette perfection que je te savais inatteignable. Damien. Ma jeunesse  te savais chercher dans le malléable de l'enfance, ce que tu ne parvenais à atteindre. Et si tu te rêvais corrigeant par moi, un défaut dont j'ignorais tout, je l'acceptais pleinement; me fantasmant toi, quand tu te rêvais moi...

Jusqu'à cet accident. Incapable de revêtir tes désirs de perfection, j'avais fait trembler l'Immatériel : dévoilant par les flammes, la colère que je te masquais. Avec toute la fougue de la jeunesse, la magie s'était exprimé, laissant mon enfance désarçonnée. Ma nature de mage, avait chassé mes désirs chevaleresque dans l'inaccessible. Notre longue ligné d'aïeuls m'avait oublié dans les récits à venir. Ô Damien. Bien que je ne te tienne rigueur de ce qui fut, les vestiges de ton intransigeance fraternel m'enlisent encore.

Les mois qui suivirent furent douloureux. L'enfant prodigue devint déshonneur. Je sombrais. Jours après je sombrais. Dans cette  culpabilité, engeancé par ton regard et celui du père, je sombrais. Et plus ce sentiment gagnait en force, plus ma colère croissait devant l'injustice de tes reproches, alimentant inlassablement le feu sauvage de mon sang. Écartelée entre ma peine et tes semonces, j'étais incapable de réprimer un pouvoir qui ne demandait qu'à exprimer ce que je te taisais. Je n'étais qu'une enfant qui devait contenir entre ses doigts, ce qui m'était trop grand, trop imposant, pour y parvenir seul. Mes sentiments nourrissait mes dons, comme la magie nourrissait mon ressentiment. Mais tu te détournas. Me jugea par ta déception, Damien. Et plus ma perte de contrôle devint évidence et plus tu t'éloignas. La rupture avait été aussi douloureuse qu'inévitable, pour qui connaissait l'étroitesse d'esprit de notre famille. Notre père m'avait tourné le dos. Et ton "au revoir" devint une promesse que tu ne tenu plus. J'avais échoué à incarner ta rédemption.

Le temps s'était douloureusement écoulé, jusqu'à cette nouvelle promesse de retour. Ta lettre entre mes doigts, j'avais guettais ton retour. A l'ombre apaisante de l'Aulne, j'observais le fourmillement des saisonniers, dont pudiquement les visage se détournaient de ma mémoire, pour que se redessine celui du frère aimé. Car je ne voulais que toi. La chaleur de l'été s'effaçait doucement pour la fraîcheur automnale qui accompagnerait les vendanges. Les Nic Cinnaed se préparaient à cueillir le raisin, qui l'année durant serait brassé en vin. Mais ce bruissement incessant de vie et de paroles, ne pouvait me faire oublier la candeur de sentiments qu'avait fait naître ta promesse. Damien revenait. Damien me revenait. Créateur, que les mois avait été long à te ramener. La joie intense qui en découlait avait l'ivresse mielleuse des vins d'ici. Abandonnant mes livres je m'étais aventurés à la bordure du domaine. Te guettant. Implorant une venue plus rapide encore, à toi qui me manquais tant. Je souhaitais être première à t'accueillir. Première à retrouver ton sourire... La semaine durant, je t'ai attendu. Mais tu n'es jamais venu, Damien.

Fragile Dandelion, je l'ai compris ce matin. Tu ne me reviendrais plus. Alors, assise contre ma chaise, dans cette bibliothèque que l'on me laissait, je comblais de lecture ton absence. Inventais ton héroïsme dans les récits, et redécouvrait le frère que tu n'avais été, dans cette imagination qui m'étais encore enfantine. C'est alors que la porte s'ouvrit, sur le visage aimé d'Alistair. Me levant soudainement, je l'accueillais à la fraîcheur de mon enfance. Au sourire de mon adolescence. Et j'attendis. J'attendis que le vieux templiers nous quitte. Que cette porte se referme sur l'intimité que nous avions façonné. Alors seulement, je déposais mon récit templier et me précipitais vers lui pour faire sonner sur sa joue mon amour fraternelle, de ce baiser que je lui réservais chaque fois qu'il s'en revenait. Ce baiser que j'aurais voulu te donner, mon frère. Ô Damien, tu l'aurais aimé pour sa droiture comme je l'aimais pour sa bonté de cœur. Tu aurais ris de ses joues que je rosissais par malice, de cette naïveté que nous nous savions commune. Et tu l'aurais appelé frère, ce frère que je m'étais choisi par le cœur. Ce frère que j'aimais de candeur.

« Ma Dame. Je sais que vous n’attendiez pas ma visite, mais j’ai une nouvelle à vous annoncer et je ne voulais pas que vous l’appreniez pas lettre ou pire par quelqu’un d’autre que moi-même. Voudriez-vous venir faire un tour avec moi dehors ? L’air est plutôt frais et puis nous seront plus tranquille pour discuter. »

C'est alors que ta politesse empoigna mon cœur, ALlistair. Fragilisa mon sourire. Ternie ma joie. Ta courtoisie ne pouvait masquer, ce que je pressentais. Et dans l'ombre de tes yeux, que je n'osais maintenant quitter, j'y découvrais ces beaux mensonges faites à mon enfance. Ô Alistair, mes seize années n'étaient pas dupe. Comme Damien, tu ne tiendrais pas ta promesse. Je pressentais dans ton timbre, le départ en devenir. Cet abandon, à venir ... Et moi, qui n'avait maintenant plus de mots, je pus que prendre ce bras que tu me proposais pour t'accompagnais. C'était là le seule assentiment que je pouvais te donner.

Dis moi Alistair, et mon coeur, est-ce que t'y songes?

 

AVENGEDINCHAINS

 

Lun 21 Oct 2019 - 14:04

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Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
je partirai


Il rosit légèrement en sentant ses lèvres sur sa joue. Quand elle avait encore 12 ans, il ‘en faisait pas cas. Mais maintenant qu’elle ressemblait de plus en plus à une femme, être si proche d’elle le gênait fortement. Il se gratta doucement la joue et détourna le regard avant de se racler la gorge. Vraiment, il ne côtoyait pas assez de femmes. Il connaissait des femmes, mais elles portaient des armures et ne cherchaient pas le contact avec lui. Il posa son regard sur le livre et vit que c’était sur les templiers avant de se concentrer de nouveau sur elle pour lui demander de marcher avec lui. Quand elle prit son bras, il savait que ces joues n’avaient pas repris leurs couleurs naturelles. Il lui sourit un peu et sortit donc de la maison en silence. Il cherchait les mots pour lui dire qu’il allait partir. Mine de rien, au fil des lettres ils avaient fini par bien s’entendre.
Et c’était un crève cœur que de laisser cette jeune femme seule ici. Il ne savait pas qui prendrait sa place, mais il espérait de tout son cœur que ce serait un templier à l’esprit ouvert qui saurait faire comprendre à cette jeune femme que la magie n’était pas mauvaise. Il savait qu’elle pourrait faire de grandes choses. Bien sûr, les mages et les magies étaient dangereux ! Bien sûr,’il fallait les garder à l’œil, mais bien utilisé, la magie pouvait être utile. Mais il n’était pas là pour lui parler de cela, il n’avait pas beaucoup de temps devant lui. Alors autant ne pas gâcher celui qu’il avait. Duncan avait déjà été très aimable de lui permettre de faire un crochet. Il profitait du beau temps, bien que l’air soit chargé d’humidité, la pluie ne tarderait pas. Il la guida donc sous un arbre immense qui leur permettrait un minimum d’intimité et également leur donnerait la protection de ses branches s’il venait à pleuvoir. Une fois arrivé il observa le domaine et l’horizon avant d’enfin prendre la parole. Il ne savait pas comment le dire. Mais il était tellement heureux qu’il ne se rendait pas compte que peut-être il pourrait faire de la peine à la jeune femme. Mais qui pourrait lui en vouloir ? La garde des ombres ? C’était un groupe d’hommes et de femmes respectées et respectables. Qui se battait pour le monde et qui ne cherchaient ni la gloire ni la richesse. En dehors de toutes considérations politiques. C’était mieux qu’être templier et devoir garder les yeux sur la magie sans jamais sortir d’une tour. Là il se sentirait plus utile. Et puis il n’était même pas très doué comme templier. Avons le, personne ne s’attendait à ce qu’il devienne chevalier Capitaine ni même lieutenant.

« Je voulais vous le dire de vive voix. Je quitte l’ordre des templiers. Durant le tournoi dont je vous ai parlé par lettre, bien qu’ayant perdu tous mes matchs je… Duncan m’a choisi moi. Vous vous rendez compte . Moi ?! C’est… J’ai l’impression de rêver. Je n’ai jamais vraiment aimé être templier, n’arrivant pas à trouver ma place parmi eux. Je... Je suis d’accord avec le fait de surveiller la magie et les mages, mais une vie religieuse. Je ne suis pas fait pour ça. » C’était vrai, obéir, se battre ça oui il pouvait le faire, il n’était pas le genre d’homme à chercher le pouvoir. Il était plus à celui qui suivait et qui faisait son possible pour protéger la veuve et l’orphelin. Or, dans sa vie de templier on ne lui avait pas montré qu’il pouvait faire ça. Non on le cantonnait à la garde et à la surveillance de mage. Alors qu’être garde des ombres… C’était beaucoup plus mystérieux et tentant pour un jeune homme de son âge. Mais pour lui ce ne voulait pas dire enclin, engeance et tréfonds. Pas encore du moins. C’était juste de l’aventure et quitter une vie qu’on lui avait imposée. Duncan lui avait dit, qu’il était plein de colère et qu’un jour il se rendrait compte que cette colère était un frein. Mais pour le moment il ne voyait pas les choses comme ça.

« Je suis tellement heureux. Vous savez j’ai perdu tous mes combats lors du tournoi, je ne pensais pas qu’il m’aurait choisie. Mais par le souffle du Créateur ! C’est le cas. Je… Je n’arrive pas à cacher ma joie, certain sûrement pour me faire peur, m’ont dit que vu le piètre templier que j’étais en train de devenir la garde ne voudra jamais de moi. Mais je m’en moque, Duncan dit que si je réussis l’initiation alors leur parole n’aurait plus aucune valeur ! Il n’a cependant pas voulu me dire à quoi cela faisait référence, je suppose que c’est un peu comme la veillé des templiers. Je pensais que les garde ne pouvait utiliser son droit de conscription seulement en temps d’Enclin mais pourtant il a utilisé ce droit avec moi. La mère supérieure ne voulait pas me laisser partir, comme si j’étais son objet, sa propriété. » Se rendant compte qu’il parlait peut-être vite et trop il se tue un petit peu et sourit de toutes ses dents avant de la faire asseoir sur une grosse racine qui sortait de terre et de prendre place à ses côtés.

« J’espère que vous n’êtes pas fâché. Nous sommes amis et je voulais partager cette nouvelle avec vous avant de partir. Car je ne sais pas si je pourrais vous revoir un jour. »

Lun 24 Fév 2020 - 22:54

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Alistair Theirin

Et mon coeur, est-ce que t'y songes?


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“Dans l'ombre de tes yeux
J'ai trouvé les plus beau mensonges
Emmêlés comme des noeuds
Et mon coeur, est-ce que t'y songes?”
- POMME


[POMME - J'suis pas dupe]
   


Mes doigts se resserèrent sur ton bras, Alistair, à mesure que ton verbiage me délitèraient. Sans pudeur ni regrets, tu empoignais ta joie avec l'indigence de ta candeur. Paraphrasant le mentor pour avouer le départ, tu rongeais de ton audace la précarité de mon équilibre; comme tu découpais et recoupais de tes mots  ce que tu nous faisais trahisons: tu ne resterais pas. Tu ne reviendrais plus. Et tu ne le regrettais pas. Ta parole se déversait sur moi, sans plus ni chaleur ni consistance. Et à mesure que se perdais le fil de tes idées, dans cette joie qui t'es égoïstement réservé, c'est moi qui me perdais en ma sournoise colère. Alors dis moi, lorsque tes lèvres embrassaient au front mon enfance esseulé : me préférais déjà-tu la veuve et son orphelin ?

Ma gifle fut aussi cinglantes que les mots qui s'ensuivirent. En cet instant, Alistair, je te détestais, avec toute la haine de mon enfance trompé.

- Ainsi pars-tu, avec toute l'indélicatesse de celui, qui n'a plus qu'un "je" en bouche., Crachais-je., Qu'est donc devenu ce "nous" que tu n'avais-de cesse de conter. Non. Ne réponds pas. Mais dis-moi simplement Alistair, qu'attends tu de moi ? Une bénédiction juvénile ? Un amen candide à cette fuite?

A bout de souffle je te regardais maintenant haut, naturellement écarté de toi par ma propre diatribe: je m'étais relevé, incapable d'en accepter davantage. Je ne supportais plus d'être pendu à ton bras, comme tu me pendais à tes mots. Mais à me voir ainsi rougit de colère et d'orgueil, crachant ma colère, comme le crachin menaçait désormais le ciel, tu devais t'en douter ? Ma seule verve, Alistair, et cette gifle solitaire ne me suffiraient pas. Je souhaitais te faire souffrir davantage. Et plus s'écoulait ma pensée par mes lèvres orageuse, plus je voulais que ces mots te rossent d'autant de coup, que s'écoulaient de larmes sur mes joues. En chapelet sauvage, je les sentais m'échapper et se déverser par ma hargne. Alistair je voulais que tu souffris autant que moi.. T'imposer la douleur que tu m'avais sournoisement apporté : celle du rejet.  En cet instant je te haïssais d'aussi juvénilement m'écarter de ta vie.

- Si tu tiens tant à partir, alors pars. Bats la campagne de ton ego et de ton orgueil. Nourris toi de tes propres mensonges et construis une épopée pour la vanité de te croire quelqu'un. Et tant pis pour ton affection. Remballes tout et puis va-t-en. VAS-T-EN !

Tonne. Tonne. Tonne. L'entends tu tonner dans l'immatérielle, Alistair ? Ma colère est comme ces flamme qui viennent de jaillir entre mes doigts : dévorante de rage. Moi Alistair, je ne te voulais que pour moi et j'appelais couardise ce désir de liberté partagé. Mais à la vérité je te jalousais tellement. J'aurais aimé que tu m'emmenas avec toi. Mais dis moi Alistair, et mon coeur est-ce que tu y songeais seulement ?

 

AVENGEDINCHAINS

 

Jeu 26 Mar 2020 - 10:22

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Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
je partirai


La claque résonna en lui et réveilla dans son esprit les humiliations de son enfance et l’éducation stricte de la mère supérieure. Il attrapa le poignet de la jeune fille, l’incompréhension et la colère tourbillonnant dans ses prunelles caramel. Pourquoi avait-elle fait cela ? Pourquoi tant de colère ? N’avait-elle pas lu toutes ses lettres ? Dans lesquelles il lui disait ne pas être heureux. Dans lesquelles il n’avait qu’un espoir pouvoir fuir. Quand la colère se dissipa il comprit que c’était de la tristesse. Il comprit qu’elle devait voir cette chance comme une fuite en avant. Elle ne prenait pas en compte sa joie à lui pour la bonne raison qu’elle n’était que tristesse. Il lui sourit et dans un geste prudent la prit dans ses bras. Le cœur de la jeune battait si vite qu’il le sentait presque à travers son armure. Alistair tout à son bonheur n’avait pas imaginé qu’il pouvait faire souffrir. Mais malheureusement c’était toujours ainsi que le bonheur allait. Impossible d’être heureux et de rendre heureux tout le monde alentour. Une leçon qu’il lui servirait un jour lointain quand le poids doré et trompeur d’une couronne s’abattrait sur ses épaules. Mais le geste ne fût rien comparé aux mots. Amère et pleins de fiel qui sortait des lèvres d’habitude si sucré de la jeune fille. En d’autres circonstances il aurait pût comprend. Mais là, il la trouvait égoïste. Elle avait été sa première amie, sa première confidente malgré les années qu’ils avaient d’écarts. Il n’avait rien caché de son enfance, de ses doutes, de ses peurs et aspirations. La seule chose qu’il avait gardé pour lui était le nom de son père, honnis et dont il aimerait ne pas partager une seule goutte de sang. Elle savait tout et alors que se départ devait être une fête elle le repoussait, comme tout le monde l’avait toujours fait. Et pourtant, pourtant il cherchait à la calmer. Il cherchait à ce que son amie lui revienne.

« Mon amie, Ma Dame… Je ne suis personne, élevé par des chiens, fils d’une femme dont personne ne s’est soucié. Moqué par mes frères et sœur d’armes, vous avez été la seule à croire en moi en tant que Templier. Je ne vous demandes rien de tel. Je… » D ‘un geste de la main il repoussa doucement les mèches brunes de la jeune femme qui soulevaient par le vent venait s’écraser sur son visage. Odeur de lavande et de rose. Échos des lettre de la jeune enfant qu’elle était alors et qui dans ses lettres, joueuse lui cachait des grains violets à la senteur envoûtante. Doux souvenirs qu’il viendrait à chérir quand par delà les années de nouveau la lavande se rappellera à lui.Le ciel au-dessus d’eux menaçant laissé tombé une trombe d’eau dont ils étaient protéger par les lourdes branche de l’arbre millénaire qui leur offrait un moment de répit. Comme en dehors du monde. Il reprit la parole, plus bas. « Douce Bran, je ne peux croire que votre cœur si bon depuis le début avec moi puisse me rejeter d’une façon si violente aujourd’hui. Mais vous êtes fille de la cote orageuse et votre caractère est pareille à celui de l’océan qui gronde non loin. Je comprend vos griefs, pardonnez moi, ils ne m’étaient pas apparus car tout à mon plaisir égoïste je ne pensais plus à vous. Et pourtant je le devrais. Vous êtes mon amie. Ma seule amie. Plus précieuse que tout ce que je pourrais avoir dans ce monde. Mais comprenez que je veux être utile, que je veux pouvoir vous protéger du monde. Hors je le sais, mon avenir en tant que templier est voué à l’échec. Vous le savez aussi. Ce n’est pas Alistair le templier que vous rejeter c’est l’ami. Mais sachez que peut-importe la couleur de mon armure et le nombre de rides sur mon visage, vous serez toujours la priorité de mon cœur, mon amie qui par delà la distance saura toujours me réconforter. » Il caressa ses cheveux avant de se reculer lentement pour s’adosser contre l’arbre, croisant les bras, portant toujours l’armure qu’il avait en quittant le couvant. Il observa la jeune adulte qui était en train de prendre forme. « Vous prenez cela comme un abandon, alors que ce n’est pas le cas. Notre amitié est donc si fragile pour qu’un changement de voie nous obliges à nous haire ? Je m’en vais certes, mais un mot de vous me fera revenir. Lorsque vous n’étiez encore qu’une enfant je vous l’ai promis. Si un jour l’on vous fait du mal ou que le monde vous accable, je viendrais vous sauver dans mon armure scintillante, mon armure changera, mon cœur non. Depuis que je vous connais, je préfère combattre les enclins et ses démons que les mages. Mon départ n’est pas un adieu. C’est un simple au revoir. » Si seulement Alistair savait ce que le Créateur avait décidé… Il glissa la main dans une petite bourse qu’il portait toujours avec lui et en sortit un linge qu’il déplia lentement. Avant de tendre la main vers la mage. « Voici la seule chose que j’ai pris en quittant le couvent. C’est un bourgeons du rosier qui y pousse. Je sais que vous ne l’avez jamais vu, mais croyez moi. Il est magnifique. Plantons le ensemble et lorsque il donnera ses première fleures je reviendrais à vous. Vous en prendrez soins, promesse de notre amitié. Et plus il sera fort plus je le serais. Plus que jamais j’ai besoin de votre amitié.Sans elle, alors aucun combat ne vaudrait la peine d’être mené. Acceptez-vous ? Puis-je compté sur vous ? Où devrais-je partir loin d’ici sans espoir de retour tel un chien dont le maître ne veut plus ? » La main toujours tendu le bougons entre eux deux, comme la promesse d’une nouvelle vie qui pourrait éclore. « Un mot de vous ma dame et je reprend la route sans un regard en arrière, le cœur en miette. Mais vos désirs seront des ordres. »





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