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Ven 8 Nov 2019 - 3:08

Anonymous
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Fiat voluntas tua


Le collier d'argent autour de son cou était douloureux. À chaque fois qu'il faisait un pas, il avait l'impression que le collier lui mordait la peau, particulièrement où les lignes de lyrium rejoignaient son menton. Si ce n'était que cela, l'esclave n'y aurait pas fait attention. Son corps tout entier lui brûlait, le rendait inconfortable peu importe ce qu'il faisait. Le fait qu'il était torse nu était presque une délivrance en soi puisqu'il n'avait plus à sentir les couches d'armure et de vêtements sur sa peau.  Son maître s'était fait un plaisir de faire parader son «petit loup» devant les autres magisters venus assister au combat. Danarius était fier de sa création, l'exposait comme un trophée. Alors que le mage était droit et fier devant ses égaux, il trainait quelques pas derrière, au bout d'une chaine en argent de riche fabrication, un elfe à la peau à couleur café et aux curieuses marques sur le corps, les yeux résolument baissés. Fenris, le loup du magister Danarius.

Un loup cruel et vicieux.

Les nobles adoraient.

Le cou du Fenris avança brusquement alors que Danarius tirait sur la chaine en argent pour le faire avancer plus rapidement. Autant il voulait montrer son champion dans l'arène, autant il n'était pas question que son esclave lui fasse perdre son temps et son argent. Fenris grimaça, mais aucun son traversa ses lèvres. Le maître ne voulait surtout pas l'entendre se plaindre, sinon, il utiliserait sa magie pour l'obliger à se soumettre, à lui demander pitié alors qu'il serait à terre, en proie à une brûlure à vif dans l'ensemble de son corps. Le fait de le faire attendre en ralentissant ses pas aurait du lui mériter cette punition. Mais mettre à terre son combattant avant le combat qui l'attendait n'était pas une décision stratégique, même Danarius le savait. Fenris était conscient de sa chance. On lui avait dit qu'on le faisait combattre un qunari. Un elfe contre un qunari. Le combat aurait été inégal si Fenris n'était pas un être d'exception. Il n'avait pas le droit de tuer, il le savait. Mais que ce soit un qunari ou un humain, cela ne faisait pas de différence pour lui. Il ferait souffrir le qunari comme les autres avant lui.  Il n'était pas justement fait que pour cela ? Protéger son maître, tuer et faire souffrir, rien d'autre. Il n'était rien d'autre.

Danarius arrêta dans l'anti-chambre où l'armure de l'elfe était entreposé. À partir de là, l'elfe était seul devant l'ennemi. Le magister tira la chaine vers lui et Fenris approcha docilement, les yeux résolument baissé, évitant soigneusement de croiser le regard de l'humain. Ce dernier glissa ses mains dans le coup de son esclave, détachant le collier de métal.

- Mon petit loup, le combat avec ce qunari ne sera pas plus difficile que les autres. Finis cela rapidement, amuse la foule...

Subitement, une douleur aigu transperça l'elfe. Il ferma les yeux, ferma la mâchoire, mais encore là, pas un gémissement de la part de l'esclave, au grand déplaisir du maître qui tournait l'oreille de l'elfe sur elle-même d'une main ferme.

- ... Et ne me fait surtout honte ou perdre.

La porte de l'anti-chambre se referma alors que le magister allait reprendre sa place dans les loges de l'arène. Lorsque le mage ne fut plus à portée de vue, l'elfe porta sa main à son oreille, la massant sans réel soulagement. Son regard se leva vers son épée à deux mains et son armure, mais aucun éclat ne se fit dans ses yeux. Entre mutiler un adversaire pour faire crier la foule et plaire à son maître ou subir la foudre de ce dernier... Le choix était simple. C'était la survie. Même si Fenris s'éteignait à petit feu. Même si des sombres pensées étaient de plus en plus présentes... Il n'arrivait pas à se faire à l'idée de mourir. Quelque chose, une étincelle l'obligeait encore à chercher à survivre, coûte que coûte.

