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Sam 11 Juil 2020 - 1:53

Anonymous
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Fiat Volontas Tua


L'épaule en feu, le souffle rauque, l'elfe se tenait devant le qunari agenouillé. Sa lame traînait dans la terre et Fenris ne savait pas qu'il serait capable de porter un coup de plus, alors que les marques sur son corps s'illuminaient toujours. C'était seulement celles-ci qui lui avait permis d'encore porter les coups sur son énorme adversaire, lui infusant de la force et de la vitesse qu'il n'aurait jamais eu dans d'autres circonstances. Le dernier coup qu'il avait porté d'avait pas été pour avoir ce résultat, mais en fait pour assommer le qunari et ainsi le mettre hors d'état de nuire. Il aurait ainsi pu mettre sa lame à la gorge et offrir sa victoire au Maître pour montrer que sa création était toujours le guerrier puissant qu'il voulait. Le fait que le qunari se rende ne plaisait pas à Fenris, mais alors du tout.

L'elfe aurait voulu mettre la qunari à genoux, mais après lui avoir enlevé toute possibilité de fuir, après l'avoir coincé et qu'il soit à sa merci. Fenris aurait voulu voir la peur de la mort dans le regard de son adversaire juste avant qu'il ne glisse sa main dans son abdomen et qu'il sente que l'elfe avait le contrôle complet sur lui. Mais maintenant, il n'avait plus le contrôle sur rien. Pas sur le combat ou sur sa conclusion. Non, ce Katari lui avait pris la seule chose qu'il aurait pu contrôler. À cette pensée, la prise de Fenris sur son pommeau se fit plus solide. Ce qunari n'avait pas le droit de décider de l'issue du combat comme il venait de le faire.

Au début, Fenris ne compris pas les mots qui sortirent de la bouche du qunari. Sa prononciation était laborieuse, considérant que son souffle était difficile. Bien qu'il ne comprenait pas le sens de ses paroles - les brûlures des marques de lyrium étant probablement les douleurs plus importantes qu'il avait à subir sous la servitude de Danarius, - quelque chose fit hésiter l'elfe à les oublier comme n'importe quel parole d'un combattant amère d'une défaite. Ses mots étaient pleins de sens sous entendus, mais l'elfe aux cheveux blancs ne comprenait pas pourquoi le gladiateur les lui transmettait. Soit celui-ci se trompait sur son compte, soit il voyait quelque chose que l'elfe lui-même ne voiyait pas. Fenris ne répondit pas - il n'avait rien à répondre à quelque chose qu'il ne comprenait pas, particulièrement tout juste en dessous de son Maître - mais les yeux verts et intelligents de celui-ci fixèrent son adversaire avec curiosité, bien que la colère et la douleur y étaient toujours présentes. Quel étrange adversaire avait-il devant lui pour que celui-ci veuille lui faire la morale.

______

Danarius était resté bien assis sur la chaise qu'il avait prise pour admirer le spectacle. Bien que son petit loup l'avait déçu en prenant beaucoup trop de coups en début de combat, il avait réussi à dominer le reste du combat. Il en attendait pas moins de lui. Ce qui l'insultait d'avantage, c'était que le qunari ne termine pas ce qu'il avait commencé. Si Fenris avait eu le culot de lui faire ces affronts, il n'aurait eu d'autres choix que de le punir. C'était pour une bonne cause cependant. L'elfe aurait pu besoin de se souvenir qu'il n'avait jamais à prendre de décision. Il n'était qu'un esclave, après tout, aussi précieux était-il avait tout le lyrium qu'il portait.

Il jeta un coup d'œil au magister surtout par respect du protocole que par véritable respect envers lui. Il commença à répondre à son égal d'un ton mielleux.

- Ton sauvage n'a toutefois pas terminé le combat, Albucius. Il aurait été plus honorable de laisser mon petit loup le mettre à terre comme il se doit. On m'avait promis un spectacle, pas un esclave inquiet pour sa vie.

