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Dim 5 Jan 2020 - 15:18

Anonymous
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Roland - L'orélsien n'est-il pas une belle langue ? Ne demandez pas à un Fereldien.


Tout était prêt, les serviteurs avaient travaillés dur pour que le château resplendisse. Mais Alistair n’était pas dupe. Il savait que l’Orlesien avait une image de son pays et de son peuple et que ce n’était pas un coup de balais qui allait changer quoi que se soit. Lui même avait faut un effort, il portait une tenue neuve et des plus chic. Enfin pour un Fereldien. Un pantalon en cuir de cabèzar, des bottes hautes en cuir antivan, de la meilleure qualité. Une tunique sombre, et une cape en fourrure. Il avait même sa couronne sur la tête et ceinte à ses hanches son épée d’apparat. Aiguisée, parce que c’était quand même un Orlésien. Même sa garde était sur les nerfs, il le sentait dans la manière qu’ils avaient de tenir leur armes et de se mettre en position. Eux aussi savaient ce qu’on pensait de leur roi et de leur royaume et ils voulaient faire la meilleur impression possible. Il observa les conseillers qui pour une fois n’avaient rien à redire et se comportait le plus dignement possible. Leur noblesse était en jeu et ils ne perdraient pas devant un Orlésien. A son plus grand soulagement Anora n’était pas présente, elle refusait d’accueillir un Orlésien à la coure. Il pouvait le comprendre mais il préférait qu’elle soit confinée dans ses quartiers. Pas besoin de déclencher un accident diplomatique. En lieu et place d’Anora à sa droite Alistair avec un vieux de la vielle comme on dit. Un homme avec de l’expérience qui était de bon conseil et toujours fidèle à son royaume malgré les épreuves. Wilhem Mac Vaan, un homme d’un âge avancé marqué par le temps et les épreuves et qui pourtant avait une sagesse et une bonté infinie.  Alistair lui avait demandé comme un service d’être là aujourd’hui. Il connaissait les liens qu’il avait avec leur invité et il espérait ne pas être cruel en le faisant venir ici aujourd’hui… D’ailleurs il tourna la tête vers lui, ils étaient assez proches l’un de l’autre pour pouvoir se parler sans être entendu des autres. « Je vous suis reconnaissant d’être là. Cependant si c’est difficile pour vous. Je peux le comprendre et ne prendrais pas mal que vous partiez. Le revoir risque de réveiller le souvenir de votre fille... » Le conseiller observa son roi et secoua la tête en signe de négation. « Je suis au côté de mon roi, là où mon devoir m’appelle. Et je suis flatté que vous ayez fait appel à moi. Nous sommes tous à nos places, quel que soit nos doutes ou nos peines. »

Alistair n’eut plus l’occasion de répondre. Les trompettes sonnèrent et les lourdes portes de bois s’ouvrirent. Il était temps de tenir son rôle. Debout devant le trône il attendait la lente approche de l’invité et de sa fille. Alistair quand ils furent assez proches leur sourit un peu et s’inclina à son tour. C’était maintenant qu’il fallait bien se comporter. Enclin dans un coin de la pièce avait bien compris que ce n’était pas le moment de faire n’importe quoi et assis dans l’ombre d’une statue il observait la scène de ses yeux sombres de mabaris. Le roi ouvrit les bras avant de prendre la parole. « Bienvenu en Ferelden, nous espérons que vous y trouverez tous le confort dont vous aurez besoin. Vous êtes bien loin de chez vous et nous savons que la distance est parfois difficile à supporter. Cependant nous ferons tout ce qui sera en notre pouvoir pour pourvoir à vos besoin et rendre votre séjour parmi nous des plus agréable. » Il se tue, n’ayant rien de plus à dire, il avait apprit ça par coeur et ne savait pas quoi dire à un Orlésien sans passer pour un rustre. Il se recula donc laissant le seigneur Mac Vaan prendre la parole.

« Nous sommes heureux d’accueillir Orlais chez nous. Vous trouverez notre mode de vie et notre cours bien fade à côté du faste de la votre. Mais je pense qu’en homme intelligent vous saurez passer au dessus des préjugés et des qu’en dira t’on pour voir l’honnêteté et la franchise de notre mode de vie. Et plus personnellement, je suis ravi de vous revoir en Ferelden. » Alistair avait observer le nouveau venu, d’un œil circonspect. Il c’était attendu à plus de… Disons que pour un Orlesien celui semblait presque trop… Morose. La petite elle, semblait pleine de curiosité, bien qu’elle se tienne comme une jeune fille de son rang se devait de le faire. Il reprit la parole. « Bien je pense que vous êtes fatigué de votre voyage. Le Seigneur Mac Vaan c’est porté volontaire pour vous guider dans le palais. Des appartements sont à votre disposition et à ceux de votre fille. Quand vous serez prêt à venir me parler, vous pourrez me rejoindre dans ma salle de travail. Si vous avez une réclamation à faire, des gardes seront devant votre porte. Ce soir, un banquet sera donner en votre honneur et en celui de votre fille. » Il laissa le seigneur  de Carmore guider les invités et quand ils furent parties de la salle du trône il poussa un profond soupir suivit des autres personnes présentes dans la salle du trône.

« Un orlésien ici… Il va nous poignarder dans le dos. On peut pas lui faire confiance ! Et sa fille...Sûrement une vipère dans l’âme. On devrait les tuer tous les deux. Et les renvoyé à leur impéra... » Alistair avait fiat taire le noble qui avait parler d’un signe de la main. « Il suffit, cela ne me plaît pas plus qu’a vous. Mais que plus jamais je ne vous entende proférer des menaces à l’encontre de personnes qui sont mes invités et encore moins de menacer une enfant. Ils sont là sur demande cordiale de Celéne pour renforcer nos liens et si vous ne voulez pas que je vous choisises vous pour vous rendre à la cours Orlésienne vous feriez bien de faire profile bas. Le temps qu’ils seront mes invités vous les traiterez avec les égards dû à leur rangs. Me suis-je bien fait comprendre ? » Le silence qui suivit fût de plomb et il prit ça pour un oui. Alistair grogna et partie s’enfermer dans sa salle de travail posant la couronne sur la table et posant sa tête sur ses bras en pestant.


Ven 1 Mai 2020 - 18:44

Anonymous
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La Nuit de toutes les Terreurs




Enfin arrivé à Dénérim. Après des semaines de voyages, voir la capitale féreldienne était une véritable bénédiction après ce long voyage….

Une fois la calèche arrêtée, je fus escorté, ainsi que ma fille, devant la salle du trône où le Roi en personne vint m’accueillir.

Le Roi Alistair, héros de l’Enclin, héritier du Roi Maric qui repoussa les orlésiens par-delà les montages. Le Roi-Garde qui mena son peuple dans une lutte sans merci contre l’Engeance et l’Archidémon qui était à leur tête. Ce Roi qui fit tomber le puissant Tiern Loghain…
On le disait plutôt peu sûr de lui. Certain le prétendait plus proche du paysan que du roi, même, mais par son sang et ses exploits, il avait su gravir les marches du pouvoir. Un pouvoir qu’il n’avait jamais voulu, si j’en crois mes espions présents au Conclave.
Je ne l’avais jamais rencontré, mais je savais qu’il était un homme bon. Bien meilleur moralement que maints templiers et de nombreux chevaliers. Même Béatrix devait avoir bien plus de sang d’innocent sur les mains que ce Roi-héros.

Néanmoins, être un homme bon et un bon roi ne va rarement de pair. S’il était aimé de son peuple, il n’avait guère le pragmatisme nécessaire pour guider son royaume.

J’aperçus aussi parmi les conseillers, Wilhem Mac Vaan. Le père de ma femme, Alys. Le Roi avait sans doute cru bon de nous accueillir avec un visage connu, mais je ne ressentis qu’une profonde douleur au cœur à la vue de cet homme…

Cet homme qui me rappelait mes échecs… cet homme auquel j’avais pris la fille… fille que je n’avais pas su protéger…

J’aurais pu paraitre troubler par cette vision : comme un homme hanté par les fantômes de son passé. Mais des années à porter un masque me permis de conserver mon aspect habituel : celui d’une personne morose. Profondément ennuyer par ce qui l’entourait.


« Je vous remercie, Votre Majesté Royal. Nous accueillir en personne est un honneur. Je suis le Baron Roland Fitzgerald de Douxfoyer. Professeur agréé de l'université Impérial de Val Royeaux. »

Je fis une courte révérence, comme il était d’usage quand on s’adresse à un monarque étranger.
C’est alors que mon beau-père prit la parole. Le visage impassible, j’écoutais patiemment ce que le vieux Iarl avait à dire.

« Ne vous inquiétez pas, beau-père. Je peux vous assurer que Douxfoyer fait figure de grange devant ce magnifique palais royal. Et, même si le style est différent, Dénérim n’a rien à envier à Val Royeaux. »

Après de brève présentation, le Roi disposa de nous. Nous propossant de rejoindre nos quartiers, ainsi que visité le palais royal. Amalia semblait se réjouir à cette idée. Il fallait dire aussi qu'il s'agissait bien là de sa première sortie hors d'Orlaïs. Elle avait entendu tant d'histoire sur Férelden, et elle était impassiante de les vérifiés.


Nous suivions alors le Iarl, visitant tranquillement le château de Dénérim. Amalia s'extasié sur la moindre épée, le moindre teinture de bataille et même sur les portrait des rois de jadis. Je profitais de l'épifanie de ma fille pour poser une question à mon beau-père.

« J’espère que ma présence, ainsi que celle d'Amalia, ne vous incommode pas, Wilhem. »

Le vieux Iarl ne me répondit pas. C’est à peine s’il me jeta un coup d’œil en nous menant jusqu’à nos quartiers. En route, Mathias, l'unique "serviteur" qui nous accompagnait fut conduit à ses propres quartiers, celui pour les serviteurs des invités.

A peine avions nous prit nos marques que je décidais de m’atteler à la tâche. Cependant, il fallait que je m’occupe d’abord de ma fille

« Amalia, ma puce, pourrais-tu rester avec ton grand-père le temps que je m’entretienne avec Sa Majesté ? »

« Bien sûr, père, j’ai tellement de questions à lui poser sur mère. »

Je souris à sa remarque. Un sourire sincère, plein de compassion. Cette jeune fille avait le don pour ça. Mais ce n’était pas le moment de m’amuser, et je devais rester professionnel.
Après avoir rapidement déambulé dans le château, en demandant poliment mon chemin aux diverses personnes dont je croissais le chemin, j’arrivais enfin à destination.

Deux gardes royaux se trouvaient devant la porte. Je les saluais d’un signe de la main sympathique.

« Veuillez prévenir Sa Majesté Royal que je souhaite lui parler. Je vous prie. »





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