Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Mar 26 Nov 2019 - 22:26

Anonymous
Invité

Invité


My place in this world


C’était un jour ne neige comme les autres à Fort Bastel. Long, chiant, silencieux, glacé. A quoi servaient les murs s’ils ne contenaient même pas la chaleur à l’intérieur ? Enfermée dans son bureau comme à son habitude, la Garde Commandeur lisait les notes laissées par Wulf sur les différentes recrues, en cherchant qui pourraient prendre le rôle de sénéchal… la vérité c’était qu’elle connaissait peu de ses hommes. Il était hors de question qu’elle confie des responsabilité à Oghren et les autres…. Les autres, si elle avait discuté avec eux elle s’en souvenait à peine.

Il fallait également qu’elle trouve un nouvel intendant… Car Wulf s’occupait jusque là également de remplir les fonctions du la Iarlesse qu’elle était censé être – des conneries de shems tout ça – et si elle devait s’asseoir à une table de nobles enfarinés une seule fois de plus dans sa vie, elle allait probablement tuer quelqu’un…

En ce qui concernait la place d’intendante une candidate lui avait en quelque sorte sauté aux yeux après le premier tri. Branwen. Issue de la petite noblesse marchéenne, elle avait probablement des notions de gestion et de politique. C’était pourquoi elle l’avait convoquée dans son bureau et l’attendait à présent. Elle ne s’était pas donné la peine de mettre son uniforme ce jour là, pas qu’elle le mette tellement d’habitude. Tout le monde savait que des oreilles pointues et une crinière rousse voulait dire Héro de Ferelden, elle n’avait pas besoin de l’armure et des trompettes pour être reconnue dans sa Garde…

Elle regarda la porte et se demanda comment elle allait aborder la chose. Elle pouvait probablement se contenter de lui donner des ordres mais cela marchait rarement bien sur le long terme et puis Finduilas n’aimait pas tellement le faire quand ce n’était pas pour dire au gens de lui foutre la paix… Avec un peu de chance la nouvelle aurait son idée sur la question du sénéchal et ce serait réglé dans la journée…. Mais jusque là la chance n’avait pas vraiment été au rendez vous…. En tout cas pas depuis dix ans.

En attendant, elle entama un dessin grossier e réponse de la dernière lettre d’Alistair.
My place in this world [SMJ PV Branwen] Latest?cb=20150523145513

Dim 26 Jan 2020 - 13:54

Anonymous
Invité

Invité


Finduilas Mahariel

My place in this world


Envoyer un message privé Tumblr_inline_on52doycwV1uvpljh_500

   



Hanté par ton évanescence, je m'abritais à la chaleur de tes souvenirs, Wulf, contre la mélancolie de ton mutisme tombale. J’appelais par tes écrits, le récits de ton jadis et de journeaux annotés en lettres empressés, je t’y cherchais. Inlassablement je t’y cherchais, galvanisée par l’absolue tut et tué. Mon fantasme paternel jamais avouée. Tu ne m’étais père. Je ne t’étais fille. Seulement utile. Mais nourris à l'héroïsme de ce qui avait été et affamée de ce qui n'était plus; je me métissais de ta mémoire, de ton audace: cette royauté sans couronne qui faisait maintenant ton linceul. Et plus ta parole se mourrait, par la page tournée, plus je me déployais d'imagerie en concept, portant à bout de bras le fantasme de l’homme que tu n'étais pas. J'emplissais ta mélancolie, abrité puis désarticulé dans les noms dits du silence, pour rebâtir à l'aune de ma candeur, ce qui t'étais morne errance. D’ambaussage romanesque en idéaux naïf je me rêvais maintenant poursuivre ton travail, dans ce monde qui t’oubliais déjà. Wulf. En classant tes papiers délaissés, c’était ma vie que je fantasmais à travers toi.

Et puis Finduilas me manda.

Wulf. Encore aujourd’hui, je marchais dans l'ombre de tes pas, sous l'insatiable insigne de ton griffon; faisant de tes deuils, l’étendard de ma fraîcheur espérance. Je caressais la pierre de ma tristesse, en suivant dans le dédale de ces couloirs, le souvenir de cet étrange couple que nous avions formés. Ni homme, ni femme, mais une vieille enfance dévoué à ton ancienne âme. Moitié de l'une et demi-mesure de l'autre. Nous écrivions le silence fantomatique de nos existence, au mensonge fantasmé d'une morte souvenance. Wulf, alors que j’ouvrais cette porte sur mon destin, ce matin je te pleurais encore. De ces larmes invisible, connu du coeur seul, et qui te caractérisais tant.

« Garde commandeur, vous m’avez mandé. »

Simple. Efficace. Par ce ton assurée, je me voulais toi, Wulf et revendiquer ton héritage pour avenir. Je me voulais ton successeur.



 

AVENGEDINCHAINS

 

Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum