Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Ven 8 Mai 2020 - 11:48

Anonymous
Invité

Invité


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prêtes moi ta force je te donnerais mon or Ft Elvire


Luxe et volupté, abondance mais pas de tape à l'œil. L'établissement de Nahil respirait un certain standing qui éloigne souvent les poches percés. Il savait quel genre de clients il voulait attirait. Et il ne s'en cachait pas. Son camps étaient monté et la vie y fourmillait, il avait cependant perdu des gardes durant quelques escarmouches pendant le voyage. Il avait eut affaire à Val Firmin, mais ne pouvant pas monter son bordel trop prés des villes il avait fait escale prés du lac. C'était un endroit paradisiaque et il était certains que le décors rendrait le tout beaucoup plus exotique. Et puis il était à un endroit stratégique et c'était idéal pour attirer des clients.
Dans la tente principale était disposer une taverne avec quelques alcôves plus discrètes pour les affaires. Rembourrés de coussins et de petite banquettes trop serrer pour y tenir à deux sans être collés les uns contre les autres. Nahil se trouvait dans l’une de ses couches, ses cheveux ébène tombant sur sa tunique noir et dorée. A ses mains quelques bagues et ses deux bras étaient décorés de bracelets d’or et d’argent qui emprisonner la lumière et la reflétait en milliers de paillettes sur les tissues tirés du lieu. Au milieu de riches marchant faisaient leur choix parmi la marchandise pendant que le maître des lieux lui, lisait un compte rendus de Adela. Le bordel en dur, Chez Urthëmiel   à antiva fonctionné bien. Les boutiques de joaillerie et les mines aussi. La ventes d’artefacts et autres objets anciens avaient un peu freiné en Orlaïs à cause de la guerre mais dans l’ensemble l’empire de Nahil était solide et en bonne santé. Cependant comme Adela le lui disait dans ses lettres il fallait essayait de se diversifier au risque de perdre une partie de son revenu. Et ça c’était impossible. Nahil avait une idée de nouveau commerce, mais pour cela il fallait qu’il se rapproche des bonnes personnes. Cependant pour le moment, il avait besoin de refaire le pleins d’hommes ou de femmes capable de tenir une lame. Il verrait pour le commerce après.
Pour remettre un peu de sang neuf et surtout vivant dans sa troupes de mercenaires il avait postés des annonces un peu partout. Enfin, pas lui personnellement. Mais l’idée y était. Il venait de voir des dizaines d’hommes qui semblaient croire qu’il embaucher n’importe qui. Il soupira un peu et posa la lettre sur la table en bois qui était devant lui avant de porter un verre de vin à ses lèvres. Il passa un regard circulaire sur la tente et s’étira comme un chat avant de faire signe à l’un des gardes non loin de faire venir la prochaine personne pour l’entretient. Il soupira et reposa lentement le verre avant de se laisser de nouveau tomber sur les coussins de soies. Il passa une main dans ses cheveux qu’il coupa en trois bandes avant de commencer à les tresser. Dans un coin une des prostitués de Nahil pinçait les cordes d’une lyre avec talent pendant qu’une autre tirait un client hilare dans une tente à l’extérieur pour plus d’intimité.
L’ouverture était nimbé de soleil, quand la tenture, retomba et les murmures se firent plus rares.  Une silhouette imposante venait d’entrer. Cependant Nahil ne changea pas de position, la musique c’était arrêter, il arrêta sa natte le temps de claquer des doigts. La musique repris et les conversations aussi. Le mercenaires, amener la dernière personne à avoir répondu à l’appel d’offre d’emploi de Nahil. Il termina sa tresse et l’attacha avec un ruban de soie rouge. Puis il laissa son homme approcher avec le prétend. La prétendante. Il l’observa toujours allonger sur la banquette. Une de ses jambes pendue dans le vide. C’était un sacré morceau, tout en muscle, une qunari… Voilà de quoi intéressé Nahil. D’un geste lacif il se redressa et montra la chaise devant lui. Pas certain qu’elle supporte le poids de la bête devant lui mais la politesse restait la politesse. Il lissa sa tunique et sourit de manière agréable. A l’intérieur Nahil était une pierre, mais de l’extérieur il pouvait se montrer charmant et charmeur. Il déshabilla sa nouvelle « cliente » du regard avant de lui présenter l’établissement d’un signe de la main. Ses bijoux clinquant joyeusement autour de son poignet.

« Bienvenue  Chez Urthëmiel. Voulez vous boire quelque chose ? Manger ? Consommer ? » Il montra du doigts les femmes et les hommes qui travaillaient pour lui. Avant de la faire reposer sur son torse. « Je suis Nahil. Mais vous deviez vous en douter. C’est moi qui est poster cette annonce. Et si vous êtes là c’est que vous voulez y répondre. Vous êtes le meilleur candidat que j’ai vu pour le moment. Mais il faut que vous soyez prête à… Comment dire. Dites moi plutôt quelles sont vos limites… Qu’est ce que vous refusez de faire pour de l’argent? »


Ven 8 Mai 2020 - 23:49

Elvire
Elvire

 

Messages : 137

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Prête moi ta force, je te donnerais mon or


Entre les draps soyeux et l’encens voluptueux
Une infâme perversion nait de la chair
Luxure