Il ne restait plus qu'à affronter ce qunari maintenant.


 

Dim 1 Déc 2019 - 22:31

Anonymous
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Fiat voluntas tua


En bien des points, un spectateur peu avisé n’aurait pas vu tant de différence entre Fenris et Katari. Bien que l’un soit Qunari et l’autre un elfe, ils étaient tous deux exhibés fièrement comme des victoires. D’aucun pourrait supposer qu’en dehors de la laisse et du collier, ils n’étaient pas traité différemment. Ils n’étaient après tout que des esclaves, des objets, des trophées à montrer à la face du monde.

Cependant rien n’aurait pû être plus faux et Katari s’en était rendu compte à la seconde où  il avait vu cet elfe pour la première fois. Tout son corps transpirait la douleur, et s’il faisait confiance à sa compréhension de la langue commune ce n’était pas étonnant. Les gens avaient déjà parlé autour de lui et de son maître à propose des expériences de Danarius. Cet homme avait fait entrer dans la peau de l’elfe du lyrium brut. Katari n’avait jamais douté de la folie qui pouvait habiter les Tivintide, mais cela l’horrifiait plus que n’importe quelles horreurs il avait pu voir depuis son arrivée.

Outre l’état physique de l’elfe qui ne donnait pas vraiment envie à Katari de se demander comment il avait survécu à une torture pareille, les autres différences étaient probablement leur soumission. Celle du Qunari était volontaire, acceptée, assumée. Celle de l’elfe, bien qu’il ne paraissait pas se rebeller, avait été imposée par la violence. Il suffisait de regarder sa stature pour se rendre compte qu’il avait une peur viscérale de son maître. La laisse et le collier servaient probablement plus à l’humilier qu’à le soumettre… C’était autant une torture physique que psychologique… il était réduit à l’état d’un chien apeuré, guettant le prochain coup de son propriétaire tyrannique. Et c’était ça que Katari devait affronter.

Le Qunari aurait surement eut d’avantage pitié de Fenris s’il n’avait pas tué ou gravement blessé quelques uns de ses camarades de lice. Malheureusement il ne disposait pas de la notoriété suffisante pour se permettre de refuser ce combat, Albucius lui avait expliqué que malgré tout son pouvoir, s’il n’avait pas accepté le défi de Danarius, la carrière de Katari en aurait pâti trop gravement. Il affronterait donc l’elfe.

- « Ton adversaire est arrivé. » Murmura Albucius à son champion. « Il est temps d’aller te préparer aussi. »

Katari effectua un salut rigide et tourna les talons vers les vestiaires. Arrivé là bas il enfila rapidement son équipement et se tint devant les portes en attendant le début du match. Il allait devoir faire attention cependant car si ce type avait réussi à arracher le coeur de la poitrine d’Arbeth… ce n’était pas un débutant en matière de combat…

Une grande statue de granit s'élève sur une île et repousse la mer.
Les cieux couronnent son front et son regard porte jusqu'au bord du monde.
À chaque marée, la mer noie ses pieds.



Il ferma les yeux et se récita le Canto de l’âme pour se calmer. Il avait besoin de faire le vide, de revenir à la tâche à accomplir. Il devait gagner ce combat, ou bien y survivre pour en gagner d’autres. Théoriquement sa vie n’aurait pas dû être en jeu. Mais ce n’était pas un duel de lice officiel, c’était un tournoi privé, personne ne viendrait sanctionner Danarius d’avoir tuer un esclave.

Au-dessus de sa tête, les cieux passent de la lumière aux ténèbres.
La marée enfle pour dévorer la terre, avant de reculer.
Le soleil et les étoiles tombent dans la mer, tour à tour, avant de se lever à nouveau.
La marée monte, la marée descend, mais la mer ne change pas.
La lutte est une illusion. Il n'y a pas d'ennemi à combattre.



Les portes s’ouvrirent devant lui, la piste était modeste en taille mais gargantuesque en ornements, les tribunes comportaient à peine vingt rangées. C’était clairement le petit stade privé d’un magister… Il trouva son maître des yeux, s’avança et s’agenouilla dans le sable sans se préoccuper de Fenris pour le moment. Tant que la cloche n’avait pas sonné, il devait jouer son rôle. Celui du sauvage apprivoisé.

La tromperie coule de plus en plus profondément. La statue résiste au flux et au reflux de la mer,
Et chaque vague l'érode un peu.
Elle proteste contre le soleil qui vient, et son visage est brûlé de trop le regarder. Elle n'a pas conscience d'elle-même.
Elle résiste obstinément à la sagesse et se retrouve transformée.
Si tu aimes avoir un but, laisse-toi tomber dans la marée. Laisse-la te porter.
N'aie pas peur des ténèbres. Le soleil et les étoiles reviendront te guider.
[/center]


Puis il se tourna vers l’elfe et le toisa de toute sa hauteur….

Tu as vu les plus grands rois construire des monuments à leur gloire
Tout ça pour qu'ils tombent en ruines et s'effacent.
A quel point le monde est-il plus grand que leur gloire ?
Le but du monde se renouvelle chaque saison.
Chaque changement ne marque



Et la douleur de l’elfe le frappa à travers les yeux verts qui ornaient son visage.

Qu'une partie du grand tout.
La mer et le ciel eux-mêmes
N'ont rien de spécial.
Ce ne sont que des fragments.




 

Mer 1 Jan 2020 - 0:50

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Fiat Volontas Tua


Une fois l'armure en place, une fois la main bien solide sur son épée, Fenris se sentait plus sûr de lui. Son regard, depuis le début, même s'il était seul, résolument baissé vers le sol, se releva un peu pour fixer cette porte en métal froid qui s'ouvrirait d'un moment à un autre. Les bords de son armure lui brûlait la peau au moindre mouvement, comme avec le collier d'argent que Danarius aimait tant lui faire porter. Il disait qu'en tant que son petit loup, sa création, il devait être montré comme tel. Autant il détestait cet armure, autant elle était tout ce qu'il possédait. Fenris savait bien qu'il était idiot de penser posséder quelque chose. Il était un esclave. Sa propre vie de lui appartenait pas. Mais l'armure avait été fait que pour lui. La lame aussi. Alors comment penser autrement ? Si, pour posséder quelque chose, il fallait qu'il tue, l'elfe n'en voyait pas le problème. C'était pour servir son maître, pour lui plaire, pour éviter de la douleur. Tuer en valait le prix.

La porte ouvra dans un bruit de tonnerre et l'elfe entra dans l'arène d'un pas lent, mais sans hésitation, dégainant déjà sa lame de son dos. Fenris n'avait pas l'habitude d'affronter quelqu'un devant un si petit public. Il repéra sans problème son maître. Il regardait son petit loup les bras croisés, le regard dur. Autant le regard est vide, autant Fenris voyait en lui la menace silencieuse si le spectacle n'était pas à son goût. C'était lui l'investigateur de cette nouvelle mascarade. De ce qu'il avait entendu, le qunari qui se tenait devant lui était un excellent gladiateur. L'un des meilleurs de l'arène. Un sauvage du Qun. Un esclave qu'on n'avait jamais réussi à soumettre selon tout ce qu'il entendait. Ça, c'était les mages qui disaient cela. Les rumeurs des esclaves le dépeignaient plutôt comme un qunari qui avait fini par trouver une façon de profiter de sa situation. Le magister qui le détenait était inconnu de Fenris, ce qui était plutôt surprenant, considérant toutes les personnes qui avait des relations avec le sien. Entres les deux maîtres d'esclaves, il y a avait quelques spectateurs, certains qui étaient familiers pour Fenris, certains qui avait saisi l'opportunité de Danarius lorsque celui-ci l'avait prêté à ses amis de confiance l'espace d'une nuit. Ceux-là avait une certaine lueur dans les yeux. Celle qui entraînait la peur au ventre de l'elfe sans qu'il en comprenne vraiment la raison. Il n'était rien, alors qu'il utilise son corps comme ils voulaient, c'était un honneur n'est-ce pas? À lui de montrer sa fierté à son maître. Les autres spectateurs, le guerrier ne les connaissaient pas. Probablement des connaissances de l'autre magisters.

- Bienvenue ! Nous voici aujourd'hui réuni pour assister à un combat pour le moins intéressant. Représentant la maison du magister Danarius: le fantôme de lyrium.

Un arbitre avant quand même été demandé bien rien n'était vraiment officiel. Fenris se demandait s'il s'en rendait compte puisqu'il semblait se prendre très au sérieux. Probablement une demande de l'autre magister dans le cas où Fenris allait trop long...

Fenris reporta son attention sur la cible à mettre à terre. Il était massif, même pour un qunari. Ses cornes, bien entretenus, étaient impressionnantes. C'était de celles-ci qu'il auraient à se méfier le plus. La hache ne son adversaire de l'inquiétait pas plus que cela. Leur arme étaient lourdes et lentes de façon équivalente, mais Fenris avait l'avantage de pouvoir utiliser les mystérieux pouvoirs du lyrium incrusté dans son corps pour augmenter sa vitesse, le prendre plus endurant et plus fort. Fenris pourrait en finir rapidement. S'il l'avait voulu, il aurait pu sauter à la gorge de ce qunari dès l'ouverture de la porte. Mais il aurait déplu à Danarius. La tradition demandait à ce que ce les adversaires se fassent face. Alors soit.

Le regard du qunari était froid, mais solide, sûr de lui. L'elfe le vu tout de suite. Ce qunari était loin d'être sauvage - autant que Fenris considérait cette race sauvage. Il avait l'oeil vif, pénétrant. Ce n'était pas un adversaire à prendre à la légère. Tant mieux. Il n'aurait pas à retenir ses coups bien longtemps.

Lorsque le signal du début du combat se fit entendre, l'elfe n'hésita même pas une seconde. Une douleur familière et pourtant qui lui coupait toujours et encore le souffle se submergea complètement du moment où il activa le lyrium sous sa peau et qu'il brillait littéralement devant le Qunari. Il attaqua de front malgré le gabarit du Qunari, donna le premier coup de lame à une vitesse surprenante. Il n'avait qu'à attaquer ses jambes pour le mettre à terre, puisqu'il ne pensait pas que quelques côtes brisées ou un coup à la tête pouvait véritablement mettre hors état de nuire un gladiateur de cette tempe.



Jeu 23 Jan 2020 - 14:01

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Fiat voluntas tua


Le fantôme de lyrium, hein ? C’était soit un nom très révélateur soit un de ces surnoms débiles trouvés par des magisters en panne d’inspiration. Les gladiateurs se targuaient assez rarement eux-même de surnoms aussi compliqués. Au vu des marques sur sa peau et de la réputation de l’elfe, Katari penchait plutôt pour la première option cependant. Les spectateurs qui avaient assisté à la mort d’Arbeth avaient raconté que les marques de l’elfe s’illuminaient et que sa main était passée à travers le torse de son ami, pour en retirer son cœur encore battant… Quelles que soient les pouvoir de ces marques il fallait se méfier.

Être aussi massif qu’il l’était n’était pas toujours un avantage. Katari était puissant, mais il était armé d’une arme lourde taillée pour son gabarit. Il était lent et il était « facile » à attaquer indirectement. Sa lourde hache ne lui permettait pas de parer grand-chose et heureusement sa grande carcasse encaissait plus que n’importe quel autre être vivant dans ce stade. Mais Fenris était plus léger, plus rapide. Même avec cette épée plus lourde que lui il serait toujours plus agile que Katari. Il allait falloir la jouer défensif, prudent et tenter de l’avoir au bon moment tout en le tenant à distance suffisante pour l’empêcher de passer à travers lui pour détruire ses organes…

Il ne savait pas ce qui avait possédé son maître d’accepter un tel match, d’habitude Albucius ne le mettait pas dans des situations où il risquait sa vie pour rien. Il y avait probablement un enjeux plus grand que ce match, une histoire de politique ou de pouvoir. Il s’était peut-être résigné à son esclavage mais il était hors de question qu’il crève pour des conneries de Magister.

L’arbitre annonça le nom des combattants, il entendit vaguement son nom crié dans l’arêne. « Katari, celui qui amène la mort. » et celui de son Maître. Puis la cloche retentit et les marques de l’elfe s’illuminèrent que les feux du jour des morts à Minerathie. Il fit de son mieux pour ne pas paraître impressionné et se concentrer sur l’assaut. Il venait droit sur lui, ses déplacements n’étaient pas naturels, il semblait glisser sur le sol, une trainée de lumière bleue derrière lui. Il vit l’épée viser ses jambes et il attendit le bon moment pour abattre sa hache dessus brutalement avec un hurlement sonore.

C’était devenu une habitude, de combattre avec des cris, ça plaisait au publique de le voir se comporter comme un animal. Sa lame frappa celle de l’elfe et la planta dans le sable. Récupérant son arme, le Qunari profita de cette petite victoire pour tenter une attaque. Il leva la lourde hache au dessus de sa tête et l’abattit verticalement. Il se doutait du résultat de cette attaque mais même s’il ne touchait pas son adversaire, le mouvement était suffisant pour rétablir une distance sécuritaire entre eu. Sans surprise, la lame heurta le sol. Il se prépara pour la riposte.

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Jeu 23 Jan 2020 - 14:01

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Dim 29 Mar 2020 - 16:48

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Le cri de Katari surprit l'elfe alors qu'il courrait vers celui-ci. Cela n'aurait pas du être le cas, pourtant. Ce n'était pas le premier qunari qu'il affrontait depuis que Danarius avait décidé de le mettre dans une arène. Peut-être est-ce que c'était l'impression particulière de se combat privé qui le mettait sur ses gardes. Ou le fait que l'arène étant presque vide, on l'entendait clairement. Si le qunari avait été quelquonque, il ne l'aurait tout simplement pas affronter. En même temps, leur combat, s'il était si spécial, aurait dû se passer devant un plus grand public. Comme l'autre qu'il avait affronté il y avait quelques temps déjà. Les gens s'étaient déchainés dans les estrades lorsque le présentateur avait présenté un elfe contre un qunari. Pourtant, Fenris avait littéralement jouer avec lui, comme un chat avec une souris déjà prévue à un sort funeste. Il était mort rapidement, bien que pour le spectacle, Fenris lui avait littéralement sorti le coeur de la poitrine. Il avait été plutôt chanceux, contrairement à certains. Le fait qu'on lui fasse affronter de nouveau un adversaire de cette même rare était peut-être qu'une coïncidence, mais rien de l'était vraiment ici.

Fenris eu donc une fraction de seconde d'hésitation au cri du qunari. Une fraction de seconde de trop, se qui permis à la hache de frapper son épée. Bien qu'avec la force décuplée par ses marques toujours brillantes de lyrium, Fenris perdit la main sur sa lame, qui virevolta à quelques mètres de lui. Il lui fallait reprendre cette arme. Il était peut-être un peu plus rapide sans l'arme à la main, mais cela voulait dire que pour blesser le qunari, il lui faudrait être littéralement sur lui pour l'attaquer et entrer son bras dans ses entrailles, la seule façon pour l'elfe de le blesser. Et ça, c'était en considérant qu'il risquait de perdre avec un seul coup de hache s'il ne faisait pas attention.

La main engourdie par le coup puissant de ce Katari, l'elfe aux cheveux blancs évita en reculant de justesse la lame de la hache qui s'abaissait sur lui. Il courra ensuite vers son arme, mais c'était sans compter la réaction de son adversaire. Celui-ci réalisant que sans arme, il risquait d'avoir l'avantage sur l'étrange elfe, était parti à sa poursuite et lança d'un coup assuré sa hache vers l'épée à deux mains pour couper le passage à Fenris. L'elfe évita encore une fois la lame, mais perdit pied en changeant de direction. Cela donna le temps à Katari de reprendre la hache, et cette fois, d'attaquer de front son adversaire. Fenris aurait du éviter la hache en oubliant la douleur et en la laissant le traverser, mais en utilisant ses marques. Mais en perdant pieds, Fenris n'eu pas le temps de le faire. Il senti la hache le frapper de plein fouet. Le coup lui coupa le souffle et il fut projeté à quelques mètres de Katari.

Il devait se lever, il le devait, mais son corps ne répondait plus comme il avait l'habitude. Son souffle ne revenait pas non plus. Il entendait les cris de colère de Danarius en sourdine derrière. Il devait se lever avant que le qunari l'abatte. Fenris grogna en se levant sur ses avant-bras. Il fixa Katari en tentant péniblement de se relever, activant avec difficulté ses marques pour fuir selon l'approche de son adversaire.

___________________

Arrive à reprendre son épée : Échec
Attaque de Fenris : Échec critique
Défense de Fenris : Échec critique



Lun 18 Mai 2020 - 17:55

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Fiat voluntas tua


Le coup de hache avait été donné du plat de la lame, il avait sans doute donné l’elfe suffisamment pour le tenir à terre quelques secondes. Il ne souhaitait pas tuer son adversaire s’il pouvait l’éviter, le mettre hors combat était suffisant. Après tout on lui avait demandé de vaincre, pas d’anéantir. Et il avait l’impression que le maître de Fenris serait probablement prompt à se venger d’Albucius

Quelque chose dans ses tripes lui disaient pourtant de ne pas baisser sa garde. Il y avait quelque chose de pas naturel chez cet elfe, quelque chose dans ses marques évidemment et il ne voulait pas savoir pourquoi son maître lui avait infligé ces marques étranges, mais également dans ses yeux. Cette colère et cette souffrance le prenait aux tripes, mais le manque de questions également.

Il connaissait la servitude, mais il n’était jamais devenu quelqu’un d’autre pour son maître, il avait baissé les armes pour porter celles de son maître mais son esprit était resté sien.

Une fois l’elfe à terre, Katari aurait pu abattre sa hache sur lui et probablement l’achever facilement, il jeta un coup d’oeil à son maître qui l’observait calmement. Il savait lire les signes, s’il avait voulu qu’il en finisse clairement, il serait en train de froncer les sourcils ou d’agripper la rambarde de façon crispée, tendu, vers lui, dans l’espoir qu’il fasse son ouvrage. Mais Albicius était assis en arrière sur son siège, les bras croisés et bien que son regard soit intense, il ne paraissait pas pressé de voir arriver la fin. L’humain jeta un coup d’oeil sûrement inconscient vers Danarius, et Katari comprit. Achever l’elfe maintenant apporterait plus de problèmes que de bénéfices.

Sachant qu’il allait sûrement le regretter, il leva sa hache et attendit que le fantôme de lyrium se relève légèrement pour heurter son épaule avec violence. Le guerrier de lyrium fut traîné dans la poussière sur quelques mètres encore. Katari avança lentement vers lui pour lui faire subir le même traitement de l’autre côté… histoire qu’il ait du mal à manier son épée pendant quelques temps.

Il était peu probable que l’elfe parvienne à le parer mais il ne savait pas ce que faisaient ces maudites marques exactement, et il valait mieux se montrer prudent.

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Lun 18 Mai 2020 - 17:55

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Ven 29 Mai 2020 - 4:07

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Pourquoi ne l'achevait-il pas ? L'elfe commençait à paniquer. L'air ne lui arrivait toujours pas aux poumons, comme s'il avait oublié comment respirer. La douleur dans son flanc gauche était cuisante, mais pas insupportable. Malgré la panique qui s'installait, l'elfe gardait le regard rivé sur le Qunari qui n'avait même pas fait mine de s'approcher rapidement pour en finir. Non, il regardait les estrades. Il n'avait pas plus de liberté sur la véritable fin du combat que l'elfe aux cheveux de neige en avait sur sa propre vie. Si le maître de son adversaire décidait de le laisser le tuer, au moins, il avait l'impression que cela serait bref. Mieux que la mort aux mains de Danarius... Non, le maître ne le tuerait jamais. Il lui avait dit qu'il était trop précieux pour cela. Sa magnifique création pouvait être torturé et battu, mais jamais tué. Et s'il réussissait à se racheter dans ce combat - bien que les cris du maître n'était pas en sa faveur - peut-être ne dormirait-il pas dans le sous-sol et privé de nourriture après que le maître l'ai puni. Peut-être pourrait-il être enchaîné au lit... C'était une récompense encore possible s'il réussissait à se lever.

Le deuxième coup de hache fut plus douloureux, car Fenris le vit venir. Il lâcha un cri de douleur par instinct, mais au moins, ses poumons recommencèrent à fonctionner, ce qui n'était pas le cas de son épaule. L'elfe roula encore quelques mètre dans le sable, qui colora ses cheveux d'un ton de beige terreux. Son bras gauche tendait étrangement, l'épaule affaissée. L'oxygène lui faisant prendre ses repères plus facilement que lors de la première frappe, Fenris se releva plus vite, mais péniblement. Il ne lui restait que ses marques pour pouvoir faire face à cette énorme adversaire. Serrant les dents à l'anticipation de la brûlure à vif qu'il allait ressentir et qui était à mille lieux d'une épaule luxée, les marques de lyrium de Fenris s'allumèrent d'une éclatante lumière bleutée. Il ne pouvait lui arracher le coeur tout de suite. L'elfe ne pourrait pas rester assez longtemps près du Qunari pour le faire. Et puis, il fallait qu'il montre au maître qu'il était toujours un combattant d'exception et ne pas le couvrir de honte. Il fallait donc qu'il reprenne son épée.

Fenris espéra que la surprise de le voir se jeter sur lui sans arme soit assez pour qu'il ne le frappe pas une autre fois. Alors qu'il aurait carrément entré en collision avec le torse de son adversaire, l'elfe passa à travers lui comme s'il n'avait jamais été là. Il ne s'arrêta que lorsqu'il atteignit son arme et se mit face au mur. Profitant de la surprise de Katari, Fenris se frappa l'épaule contre le mur assez fort pour que son bras se remettent à bouger comme si de rien n'était. Bon, pas tout à fait, car son corps tout entier tremblait sous l'effet de la douleur des marques et de ses blessures, mais il réussi à prendre quand même sa lame à deux mains d'une prise solide. Il n'avait pas vraiment le choix de toute façon.

Ses marques s'allumèrent une nouvelle fois, mais ce coup-ci, l'elfe l'utilisa pour aller chercher de la force. Attaquant encore directement son adversaire, il sauta plus haut qu'il aurait été permis pour un elfe de sa taille. Il leva sa lame et visa la tête, espérant le blesser pour enfin prendre l'avantage sur le combat.



Mar 30 Juin 2020 - 17:31

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Un coup d’oeil rapide vers les tribunes lui confirma qu’il avait fait le bon choix, son maître avait l’air légèrement moins « détaché » du combat, ce qui signifiait qu’il était moins inquiet. Katari cependant n’était pas prêt pour la suite des évènements. Il se remit en position de combat, attendant l’elfe au tournant. Ce dernier avait une épaule luxée, son bras pendant étrangement. Il ne semblait pas qu’il fasse vraiment cas de la douleur censé le tirailler à ce moment là.

Il se passa quelques secondes pendant lesquelles ils se jaugèrent puis l’elfe alluma ses marques, illuminant d’un bleu reconnaissable entre tous l’arène qui les entourait. Il se jeta sur le Qunari, surpris, qui se mit en défense pour l’arrêter sans le trancher en deux. Mais l’elfe lui passa au travers comme s’il n’avait pas été là. Le choc et l’horreur qui traversèrent son corps rendirent la sensation spectrale et glacée de l’instant presque lointaine. Il se retourna vers l’elfe, manquant de trébucher dans son mouvement. Alors c’était ainsi qu’il avait arraché le cœur de ses précédentes victimes.

Quel type de magie infernale était-ce ? Et pourquoi son maître l’avait-il jeté dans l’arène avec cette créature ? … non… Katari prit une seconde pour respirer profondément. Il fallait qu’il reste calme pour gérer la situation, son adversaire n’était pas invincible, il pouvait être blessé, tué, mutilé. Il était possible que cela lui vaille des ennuis s’il en venait à le tuer cependant. Il allait tenter de mettre Fenris hors d’état de nuire, mais de le garder en vie. L’esclave devrait probablement en payer les conséquences mais ce n’était pas le problème de Katari.

La culpabilité à cette dernière pensé l’envahit soudainement. Ce n’était pas son problème ? Fenris était un esclave, comme lui, un guerrier, comme lui. Il vivait, avait des peurs, des colères, des souffrances. Katari n’avait pas besoin d’être l’une d’entre elles. Il lui fallait trouver un moyen de mettre fin au match sans attirer les foudres de leurs maîtres inutilement.

Il n’eut cependant pas le temps de trop reflechir, le fantôme de lyrium avait récupéré son épée et il lui fonçait dessus toutes griffes et tout son lyrium dehors. Par chance la lame gigantesque ne pouvait pas passer à travers les objets et les gens. Elle heurta la hache de Katari dans un grand fracas. Les coups s’enchaînèrent, pas necessairement en faveur du Qunari qui, déconcentré par l’impossibilité de ce qui se produisait devant lui avait tendance à perdre le rythme du combat. 

Il parvint tout de même à infliger quelques coups bien placés à son adversaire malgré les nombreuses blessures qu’il accumula pendant de longues minutes. À tel point que la perte de sang commençait à lui troubler la vision. Soudain, alors que ses yeux le trahissaient et qu’il avait un genou à terre, il vit la lame arriver par le dessus. Dans un reflexe un peu mystérieux, Katari tenta de se reculer. La lame passa si près de son visage qu’il pensa que la douleur était celle de son crane ouvert. Mais lorsqu’il ouvrit les yeux il constata que sa corne avait été sectionnée.

Gardant un genoux à terre, il ramena sa hache devant lui, tête plantée dans le sol, manche en l’air et plaça ses énormes mains dessus.

- « Ego deditionem!» retentit la voix du géant dans le stade. La formule traditionnelle lorsqu’on rendait les armes.

Il y eut un silence et il entendit les robes de son mâitre se froisser au loin, probablement pour parler avec Danarius. Il n’y avait pas d’honneur à achever un combattant qui se rendait. Les règles traditionnelles étaient de son côté, ce duel n’étant pas censé défendre un affront, il n’y avait aucune raison d’ordonner la mort de Katari.  Le Qunari releva les yeux vers l’elfe et s’exprima en langue commune, la voix assez basse pour que leurs maîtres ne profitent pas de leur échange.

- “Tu m’as vaincu aujourd’hui, mais tu auras de plus grands ennemis à abattre à l’intérieur de toi, elfe. Je prie pour que tes dieux t’accordent la paix, car tes marques ne sont pas les plus effrayantes de tes blessures.”

Sa respiration était lente, difficile... il espérait que le verdict tombe rapidement.


*****


Albucius s’était levé de son siège et approché de la rambarde, se positionnant aux côtés de Danarius.

- “Je pense que nous avons un vainqueur Danarius, ordonne à ton elfe de s’éloigner de Katari. Mon Qunari s’est bien battu, il a perdu. Il n’y a aucune raison de conclure ce combat par une mort de plus.”

Le Magister faisait de son mieux pour paraître poli mais si Danarius faisait le moindre geste pour demander à Fenris d’achever Katari, il se tenait pêt à plonger l’esprit de l’elfe dans un horrible cauchemar.



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