Danarius aurait bien pu faire signe à Fenris d'attaquer l'adversaire. Cela n'aurait pris qu'une seconde. Mais il se serait entraîné dans une montagnes de jeux d'excuses et de beaux discours pour quelque chose qu'il pouvait faire quand même. Avoir le dernier mot sur le destin de l'esclave que le magister semblait affectionner était beaucoup plus humiliant que de le faire tuer.

- Ton esclave est à toi, Albucius, mais souviens-toi de ma clémence la prochaine fois que j'aurais besoin d'un appui au Magisterium.

Il porta son attention sur l'elfe.

- C'est assez Fenris, laisse le qunari tranquille.



Dim 12 Juil 2020 - 0:40

Anonymous
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Fiat voluntas tua


Albucius gardait un calme et une politesse exemplaire mais intérieurement, il imaginait Danarius mourant lentement dans un sortilège de Carcan Compresseur.

- « Tu me vois désolé que le spectacle n’ait pas été à ton goût. » Il se foutait bien de savoir si Danarius était diverti ou non. Mais peu importait. « J’ai une excellente mémoire, n’aie aucune crainte à ce sujet. »

Albucius fit signe à un esclave et lui demande de dire à Katari qu’il pouvait se retirer dans les vestiaires. L’elfe cria quelque chose en Qunlat et le Qunari se releva péniblement. Albucius se retira.

---------- Katari -----------

Le combat était terminé. Les mots de Qunlat était davantage un show qu’une nécessité, il parlait correctement le Tevene et la langue Commune mais cela faisait partie de sa « Légende » dans les arènes qu’il ne soit supposément pas capable de parler une langue civilisée. Il ramassa sa corne coupée dans le sable et se dirigea dans les Vestiaires privés de son côté de l’arène.

L’angoisse lui montait maintenant à la tête. Avait-il mal interprété les désirs de son maître ? Avait-il mis ce dernier dans une situation délicate ? Allait-il être puni ? Autant de questions qui ne trouveraient une réponse que lorsqu’Albucius franchirait les portes du vestiaire.

Ce dernier ne tarda pas, il poussa les portes et vint inspecter Katari avec un esclave qui lui appartenait et qui était guérisseur vital.

- « Dominus... »

- « Tu as bien combattu, Katari. Je suis content de l’issu de ce combat. » ses yeux tombèrent sur la corne.coupée dont la partie rattachée à la tete de Katari saignait abondamment. « existe-t-il un moyen de remédier à cette amputation, Zechiel ? »

- « Pas plus qu’il n’y en aurait pour recoller un bras coupé à son porteur, Dominus... » répondit humblement l’esclave.

- « C’est bien dommage… Commence tes soins . » ordonna-t-il à l’elfe qui commença à arrêter les saignement les plus importants, à commencer par la corne. « J’imagine que cette perte doit te préoccuper…. Mais dis-moi que fait ton peuple dans un cas comme celui-ci ? »

- « L’absence de corne est sensé signifier une dangerosité plus agressive… Le Qunari coupent les cornes des Saarebas pour les faire paraître plus menaçants... » dit Katari d’une voix un peu blanche.

- « Je n’ai pas l’impression que cette perceptive te plaise particulièrement… ou peut-être est-ce le choc. Si cela t’incommode nous réfléchirons à la manière de pallier à cet inconfort. » dit Albucius avec un air songeur.

- « Merci, maître... »

Albucius se leva pour ordonner qu’on prépare sa voiture pour rentrer lorsque Katari s’adressa à nouveau à lui.

- « Cet elfe... » Albucius se tourna vers lui pour l’écouter. « Son maître… ce qu’il lui a fait…. Ces marques... »

- « Une pure atrocité, les gens racontent que ses cheveux sont devenus blancs à cause de la douleur et du choc… et ce n’est pas comme si les esclaves de Danarius étiaent bien traités en temps normal... »

- « J’aurais peut-être mieux fait de le tuer…. Ça aurait été moins douloureux pour lui. » marmonna Katari.

Albucius eut un sourire triste.

- « Dire qu’il y a des gens comme Danarius qui traite ton peuple de sauvages, mais qui n’ont pas la grâce de montrer ta compassion. Ne pense plus à Fenris, Katari. Tu as su deviner ce qui se passait et tu as répondu à mes attentes, tu choisiras ta récompense lorsque tu te seras reposé. Le sort de cet elfe n’est pas de notre ressort. »

- « Bien, Dominus. » répondit Katari, tandis que Zechiel refermait ses plaies.



Mer 15 Juil 2020 - 5:14

Anonymous
Invité

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Fiat Volontas Tua


Fenris regarda le qunari quitter alors qu'un autre esclave lui avait donné des ordres dans une langue qui ne connaissait pas. Celle du Qun, supposa-t-il. Mais pourquoi faire alors que son adversaire lui avait murmuré des mots dans une langue commune fluide et clair ? Les mots raisonnaient encore dans son esprit alors que le Maître se releva à son tour. D'instinct, l'elfe repris un position droite, faisant fit de la douleur généralisée suite au combat et remis son épée dans son dos. Fenris avait appris à lire son maître comme personne. Cela l'avait sauvé de multiples faux pas. Pour l'instant, le maître était plutôt agacé, mais son esclave ne comprenait pas trop pourquoi. Il avait combattu et gagné. Bien que le combat n'était pas à mort, le magister avait probablement eu se qu'il avait gagé sur lui. Il fallait bien qu'il est gagé quelque chose puisque maître Danarius ne faisait jamais combattre son précieux elfe seulement pour la galerie. Il avait toujours quelque chose derrière la tête. Fenris n'était que son instrument dans tout cela. Mais il ne saurait probablement jamais pourquoi il avait mis sa vie en jeu. De toute façon, sa vie ne lui appartenait pas, elle était au maître. Tout comme son âme et son corps. La place d'un esclave n'était pas de comprendre les plans politiques de son maître.

Pourtant, le qunari pensait par lui-même, n'était pas seulement une arme. Fenris avait trouvé cela curieux. Est-ce que ce n'était pas tous les esclaves qui n'avait pas le droit à avoir un opinion ? L'elfe ne croyait pas que le maître le veuille. L'important, c'était qu'il soit dangereux et meurtrier, sans plus. C'était se mentir si Fenris était satisfait de cette vie. Déjà, il était de plus en plus morose et anxieux, comme si la laisse qu'il avait déjà autour du coup diminuait petit à petit et qu'il résistait pour prendre le contrôle. En fait, Fenris n'arrivait plus à laisser les choses aller, à être soumis et docile. Quelque chose qu'il ne comprenait pas cherchait à se rebeller alors qu'il n'avait connu que cette vie. Katari avait semé le doute dans la tête de l'elfe. Et si son monde n'était qu'une seule facette de quelque chose de plus vaste ? Et s'il y avait autre chose que la douleur, les punitions et les combats ? Est-ce que c'est ce que voulait dire le qunari en lui disant qu'il avait bien d'autres blessures à soigner ? Il était possible de vivre autrement ? La tête de Fenris était confuse seulement à l'idée de tout ce que ses questions pouvaient apportées comme réponses.

Danarius avait déjà disparu lorsque le guerrier se retourna pour aller vers l'antichambre. Fenris se débrouilla seul malgré l'épaule à peine mobile et la douleur pour enlever la poussière et le sang sur son corps et son armure, évitant ainsi le dégoût du maître et son châtiment. Danarius arriva peu de temps après, tenant en main la même laisse argenté qu'il avait enlevé à Fenris avant le combat. Il lui mit prestement, passant ses doigts dans les cheveux redevenus blancs de son esclave, qui restait de marbre. La caresse aurait pu être affectueuse si elle n'avait pas en elle une multitudes de menaces et de sous-entendus.

- Tu m'as apporté une victoire sur un adversaire, mon petit loup. J'ai une surprise pour toi ce soir, au manoir.

Avec un sourire tout sauf rassurant sur la «suprise», le maître tira sur la laisse, entrainant son précieux elfe avec lui.

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