Elle avait eu vent d’un contrat intéressant et il lui fallait ravitailler ses poches vides. C’est pour cela qu’elle prospectait dans la région. Elle avait dû débourser ses économies pour racheter une monture. Si elle n’était pas encore en difficulté, elle préférait pourvoir à ce manque sans trop tarder. Sa prévoyance et son organisation avaient toujours été des alliées précieuses. Elle ne comptait pas rompre avec ces habitudes-là. A dire vrai, lorsqu’elle avait appris le genre d’employeur, elle avait failli ne pas venir. Cette pensée, ce souvenir d’elle riant en reposant sa choppe lui tira une grimace alors qu’elle observait le camp. L’endroit était décoré avec opulence et classe. De quoi ravir la plupart des gens, mais ce n’était pas à son goût. J’aurais dû mettre plus de parfum, pensa-t-elle en reniflant le cuir de son armure, tout en observant la démarche oisive d’une femme certainement des plus désirables selon les critères humains. J’aurais surtout dû ne pas venir, conclut-elle en maugréant intérieurement. Stupide Elvire.

Il était toutefois trop tard pour faire demi-tour. Déjà, un jeune homme prenait les rênes de son cheval pour s’en occuper. On lui indiqua avec manière la tente où elle devait se diriger. Un bordel, sérieusement, tu détestes ça, qu’elle idée de venir au milieu de ce lieu… détestable, un tas de vomi de cochard. Heureusement qu’elle était une experte du paraître, sinon, le pauvre serviteur, aurait pris peur en voyant son visage de bufflonne arborer une expression sinistre. Au lieu de cela, elle lui adressa l’ombre d’un sourire pour le remercier. Elle suivit celui qui la guida au maître des lieux. Pendant ce temps, elle observait le fonctionnement du camp et ne pouvait que constater que c’était bien ce qu’elle craignait et non pas juste un lieu où l’on batifole superficiellement.

Les clients aisés se turent en la voyant entrer. Peut-être un instant crurent-ils qu’elle pourraient faire partie de leur lot, pour la plupart, le silence était inquiet et raisonnable. Elle apprécia que la musique s’arrête, elle apprécia la peur qu’elle sentit. La quanri retroussa légèrement les lèvres, un peu à la manière d’une bête, un grognement très sourd et bref accompagnèrent la réaction. Elle prit le temps de toiser la salle pour en étudier l’aspect et le fonctionnement. Lorsque la musique reprit, elle avança. Sans rien dire, elle prit la place qu’on lui indiqua. La chaise grinça, mais ne rompit pas.
“Mon nom est Elvire. Mes limites… seront celles de votre bourse. „

Au moins, le discours qu’il lui tenait n’était pas uniquement mièvre. Il avait la décence d’aller directement aux points importants. Il était raisonnable de penser que cet homme était bel et bien un homme d’affaire et non un simple courtisan de pacotille. La tête du patron définit assez généralement la qualité de la paie, un point très important pour la mercenaire.
“Si votre question est une manière détournée de vous inquiéter de mon éthique, je vais vous rassurer... Si pour votre sécurité je dois briser des crânes, je les briserais.„

Affirmer qu’elle appréciait briser des crânes aurait été déplacé, n’est-ce pas ? Peu lui importait, le seul détail qui aurait pu la chagriner c’est de faire face à l’un des siens. A ce moment-là, oui, Hissrad ne trahirait pas son sang. Elvire, par contre, n’avait aucun lien et ce n’était pas mensonge d’affirmer qu’elle était capable de tout faire tant que la somme était en corrélation avec la demande. Elle avait certainement fait bien pire que tout ce que cet homme pouvait imaginer. Elle ne se pavana pas, n’étala aucun fait d’arme sanguinolent. Cela aurait été inutile et l’aurait même desservie. Elle ferait ce qu’on lui demande, tant qu’on la paie. Un principe immuable et rassurant.
“Je veux bien de l’eau et connaître vos tarifs… Que je sache si cela vaut la peine que je postule, voyez… „

Avec un peu de chance, si elle était assez désagréable, il la renverrait. A ce stade, elle ne savait plus si elle voulait avoir la place ou partir trèèèès loin d’ici. Comment diable était-il possible d’autoriser une telle débauche, cela dépassait son entendement. Si on vous paie pour défendre une théière, peut importe si elle est belle ou moche. Un second principe qui lui permettait d’envisager la suite sans trop de soucis. Plus ou moins.

De plus près, l'apparence de la qunari répondait aux critères courants de sa race. Elle possédait une peau grise aux reflets argentés, les cheveux blonds, longs étaient torsadés en une tresse soignée. Son visage, ovale, était accentué par des traits légèrement anguleux. Le front se prolonge par l’excroissance liée à ses deux cornes massives. Son aspect général était entretenu et plutôt loin des clichés sales et malodorant des mercenaires de son espèce. Son armure était de bonne qualité, on pouvait voir aux marques qui la ceignait qu’elle avait déjà bien servi. A ses flancs, dagues et sacoches ornaient sa ceinture et dans son dos un carquois et arc trônait en bonne place. Même assise, l’impression de masse persistait. Ses bras noueux étaient bien plus volumineux que bon nombre d’hommes. Cette musculature généreuse attestait d’une nutrition saine et abondante, signe également qu’elle gagnait bien sa vie pour s’acheter sa pitance. Son visage était orné d’un vitaar sombre et quadrillé qui soulignaient le jaune vif de ses yeux. Pour finir, elle s’exprimait de manière fluide en orlésien. Son accent était cependant prononcé, rendant parfois les mots un peu bancals.



(img :[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien])

Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum