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Lun 20 Jan 2020 - 22:57

Anonymous
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Mamma Mia!


Il fallait presque un mois et demi pour se rendre à Redcliff à pieds, même sans suivre la voie royale. Alistair n’allait pas rester si longtemps dans le Iarling. Il fallait donc qu’ils prennent un moyen plus rapide. Ils pouvaient réduire le temps de voyage par deux en montant à cheval. Ils étaient donc passé à Amaranthine pour acheter un cheval à Allegra avant de repartir, Zevran avait gardé sa jument grise, il n’avait pas besoin de changer de monture. D’autant qu’il s’était un peu attaché à cette bête têtue et caractérielle. Il avait cependant fallu trouver un animal plus docile pour la jeune dalatienne car son peuple ne lui avait pas appris à monter à cheval. Ils se décidèrent sur un hongre gris pommelé.

Les premiers jours avaient été une torture pour la jeune fille, et une grande source d’amusement pour l’assassin. Il lui avait enseigné les bases mais l’équitation n’était pas une chose aisée. Heureusement pour eux deux, le nouvel animal était content de suivre sagement la jument devant lui. Cela permettait à sa cavalière de se concentrer sur son inconfortable posture. Ayant parfaitement compris qu’elle n’avait aucun contrôle sur lui, il s’arrêtait régulièrement pour brouter et ignorait les tentatives de persuasion pour se remettre en route avec flegme. Au final, Zevran avait attaché ses rennes à la selle de sa propre monture.

Les gémissement de douleur qu’avait poussé Allegra toute la première semaine à chaque fois qu’elle devait descendre de cheval était hilarants. L’adulte faisait de son mieux pour se comporter en tant que tel mais c’était plus fort que lui, il en rit… à ses frais.

L’entraînement n’attendit pas que les courbatures s’éteignent cependant. S’il fallait qu’elle défende sa vie contre des Corbeaux le plus tôt serait le mieux. Chaque soir, avant de prendre la première garde, il la faisait pratiquer sa prise sur les dagues que lui avait offert Alistair. Il la laissait s’écrouler ensuite de fatigue dans la tente de voyage qui leur servait d’abri.

Entre les disputes, les histoires sur l’enclin, le pourquoi du comment il avait fait un massacre chez les Corbeaux après la guerre pour avoir plus ou moins la paix, les bouderies, les plaintes, les chutes de cheval occasionnelles… les trois semaines passèrent plus vite qu’il ne l’aurait pensé. Plutôt que de se rendre au château par la grande porte, ils laissèrent leurs chevaux dans une écurie en ville et firent le tour de la colline jusqu’au moulin où se trouvait le passage secret par lequel ils s’étaient introduits pour rencontre le Iarl Eamon la première fois.

La trappe dans le moulin était cadenassée mais il en fit son affaire et bientôt ils parcourraient ensemble le couloir qui menait à la forteresse.

- « Ah tu vas voir, c’est toujours très amusant de voir la tetes des gardes quand ils ne savent pas par où on est entrés. » dit il avec un sourire

Ouvrant une porte qui donnait dans une pièce de stockage qui elle même ouvrait sur une cour, ils virent les Gardes de la herse et de la porte principale les regarder avec perplexité. Voyant que les deux intrus se dirigeaient calmement vers la grande porte, les hommes en haut des marches croisèrent leurs armes pour leur barrer le passage.

- « Qui es tu, elfe ? Les cuisines c’est par en bas. »

- « Les cuisines peut-être mais je doute fortement trouver le roi là bas à une heure pareille. »

- « Le roi ? Tu es un messager ? »

- « En quelque sorte. » dit-il avec une révérence un peu moqueuse.

Il sortit de sa veste un rouleau de parchemin sur lequel était apposé le sceau royal et qui contenait la dernière lettre en date d’Alistait. Le garde blémit en la parcourant des yeux.

- « Toutes mes excuses, Ser… nous allons prévenir le roi immédiatement, veuillez attendre dans le grand Hall. »

- « Merci bien. »

Les portes s’ouvrirent devant eux et ils entrèrent dans le château sans autre inconvenances.

 

Dim 9 Fév 2020 - 21:12

Anonymous
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Mamma Mia !


Elle avait cru que la voyage en bateau avait été une torture alors que ses entrailles l'avaient fait souffrir plusieurs jours après avoir remis les pieds sur la terre ferme. Mais la douleur ressentie à avoir un derrière qui frappait la journée entière sur une selle de cuir était pire. Beaucoup plus pire.

Comme promis, Zevran l'avait réveillée beaucoup trop tôt pour se mettre en chemin. Allagra avait cru qu'ils feraient le chemin à pieds. Marché des kilomètres sans s'arrêter était quelque chose qu'elle avait l'habitude de faire. Mais c'était sans compter sa piètre connaissance du sol Ferelden. Bien qu'elle aurait pu faire le chemin à pieds, elle n'aurait jamais été en mesure de se rendre avant que le roi décide de retourner chez lui. Son père lui avait expliqué que le roi avait arrêté à Golfalois pour quelques temps seulement, mais que ce n'était pas là qu'il passait le plus son temps. Le roi et l'assassin avaient convenu de se rencontrer là-bas alors qu'ils passeraient dans cette région pour rejoindre le clan dalatien de son ami. Toujours peu enthousiasmée à l'idée de retrouver dans un clan dalatien, mais curieuse de pouvoir rencontrer ce roi qui lui avait donné les dagues sans jamais ne l'avoir rencontré, Allegra n'avait pas dit mot. De toute façon, Zevran avait été clair : elle devait réussir à le battre avec ses dagues pour pouvoir choisir de ne pas rejoindre ce groupe au sud. Elle avait pris cela comme un défi qu'elle était bien décidé à relever. Toutefois, elle n'avait pas pensé que ce serait aussi difficile. En fait non, elle pensait quand même que si son père avait réussi à affronter l'archidémon et se sauver de la colère des Corbeaux, c'est qu'il savait comment attaquer et se défendre. En fait, elle ne pensait pas qu'elle savait véritablement rien pour affronter quelqu'un dans un véritable combat. Qu'elle était en fait plutôt nulle pour pas mal de choses.

Déjà, monter sur un de ses chevaux n'était pas quelque chose qu'elle avait déjà imaginé faire. Déjà, elle fut incapable de monter sur le docile animal à la robe grise sans l'aide de son père. Et encore, à chaque fois qu'ils avançaient de quelques centaines de mètres, alors qu'elle pensait enfin comprendre comment contrôler l'animal, celui-ci trouvait quelques touffes d'herbes bien appétissantes et il décidait de faire une pause. Malgré toute la volonté du monde, Allegra n'arrivait pas à lui faire faire le moindre mouvement pour quitter ce buffet à volonté. Déjà que la fierté de la jeune elfe était en morceaux, il fallait surtout que son père s'amuse beaucoup trop à ses dépends. À toutes les fois que le cheval - qu'elle avait nommée Grigio - s'arrêtait, qu'elle n'arrivait pas à garder le semblant d'un trot avec le cheval sans glisser et tomber par terre ou tout simplement de ses plaintes de plus en plus continues lorsque la fin de la journée arrivait et qu'elle n'arrivait même plus à se porter sur ses jambes, Allegra avait l'impression d'être qu'une bonne à rien, mais d'être un divertissement pour l'assassin. Et autant cela la fâchait, autant elle devait prête à tout pour réussir à avoir de meilleurs résultats. Au moins, elle réussi à rire de lui quelques choix. Comme cette fois où il était tellement en train de se moquer d'elle alors qu'elle tentait de marcher correctement, il n'avait pas vu Grigio s'avancer avec entrain vers de l'herbe fraîche. Il avait reçu le derrière de l'animal en plein sur l'épaule, avait perdu d'équilibre et s'était retrouvé dans un trou de boue. Elle avait eu un sourire amusée toute la soirée, alors qu'il avait peiné à enlever le tout de ces vêtements. Ou la fois où il l'avait taquiné toute la journée sur le fait qu'elle tombait dès qu'on lui parlait de l'idée même de faire trotter le cheval. Elle avait desserré la selle du cheval de Zevran tout juste avant de partir le lendemain. Il voir à son tour tombé dès qu'il commencèrent à trotter fit tellement satisfaisant !

Dans un sens, ce voyage, bien que long, il permettait de connaître l'elfe derrière la légende et les histoires sur l'Enclin. Zevran était un terrible conteur, le pire que Allegra avait rencontré. Il trébuchait dans des détails inutiles et n'avait pas du tout le sens du punch dans une belle histoire. Entre la douleur de monter sur le cheval et entendre son père raconter les péripéties qu'il avait vécu avec le héros de Ferelden, Allegra ne savait pas ce qui était le pire. Au moins, ça avait le bon côté de la distraire du chemin qui lui semblait si long jusqu'à Golefalois. En plus des leçons de combats, qui apportaient sont autre lot de douleur et d'humiliation, la jeune elfe était fatiguée, endolorie, mais relativement heureuse. Elle s'habituait rapidement au fait qu'elle était Allegra aux yeux de son père, et non Inaean. Il ne semblait pas attendre d'elle quelque chose, mais la découvrait d'avantage, tout comme elle le faisait avec lui. Il s'entendait relativement bien et malgré le fait qu'il n'avait jamais vraiment voulu d'elle dans ses pattes - la jeune elfe l'avait bien compris cette nuit-là, sur le toit - sa présence ne semblait pas être un fardeau. Il s'impliquait complètement dans l'apprentissage de sa fille, s'amusait à ses dépends, oui, mais Allegra en avait appris bien plus en quelques semaines qu'en plusieurs années avec ses semblables. Zevran restait toujours un mystère, mais elle apprenait à connaître l'antivan, sa personnalité, ses expressions. Elle avait eu l'image d'un assassin de sang froid, mais l'elfe qu'elle avait devant elle n'était pas que cela. Plus elle en découvrait et plus elle réalisait qu'elle avait eu tort de le juger avant de le rencontrer.

Lorsque Golefalois arriva à vue, la dalatienne ne retenu pas son excitation. Enfin ! Bien qu'après plus de trois semaines sur la route, elle avait commencé à ressentir moins de douleur à montrer sur Grigio, c'était quand même une joie pour elle de pouvoir se déplacer à pieds plus longtemps que pour les cours d'armes de Zevran. Elle suiva l'assassin difficilement tant elle était curieuse de cette ville. Bien qu'ils s'étaient arrêté dans certaines, cette agglomération de gens et de maisons au même endroit était encore étonnant pour l'elfe. Elle suiva Zevran jusqu'au passage que le voleur ouvrit sans problème. Avec un sourire, le jeune elfe le suivi. Elle ne pouvait pas dire que son père n'était pas pleins d'aventures à lui seul.

Laissant Zevran s'amuser avec les gardes, Allegra resta en retrait, bien que s'amusant des regards méfiants, puis respectueux des gardes.

- Tu fais toujours une entrée aussi remarquée ou c'est seulement pour m'impressionner ?

Ricana la dalatienne en suivant l'Antivan de quelques pas. En même temps, les humains les regardaient tellement de haut partout où il allait - cela la mettait dans une rage toute nouvelle. Il pouvait bien avoir l'air hautain, elle était bien mieux qu'eux ! - pour une fois qu'ils pouvaient entrer dans la grande porte...

- Il va falloir que je fasse une révérence, ou quelque chose comme ça ? Il faut lui donner une offrande ? Je crois qu'il me reste du fromage dans une de mes pochettes...


Allegra parlait surtout pour cacher sa nervosité, mais aussi parce qu'elle avait aucune idée de comment gérer la présence d'un roi. Il lui avait quand même offert un cadeau, il ne devait pas être aussi hautain que les autres... Non ?...


Ven 14 Fév 2020 - 17:20

Anonymous
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Mamma Mia !  
 


C’était une course effréné ! Aucuns des deux participants ne voulaient abandonné, c’était serré, l’un des concurrent avait cependant une légère avance ! Mais que de peu, l’autre sur les talons il était en train de le rattrapé et… « Majesté ? Vous m’écoutez ? J’étais en train de vous parlez du prochain dîner diplomatique… » Alistair soupira et quitta du regard les deux gouttes de vin qui finirent leurs courses sur le plateau en métal qui était sous le pichet. Oui oui, dîner, diplomatie il fallait qu’il se concentre. C’était d’un ennuie. Il se demandait vraiment si son père passait son temps à cela. Il était presque sûr que non. Il allait répondre, parce que la femme devant lui le regardait avec le même air que la mère supérieur du couvent quand la porte s’ouvrit sur un soldat en armure. Il fronça les sourcils et le laissa approcher. Le soldat se pencha sur son roi pour lui chuchoter à l’oreille quelques mots. Alistair l’observa avant de regarder la femme qui attendait une réponse. « Invitez qui vous semble important, on m’attend ailleurs, vous avez ma confiance totale... » Il sourit et partie de la pièce en fermant la porte dans son dos. « Deux messagers elfes vous dites ? Un homme et une femme ? » Il avait des messagers elfes ? Mais le soldat n’en démordait pas. « Dites moi au moins à quoi ressemble ces messagers et ce qu’ils viennent faire à Golfalois... » Le garde haussa les épaules de son armure. « Ce sont des elfes votre majesté, ils ressemblent… A des elfes… L’un d’eux à d’étranges tatouages. Mais ils sont en tout point semblable à des elfes... » Alistair ne répondit pas. C’était assez typique ce genre de réponse. Il se ressemble tous. Il préféra ne pas gratter plus et voir de ces propres yeux ce qu’il en était. Il saluait les gens qu’il croisait d’un petit signe de tête sa lourde cape de fourrure sur les épaules. Il passa sa main dans ses cheveux pour essayer de ressembler à quelque chose avant d’arriver dans le hall.

« Bien où sont donc ces messagers elfique… Je n’attend pourtant pas de messagers et encore moins élf... » Il se se tu quand il vit Zevran et vient le prendre dans ses bras au plus grand étonnement des gardes. «  Par Andrasté ! Des messagers ! J’espère que vous avez été bien reçus. Je ne t’attendais pas ! Tu me sauves d’un ennuis profond mon amis ! Quand je pense que ces idiots n’ont pas reconnu l’un des héros de l’Enclin. » Les gardes rosirent de honte sans un mot. Le roi garda son ami un moment dans ses bras avant de se reculer pour regarder la jeune fille. Il sourit heureux et prit sa main pour l’embrasser du bout des lèvres. « Ravie de vous rencontrez enfin Mademoiselle. Alistair Therien, pour vous servir. » Il l’observa un moment, son regard pétillant avant de revenir sur son ami. « Mais ne restons pas là. Vous devez être exténué! » Il se tourna vers un des gardes. « Faites apporter de quoi manger, des vêtements propres et demandez à ce qu’on leur prépare des bains. Ho et nous nous enfermons dans mes appartements ne me dérangé que si un Dragon sir ou un enclin nous attaquent ! » Les gardes saluèrent et le roi guida son ami et sa fille dans le dédale de couloirs avant d’ouvrir la porte de ses appartements et de leur faire signe d’y entrer. Une fois seul il sourit de plus belle. « Je suis tellement heureux ! J’ai l’impression de ne pas t’avoir vu pendant des années Zevran. Et donc voilà ta fille. » Il se tourna vers elle. Elle était magnifique, il lui sourit. « Je vais prendre la liberté de te tutoyer, si cela te dérange dit le moi. Ton père est un très bon ami. Sans lui, je ne serais pas là aujourd’hui, alors j’espère que tu te sentira avec moi à l’aise comme si tu étais dans ta propre famille. » Il tourna la tête vers la porte quand il entendit frapper et l’ouvrit lui même laissant passer deux jeunes servantes, une humaine et une elfe qui déposèrent des plateau sur la table. L’elfe s’inclina avant de prendre la parole. « Majesté, les bains sont en train d’être chauffés, avez vous besoin d’autre chose ? » Le roi secoua la tête en lui rendant son sourire. « Non merci, c’est aimable ! Vous pouvez nous laissé, je débarrasserez moi même ne vous en faites pas. Qu’on ne nous dérange pas. » Une fois de nouveau seul, il tira un petit tabouret laissant les deux chaises les plus confortables à ses visiteurs avant de reprendre la parole. « J’espère que vous n’avez pas eut de soucis sur la route. Je sais que mon royaume n’est pas des plus sûr en ce moment. Et je m’en excuse. Malheureusement j’ai l’impression que tous les jours un nouveau problème apparaît. » Il n’arrivait pas à quitter la jeune fille du regard, la fille de Zevran, c’était… a la fois amusant parce que l’elfe n’arrêtait pas de dire que JAMAIS au grand JAMAIS il n’aurait d’enfant. Et touchant la façon dont ils se ressemblaient. « Mangez, buvez, c’est pour vous. J’ai déjà prit mon repas pour ma part. » Il sourit en voyant que la jeune femme avait les dagues qu’il lui avait offerte à la ceinture, cela le rendait fier. « Tu arrives à supporter Zevran ? Tu sais je connais pleins de moyens de le faire taire. Menace de lui couper les cheveux, il sera doux comme un agneaux ! »


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