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Ven 27 Mar 2020 - 19:40

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Les légendes ne sont que des vérités adaptées pour les enfants.



Alistair n’était peut-être pas à la tête d’un puissant empire guerrier ni même chef d’une armée d’espions mais il arrivait à se tenir au courant des choses. Et l’arrivée d’un archéologue Tevintid dans sa citée était une des choses qu’il se faisait un devoir de savoir. Un paysan Tevintd qui venait pisser sur ses remparts il le savait. Disons qu’il se méfiait encore plus des Tevintard que des Orelséiens. Ce qui était difficile à croire et pourtant.  Bref tout ça pour dire qu’il savait qu’un Tevinter s’avancer vers sa ville. Et s’il n’était pas du genre à lancer des pogroms  pour rien il n’était pas non plus aussi idiot que ce qu’on voulait bien lui faire croire. En ces temps de troubles il valait mieux garder un Tévintid à l’œil, surtout un Tévintid intelligent.  Il avait fait venir deux des hommes en qui il avait le plus confiance afin qu’ils lui ramène cet homme.  Les deux soldats s’inclinèrent et partirent à la pèche. Et elle fût fructueuse.

La salle était poussiéreuse, inutilisé depuis des années, les étagères pleines de livres oubliés. Des toiles d’araignées formaient la seul décoration de la pièce circulaire. Une table éclairé par une meurtrière au vitrail sale. Une bougie dont le pied était si pleins de cire que le roi était certain qu’il serait impossible de le sortir et deux chaise branlante. Il avait d’ailleurs prit place sur l’une d’elle. Observant l’homme en face de lui. D’un geste de la tête il fit partir ses gardes qui se postèrent à l’extérieur la porte fermé dans leur dos. Le dos s’appuya sur le dossier de son fauteuil  et toussa un peu quand la poussière qu’il souleva lui prit la gorge avant de prendre la parole. « Bienvenu à Dénérim. Pardonnez moi de l’accueil, mais je me méfie de tout ce qui vient d’Orlaïs ou de Tevinter.  L’habits ne fait pas le moine sauf pour vos deux pays. Je sais qui vous êtes, du moins dans les grandes lignes. C’est pour cela que je vous ai fait venir ici. Loin des regards. Je ne vous dis pas l’horreur pour moi si on apprend que je mène des affaires avec l’un des vôtres. » Il passa son doigt sur la table et dessina un mabari dans la poussière, son chien Enclin coucher à ses pieds observant l’étranger une lueur un peu sadique dans le regard. Il avait d’ailleurs fait claquer sa mâchoire contre l’un de ses mollet pour lui signifier qu’il n’était pas seulement là pour faire beau.

« Bien, je sais que vous êtes un savant. Un archéologue quelque chose du genre. Ou peut importe le terme. Durant l’un de mes voyage j’ai… Entendu une histoire qui me fascina. Voyez vous en ses temps de troubles je me dis que dans certaines histoire la vérité parfois se cache. Et puisque vous êtes savant ET Tevintid… L’histoire que j’ai entendu devrait vous fasciner. Puisque il est question de sang. » Il continua son dessin ajoutant un arbre, un soldat et une rose avant de tout effacer du plat de la main. Il n’avait pas regarder l’homme en face de lui. Lui avait parler avec détachement comme si cela n’était pas si important au final. Une manie d’homme puissant. « Bien sûr vous serez payer. Quel que soit les résultats. En or. Le prix sera à négocier. Je vais vous dire le sujet, vous allez réfléchir et vous me direz en fonction de ce sujet et des ressources dont vous aurez besoin à combien s’élève votre prix. Vous avez beau être tévintard… Je sais me montrer civiliser malgré ce que vous pouvez penser en votre haut pays. » Enclin goba une mouche sans cesser de fixer l’homme et Alistair passa sa main sur le haut de son crane pour le flatter un peu. Enfin il posa son regard caramel sur l’inconnu. « Disons que j’ai entendu une histoire il y a longtemps. L’histoire raconte que des hommes ont bu du sang de dragon et que ce sang à permis à ses hommes d’être plus fort et même d’avoir un certain contrôle sur les dragon. J’aimerais votre avis. »  Ne pas trop en dire et en même temps assez pour l’appâter. « Ce n’est pas la magie du sang que vos mages ont l’habitude d’utiliser. Rien dans cette histoire ne parle de magie du sang. Dites moi juste si c’est possible et si ça l’est quel serait les conséquence sur un homme… » Il se tue ensuite. Laissant l’autre décider. Rien ne l’empêcher de partir. Personne ne l’empêcherait mais Alistair c’était bien garder de le lui dire. La lame toujours au côté il c’était de nouveau basculer dans sa chaise. Jambe écartés dans une fausse position décontracté, en vérité il était prêt à dégainé au moindre signe étrange. Enclin mâchouilla le pied de la table la faisant trembler dans un grincement sinistre. Un courant d’air froid passa dans la salle soulevant en même temps un veloute de fumé entre les deux hommes créant une ambiance étrange. Le roi d’un claquement de doigt fit calmer le mabari qui aboya un peu et reprit sa position initial les yeux rivés sur l’inconnu.


Sam 28 Mar 2020 - 17:29

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Les légendes ne sont que des vérités adaptées pour les enfants.

Servis s'était fait cueillir alors qu'il examinait avec attention une belle bague antique dans la vitrine d'un marchand légèrement bedonnant. Puis qu’elle jurait terriblement avec les biens plus modernes proposés par le vendeur, Servis était certain de pouvoir l'acquérir pour un bon prix, s'il parvenait à convaincre le vendeur qu'il s'agissait d'un faux. Oh, quel effet merveilleux elle aurait fait dans sa collection personnelle… Deux hommes en armes et armures, portant ostensiblement le blason du roi, apparurent dans son dos, lui coupant toute possibilité de retraite. Les mots qu'ils prononcèrent furent bien superflus, tant leur langage corporel était parlant : Servis était invité à les suivre, prestement, et sans poser la moindre question. Coupable de bien des crimes, le mage Tévintide ne se fit pas prier.

Il traversa la ville, entouré par son escorte involontaire, et peu furent les curieux à se retourner sur son passage. Ainsi donc allait-il finir ainsi sa carrière, dans l'anonymat le plus total ? Il ne put s'empêcher de s'en sentir peiné. Une pensée fugace naquit dans son esprit. Il songea à ses amis, anciens et nouveaux, qu'il laissait derrière lui. Combien seraient surpris d'apprendre sa disparition ? Aucun, certainement.
Alors qu'il s'était attendu à être immédiatement jeté en prison, en l'attente d'un jugement hâtif et tout à fait justifié, Servis fut poussé dans une pièce obscure, sentant l'humidité et la poussière. Les deux gardes protégèrent la porte alors que les yeux fragiles du mage s'accoutumaient difficilement à l'obscurité relative de la pièce, seulement éclairée par une meurtrière recouverte d'un vitrail crasseux. Le doux parfum des livres anciens surpassa celui de la poussière alors qu'il découvrit les bibliothèques recouvrant les murs circulaires de la pièce. Une table et deux chaises, ainsi qu'une bougie éteinte formaient le reste du mobilier. Et sur l'une des chaises, un homme était installé. Cet homme, Servis le reconnu immédiatement. Son portrait avait été illustré de nombreuses fois dans le journal satirique de sa ville. Alistair Theirin, roi de Férelden. Aussi connu sous le terrible sobriquet du "roi chien", d'ailleurs, n'était-ce pas un chien qui siégeait à ses pieds ?
“Bienvenu à Dénérim. Pardonnez moi de l’accueil, mais je me méfie de tout ce qui vient d’Orlaïs ou de Tevinter.  L’habits ne fait pas le moine sauf pour vos deux pays. Je sais qui vous êtes, du moins dans les grandes lignes. C’est pour cela que je vous ai fait venir ici. Loin des regards. Je ne vous dis pas l’horreur pour moi si on apprend que je mène des affaires avec l’un des vôtres. „

Des affaires ? Curieux, Servis s'avança, jusqu'à poser sa main sur le dossier de la chaise laissée vide. Cela voulait-il dire qu'il n'était pas en danger ? Du moins pas dans l'immédiat ? Rassuré, le mage prit place sur la chaise, trop basse et bien trop fragile pour soutenir sa grande carcasse. Rester immobile sur un tel instrument de torture risquait d'être difficile, néanmoins Servis s'efforça de stabiliser son poids.


Sentant les dents du chien racler contre le cuire de sa botte, au niveau de son mollet, Servis pâlit légèrement et osa un regard sous la table.
“C’est une belle bête que vous avez là… De mon côté je dois admettre être plus porté sur les chats. Ces petits réservoirs à démons...„

Le mage se figea, réalisant trop tard ce qu'il venait de laisser échapper. Oui, les chats étaient souvent de bons réceptacles à possession, comme si à l'image des mages, ils possédaient un lien ténu avec l'immatériel. Mais Servis ne les aimait pas pour cela. Il les aimait pour leur indépendance, pour leur douceur et leurs griffes acérées, dissimulées. Il se mordit la lèvre, et s'efforça de se justifier, hâtivement :
“Pas que je suis particulièrement porté sur les démons, non. Je serais même plutôt enclin à les éviter au maximum.„

En entendant cette phrase, le chien parût pencher légèrement la tête sur le côté. Servis se figea. Ces chiens, les mabaris, n'étaient-ils pas censés être dotés d'une intelligence hors du commun ? En fixant les babines dégoulinantes de cette bête, Servis en doutait fortement. Mais après tout, il doutait également largement de l'intelligence de certains de ses concitoyens… Néanmoins Servis gardait à l'esprit l’acuité des sens des animaux, que l'on disait capable de sentir le mensonge et la traîtrise chez l'homme. Il se força à reprendre le contrôle sur ses émotions. Juste au cas où.
“Bien, je sais que vous êtes un savant. Un archéologue quelque chose du genre.„

Le mage eut un rictus involontaire, suivi de près par l'ombre d'un sourire fugace. Si l'imprécision du terme lui fit quelque peu mal au cœur, il fut néanmoins satisfait d'apprendre qu'il avait été convoqué dans cette salle lugubre en sa qualité d'archéologue tévintide, et non de membre actif des venatori. Groupe qui, seulement quelque temps plus tôt, avait tenté d'infiltrer ce même bâtiment. En s'enfonçant dans les terres sauvages, Servis n'avait rien fait pour camoufler sa venue. Il n'y avait alors rien d'étonnant à ce que cette information oit remonté jusqu'au roi. Un peu plus et Servis s'en serait senti flatté.
“L’histoire que j’ai entendu devrait vous fasciner. Puisque il est question de sang.„
“Je suppose que vous faites référence au fait que, d'après votre chanterie, nous autres citoyen Tévintides soyons tous de fervents pratiquants de la magie du sang....„

Le mage suivit distraitement l'évolution du dessin que le roi traçait dans la poussière accumulée sur le dessus de la table. Un dessin qu'il effaça avant de poursuivre. Depuis le début de cette entre-vue secrète, le roi n'avait jamais levé les yeux sur son invité. À l'inverse, le mabari ne le lâchait pas du regard. Servis sourit à l'animal, croyant ainsi détendre l'atmosphère. Cela marchait parfois avec les hyènes de la Porte du Ponant. ça et les généreux bouts de viande qu'il leur jetait du haut de ses remparts.
Le roi abattit toutes ces cartes, une à une. Il parla encore d'or,  il parla de ressources. Il glissa une nouvelle évocation injurieuse quant à sa nationalité, évocation que Servis laissa glisser au-dessus de sa tête, imperturbable. Puis, enfin, après tout ce cérémoniel, il annonça enfin :
“L’histoire raconte que des hommes ont bu du sang de dragon et que ce sang à permis à ses hommes d’être plus fort et même d’avoir un certain contrôle sur les dragon. J’aimerais votre avis.„

Le sourire du mage s'évanouit littéralement. Il serra ses lèvres, fronça ses sourcils. Tévinter et son amour des Dragons. Un autre stéréotype insupportable.
“Rien dans cette histoire ne parle de magie du sang. Dites moi juste si c’est possible et si ça l’est quel serait les conséquence sur un homme…„

Le chien se mit à mâchonner la table, comme un castor s'en serait pris à un arbre. Certainement une nouvelle tentative d'intimidation. Mais dans le silence qui s'ensuivit, Servis réfléchit à toute allure. Or, moyens, renommées. Telles étaient les sirènes qui toujours le guidaient dans la brume. Et telles était l'offre formulée par le roi de Férelden. Néanmoins, Servis se leva. Il se soustrait au regard d'Alistair, pour aller se poster près de la première étagère, faisant courir son doigt sur la tranche de certains livres. Le roi chien avait été templier, voilà ce que disait aussi l'article satirique. Et les mages et les templiers n'étaient pas faits pour s'entendre dans ces contrées, malgré les grands chamboulements qui avaient lieu.
“Et ensuite quoi ? vous lancerez une grande chasse aux dragons et vous monterez une armée de super-soldats ? Dans quel but ?„

Il se retourna lentement, un drôle de sourire sur ses lèvres épaisses.
“A vrai dire, vos intentions ne me regardent pas. Je peux essayer de répondre à votre question. Je crois avoir d'ailleurs quelques éléments sur lesquels m'appuyer. Mais comme vous devez-vous en douter, il me faut avant cela des preuves. Je dois être certain de pouvoir quitter votre ville, votre pays même, sans encombres.„

Il contourna de nouveau la table, et vint s'installer de nouveau à sa chaise branlante et trop petite. Déposant le livre qu'il venait de soustraire à l'étagère, il le feuilleta au hasard.
“Vous devez comprendre, je ne suis qu’un pauvre archéologue qui craint pour sa vie...„

Là, peut-être qu'il s'avançait trop. Il se retint d'envoyer un regard apeuré en direction du mabari....

Dim 29 Mar 2020 - 12:02

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Les légendes ne sont que des vérités adaptées pour les enfants.


La poussière tourbillonnait dans les rayon de soleil pâle que le vitrail tanné par les ans arrivait à filtrer. Le courant d’air froid qui ne cessait de s’engouffrait dans la pièce laisser entendre un sifflement sinistre et plaintif. Comme un écho aux pensées des hommes présents ici. L’un se demandant à quelle sauce il serait manger et l’autre comme il mangerait son vis à vis. Quoi qu’il puisse en laisser paraître, tout ce petit jeu était nouveau pour Alistair. Cependant sa physionomie ne laissait rien filtrer elle. Son visage d’habitude si ouvert n’était qu’un seul bloc. Son regard d’habitude chaleureux ne laissait rien transparaître. Alistair Thierine, se comportait enfin en roi.
Il vit en tout cas que son chien avait l’effet escompter. Et il comptait bien en profiter. Il caressa du bout de son indexe la table avant de sourire un peu. Un sourire froid, inhabituel chez lui qui ne réchauffa en rien la pièce.  « Enclin, c’est son nom. Un peu baveux mais bien plus intelligent que la normal. Et surtout très bien dresser. Un claquement de doigt et il vous arrache la gorge à coup de dents. Je me demande si vous seriez assez rapide pour vous défendre avec votre magie. Sans bâton il est plus difficile de se concentrer pas vrai ? Pas impossible certes. Mais enclin est rapide. » Le chien entendant son nom se redressa assis sur ses pattes arrière. Il grogna un peu, ses crocs luisant de bave. Il aboya en direction de l’inconnu et Alistair après quelques seconde lui fit signe de se recoucher lui flattant le haut de la tête avant qu’il reprenne une posture plus calme. « Croyez bien que je sais ce qu’il se dit sur moi dans votre pays. Les noms tous plus imagés les uns que les autres que vos semblable me donne. Vous vous gaussez imbus de votre personne pensant valoir mieux alors que votre pouvoir repose sur la souffrance, l’esclavagisme et une magie honnie de tous. Je préfère de loin être un roi chien qu’un homme pour qui la valeur d’une vie se compte en nombre de sort que l’on peut jeter avec son sang ou en pièce d’or. Mais je ne vous ai pas fait venir ici pour juger tout un peuple. Et ce n’est pas à moi de le faire. Votre jugement tombera un jour. Il viendra de l’intérieur. » Il étendit une jambe devant lui, un bruit léger de métal se faisant entendre, laissant supposer qu’il portait quelque pièce de son armure. Enclin avait arrêter de mâchonner la table les babines poser sur l’homme il gémit quand il dit préférer les chats. Et un feulement sortir de l’animal quand il parla de démons, Enclin sentait qu’il était mal à l’aise et il comptait en profiter. Le silence s’éternisa longuement, alistair ne semblant pas vouloir répondre et pourtant au bout d’un moment il le fit.  « Enclin aime beaucoup les chats aussi. Quand aux démons… Je sais m’en charger. Je n’ai pas tout oublier de mon passage chez les Templiers et la garde des Ombres m’a également apprit quelques petites choses. » Il avait toujours cette posture faussement détendue. « Mais j’ai aussi appris que forte heureusement les mages de sang qui adoraient faire des orgies avec les démons n’étaient pas aussi rependus que le chiendent. » Il croisa les bras sur son torse. La chaise gémit, le roi n’était pas aussi grand que Servis, mais il était bien bâtis quand même. Le bois vermoulus n’attendait qu’un geste trop brusque pour rompre. « Ho cela vous vexe ? Pourtant même le plus idiots des idiots sait que Tevinter est connu pour ses mages de sang et ses esclaves. Est-ce un mensonge ? Si vous êtes vexé pour cela, devrais-je me venger sur vous des surnoms que l’on me donne par chez vous ? Je parles rarement de choses que je ne connais pas. L’on me prend assez pour un idiot comme cela.  Sachez que j’ai fait l’expérience d’un des vôtres qui a essayer de me plier à sa volonté avec sa magie du sang. Croyez bien qu’il fut surprit de constater que cela n’avait pas marcher et qu’il fût encore plus surprit de sentir mon poing dans son auguste visage.  Vous êtes connu pour vos esclaves et vos mages du sang, je suis connu pour mon idiotie et ma naïveté et Antiva pour ses corbeaux. C’est ainsi que va le monde. Ne prenez pas ombrage de cela. Ou présentez moi des excuses au nom de votre peuple pour les insultes qui me proviennent jusqu’aux oreilles. » Mais comme il n’attendait pas d’excuses il fit un signe de la main, comme pour éloigner ce sujet de conversation et il laissa l’autre homme parler, l’observant se lever, observer les livres et revenir. Alistair émettait deux hypothèses. Il tentait de se donner contenance en gardant son corps occupés ou bien le livres étaient vraiment intéressant. Il le laissa faire, le laissa parler avant qu’un rire qui cette fois était sincère ne sorte de sa bouche bousculant la chaise sur laquelle il était et qui poussa un gémissement puissant. « Une armée d’homme surpuissants drogués au sang de dragon ! En voilà une idée. Et si je vous avouez , que dans l’esprit d’un des votres elle ne m’étonne pas ? Il est vrai que mes projets ne vous concerne en rien donc vous n’obtiendrez pas de réponse à ce sujet. Mais merci pour l’idée.» Son rire se stoppa aussi sec. Comme une pluie d’été. « Vous voulez des preuves de ma bonne foi ? » Il l’observa longuement, il se leva de sa chaise et partie vers la porte qu’il ouvrit il parla un moment avec les gardes avant de revenir avec le bâton du mage. Toujours silencieusement il se rassit sur sa chaise comme s’il s’agissait de son trône le bâton dans la main tel un sceptre. « Vous demandez des preuves de ma bonne foi ? Laissez moi y réfléchir. Vous pouvez décider de pourrir dans l’un de mes cachots ou bien accepter ma proposition. Après tout d’après ce que je sais de vous… Je n’aurais pas de mal à vous juger pour un crime contre mon royaume. Laissez moi être claire, vous gagnez de l’or , vous êtes logé et nourris du mieux que je le pourrais. Et peut-être même que je vous rendrez votre bâton. Mais ne vous attendez pas à ce que je traites avec vous comme je le ferais avec un honnête homme parce que si j’ai eut l’amabilité de vous nommer archéologue, le mot pilleur de tombe aurait sûrement était un meilleur choix. »  Il fit glisser l’extrémité du bâton sur le sol. Tenir cet objet le ramener des années en arrière quand il étudiait dans ce couvent qu’il avait tant hais. Le verre teinté qui formait le bout du bâton racla le sol de pierre dans un son grinçant. Le roi d’un geste expert comme s’il avait s’agit d’une épée le fit tourner entre ses doigts pour observer le verre et le frotter d’un coup de manche pour vérifier qu’il ne l’avait pas abîmer. Mais non il souffla dessus pour en éliminer la dernière trace de poussière et s’amusa à le faire tourner entre ses doigts sans quitter le propriétaire du bâton. Le bâton était grand mais pas lourd et pour Alistair faire tourner un bâton c’était plus facile qu’une épée longue.  « Je n’ai rien contre les mages, bien que depuis Golfalois je m’en méfie. Je sais que votre nature n’est pas à tous mauvaise et je ne fais pas la bêtise de penser que la Chantrie à raison. Je crois en Andrasté et au Créateur mais je ne suis pas d’accord avec leur façon de voir la magie. Vous voulez traitez avec moi ? Faites preuves de bonne foi. Maintenant, donnez moi votre prix et je verrais s’il me convient. Restez raisonnable. Je ne suis pas d’humeur à être généreux plus que nécessaire. »  en réalité Alistair avait une idée de ce qu’il était prêt à débourser. A voir si le mage en face de lui serait raisonnable ou s’il tenterais de le prendre pour un idiot. Ce que beaucoup pensait qu’il était. Mais Alistair avait très vite le plie de faire croire à tous qu’il était idiot. C’était bien plus facile comme cela. On ne se méfiait que rarement d’un idiot. Le bâton décrivait des cercles, les pierres polies accrochant les rares rayons du soleil soulevant à intervalle régulier des veloutes de poussière qui créaient dans l’air des formes sans queue ni tête, hypnotisantes, comme une danse sans fin qui n’était là que pour endormir la vigilance de l’ennemi. La seule chance pour Servis de s’en sortir c’était que jamais Alistair n’apprenne qu’il faisait affaire avec les Venatoris. Parce que sinon c’était la vision d’une épée qui dansait dans l’air qu’il aurait et cette danse se finirait sur son cou.



Dim 29 Mar 2020 - 14:37

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À peine Servis avait-il fini d'exprimer sa crainte, Alistair se leva. En seulement quelques pas, il avait atteint la porte, et l'avait ouverte. Servis se contorsionna sur sa chaise inconfortable, de manière à entrevoir par l'ouverture. Un garde obstruait la sortie. Visiblement, la preuve de la bonne foi du Roi ne résidait pas dans une issue de sortie bien dégagée. Déçu, le mage Tévintide fixa de nouveau les étagères dressées devant lui, ignorant les grognements vulgaires du chien tournant toujours autour de ses mollets. Il réfléchit rapidement à sa situation, et s'attarda plus largement sur tous les éléments qui pouvaient mal tourner. Par exemple, durant sa précédente expérience à Val Royeaux, son corps lui-même l'avait trahis, le dénonçant comme praticien de la magie du sang. Les poings serrés sur ses cuisses, Servis dissimula ses bras sous la table.
Alors Alistair entra de nouveau dans son champ de vision, tenant le bâton de mage de Servis. En voyant son arme, mais aussi compagnon de toujours, le Tévintide laissa échapper un sourire. Il sortit de nouveau les mains de sous la table et tendit les bras, comme pour récupérer son bien. Mais le roi reprit place sur sa chaise. Visiblement il n'avait en rien l'intention de lui rendre son arme.
“ Vous demandez des preuves de ma bonne foi ? Laissez moi y réfléchir. Vous pouvez décider de pourrir dans l’un de mes cachots ou bien accepter ma proposition. Après tout d’après ce que je sais de vous… Je n’aurais pas de mal à vous juger pour un crime contre mon royaume. Laissez moi être claire, vous gagnez de l’or , vous êtes logé et nourris du mieux que je le pourrais. Et peut-être même que je vous rendrez votre bâton.„

Il fit tournoyer le bâton de mage entre ses doigts avec une adresse admirable. Visiblement le lourd poids de l'arme n'était en rien un problème pour cet ancien templier. Mais en entendant son précieux orbe racler le sol, Servis ne put s'empêcher de grimacer.
“Faites attention... Je tiens beaucoup à ce bâton...„

Il regarda le roi polir de son pouce le verre ayant frotté au sol et sentit une sueur froide lui couler dans le dos. Ce bâton, il l'avait depuis qu'il avait finalement atteint sa taille actuelle... Il travaillait avec depuis quinze ans, et s'y était énormément attaché, au point de ne jamais l'employer lors de ces activités malhonnêtes. Et lorsque l'orbe avait frappé le sol, le mage avait senti comme une décharge d'énergie. Le bâton l'invitait à se lier à l'immatériel, pour venger son déshonneur. En serrant de plus belle les poings, il résista à cette tentation. Il serait dommage de brûler de si beaux livres. et de s'immoler avec.
“Mais ne vous attendez pas à ce que je traites avec vous comme je le ferais avec un honnête homme parce que si j’ai eut l’amabilité de vous nommer archéologue, le mot pilleur de tombe aurait sûrement était un meilleur choix.„
“Je suis désolé, je crois qu’il y a méprise. Je ne pille pas de tombe, mais j’explore l’histoire. Et ce que vous me demandez là, c’est de vous éclairer de mon savoir. Alors, si cela ne vous dérange pas, je crois qu’un minimum de respect, mutuel, serait le bienvenu.„

C'est un regard glacé que fixa Servis sur le roi. Il s'était jusque-là montré plutôt tolérant quant aux commentaires xénophobes qui s'étaient vu proférés dans cette pièce sombre et poussiéreuse, mais sa patience connaissait ses limites. Il plaqua ses mains sur la table, sentant ses irrégularités contre ses paumes, sous la pulpe de ses doigts écartés. Il redressa son dos, ignora le craquement sinistre de la chaise, et prit une posture plus digne. Malgré l'agressivité visible de son interlocuteur, Servis ne devait plus s'y tromper : il était celui qui se trouvait en posture de force. Il était celui qui possédait le savoir convoité par le roi. Malgré toute cette mise en scène, le Féreldien lui réclamait son aide. Bien que très déplaisante, la situation n'était pas tout à fait désespérée.
“Je n’ai rien contre les mages, bien que depuis Golfalois je m’en méfie.„

Ah. Gereon Alexius. Bien sûr. Servis avait reçu les rapports quant aux agissements de son collègue scientifique, mais avant tout venatori. Il avait également eu vent de sa déchéance. Néanmoins... Ses avancées en matière de magie temporelle étaient... Époustouflantes. Mais il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'un compatriote de cet homme soit si mal reçu par le roi... Les yeux toujours fixé sur son bâton, Servis laissa Alistair terminer sa tirade.
“Je sais que votre nature n’est pas à tous mauvaise et je ne fais pas la bêtise de penser que la Chantrie à raison. Je crois en Andrasté et au Créateur mais je ne suis pas d’accord avec leur façon de voir la magie. Vous voulez traitez avec moi ? Faites preuves de bonne foi. Maintenant, donnez moi votre prix et je verrais s’il me convient. Restez raisonnable. Je ne suis pas d’humeur à être généreux plus que nécessaire. „
“Avant toute chose, je tiens à rappeler que chez nous comme partout ailleurs, ceux qui outrepassent les règles sont punis. Alexius, c'est bien de lui dont il est question ? A a été répudié. Bien, maintenant que ce sujet a été évoqué... Vous voulez connaître mon prix, c'est bien cela ?„

Une nouvelle fois, Servis se leva, laissant son esprit vagabonder rapidement. Il marcha de nouveau en direction de la bibliothèque, mais ses yeux ne s'intéressaient plus aux livres. Que demander ? De l'or ? Une position de pouvoir ? Une quelconque immunité ? En réalité, Servis ne souhaitait qu'une chose : sortir vivant de la crise à venir. Et pour cela... Rien ne lui serait plus utile que des alliés.
Il se retourna vers Alistair, ignorant une nouvelle fois le chien, ignorant son bien-aimé bâton tournoyant dans les mains de quelqu'un d'autre. Il parla distinctement, lentement, faisant retentir son accent Tévintide à chacune de ses syllabes.
“Vous me proposez le gîte et le couvert. C’est déjà plus que je ne puisse espérer. J’accepte de vous renseigner dans mes capacités, ou de rechercher pour vous plus amples informations. Je peux faire ça pour vous, mais seulement si vous arrêtez de voir en moi un ennemi. „

Après sa longue escapade en compagnie de Staska, Servis n'avait pas encore eu l'occasion de prendre un repas décent, pas plus qu'il ne s'était allongé sur un lit confortable. La proposition du roi, bien que minimale, lui semblait des plus suffisantes. Avant de retourner définitivement à la porte, Servis pouvait certainement s'offrir encore quelques mondanités....
“Je n'ai en revanche que quelques jours à vous offrir, alors ne perdons pas de temps, vous voulez bien ?„


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