Accueil
Cullen Rutherford
– Inquisition –
Messages : 286
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
L'Amour est un combat de tout les
jours
jours
Un vent léger et chanteur flottait sur Fort Céleste. Le lourd Soleil de midi se reflétait sur les neiges éternelles des Dorsales, et malgré sa splendeur peinait à réchauffer les cœurs et les corps des hommes de l’Inquisition ici-bas. Elise savait que c’était un temps à faire des poèmes, à méditer longuement sur sa destinée tout en faisant attention de ne pas se piquer le doigt avec l’aiguille du métier à tisser. Mais cette vie était derrière elle, maintenant.
L’acier de la guerre et de la préparation recouvrait son corps jeune et souple désormais. Qu’au diable aille les fastes, les nobliaux insupportables, les faibles d’esprit et par le Créateur qu’au diable aille sa petite peste de mère ! Toujours à lui dire où aller. Toujours à lui montrer le chemin. Mais si les pas certains d’Elise de Rosemont montrait quelque chose, c’était qu’elle venait de trouver son propre chemin.
Rejoindre l’Inquisition avait semblé être sa meilleure option. La guerre civile à Orlaïs ralentissait, et Gaspard allait sûrement porter le coup de grâce un jour ou l’autre. Et elle n’allait certainement pas mettre les pieds chez les roi-chiens de Férelden. Non, non. L’Inquisition était vraiment le meilleur endroit pour elle. Elle désirait se faire un nom. Elle désirait pouvoir se libérer des griffes de sa famille. Elle désirait déchirer en milles morceaux cette destinée qu’elle aurait dû avoir. Non. Elise de Rosemont méritait beaucoup mieux que de finir le trophée d’un misérable petit noble orlésien qui ne trouverait rien de mieux que lui implanter un chiard dans le ventre, pour ensuite aller se faire dorer le morpion auprès des servantes. La petite rebelle rejetait tout en bloc. Enfin, en bloc…
Elle aspirait tout de même à ce qu’elle méritait. La Gloire. La Fortune. Et surtout… Un prince-charmant. Depuis qu’elle était toute petite, elle aspirait à cet idéal. Elise ne savait pas à quoi il ressemblait. Elle ne savait pas s’il allait avoir une mâchoire puissante, si il allait être un guerrier ou simplement un bureaucrate. Mais elle voulait ressentir ce que les femmes dans les histoires ressentaient. Elle voulait vibrer d’amour, se tordre dans son lit en pensant à lui, avoir physiquement mal quand il était loin d’elle. Elle voulait tout.
Et c’était sûrement dans ce but qu’elle avalait d’un pas rapide les pierres usées des murailles de Fort Céleste, un repas pour deux personnes à la main. Etant une noble, elle avait réussi à convaincre son frère de lui inculquer sa propre science militaire. Ainsi, en rejoignant l’Inquisition, elle s’était rapprochée du bras armé de l’organisation. Très vite, elle s’est illustrée et le Commandant lui-même. Elle était certaine d’une chose, c’est que si elle continuait de se montrer aussi utile… Il allait certainement la nommer son bras droit.
Car étrangement, un homme aussi occupé que Cullen Rutherford n’avait toujours pas quelqu’un à ses côtés pour l’aider dans tout ce qu’il faisait. Tout. Ce. Qu’il. Faisait. Elle en rougit légèrement. Cullen Rutherford était en effet… Oh, Créateur. Malgré son éducation poussée, elle manquait de mot pour le décrire. Le Commandant sécrétait une aura de… De prestance absolue. Il était humble, intelligent, fort et beau comme un dieu tévintide. Quand elle était proche de lui, elle sentait ces… papillons parcourir sa peau. Et elle ne savait absolument pas ce que ça voulait dire. Enfin, elle en avait une petite idée mais elle ne voulait pas l’avouer.
Alors, elle avait décrété qu’elle voulait passer le plus de temps possible avec lui. C’était pour cela qu’elle se dirigeait vers son bureau, un repas à la main. Le froid ne la dérangeait pas, car elle avait un tant soit peu copié son style et portait des lourdes fourrures rousses. Et bien sûr, elle n’avait fait aucun effort pour décourager les rumeurs qui disait que le Commandant lui-même les lui avait offertes.
Le sourire déjà aux lèvres en anticipation de le voir, elle atteignit son bureau et ouvrit la porte. De sa voix la plus charmeuse, elle dit
« Bonjour mon Commandant, je vous apporte -»
Un rapide coup d’œil lui indiqua que Cullen n’était pas là. Non, à l’inverse… Les papillons se transformèrent en glace. Elle était là.
« Ah, c’est vous. Que faites-vous là, ils n’ont plus de gueux à soigner en bas ? Vous avez cherché au moins ? »
Bien sûr, elle avait pris toutes les dispositions possibles pour insérer autant de venin et de mépris possible dans ses mots. Car après tout, elle parlait à la personne la plus dangereuse de Fort Céleste. Celle qui passait presque autant de temps qu’Elise auprès de son prince Charmant.
Lynne Lenhardt.
L’acier de la guerre et de la préparation recouvrait son corps jeune et souple désormais. Qu’au diable aille les fastes, les nobliaux insupportables, les faibles d’esprit et par le Créateur qu’au diable aille sa petite peste de mère ! Toujours à lui dire où aller. Toujours à lui montrer le chemin. Mais si les pas certains d’Elise de Rosemont montrait quelque chose, c’était qu’elle venait de trouver son propre chemin.
