Eliwendë Katlyz

Anecdotes :Elle ne sait pas nager◇Elle n’a jamais embrassé un homme de sa vie◇Elle porte rarement ses bottes◇Elle aime mieux les hommes humains qu’elfes ◇Elle aime chanter avant de dormir◇

Description psychologique :
D'un tempérament très calme et posé, il est difficile de lui faire perdre patience ou de la mettre en colère. Elle préfère de loin une bonne discussion pour régler un conflit qu'en venir aux armes et à la force. Elle trouve ce genre de comportement très barbare que de vouloir taper sur l'autre pour lui faire comprendre un point. Bien que quelques personnes méritent bien une bonne claque derrière la tête, cela ne veut pas dire que c'est la meilleure solution. Elle préfère la discussion que la violence par contre, elle n'a pas vraiment le talent que d'autres pourraient avoir pour amener des arguments solides dans une conversation fluide. Elle a beaucoup de chemin à faire dans son interaction avec les gens.

Convaincu que chaque vie est importante dans le monde, elle se répugne à tuer sans raison. Lors de la chasse, elle tue seulement pour la nécessité de se nourrir et se vêtir, sinon elle ne ferait jamais de mal aux animaux. Étant d’une bonne maturité, elle évite la plupart des conflits dans son village en usant de logique et de savoir faire. Lorsque quelqu’un arrive vraiment à la mettre en colère, elle préfère aller s’isoler très loin le temps de reprendre ses esprits et d’avoir une meilleure énergie à offrir. Les choses pourraient mal tourner si jamais elle devait rester dans une situation de conflit.

N’ayant pas de famille proche, son loup est devenu tout ce qu’il y a de plus chère à ses yeux. Malgré cette pensée égoïste, elle le ferait passer avant le bien de son clan. Cela peut sembler très dure au premier abord, mais elle sait que Snow ne lui plantera jamais un couteau dans le dos, avec les autres … on ne peut jamais savoir à l’avance. Des amis peuvent devenir des ennemis très rapidement et elle n’aime pas vivre ce genre de situation et de stress permanent. Son choix de vivre avec un animal au lieu d’un autre elfe en dit long sur la confiance et la proximité qu’elle est prête à donner à une autre personne, c’est-à-dire très peu. Les soirs, elle ira autour du feu avec les autres pour entendre les histoires et y participer, mais elle ne laissera jamais personne lui poser des questions trop indiscrètes ou parler de sa vie personnelle, encore moins de ses émotions.

Passant son temps en forêt avec son loup, bien qu’elle devrait plutôt étudier le savoir de l’Archiviste pour un jour la remplacer, cela limite l’interaction à son minimum. Ayant appris le langage corporel des loups pour bien comprendre Snow, cela lui permet de mieux communiquer avec lui des commandements clairs.

Bien qu’elle soit gentille et très aimable, derrière son beau visage animé, se cache une personnalité très renfermée et très peu prête à s’ouvrir aux autres pour laisser ses vraies couleurs rayonner, car s’ouvrir, c’est aussi accepté de se faire briser un jour ou l’autre. Les conséquences seraient trop graves pour elle et les autres si elle perdait le contrôle sur elle-même alors, pour elle s’était mieux de se terrer à l’intérieur d’elle-même. Puisqu’elle n’aime pas vraiment vivre en société, elle n’est pas vraiment attachée comme elle devrait l’être à son clan et son esprit solitaire et vagabond rêve de voyager de pays en pays, même si c’est un temps bien dangereux pour voyager.

Description physique :
D’une beauté à rendre plusieurs femmes jalouses, Eliwendë possède une belle peau blanche comme la neige et de longs cheveux blonds. La seule chose qui ne marche pas vraiment dans son visage, ce sont ses sourcils beaucoup plus foncés que ses cheveux. Même si elle est au courant de sa beauté naturelle, ce n’est vraiment pas quelque chose qu’elle met de l’importance à démontrer. Surtout, elle ne s’en vante pas du tout, bien qu’elle ne déteste pas se faire dire qu’elle est belle. Elle aime bien tresser quelques parties de ses cheveux en ajoutant des plumes comme petites décorations. Ses yeux sont d’un gris très perçant, qui donne l’impression qu’elle traverse l’esprit de son interlocuteur.

Son corps, comme tous les elfes, est fin et peu imposant. Malgré tout, la différence entre une elfe et Eliwendë se verrait si elles étaient une à côté de l’autre. On distinguerait que son nez est plus humain et qu’elle a des épaules et cuisses trop larges pour être une elfe. De plus, de petite stature, on la confond très souvent pour une adolescente parmi les humains. Sa particularité est la grosseur de ses oreilles. Celles-ci ne sont ni rondes comme les humains, ni longues et pointues comme les elfes. Elle se retrouve dans le milieu, avec de petites oreilles rondes avec l’extrémité pointus, héritage de son code génétique. Si elle cache ses oreilles, elle pourrait très bien passé pour une adolescente humaine. Ses vêtements sont typiques de ceux des Dalatiens de son clan, capable de se cacher en forêt et très distinctif de ceux des Citadins. Elle ne porte jamais d’armure lourde, ça limiterait trop ses déplacements et lui demanderait trop de force lors de la chasse. Ses bottes sont noires et remonte jusqu’à ses genoux. Elle porte des pantalons bruns serrés sur sa peau. Elle porte une chemise légère, rouge, avec une fourrure de loup par-dessus celle-ci.

Elle n’a aucun signe particulier qui permettrait de la reconnaître parmi les autres elfes avec les seules informations d’une blonde aux yeux gris, aucune cicatrice ou tatouage d’aucune sorte. Par contre, la grosse boule de poils blancs qui traîne souvent à côté d’elle serait un bon signe de son identité. Elle s’est liée d’amitié avec un loup blanc, qui la considère comme sa seule meute et la suit partout, elle l’a élevé comme un chien alors qu’il n’était qu’un louveteau. Sa fourrure est d’un blanc parfait et ses yeux sont d’un bleu très perçant. Sa grosseur pourrait en surprendre plus d’un au passage, sa tête arrivant aux hanches d’une personne de taille normale.

Histoire :
Il n’y a rien de plus romantique qu’un amour interdit. Il n’y a rien de plus excitant que de le consommer en secret, mais lorsqu’il devient impossible de continuer de le cacher, c’est à ce moment que le cauchemar commence. Lorsque son ventre commença à se gonfler, il n’y avait plus d'échappatoire et au moment qu’ils réalisaient ce qui se passait sous leur propre toit, il serait trop tard pour sauver son enfant et la femme qu’il aime. Si les autres templiers apprenaient qu’il s’était épris d’une mage et qu’il lui avait fait un enfant, il ne pouvait qu’imaginer le pire. La seule solution restait le sacrifice. Le sacrifice qu’un homme amoureux ferait sans cligner des yeux. Il allait renier tout serment qu’il avait pu prononcer et mentir à tous ses frères d’armes, sans regret, si cela pouvait les sauver tous les deux. Il s’assura de détruire son phylactère et lui montra le moyen de s’échapper. Ils mettraient un bon moment avant de réaliser qu’elle n’était plus là et ensuite ils n’auraient plus le moyen de la traquer.

Il lui fit ses adieux … en espérant pouvoir lui donner assez de temps pour qu’elle disparaisse dans Thédas et qu’on ne la retrouve jamais. Il aimait mieux vivre en sachant qu’ils étaient en sécurité à quelque part, bien qu’il aurait tout donné pour tenir son bébé dans ses bras.

-Je veux que tu vives heureuse avec notre bébé. Raconte lui l’histoire de notre amour et à quel point cela m’attriste de ne jamais pouvoir le rencontrer.

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Elle avait vécu toute sa vie dans le cercle avec lui … Sans lui, elle ne savait pas du tout où aller, mais elle en connaissait assez pour savoir qu’elle avait peut-être une chance de se faire accepter par un clan Dalatien, si elle arrivait à en trouver un, peut-être accepteraient-ils de la protéger contre les templiers. C’était son seul espoir de s’en sortir, elle n’avait rien d’une femme débrouillarde en pleine nature. Elle avait l’habitude de ses livres et de ses enchantements, elle ne ferait pas long feu à l’extérieur du cercle, mais elle devait tout faire pour s’en éloigner, elle l’avait promis à l’amour de sa vie, pour que leur enfant puisse vivre libre, mais surtout pour qu’il puisse vivre. Pour le monde entier, cet enfant ne devait même pas exister, il était la preuve d’un manquement grave à l’éthique d’un Templier, un affront pour la Chantrie et elle en passait. Si jamais on mettait la main sur ce bébé, il n’aurait aucune chance.

Elle s’enfonça de plus en plus dans la forêt, en suivant les indications des habitants pour trouver les elfes. On était si froide avec elle, mais elle avait l’air d’une servante en fuite, d’une elfe citadine qui pensait trouver meilleure vie chez les Dalatiens. C’était un choix périlleux, mais lorsqu’elle les trouva enfin, elle eut l’impression que tous ses problèmes venaient de se régler, alors que la partie était loin d’être gagnée d’avance. L’archiviste l’analysa au peigne fin, elle et son histoire. C’est qu’elle y croyait à moitié, il fallait être une petite sotte pour penser que d’aimer un Templier en étant une mage n’allait pas provoquer une catastrophe. La seule raison pour laquelle on ne l’avait pas tuée sur-le-champs était parce qu’elle était enceinte, sinon elle n’aurait même pas eu le temps de discuter avec L’Archiviste.

-Tu es une idiote. Aimer un Templier est bien le pire des choix lorsqu’il en vient de choisir un compagnon. Surtout pour une mage.
-Il n’est pas celui que vous pensez.

Par contre, l’Archiviste ne pouvait pas cracher sur le savoir magique que la jeune mère avait. Elle avait étudié dans le cercle de Férelden des centaines de livres et elle acceptait de partager son savoir en échange de la protection du clan. On l’accepta, mais comme une étrangère. Elle n’aurait aucun privilège ou beau sourire de leur part. Elle allait devoir faire ses preuves et adhérer à leur mode de vie si elle espérait un jour faire partie du clan elle et son enfant.

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Ses parents furent tués par des humains, on les avaient pensés armés et puis … s’était terminé. Elle ne se souvenait plus vraiment des détails qu’on lui avait racontés à l’époque, les gens étaient restés très vague dans les explications. Les humains sont méchants et voudront te tuer, comme avec tes parents. C’était bien assez. Pourtant, cela soulevait plus de questions que de réponses pour Eliwendë. Pourquoi les humains avaient voulus tuer ses parents ? Juste à cause de leurs oreilles pointues ? Elle s’était souvent regardée dans le lac en observant ses oreilles … se demandant ce qu’elle avait de si menaçante ou bien d’inférieur à celles rondes d’un humain ?

C’est beau les mensonges qu’on peut raconter aux enfants pour cacher la vérité. Elle était beaucoup trop jeune pour se souvenir qu’elle n’avait jamais eu de père. Elle n’avait d’ailleurs pas plus de souvenir de sa mère. Elle avait succombé à la naissance, personne ne lui avait jamais dit, l’Archiviste en voulait ainsi. Elle s’était occupée d’elle comme sa propre fille, mais sans lui dire qu’elle l’était pour autant. La petite se savait orpheline depuis son plus jeune âge, parce qu’un jour ou l’autre, elle n’aurait pas pu continuer de lui dire qu’elle était sa fille de sang. Elle ne pouvait pas l’être de toute façon, avec ses petites oreilles arrondis. Bien qu’elle est affirmé le contraire à son clan, que la petite venait d’un père et d’une mère elfe, personne ne restait dupe devant le visage de l’enfant, mais c’était plus facile de fermer les yeux.

Son père avait fini par craquer. Il avait tout abandonné et s’en était allé de l’ordre sans donner d’explication. Il voulait la retrouver, il n’en pouvait plus de vivre dans l’ignorance. Il y avait passé des mois à retracer le chemin qu’elle avait emprunté pour rejoindre le clan Dalatien et lorsqu’il avait finalement retrouvé le clan Dalatien, il se heurta à l’Archiviste. Ses chasseurs avaient rapidement remarqué la présence de l’intrus et avaient fait venir l’Archiviste. Elle parla en privée avec le Templier. Il avait été facile à reconnaître comme le père de la petite, soit par leur ressemblance flagrante, ou bien parce qu’un Templier perdu cherchant un clan Dalatien pour parler de sa femme et son enfant, ça ne courrait pas souvent dans la forêt. Elle ne lui laissa même pas la chance de voir sa fille et lui demanda de partir, que c’était le mieux pour l’enfant. À la fois détruit par la mort de l’amour de sa vie et rassuré que sa fille soit en vie, le Templier retourna à ses fonctions, n'expliquant jamais à ses supérieurs sa subite disparition de plusieurs mois.

L’archiviste fit de son mieux pour connecter l’enfant avec le clan et ses racines, lui enseignant les valeurs elfiques plutôt qu’humaines, mais quelque chose à l’intérieur de l’enfant était brisé. Malgré sa joie de vivre et son désir d’apprendre plusieurs professions, elle ne s’était jamais dirigé vers les autres enfants pour en faire ses amis, simplement des connaissances et des échanges polies. Ce qui n’aidait pas du tout le reste du clan à la prendre pour l’une des leurs.

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Dès le moment qu’elle démontra des aptitudes pour la magie, l’Archiviste s’occupa personnellement de son éducation. Elle était trop jeune pour comprendre la tâche qu’on lui traçait pour elle. Elle n’avait aucunement conscience qu’un jour, le clan reposerait complètement sur elle pour leur survie et pour la perpétuité de leurs traditions. Elle était loin d’être le meilleur choix, elle n’avait rien d’une bonne élève concentrer, mais les mages elfes, ce n’était pas ce qui était le plus courant, alors ils devaient faire avec ce qu’ils avaient. Elle n’avait pas le sang pur, bien que très peu avait connaissance de ce à quoi ressemblait son père, c’était assez pour en rebuter plusieurs. Elle était non seulement l’enfant d’une étrangère venue demander refuge, mais en plus, elle devenait leur futur Archiviste.

Les gens attendaient beaucoup d’elle et Eliwendë allait les décevoir à chaque fois. Ce n’est pas qu’elle aimait les décevoir, mais d’une manière ou d’une autre, le résultat en arrivait là. Malgré un intérêt certain pour la magie, de bonnes aptitudes, elle n’avait pas la même rigueur qu’un autre enfant aurait eu pour le sujet. C’était presque impossible de la tenir au même endroit assez longtemps pour qu’elle se concentre. Eliwendë allait souvent en forêt pour entendre le son des oiseaux et des feuilles sous le vent. Si elle s’éloignait assez du campement, elle se retrouvait dans le silence de la nature et c’était bien le son le plus agréable au monde. Avait-elle les mêmes passions que ses parents ? Tenait-elle son tempérament solitaire d’eux ou bien elle s’éloignait de plus en plus de ce à quoi ressemblait ses parents ? Ses parents étaient un sujet qui obsédait ses pensées. Tout le monde en avait, sauf elle. Lorsqu’elle amenait le sujet, on le déviait rapidement en répétant les mêmes choses.

-Et mon père ? Que faisait-il ?
-C’était un chasseur.
-Et ma mère elle ?
-Concentre-toi Eliwendë, on n’apprend pas lorsqu’on a la tête plongé dans le passé.

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-Tu n’es qu’une salle étrangère de toute manière !

Des adolescents, ça finit toujours par se prendre la tête pour un oui ou un non. Rien de bien nouveau, c’était un peu leur façon d’apprendre à vivre en société. Eliwendë n’en avait pas l’habitude par contre. Puisqu’elle passait son temps seule en forêt ou avec l’Archiviste, ce genre de remarque lui tombait rarement dessus. Personne ne lui parlait comme ça devant l’Archiviste, personne n’aurait le cran pour le faire, mais lorsqu’elle se trouvait seule en forêt, il n’y avait pas d’adulte pour superviser. Ça la pris complètement de court, de se faire traiter d’étranger. Quelqu’un qui n’était pas le bienvenue. Pourtant, elle avait grandi ici, comme lui. Elle le fixait de ses grands yeux ébahis.

-Ta mère c'était une petite putain à Templier.

Encore là, elle restait sans réponse. Mais d'où sortait-il de pareil ânneries ? Son père n’était pas un Templier du tout. Il avait été un chasseur du clan. Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais elle tremblait tellement que rien de bien concluant ne traversa ses lèvres, juste de petits bruits incompréhensible.

-Tu vois, c’est exactement ça qui arrive lorsqu’un humain et un elfe ont des enfants. Ça fait des simples d’esprits complètement débiles.

Le coup parti tout seul. Elle aurait pu le frapper, mais la colère à l’intérieur d’elle était si forte, qu’elle en était venue à la magie comme arme. Elle se sentait exploser de l’intérieur et Eliwendë n’arrivait pas à juste le ravaler. L’autre adolescent n’avait aucune chance contre cela. Le bougre aurait mérité une bonne claque, mais certainement pas une flamme en plein visage. Sous le coup de l’émotion, elle aurait tout fait pour qu’il arrête de parler, pour qu’il arrête de parler de son père et de sa mère de cette façon, en les traitant comme s’il était les pires calomnie du monde. Son père n’était pas un templier. Son père n’était pas humain. Sa mère n’était pas une putain. Elle n’était pas une étrangère. Elle avait sa place dans le monde et elle avait le droit d’être là, autant que lui. Cela ne dura que quelques secondes avant de réaliser la portée de ses actes. Elle venait d’agresser quelqu’un avec sa magie. Elle regarda ses mains et ensuite le pauvre jeune homme, brûlé au visage. Il avait bien de la chance qu’elle n’en était qu’au début de ses apprentissages sur les sorts élémentaires, si elle avait eu de l’expérience, elle l’aurait brûlé vif sans le vouloir.

Bien qu’il fût puni pour ses paroles envers Eliwendë, ce n’était rien comparé au sermon qu’elle reçut de l’Archiviste. Ce genre de comportement était inacceptable et il ne devait plus jamais se reproduire. Sinon, elle ne pourrait jamais la garder dans le clan, encore moins espérer qu’un jour elle puisse en faire vraiment partie … c’était déjà assez compliqué avec les autres, si en plus elle se mettait à mettre les gens en feu … Elle était beaucoup trop attaché à elle pour simplement la renvoyer, mais elle ne pourrait tolérer la présence d’une mage qui ne possédait aucun contrôle sur ses émotions. La confiance du clan envers Eliwendë en pris un sacré coup cette journée là.

-Ce n’est pas digne de toi Eliwendë, tes parents seraient bien peu fières de toi aujourd’hui.

Et c’était bien peut le dire … Elle en tremblait encore.

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Les paroles de l’autre adolescent étaient restés encrer dans son esprit. Personne n’avait démenti ou confirmer ce qu’il avait dit. Bien qu’elle aurait préféré ne pas y croire et laisser les paroles glissés dans le passé, elle les entendait toujours dans sa tête. Elle posait plus de questions, les mensonges passaient de moins en moins bien … Elle comprenait qu’on lui cachait des choses depuis longtemps et peut-être bien qu’il n’avait pas totalement dit la vérité, mais si on refusait tant de lui en parler, certains éléments devaient donc être vrai. Elle en était complètement retourné et personne n’arrivait à la faire parler. Elle disait à tout le monde que tout allait bien, mais tout allait mal. Elle refusait de faire de la magie. Catégoriquement. Elle n’en ferait plus jamais.

-C’était un accident Eliwendë, tu dois continuer de pratiquer tes sorts, tu es bien plus douée que tous les mages que j’ai connus, mais si tu ne t’exerces jamais, tu resteras une apprentie.
-Je ne veux plus faire de magie.
-Ne fait pas l’enfant, pour devenir une bonne Archiviste tu dois-
-J’ai dit que je ne ferais plus de magie.

Bien qu’elle soit une gentille petite adolescente, si elle avait une idée dans la tête, il n’y avait rien à faire. Impossible de lui faire dire pourquoi elle ne voulait plus en faire, elle répétait toujours les mêmes choses et finissaient par partir. Elle prenait un arc et allait dans les bois. Elle était bien meilleure à l’arc qu’avec un bâton d’enchantement dans les mains. Elle avait tellement peur d’exploser comme la dernière fois que chaque sort devenait un vrai sac à surprise. L’archiviste espéra qu’elle traversait simplement une passe, qu’elle allait revenir à la raison. Le genre de chemin qu’elle voulait emprunter était bien trop dangereux. Elle devait mettre la main sur ce qui la faisait souffrir à l’intérieur d’elle avant qu’un démon ne le fasse pour elle.

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Puisqu’elle avait développé une bonne connaissance de la forêt, elle devenue rapidement une bonne chasseresse. Lors de ses chasses, elle eut de nombreux contacts avec des humains, elle les dirigeait à l’extérieur des terres de son clan, mais plus souvent qu’autrement, elle échangeait avec eux certains objets. Son physique mettait à l’aise bien des hommes, alors c’était plus facile d’avoir un échange pacifique. Depuis qu’elle avait compris que son père était un humain, elle ne les évitait plus comme avant. Un comportement bien dangereux et singulier pour une Dalatienne, mais c’était du Eliwendë tout cracher.

Un jour, elle trouva un groupe d’humain qui massacrait une tanière de loup, pas seulement juste en chasser un pour sa fourrure, mais ils les avaient suivis jusque dans la tanière pour tous les tuer jusqu’au dernier. Devant un tel massacre, devant tout le sang et les cris de douleurs, elle resta complètement figé dans son buisson et elle regardait tout cela sans bouger. Elle se serait surement fait tuer si elle avait essayé quoi que ce soit … mais encore aujourd’hui, elle se disait qu’elle aurait dû faire quelque chose pour l'arrêter, que de regarder et de ne rien faire était comme de cautionner ce qui s’était passé.

Lorsqu’ils repartirent, elle entra dans la tanière pour voir ce qui s’était vraiment passé et elle trouva un petit louveteau blanc qui essayait de se dégager de la carcasse de sa mère. Elle le pris avec elle et fit rapidement un sort de guérison pour le sauver. Elle avait de la difficulté à garder son calme et à penser correctement, mais elle voulait vraiment le rescapé et pouvoir en sauver au moins un. Cela devenait une mission de vie ou de mort. Une fois les premiers soins appliqués, elle l’amena à sa tente au campement et passa la nuit avec lui, à lui parler et à le rassurer, lui donner de la chaleur et une présence autour de lui. Il était si jeune qu’il ne devait même pas comprendre ce qui s’était passé.

Elle ne comprenait pas pourquoi elle devenait aussi émotive, mais elle ne voulait pas que le jeune loup se sente abandonné. Elle ne voulait pas qu’il soit blessé par les évènements, elle se mettait à pleurer et à le serrer contre elle. Il avait perdu ses parents comme elle et le fait qu’elle est regardé le massacre de sa famille sans bouger lui donnait un sentiment de culpabilité. Elle passa la nuit avec lui et il s’en sorti. Elle ne pouvait pas aller le reporter dans la tanière et espérer qu’il s’en sorte, si elle le remettait là, il allait simplement mourir de faim ou bien être dévoré par un autre prédateur, alors elle le garda avec elle, comme chien de compagnie. Les humains avaient des mabaris, alors pourquoi pas un loup pour les elfes ?

Elle recevait des commentaires mitigés à ce sujet, beaucoup de menace que s’ils mordaient un enfant, il devrait partir, mais il semblerait que le petit louveteau blanc, Snow, préférait dormir et se faire gratter le ventre que de montrer des signes d’agressivités. Tant qu’Eliwendë se sentait bien et en sécurité, il était une véritable boule de poils qui n’attendait que des câlins. Il devenait un être totalement différent dans les bois et lors de la chasse, il se rapprochait plus de ses instincts primaux. Avec beaucoup d’entrainement, en fait, tout le temps qu’elle avait de libre, elle l’avait entraîné à plusieurs commandements de base et plus complexes. Avec de la nourriture en échange, il était prêt à apprendre n'importe quoi.

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Avec les années, les commentaires avaient diminué dans le village et on acceptait plus facilement la présence de Snow. Il avait prouvé à tous qu’il était un très bon loup. Lors de l’enclin, il fut un très bon garde pour avertir le clan de la présence d’engeance. Cet évènement les toucha énormément, mais pas autant que les humains et autres races qui s’étaient battus sur les lignes de front. Son clan l’avait vécu de loin, mais d’assez près pour comprendre qu’il en était fallu de peu pour que le monde parte en fumée. Eliwendë avait continué d’apprendre les enseignements de l’Archiviste, mais sans utiliser sa magie. Cela devenait de plus en plus une source de conflit entre eux. Elle trouvait son comportement enfantin, qu’elle devait passer à autre chose pour le bien de tous, mais impossible de lui faire entendre raison.

Elle appréciait de moins en moins la vie tout tracé qui se dessinait devant elle. Qu’elle n’avait pas le choix de le faire. Ce n’est pas ça qu’elle voulait. Elle ne savait pas encore exactement ce qu’elle voulait, mais être Archiviste ne l’était tout simplement pas. Par contre, si elle faisait ça, elle tournait le dos à tout le clan. Bien que ceux-ci n’est plus vraiment espoir en elle. Bien que le jeune adolescent lui est fait la remarquer bien des années auparavant, c’est vrai qu’elle commençait à comprendre ce qu’il lui avait dit. Qu’elle était une étrangère. Elle n’avait pas sa place ici. Elle ne l’aurait probablement jamais. L’idée de quitter définitivement le clan commença à trotter dans sa tête comme sa porte de sortie, une échappatoire pour des rêves fous. Le monde était bien passé proche de disparaître et elle, elle était restée caché dans les bois avec ses semblables à apprendre des traditions du passé.

Elle aurait dû être là-bas. Quelque part à faire vraiment quelque chose de bien et d’utile.

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Le temps avançait et Eliwendë ne s’intégrait pas plus au clan. L'archiviste lui avait même refusé son Vallaslin. À vrai dire, elle ne l'avait jamais voulu. Elle ne le voyait pas comme un nouveau départ ou la fin de son enfance, mais bien le début d'une prison. Si elle acceptait le tatouage, cela voudrait dire qu'elle se sentait vraiment parmi les siens, ce qui était faux. Par respect pour tout ce que ce tatouage représentait pour les autres Dalatiens, elle ne l'accepterait pas. Le refus de l’Archiviste fut suivis par un ultimatum, elle devait reprendre l’enseignement de la magie et la place qui lui revenait ou partir. Elle n’allait pas la tolérer une seconde de plus ou perdre son temps avec elle si elle ne voulait pas recevoir son enseignement.

Leur conversation devenue rapidement plus animé lorsque l’Archiviste réalisa qu’Eliwendë pensait réellement partir. Elle avait dit ça pour la secouer et lui faire réaliser ce qu’elle était en train de faire et de devenir. Leur conversation dévia dans tous les sens possibles et elle eut enfin la confirmation qu’elle attendait depuis des années. Elle était bel et bien la fille d’une mage elfique tout droit sorti d’un cercle avec un Templier. Le choc fit beaucoup moins mal que la première fois, elle avait eu des années pour s’y préparer. Il y avait toujours eu une voix à l’arrière de son esprit qui lui murmurait qu’elle l’avait toujours su au fond d’elle. Elle n’avait tout simplement pas sa place ici.

Le choix fut plus facile qu’elle ne le pensait. Lorsqu’elle décida de partir et de tourner talon, elle ne se retourna même pas une fois pour regarder derrière elle. Avec Snow à ses côtés, elle disparu dans les bois avec le peu de choses qui lui appartenaient. Elle n’avait aucune idée d’où elle allait, mais elle était bien déterminée à trouver un endroit où elle se sentirait enfin chez elle.

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Cullen la trouva, mal en point. En fait, c’est elle qui l’avait trouvé, mais s’il n’avait pas été là, elle serait morte dans la forêt, de froid et de faim. Vivre seule en forêt s’était révélé bien plus difficile qu’elle ne se l’était imaginé au départ. Malgré un très bon départ et une bonne distance parcourue, après l'explosion du conclave, les voyages n’étaient plus aussi simples. Après qu’il lui est parlé avec autant de passion de l’Inquisition, elle décida que ça valait la peine de voir de quoi il en retournait. De plus, elle devait sa vie à cet homme, alors elle avait un service à lui rendre, s’il croyait qu’elle pouvait se rendre utile, elle le ferait. Elle était bien loin de s’imaginer dans quelle aventure elle s’embarquait. Gardant ses secrets pour elle, elle n’informa aucunement le commandant qu’elle était une mage, en se disant que ça ne ferait de mal à personne …

Elle compris l’ampleur de la catastrophe qui menaçait le monde lorsque Coryphéus attaqua Darse et mit en déroute l’Inquisition … On ne parlait plus d’un simple conflit entre mage et Templier, mais bien de la survie de tout Thédas. Cette fois ci, elle ne se cacherait pas dans la forêt en attendant que d’autres sauvent le monde.

Félicitation, Eliwendë tu es maintenant officiellement,
Validé(e) !

Avis du staff sur ta présentation : C'est avec plaisir que je te souhaite à nouveau la bienvenue sur ce nouveau forum ! Ta fiche est complète, j'ai hâte de voir ce que cela donnera en jeu. Attention cependant à certaines fautes d'accord :)

Maintenant que je suis validé(e), que faire ? Maintenant que ton groupe a été attribué, tu débloques plusieurs nouvelles fonctionnalités sur le forum ! Tu as désormais accès au flood où tu pourras t'amuser autant de fois que tu le voudras. N'hésite pas à donner un coup de pouce au forum, en votant pour nous aux topsites afin de pouvoir avoir plus de visibilité et obtenir de nouveaux joueurs sur notre plateforme !

Mais avant toute chose, tu peux avoir accès à la section Relations et Annexes jusque là invisible !.
Tu peux ouvrir un sujet pour ta Gestion RPG et lister tous tes RPS en cours, gérer tes relations dans ta Fiche de liens,  ouvrir une boîte aux lettres pour recevoir tes missives, et enfin t'isoler pour rédiger dans ton journal intime et ne parler que de toi.

N'oublions pas le plus important : Maintenant tu as accès au système de points d'expérience et au(x) QG de ton (tes) faction(s) ! De nombreuses surprises t'y attendent : tu pourras échanger avec les autres membres de ta faction pour établir des stratégies et gérer les ressources de ton groupe !

N'hésite pas à demander un RP aux autres membres du forum et créer des liens avec eux ! Rendez-vous sur le discord ou sur ce lien pour demander un jeu aux membres disponibles !

Sur ce, cher membre, nous te souhaitons un bon jeu !