Rejoindre l’Inquisition avait semblé être sa meilleure option. La guerre civile à Orlaïs ralentissait, et Gaspard allait sûrement porter le coup de grâce un jour ou l’autre. Et elle n’allait certainement pas mettre les pieds chez les roi-chiens de Férelden. Non, non. L’Inquisition était vraiment le meilleur endroit pour elle. Elle désirait se faire un nom. Elle désirait pouvoir se libérer des griffes de sa famille. Elle désirait déchirer en milles morceaux cette destinée qu’elle aurait dû avoir. Non. Elise de Rosemont méritait beaucoup mieux que de finir le trophée d’un misérable petit noble orlésien qui ne trouverait rien de mieux que lui implanter un chiard dans le ventre, pour ensuite aller se faire dorer le morpion auprès des servantes. La petite rebelle rejetait tout en bloc. Enfin, en bloc…
Elle aspirait tout de même à ce qu’elle méritait. La Gloire. La Fortune. Et surtout… Un prince-charmant. Depuis qu’elle était toute petite, elle aspirait à cet idéal. Elise ne savait pas à quoi il ressemblait. Elle ne savait pas s’il allait avoir une mâchoire puissante, si il allait être un guerrier ou simplement un bureaucrate. Mais elle voulait ressentir ce que les femmes dans les histoires ressentaient. Elle voulait vibrer d’amour, se tordre dans son lit en pensant à lui, avoir physiquement mal quand il était loin d’elle. Elle voulait tout.
Et c’était sûrement dans ce but qu’elle avalait d’un pas rapide les pierres usées des murailles de Fort Céleste, un repas pour deux personnes à la main. Etant une noble, elle avait réussi à convaincre son frère de lui inculquer sa propre science militaire. Ainsi, en rejoignant l’Inquisition, elle s’était rapprochée du bras armé de l’organisation. Très vite, elle s’est illustrée et le Commandant lui-même. Elle était certaine d’une chose, c’est que si elle continuait de se montrer aussi utile… Il allait certainement la nommer son bras droit.
Car étrangement, un homme aussi occupé que Cullen Rutherford n’avait toujours pas quelqu’un à ses côtés pour l’aider dans tout ce qu’il faisait. Tout. Ce. Qu’il. Faisait. Elle en rougit légèrement. Cullen Rutherford était en effet… Oh, Créateur. Malgré son éducation poussée, elle manquait de mot pour le décrire. Le Commandant sécrétait une aura de… De prestance absolue. Il était humble, intelligent, fort et beau comme un dieu tévintide. Quand elle était proche de lui, elle sentait ces… papillons parcourir sa peau. Et elle ne savait absolument pas ce que ça voulait dire. Enfin, elle en avait une petite idée mais elle ne voulait pas l’avouer.
Alors, elle avait décrété qu’elle voulait passer le plus de temps possible avec lui. C’était pour cela qu’elle se dirigeait vers son bureau, un repas à la main. Le froid ne la dérangeait pas, car elle avait un tant soit peu copié son style et portait des lourdes fourrures rousses. Et bien sûr, elle n’avait fait aucun effort pour décourager les rumeurs qui disait que le Commandant lui-même les lui avait offertes.
Le sourire déjà aux lèvres en anticipation de le voir, elle atteignit son bureau et ouvrit la porte. De sa voix la plus charmeuse, elle dit
« Bonjour mon Commandant, je vous apporte -»
Un rapide coup d’œil lui indiqua que Cullen n’était pas là. Non, à l’inverse… Les papillons se transformèrent en glace. Elle était là.
« Ah, c’est vous. Que faites-vous là, ils n’ont plus de gueux à soigner en bas ? Vous avez cherché au moins ? »
Bien sûr, elle avait pris toutes les dispositions possibles pour insérer autant de venin et de mépris possible dans ses mots. Car après tout, elle parlait à la personne la plus dangereuse de Fort Céleste. Celle qui passait presque autant de temps qu’Elise auprès de son prince Charmant.
Lynne Lenhardt.
#ff99ff
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | (PNJ) Elise de Rosemont : Une jeune femme au ton mielleux et au caractère bien trempé. Charmante et terrible, elle cherche à tout prix à se faire un nom et à accomplir ses propres objectifs. Rose s'exprime en #ff99ff |
Invité
Invité
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
L’Amour est un combat de tous les jours
Les rares meurtrières qui entouraient le bureau du commandant de l’Inquisition laissaient à peine filtrer la lumière du zénith qui baignait Fort Céleste en cette belle mi-journée. Le dos appuyé contre un mur, Lynne se demandait comment il faisait pour travailler entre ces quatre murs à la seule lumière des torches et des bougies : elle savait que la concernant, ne pas avoir un aperçu de l’extérieur la rendrait folle maintenant qu’elle était habituée à mieux que des fenêtres munies de barreaux ou des fentes laissant à peine passer les moineaux.
L’endroit était calme pour l’instant, ce qui était une bénédiction. Elle savait que Cullen était occupé pour l’instant : ils s’étaient croisés une quarantaine de minutes auparavant alors qu’il était en route pour un conseil avec la maître-espionne, l’ambassadrice et l’Inquisitrice. En temps normal, elle aurait sans doute attendu qu’il soit de retour pour aller toquer à son bureau et lui faire part des quelques rapports sur les soldats blessés qui restaient à l’infirmerie : mais aujourd’hui, elle avait envie de prendre un peu d’avance et, surtout, avoir un peu de silence.
La mage avait beau l’air à peu près présentable, son visage montrait principalement de la fatigue. Ses traits étaient tirés et ses prunelles noisette légèrement cernées laissaient supposer son manque de sommeil. Elle avait très mal dormi : sa charge de travail à l’infirmerie, couplé à ses recherches, la surmenait. Ces derniers temps, elle donnait trop d’elle-même – cela lui arrivait par périodes, quand les souvenirs de Darse et de l’Inébranlable lui revenaient avec un peu trop de vivacité.
Alors elle s’adonnait encore davantage à son travail qui consistait à sauver des vies, que ce soit à l’aide de la magie ou de ce que la nature voulait bien leur offrir. Elle savait que ses pouvoirs faisaient une différence, mais récemment, une question simple mais persistante venait la troubler. " Était-ce suffisant ? "
Elle ferma les yeux, soupirant doucement, serrant ses papiers contre elle alors que la flamme des bougies vacillait légèrement au rythme d’une brise fugace. Au moins, ici elle pouvait se reposer un peu sans qu’on vienne la quémander. Du moins, c’est ce qu’elle crut.
L’entrée donnant sur les remparts s’ouvrit soudainement. D’instinct, Lynne se redressa immédiatement, s’avançant légèrement vers le centre de la pièce afin de déguiser son petit vice.
Elle pensa d’abord à un soldat ou un éclaireur, car le commandant les recevait régulièrement et elle doutait que le conseil finisse si tôt. Mais le son d’une voix féminine, aussi mielleuse qu’irritante à ses oreilles, vint glacer son sang alors que son regard se tourna vers sa propriétaire.
C’était elle. Elise.
Lynne n’était pas aveugle. Cullen avait beau ne pas s’en rendre compte, il plaisait à beaucoup de femmes - et pour de bonnes raisons. Non content d’être plaisant à l’œil, il était également adorable de milles et une manière, de telle sorte qu’il était difficile de ne pas s’en attendrir. Elle le savait : elle est également passée par là, sans pouvoir vraiment ressortir de cet état d’ailleurs. Mais si Lynne tolérait les demoiselles qui le regardaient avec des yeux de merlant frit sans s’en préoccuper davantage, Elise, c’était une autre histoire.
Elle était comme une mouche. Tout le temps à ses bottes, et collante. Ces dernières semaines, il n’était pas rare de la voir en compagnie du commandant quand elle-même avait besoin de le voir.
Inutile de dire que cela la déplaisait au plus haut point.
La brune fut à deux doigts de jurer, mais se retint au dernier moment alors que la soldate la dévisagea avec froideur. Cette dernière finit par lui demander la raison de sa venue non sans y injecter un maximum de bile et de venin.
En temps normal, Lynne aurait sans doute été troublée ; mais sa fatigue l’incitait au calme. Au calme, mais pas à sa modération habituelle. La mage serra des dents, planta son regard dans celui de son adversaire tel un poignard.
C’était une chose de vouloir l’insulter : mais insulter ses patients, elle ne le tolérait pas.
« Des ... gueux ? »
Lynne inspira doucement, l’air profondément lasse alors qu’elle passait sa main libre sur son visage. Puis, elle reprit avec calme, articulant clairement et doucement la phrase suivante.
« Elise, j’ai besoin que vous m’éclairiez. Etiez-vous absente le jour où le Créateur a distribué le sens commun, ou bien est-ce que vous avez oublié le petit pois qui vous sert de cerveau avant de venir ici ? » lui demanda t’elle, faisant une brève pause avant de reprendre : « Parce qu’aux dernières nouvelles, ces « gueux », comme vous dites, ce sont vos frères et sœurs d’arme. »
Elle conclut finalement, plus sèchement :
« Montrez un peu plus de respect. »
L’endroit était calme pour l’instant, ce qui était une bénédiction. Elle savait que Cullen était occupé pour l’instant : ils s’étaient croisés une quarantaine de minutes auparavant alors qu’il était en route pour un conseil avec la maître-espionne, l’ambassadrice et l’Inquisitrice. En temps normal, elle aurait sans doute attendu qu’il soit de retour pour aller toquer à son bureau et lui faire part des quelques rapports sur les soldats blessés qui restaient à l’infirmerie : mais aujourd’hui, elle avait envie de prendre un peu d’avance et, surtout, avoir un peu de silence.
La mage avait beau l’air à peu près présentable, son visage montrait principalement de la fatigue. Ses traits étaient tirés et ses prunelles noisette légèrement cernées laissaient supposer son manque de sommeil. Elle avait très mal dormi : sa charge de travail à l’infirmerie, couplé à ses recherches, la surmenait. Ces derniers temps, elle donnait trop d’elle-même – cela lui arrivait par périodes, quand les souvenirs de Darse et de l’Inébranlable lui revenaient avec un peu trop de vivacité.
Alors elle s’adonnait encore davantage à son travail qui consistait à sauver des vies, que ce soit à l’aide de la magie ou de ce que la nature voulait bien leur offrir. Elle savait que ses pouvoirs faisaient une différence, mais récemment, une question simple mais persistante venait la troubler. " Était-ce suffisant ? "
Elle ferma les yeux, soupirant doucement, serrant ses papiers contre elle alors que la flamme des bougies vacillait légèrement au rythme d’une brise fugace. Au moins, ici elle pouvait se reposer un peu sans qu’on vienne la quémander. Du moins, c’est ce qu’elle crut.
L’entrée donnant sur les remparts s’ouvrit soudainement. D’instinct, Lynne se redressa immédiatement, s’avançant légèrement vers le centre de la pièce afin de déguiser son petit vice.
Elle pensa d’abord à un soldat ou un éclaireur, car le commandant les recevait régulièrement et elle doutait que le conseil finisse si tôt. Mais le son d’une voix féminine, aussi mielleuse qu’irritante à ses oreilles, vint glacer son sang alors que son regard se tourna vers sa propriétaire.
C’était elle. Elise.
Lynne n’était pas aveugle. Cullen avait beau ne pas s’en rendre compte, il plaisait à beaucoup de femmes - et pour de bonnes raisons. Non content d’être plaisant à l’œil, il était également adorable de milles et une manière, de telle sorte qu’il était difficile de ne pas s’en attendrir. Elle le savait : elle est également passée par là, sans pouvoir vraiment ressortir de cet état d’ailleurs. Mais si Lynne tolérait les demoiselles qui le regardaient avec des yeux de merlant frit sans s’en préoccuper davantage, Elise, c’était une autre histoire.
Elle était comme une mouche. Tout le temps à ses bottes, et collante. Ces dernières semaines, il n’était pas rare de la voir en compagnie du commandant quand elle-même avait besoin de le voir.
Inutile de dire que cela la déplaisait au plus haut point.
La brune fut à deux doigts de jurer, mais se retint au dernier moment alors que la soldate la dévisagea avec froideur. Cette dernière finit par lui demander la raison de sa venue non sans y injecter un maximum de bile et de venin.
En temps normal, Lynne aurait sans doute été troublée ; mais sa fatigue l’incitait au calme. Au calme, mais pas à sa modération habituelle. La mage serra des dents, planta son regard dans celui de son adversaire tel un poignard.
C’était une chose de vouloir l’insulter : mais insulter ses patients, elle ne le tolérait pas.
« Des ... gueux ? »
Lynne inspira doucement, l’air profondément lasse alors qu’elle passait sa main libre sur son visage. Puis, elle reprit avec calme, articulant clairement et doucement la phrase suivante.
« Elise, j’ai besoin que vous m’éclairiez. Etiez-vous absente le jour où le Créateur a distribué le sens commun, ou bien est-ce que vous avez oublié le petit pois qui vous sert de cerveau avant de venir ici ? » lui demanda t’elle, faisant une brève pause avant de reprendre : « Parce qu’aux dernières nouvelles, ces « gueux », comme vous dites, ce sont vos frères et sœurs d’arme. »
Elle conclut finalement, plus sèchement :
« Montrez un peu plus de respect. »
#99ccff
Cullen Rutherford
– Inquisition –
Messages : 286
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
L'Amour est un combat de tout les
jours
jours
Elise s’avança, satisfaite de sa propre pique. Sa haine envers Lynne n’était pas forcément justifiée. La mage semblait être une femme de raison, qui accorde de l’importance à la réflexion avant l’action. Et même si l’orlésienne était une guerrière, elle respectait cela.
Posant le repas sur le bureau de Cullen -en arrivant, il sera content de le voir-, Elise s’efforça de toiser de haut en bas son ennemie. Il était étrange d’appeler une collègue de la sorte. Mais… c’était comme ça que son cœur analysait les choses. Cullen avait tout changé. Rien n’était plus rationnel autour de lui, et c’était dangereusement enivrant. Alors, Elise ne pouvait supporter qu’une autre femme tourne autour de lui comme un elfe autour d’une salade sans sauce.
Lynne rétorqua rapidement aux paroles d’Elise. Aux sens de l’Orlésienne, elles montraient son inexpérience dans le conflit. L’insulte manquait de grâce et de piquant, mais elles apportaient une nuance de danger qui soulignait les véritables qualités de la mage. Elle insinuait qu’Elise insultait les braves agents de l’Inquisition.
« Pfeuh. L’Inquisitrice laisse entrer toutes manières de mendiant et de pèlerins écervelés à Fort Céleste. Ils arrivent tous avec leur propre fourchette de petite vérole, doigts cassés et cheveux qui tombent. Je passe souvent par la clinique. Le véritable travail d’un guérisseur n’est pas à Fort Céleste, Lynne. »
Elise croisa les bras.
« Après autant de temps passé dans un placard, vous auriez peut-être pensé avoir eu la grâce de sortir votre joli minois hors des salles réchauffés de l’Inquisitrice. Allez donc sur le front. Et laissez moi en paix avec mon commandant. »
Commenter sur l’ancienne situation de la mage n’était peut être pas la plus noble des choses à faire. Son expérience au cercle était sûrement traumatique mais… Hé bien, c’était la vie. Il fallait qu’elle s’y fasse, et si elle ne le pouvait pas… Elle n’avait rien à faire ici.
« Je montre du respect à ceux qui le mérite. Je crois que cela explique pourquoi je vous traite de la sorte, Mage. »
Posant le repas sur le bureau de Cullen -en arrivant, il sera content de le voir-, Elise s’efforça de toiser de haut en bas son ennemie. Il était étrange d’appeler une collègue de la sorte. Mais… c’était comme ça que son cœur analysait les choses. Cullen avait tout changé. Rien n’était plus rationnel autour de lui, et c’était dangereusement enivrant. Alors, Elise ne pouvait supporter qu’une autre femme tourne autour de lui comme un elfe autour d’une salade sans sauce.
Lynne rétorqua rapidement aux paroles d’Elise. Aux sens de l’Orlésienne, elles montraient son inexpérience dans le conflit. L’insulte manquait de grâce et de piquant, mais elles apportaient une nuance de danger qui soulignait les véritables qualités de la mage. Elle insinuait qu’Elise insultait les braves agents de l’Inquisition.
« Pfeuh. L’Inquisitrice laisse entrer toutes manières de mendiant et de pèlerins écervelés à Fort Céleste. Ils arrivent tous avec leur propre fourchette de petite vérole, doigts cassés et cheveux qui tombent. Je passe souvent par la clinique. Le véritable travail d’un guérisseur n’est pas à Fort Céleste, Lynne. »
Elise croisa les bras.
« Après autant de temps passé dans un placard, vous auriez peut-être pensé avoir eu la grâce de sortir votre joli minois hors des salles réchauffés de l’Inquisitrice. Allez donc sur le front. Et laissez moi en paix avec mon commandant. »
Commenter sur l’ancienne situation de la mage n’était peut être pas la plus noble des choses à faire. Son expérience au cercle était sûrement traumatique mais… Hé bien, c’était la vie. Il fallait qu’elle s’y fasse, et si elle ne le pouvait pas… Elle n’avait rien à faire ici.
« Je montre du respect à ceux qui le mérite. Je crois que cela explique pourquoi je vous traite de la sorte, Mage. »
#ff99ff
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | (PNJ) Elise de Rosemont : Une jeune femme au ton mielleux et au caractère bien trempé. Charmante et terrible, elle cherche à tout prix à se faire un nom et à accomplir ses propres objectifs. Rose s'exprime en #ff99ff |
Invité
Invité
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
L’Amour est un combat de tous les jours
Lynne cru qu’une partie de sa colère se serait évaporée en laissant voir le fond de sa pensée à la guerrière : mais ce fut peine perdue. A la place, elle ressentit un soupçon de regret qui à son sens ne vint que trop tard. Même si elle pensait avoir bien fait en reprenant Elise, elle savait qu’elle avait nourri le conflit pour le faire perdurer davantage en répondant aux insultes par les insultes.
Et c’est ce qui arriva. Elise semblait presque se complaire dans cette opposition au regard du mélange de grâce et de piquant qu’elle immisçait savamment dans ses paroles bien tournées. Lynne en aurait été sans doute admirative si ce talent n’avait pas été utilisé pour dénigrer autant elle que les petites gens qui venaient chercher refuge à Fort Céleste.
La mage ne répondit pas aux piques de l’Orlésienne, du moins, pas immédiatement. Elle retint sa langue, laissant la belle Elise parler autant que son cœur le souhaitait, tandis qu’elle endurait ses piques qui étaient autant d’irritations qui demandaient à être immédiatement tues.
C’était une discipline toujours plus difficile à préserver, surtout lorsque cela signifiait être remis en question dans son rôle et qu'il lui était insinué qu’elle n’avait pas le sens de la réalité. Et c’était sans compter la manière dont elle mettait Cullen de son coté, comme si c’était eux deux contre elle. Une absurdité certes, mais une absurdité énervante.
Elle tint bon pourtant, regardant la soldate avec défiance tandis que cette dernière finissait de palabrer au sujet du peu d’estime qu’elle lui portait.
Lynne retint un léger sourire, soufflant légèrement du nez.
«Encore faudrait-il que votre respect ait une quelconque signification pour moi. » répliqua t’elle, « Vous pouvez dire ce que vous voulez de moi, je n’ai rien à vous prouver. »
La brune jeta un coup d’œil au panier qu’Elise avait laissé sur le bureau du commandant. Était-ce son ami qui lui avait demandé de ramener des victuailles, ou bien était-ce une initiative de la part de la jeune femme ?
Détournant son regard, ses iris revinrent croiser ceux de son interlocutrice. Sa colère lui soufflait de faire payer Elise pour son manque de respect évident, mais sa raison la retint. Elles n’avaient pas à se battre. Lynne n’appréciait pas beaucoup la guerrière car elle était souvent aux basques du commandant, mais c’était sa jalousie qui parlait, non pas sa réflexion. Il fallait que ces enfantillages cessent.
Un léger soupir s’échappa de ses lèvres.
« Ecoutez. Je suis désolée de m’être un peu emportée avant en remettant en question votre intelligence. » déclara t’elle, bien qu’une partie d’elle-même affirmait le contraire. Ignorant ces pensées, elle poursuivit, raisonnable : « Nous ne sommes pas obligées de nous aimer, mais j’aimerai tout de même savoir ce que vous me reprochez exactement. Nous sommes supposées êtres collègues, pas ennemies et pourtant, votre première réaction en me voyant a été de chercher à m’insulter. Vous aurais-je froissée par le passé, d’une quelconque manière ?»
Et c’est ce qui arriva. Elise semblait presque se complaire dans cette opposition au regard du mélange de grâce et de piquant qu’elle immisçait savamment dans ses paroles bien tournées. Lynne en aurait été sans doute admirative si ce talent n’avait pas été utilisé pour dénigrer autant elle que les petites gens qui venaient chercher refuge à Fort Céleste.
La mage ne répondit pas aux piques de l’Orlésienne, du moins, pas immédiatement. Elle retint sa langue, laissant la belle Elise parler autant que son cœur le souhaitait, tandis qu’elle endurait ses piques qui étaient autant d’irritations qui demandaient à être immédiatement tues.
C’était une discipline toujours plus difficile à préserver, surtout lorsque cela signifiait être remis en question dans son rôle et qu'il lui était insinué qu’elle n’avait pas le sens de la réalité. Et c’était sans compter la manière dont elle mettait Cullen de son coté, comme si c’était eux deux contre elle. Une absurdité certes, mais une absurdité énervante.
Elle tint bon pourtant, regardant la soldate avec défiance tandis que cette dernière finissait de palabrer au sujet du peu d’estime qu’elle lui portait.
Lynne retint un léger sourire, soufflant légèrement du nez.
«Encore faudrait-il que votre respect ait une quelconque signification pour moi. » répliqua t’elle, « Vous pouvez dire ce que vous voulez de moi, je n’ai rien à vous prouver. »
La brune jeta un coup d’œil au panier qu’Elise avait laissé sur le bureau du commandant. Était-ce son ami qui lui avait demandé de ramener des victuailles, ou bien était-ce une initiative de la part de la jeune femme ?
Détournant son regard, ses iris revinrent croiser ceux de son interlocutrice. Sa colère lui soufflait de faire payer Elise pour son manque de respect évident, mais sa raison la retint. Elles n’avaient pas à se battre. Lynne n’appréciait pas beaucoup la guerrière car elle était souvent aux basques du commandant, mais c’était sa jalousie qui parlait, non pas sa réflexion. Il fallait que ces enfantillages cessent.
Un léger soupir s’échappa de ses lèvres.
« Ecoutez. Je suis désolée de m’être un peu emportée avant en remettant en question votre intelligence. » déclara t’elle, bien qu’une partie d’elle-même affirmait le contraire. Ignorant ces pensées, elle poursuivit, raisonnable : « Nous ne sommes pas obligées de nous aimer, mais j’aimerai tout de même savoir ce que vous me reprochez exactement. Nous sommes supposées êtres collègues, pas ennemies et pourtant, votre première réaction en me voyant a été de chercher à m’insulter. Vous aurais-je froissée par le passé, d’une quelconque manière ?»
#99ccff
Cullen Rutherford
– Inquisition –
Messages : 286
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
L'Amour est un combat de tout les
jours
jours
Cullen croqua dans sa pomme rouge. Elle était délicieusement juteuse et craquante, mais restait étrangement un met rare à Fort Céleste. Leur logistique n’était pas encore parfaite, et seuls les cuisiniers de l’Inquisitrice arrivait à trouver du temps pour se procurer des mets autres que du pain, de la viande séchée et du chou féreldien. Cullen adorait le chou mais… Trop était trop. Vraiment. Il ne savait même pas qu’on pouvait cuisiner le chou d’autant de façon différente. Tarte de choux. Soupe de choux. Choux farcis. Chou farci à la farce de choux. Par le Créateur, il aurait tout fait pour pouvoir goûter autre chose. Il avait utilisé de son statut envers un cuisinier pour pouvoir gratter une pomme.
Il détestait faire ça. Enfin bon. Cela valait le coup. Peut-être même qu’il pourrait en trouver une autre pour Lynne… Elle aimerait sûrement ça. En voilà une bonne idée. Une fois dans son bureau, il enverra une demande de réquisition spéciale.
Savourant sa pomme à peine entamée, il marchait d’un pas rapide sur le pont de Fort Céleste qui menait tout droit vers la porte de son bureau. Il avait passé le matin avec l’Inquisitrice, et il mourrait de faim. Cette elfe lui donnait un mal de crâne infini. C’était… particulier.
Ouvrant la porte, il ouvrit la bouche pour croquer dans sa pomme. Et ses yeux crièrent leur détresse. Car en face de lui se trouvait une ambiance électrique.
Lynne croisait les bras, comme elle le faisait quand elle était contrariée. Elise, elle, avait la même aura qu’une féline en chasse, comme si elle allait répondre à une question d’une manière méprisante. Oh, Créateur. Qu’est ce qui s’était passé ici ? Il savait qu’Elise n’appréciait pas particulièrement Lynne, mais il espérait qu’un jour leur Devoir commun allait les rapprocher.
Mais cette situation... Il ne voulait pas être là. Il ne voulait décidemment pas être là. Ses jambes réagirent instinctivement : Il recula d’un pas. Son bras commença à fermer la porte. Son esprit, lui, priait que les deux femmes étaient trop occupées pour le voir. Mais sa bouche, oh Créateur sa bouche. Il croqua d’une bouchée croustillante et bruyante dans sa pomme. Le bruit fit tourner net la tête d’Elise, qui en le voyant se mit à sourire.
Il n’y aurait pas d’échappatoire pour le Commandant de l’Inquisition.
« Oh, Cullen ! Quel plaisir de te voir. Comment vas-tu ? »
Faisant son possible pour ne pas trahir le fait qu’il avait voulu s’échapper.
« Hé bien… La réunion s’est bien passé. »
Evitant le regard d’Elise, il sourit à Lynne. Il était bien plus heureux de la voir que ce qu’il pensait.
[/color]
Il détestait faire ça. Enfin bon. Cela valait le coup. Peut-être même qu’il pourrait en trouver une autre pour Lynne… Elle aimerait sûrement ça. En voilà une bonne idée. Une fois dans son bureau, il enverra une demande de réquisition spéciale.
Savourant sa pomme à peine entamée, il marchait d’un pas rapide sur le pont de Fort Céleste qui menait tout droit vers la porte de son bureau. Il avait passé le matin avec l’Inquisitrice, et il mourrait de faim. Cette elfe lui donnait un mal de crâne infini. C’était… particulier.
Ouvrant la porte, il ouvrit la bouche pour croquer dans sa pomme. Et ses yeux crièrent leur détresse. Car en face de lui se trouvait une ambiance électrique.
Lynne croisait les bras, comme elle le faisait quand elle était contrariée. Elise, elle, avait la même aura qu’une féline en chasse, comme si elle allait répondre à une question d’une manière méprisante. Oh, Créateur. Qu’est ce qui s’était passé ici ? Il savait qu’Elise n’appréciait pas particulièrement Lynne, mais il espérait qu’un jour leur Devoir commun allait les rapprocher.
Mais cette situation... Il ne voulait pas être là. Il ne voulait décidemment pas être là. Ses jambes réagirent instinctivement : Il recula d’un pas. Son bras commença à fermer la porte. Son esprit, lui, priait que les deux femmes étaient trop occupées pour le voir. Mais sa bouche, oh Créateur sa bouche. Il croqua d’une bouchée croustillante et bruyante dans sa pomme. Le bruit fit tourner net la tête d’Elise, qui en le voyant se mit à sourire.
Il n’y aurait pas d’échappatoire pour le Commandant de l’Inquisition.
« Oh, Cullen ! Quel plaisir de te voir. Comment vas-tu ? »
Faisant son possible pour ne pas trahir le fait qu’il avait voulu s’échapper.
« Hé bien… La réunion s’est bien passé. »
Evitant le regard d’Elise, il sourit à Lynne. Il était bien plus heureux de la voir que ce qu’il pensait.
[/color]
#ff99ff
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | (PNJ) Elise de Rosemont : Une jeune femme au ton mielleux et au caractère bien trempé. Charmante et terrible, elle cherche à tout prix à se faire un nom et à accomplir ses propres objectifs. Rose s'exprime en #ff99ff |
Invité
Invité
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
L’Amour est un combat de tous les jours
Son regard s’attarda sur le visage de son interlocutrice alors qu’elle formulait sa question. Les lèvres de cette dernière s’étaient alors légèrement étirées, dans une mesure calculée qui donnait à son sourire gracieux tous les traits d’une satisfaction contenue. A cause de ce minuscule détail, la colère gronda à nouveau en elle. Il était évident qu’Elise s’amusait de sa réaction.
Se moquait-elle de sa manière de parler ? Était-ce le contenu de ses propos ? Ou bien s’amusait-elle de son ignorance ? Cela, Lynne ne saurait-elle le dire, bien qu’elle soupçonnât qu’il s’agissait de chacune de ces raisons en même temps.
Elise semblait vouloir reprendre la parole, mais un bruit soudain attira son attention ailleurs. Les prunelles émeraudes de la brune se tournèrent vers sa source, son visage s’éclairant en un sourire. D’abord interrogateur, le visage de Lynne sembla s’adoucir quand elle constata l’identité de la personne qui avait interrompu leur dispute. Cullen.
Sa voisine engagea immédiatement la conversation avec son supérieur, et d’une manière qui ne plu en rien à la mage. Comment osait-elle le tutoyer de la sorte, et avec autant de familiarité ? N’était-elle pas un soldat comme un autre ? N’était-ce pas un manque de respect ? Lynne se raidit légèrement, ses doigts se resserrant légèrement sur ses rapports dans l’anticipation d’une réprimande qui ne vint pas.
Visiblement, Cullen s’était fait une amie sans qu’elle ne s’en rende compte. Mais c’était une bonne chose. Elise n’était pas une mauvaise personne - elle avait même préparé un panier pour lui, preuve de l’attention qu’elle lui portait. Bien, il avait besoin d’être bien entouré. Du moins, c’est ce qu’elle s’efforçait à se dire pour étouffer son mécontentement qui s’hybridait avec de la jalousie.
De tous les habitants de Fort Céleste, il avait fallu qu’il choisisse la personne avec laquelle elle s’entendait le moins, et qu’elle ressentait le plus comme une menace dans sa relation avec lui. Belle, attentive, intelligente – que demander de plus ?
En regardant le duo en face d’elle, elle se rendit finalement compte que Cullen lui adressait un sourire. Il semblait heureux de la voir. La tourmente dans laquelle elle s’était plongée toute seule s’apaisa, faisant naître un sourire sur son visage qui faisait écho à celui du blond.
Elle s’avança dans sa direction, ses papiers à la main, ignorant Elise pour l’instant.
« Bonjour … Désolée, je ne voulais pas te prendre au dépourvu de la sorte, mais on m’a chargé de te donner ces dossiers. »
Associant le geste à la parole, elle les lui tendit sans plus attendre. Son regard rencontra celui du commandant ; en le voyant de la sorte, elle avait envie de rester à ses cotés et échanger quelques paroles. Mais la présence de sa rivale qui contemplait leurs moindre faits et gestes lui ôtait ce petit plaisir de la journée.
Bien qu'elle n'aimait pas les laisser seuls dans la même pièce, la mage se fit une raison ; elle ne pouvait empêcher Elise de lui tourner autour si elle le désirait. Trainer en ces lieux ne servirait à rien. Pour autant ... Elle avait d'autres idées en tête.
A mi-mots, pour que seul Cullen soit témoin de ses paroles, Lynne poursuivit innocemment :
« Je me demandais, avant que je file ... Est-ce que ça t'intéresserait de manger un morceau avec moi, ce soir ? »
#99ccff
Cullen Rutherford
– Inquisition –
Messages : 286
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
L'Amour est un combat de tout les
jours
jours
La situation était digne d’une mauvaise tragi-comédie. Des rumeurs couraient un peu partout dans Fort Céleste, et certains appuyaient un peu trop les regards qu’Elise lançait au timide Commandant de l’Inquisition. En tant que Conseiller de l’Inquisitrice, Cullen se devait d’être au courant de toutes les petites rumeurs qui papillonnaient. Le fait que ce genre de bruits ne faisaient que s’intensifier ne le rendait pas du tout heureux.
Il ne voulait surtout pas donner de mauvaises idées au mauvais type de personne. Et surtout pas de mauvaises idées à Lynne. Il appréciait beaucoup ce que faisait Elise. Malgré son côté Orlésien un peu trop… prononcé au goût de Cullen, c’était une femme charmante qui l’aidait beaucoup dans son travail. Il s’avancerait même à dire que c’était une de ses amies. Mais de là à donner raison aux rumeurs… Elle ne le « dévorait » pas des yeux, non ?
Savoir qu’Elise pourrait entretenir des idées de la sorte le poussait à la prudence. D’un coin de l’œil, il vérifia ce qu’il craignait déjà. L’Orlésienne le regarda sourire à Lynne, et fixait le Commandant comme si elle voulait percer tout ses petits secrets. Mais Cullen n’en vit pas plus, car ses yeux se tournèrent vers les documents que Lynne venait de lui tendre. La fine écriture en pattes de mouche indiquait clairement qu’ils allaient occuper une bonne partie de son après-midi. Le contremaître lui demandait d’approuver les demandes de réquisition pour une sortie prochaine. L’Inquisition allait s’étendre en territoire potentiellement hostile, alors Cullen préférait tout gérer lui-même.
Mais alors qu’il prenait les papiers, Lynne ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose. Une voix se fit entendre, douce comme du velours, mais elle n’avait pas les accents secs et déterminés de Lynne Lenhardt. Cullen vit clairement Lynne lui murmurer quelque chose, mais Elise couvrit toutes ses paroles.
« Bien. Maintenant que la mage vient de t’apporter de quoi bien t’ennuyer, que dirais-tu de venir manger avec moi en haut de la tour nord ? La vue du glacier y est magnifique. »
Cullen fit les gros yeux à Elise.
« Elise. La « mage » a un prénom. C’est une partie intégrante de l’Inquisition, et ta camarade. Utilise-le. »
L’Orlésienne roula des yeux, mais Cullen n’en vit rien. Il s’était empressé de se tourner vers Lynne, et de lui dire :
« Cela fait longtemps que l’on n’a pas mangé ensemble, Lynne. Tu viens avec nous ? »
Il ne voulait surtout pas donner de mauvaises idées au mauvais type de personne. Et surtout pas de mauvaises idées à Lynne. Il appréciait beaucoup ce que faisait Elise. Malgré son côté Orlésien un peu trop… prononcé au goût de Cullen, c’était une femme charmante qui l’aidait beaucoup dans son travail. Il s’avancerait même à dire que c’était une de ses amies. Mais de là à donner raison aux rumeurs… Elle ne le « dévorait » pas des yeux, non ?
Savoir qu’Elise pourrait entretenir des idées de la sorte le poussait à la prudence. D’un coin de l’œil, il vérifia ce qu’il craignait déjà. L’Orlésienne le regarda sourire à Lynne, et fixait le Commandant comme si elle voulait percer tout ses petits secrets. Mais Cullen n’en vit pas plus, car ses yeux se tournèrent vers les documents que Lynne venait de lui tendre. La fine écriture en pattes de mouche indiquait clairement qu’ils allaient occuper une bonne partie de son après-midi. Le contremaître lui demandait d’approuver les demandes de réquisition pour une sortie prochaine. L’Inquisition allait s’étendre en territoire potentiellement hostile, alors Cullen préférait tout gérer lui-même.
Mais alors qu’il prenait les papiers, Lynne ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose. Une voix se fit entendre, douce comme du velours, mais elle n’avait pas les accents secs et déterminés de Lynne Lenhardt. Cullen vit clairement Lynne lui murmurer quelque chose, mais Elise couvrit toutes ses paroles.
« Bien. Maintenant que la mage vient de t’apporter de quoi bien t’ennuyer, que dirais-tu de venir manger avec moi en haut de la tour nord ? La vue du glacier y est magnifique. »
Cullen fit les gros yeux à Elise.
« Elise. La « mage » a un prénom. C’est une partie intégrante de l’Inquisition, et ta camarade. Utilise-le. »
L’Orlésienne roula des yeux, mais Cullen n’en vit rien. Il s’était empressé de se tourner vers Lynne, et de lui dire :
« Cela fait longtemps que l’on n’a pas mangé ensemble, Lynne. Tu viens avec nous ? »
#ff99ff
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] | (PNJ) Elise de Rosemont : Une jeune femme au ton mielleux et au caractère bien trempé. Charmante et terrible, elle cherche à tout prix à se faire un nom et à accomplir ses propres objectifs. Rose s'exprime en #ff99ff |
Invité
Invité
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
L’Amour est un combat de tous les jours
A peine avait-elle ouvert ses lèvres que ses mots furent aussitôt arrachés de sa bouche, emportés par une forte bourrasque nommée Elise. Elle tourna son expression désappointée vers l’orlésienne qui, non satisfaite de l’interrompre, lui avait une fois de plus manqué de respect.
D’aucun dirait que Lynne est une personne qui préférait la diplomatie à la confrontation pure et simple. La mage était en effet connue comme étant une femme cordiale préférant résoudre les problèmes à l’amiable plutôt que d’envenimer la situation. Mais la vérité était plus complexe, moins glorieuse. Elle aussi, comme tant d’autres, a sa part de fierté. Et quand celle-ci était incéssement bafouée, la vapeur lui sortait des oreilles.
La nonchalance de la guerrière ne faisait que rajouter du venin dans une plaie qui ne cessait de s’agrandir pendant que sa patience s’amenuisait. Quelle insolence ! La réduire à sa simple fonction – non, sa nature, comme si elle n’était qu’une chose !
Des flammes brûlaient dans les iris de la brune, mais elle se garda bien de lui répondre. Ce n’était pas une question de timidité, mais d’apparence. Elle ne pouvait lui répondre lorsque son impatience et sa colère venaient lui chatouiller l’esprit, l'incitant aux insultes plutôt qu'à une pirouette bien amenée. Et puis, il y avait la présence de Cullen bien sûr, qui la forcait à la dignitée.
Sans surprise, son ami prit immédiatement sa défense. C’était le commandant qui parlait, mais il y avait dans ses mots la présence de son ami. La marchéenne se sentit un brin plus apaisée, bien que sa rancune ne disparu pas. De son coté, Elise roulait des yeux, visiblement peu convaincue des propos du blond.
Lynne choisit d’ignorer sa réaction, son attention accaparée par les propos qui émanèrent ensuite du fereldien.
Elle se sentit geler sur place, prise d'une profonde irritation qu'elle tenta de dissimuler le plus possible avec un sourire à demi figé sur son visage.
Cullen, Elise, et elle ? L’une de ces personnes était d’une horrible compagnie, et elle n’était pas certaine de pouvoir la supporter le temps d’un repas.
Mais elle voyait bien dans les yeux de Cullen que cela lui ferait plaisir qu’elle vienne les rejoindre. Créateur … Avait-elle vraiment le choix ?
« Bien sûr, avec grand plaisir. » mentit-elle joyeusement.
Elle doutait qu'elle puisse s'entendre avec une peste pareille, mais au moins, se retrouver en compagnie de la personne qu'elle affectionnait le plus lui ferait du bien. Peut-être même pourrait-elle oublier la rivalité qu'elle nourrissait envers Elise en chérissant les sourires que son commandant lui adressait.
Mais l'amour était un combat de tous les jours. Peut-être étaient-elles en trève en la présence de l'homme qui les divisait, mais la guerre finirait par reprendre tôt ou tard.
#99ccff
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
|
