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Dim 23 Aoû 2020 - 22:12

Léah de Cautraux
Léah de Cautraux

– Nouvel Ordre –

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Sang et Acier


Léah haletait, sa respiration hachée par le lourd poids de l’acier qui la protégeait. L’adrénaline redescendait à peine : Elle détestait combattre ce genre d’homme. Si elle avait été formée pour contrôler les mages, elle avait quand même appris à combattre un homme armé. Mais cet assassin ne suivait pas les codes du combat. Il ne maniait pas les énergies de l’immatériel. C’était un tueur, un tueur entraîné qui avait laissé la pourriture de son âme corrompre son style de combat ce qui le rendait quasiment imperméable à toutes attaques de Léah. Elle avait eu de la chance avec son coup de bouclier. Mais si elle avait bien jaugé son adversaire, cela n’arriverait plus.

Après avoir déboursé ses paroles, le temps ralentit. Son adversaire avait ralenti, mais la Templière restait sur ses gardes. Cela était sûrement une stratégie. Le temps jouait contre lui, alors il devait tout faire pour terminer ce combat rapidement. Léah commença donc à tourner autour de lui, pour ne pas rester passive et offrir une cible idéale. Tout en l’encerclant, une partie de son masque brisé tomba à terre. La fissure ne laissait entrevoir qu’un œil bleu fiévreux, qui la suivait du regard comme un prédateur. L’iris était comme un océan sans fond, et Léah ne put y distinguer une once d’humanité. L’homme se mit à rire comme un mauvais comédien, un rire que Léah ne pouvait qu’interpréter comme l’incarnation du mal sur terre.

Et peut-être encore pire. Il se mit à parler.

Il se gaussait, comme si Léah était la plus grande des imbéciles. Il se gaussait, nullement terrifié par son discours mais plutôt amusé. Il se gaussait, d’un rire moqueur et terriblement exaspérant pour l’esprit droit de la Templière. Et si Léah était d’habitude sceptique, les paroles de l’assassin pénétrèrent profondément dans son cœur. Une esclavagiste, défenseuse d’esclavagiste. Comme elle l’avait été dans son ancienne vie, comme elle l’avait été à Dairsmuid. Comment cet homme, d’une âme si noire et si mauvaise, pouvait-il l’avoir percé à jour d’une telle manière ? Elle se sentait mise à nue. Vulnérable. Et pourtant, elle savait que ce qu’il disait était faux. La partie rationnelle de son esprit luttait pour reprendre les commandes. Sans s’en rendre compte, ses jambes s’étaient arrêtées, et elle faisait l’exact contraire de ce qu’il fallait faire.

Il mentait, et pourtant elle était encore faible face à ce genre d’accusation. Son cœur devait devenir d’acier. Son esprit devait se réfugier derrière des murailles infranchissables. Et si pour le devenir, elle devait abandonner la candeur de sa jeunesse… Ainsi devait-il en être.

Mais tandis qu’elle luttait contre elle-même, l’assassin aux yeux couleur de vague chargea. En deux longues foulées – un testament de sa prouesse physique -, il avala la distance qui les séparait. Une microseconde trop tard, Léah réagit. Suivant à la lettre le stratagème de son adversaire, sa mémoire musculaire leva sa garde, mais pas avant que le croc de l’homme masqué n’arrache à son visage quelque gouttes de sang. La blessure était douloureuse, et elle cria. La douleur réveilla la flamme qui sommeillait en Léah.

C’en était trop. D’insultes en calomnies, l’homme continuait à pestiférer la discipline que Léah voulait solide. Sans se repositionner, elle lança un regard noir à l’assassin, ses sourcils fort se fronçant comme si elle voulait le poignarder du regard. Desserrant rapidement la bride de son bouclier, elle agit sans réfléchir. La rage brûlait à l’intérieur d’elle, et elle cria :

« C’en est assez, MARAUD ! »

La Templière lança de toute sa force son bouclier sur l’assassin, n’ayant cure de ce qu’elle touchait ni de son efficacité. Prenant son épée à deux mains, elle se rua sur son adversaire en hurlant un cri sans mot.

C’est à cet instant critique que Daniel et Guillaume arrivèrent sur la scène. Ils furent témoins de l’assaut de l’homme masqué, et virent les gouttes écarlates éclabousser le sol derrière Léah. Cela rendit Daniel furieux : Léah avait était sa clé de voûte après le massacre des elfes. Elle l’avait hébergé, et lui avait donné un nouveau chemin à suivre après s’être fait renvoyer de l’académie. La voir blessé ainsi… c’était intolérable.

Mais celui qui ressentait une fureur encore plus grande que celle de Daniel et de Léah combiné était Guillaume. Le Mage semblait émettre une aura de violence et de rage pure autour de lui, et dans des circonstances normales il aurait été enchaîné à un mur pour le calmer et éviter qu’il fasse une erreur qu’il regrettera plus tard. Mais ici, la situation était critique et les pouvoirs de Guillaume étaient demandé pour le Bien Commun. Ce qui l’enrageait autant était que l’un des chantristes assassiné par l’homme masqué était le petit frère de Guillaume. Après avoir eu une vie exemplaire dans le cercle de Kirkwall, il avait réussi à se faire transférer à Starkhaven quelques années avant l’explosion de la Chantrie. Et maintenant qu’il pouvait enfin profiter du peu de famille qui lui restait… Elle lui avait été arraché des mains par un inconnu assoiffé de sang.

Le destin était cruel. Il était né mage, une condition qui le rendait dangereux et qui l’avait forcé au confinement pour le bien de tous. Il croyait en la Chantrie, et il croyait en la mission sacré des Templiers. Mais il restait un homme. Un homme capable d’émotion, de rage autant que d’amour. Ces deux émotions puissantes n’étaient pas forcément liées, mais l’une pouvait certainement puiser dans l’autre pour briller de milles feux. Et à ce moment précis dans l’espace et le temps, Guillaume était une fontaine de colère.

Si on lui avait demandé de restreindre l’homme masqué, il ne ferait pas une chose pareille. Il allait l’oblitérer. Il allait déchirer chaque tendon, chaque fibre de son corps qui maintenant son ensemble cohérent. Il allait retirer une à une les couches de sa peau pour assouvir sa juste vengeance. Et qu’importe ce que les Templiers lui ferait après. Car à quoi valait la vie si il fallait la vivre seul ?

Avant que la lame affutée de Léah n’atteigne l’assassin, Guillaume lança son attaque magique. Mais ce qu’il n’avait pas jaugé -ce qu’il aurait fait dans d’autres circonstances-, était l’incroyable danger de son acte. Poussé par sa colère, il avait puisé dans toute sa force magique pour annihiler l’homme qu’il haïssait. Puisé dans sa force, mais aussi dans celle qui l’entourait. Starkhaven était une ville extrêmement ancienne, et avait une histoire aussi sanglante que glorieuse. De terribles – mais surtout nombreuses- batailles avait eu lieu devant et dedans ses murs. Et là où aujourd’hui se tenait une place tranquille… Il y avait avant les vestiges de la dernière Marche Exaltée lancée dans les Marches Libres.

Le voile y était extrêmement fin. Et pour assouvir sa soif de vengeance… Guillaume voulait tout. Et dans sa rage aveugle, il ouvrit la boîte de pandore.

Alors que Léah était concentré sur le coup qui allait terminer le combat, alors que Daniel s’approchait la lame à la main pour soutenir sa supérieure, alors que tout le monde se concentrait sur ce qui allait se dérouler…

Le voile se désintégra.

D’un coin de l’œil, la Templière et tout ceux qui l’entourait furent témoins de l’Horreur. En une seconde qui semblait s’étirer à l’infini, Guillaume subit le sort qu’il voulait infliger à l’assassin. Un point vert, une simple singularité, apparu au-dessus de sa tête. De par sa nature « immatérielle », la singularité semblait tordre l’espace autour d’elle, comme si la lumière du Monde était absorbée. Tout d’abord, ce furent les cheveux de Guillaume qui s’arrachèrent un à un. Puis ses poils. Puis ses ongles, laissant un à un une trace de sang qui fut aussi absorbé par la singularité. Sa peau se détacha dans un bruit mouillé horrifiant, emportant avec elle la robe du mage qui se désolidarisait de plus en plus. Il ne restait plus à la fin que la silhouette nue d’un homme qui ne faisait plus que souffrir. Une nuée de sang l’entourant, avalée par l’aura verte qui s’agrandissait de secondes en secondes. Cela était probablement une bénédiction, car la quantité de sang était telle qu’on ne pouvait plus distinguer l’homme qui se faisait éplucher vivant, couche par couche. Dans un fracas d’os brisé, l’agonie se termina. La singularité s’était étirée à la hauteur d’un homme -celle de Guillaume-, et flottait quelques mètres au-dessus du sol.

Mais peut-être que le pire n’était pas la vue partagée par les quelques malheureux témoins. Non. Le pire était le son, un son qui avait résonné dans toutes la ville. Le son d’un homme qui perdait un à un ses cheveux, ses ongles, sa peau et ses muscles à l’appétit vorace de l’Immatériel. Un son qui aurait glacé le sang de n’importe qui. Un son qui mit fin au combat qui semblait immédiatement futile.

Dans une vision dorénavant beaucoup trop familière, le trou dans le voile continuait de s’élargir jusqu’à atteindre son point d’équilibrium.

Qu’ils le voulaient ou non, les Hommes avaient ouvert le voile. L’immatériel se déverserait dans Starkhaven. Qu’ils le voulaient ou non, ils allaient devoir en assumer les conséquences.

Après que la faille eut arrêté de s’agrandir, un court silence régnait sur la place. Chacun savait ce qu’il venait d’arriver, mais aucun n’avait la même rapidité pour en comprendre les tenants et aboutissants. La faille ne leur laissa pas le luxe du temps. Dans une explosion d’énergie, elle renversa quiconque tenait encore sur ses jambes après la vision d’horreur.

Et dans l’écho de l’explosion, une cloche étourdit quiconque était dans les parages. Et Léah, si pieuse et si vertueuse, en reconnu le son. Une cloche de Chantrie.
Et dans le creux de la cloche, une voix grave et sombre, solennelle et terrible, retentit :

« Maintenant Sa main est levée,
Une épée pour transpercer le Soleil.
Avec un bouclier d’acier elle défend les fidèles.
Et par Sa volonté, réjouissons-nous de notre ordre :
Que la Légion soit défaite.

»




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#00ccff

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(PNJ) Daniel Ralavoine : Un nouveau Templier qui a sacrifié ses voeux de Chevaliers car il ne pouvait supporter sacrifier des elfes innocents. Il suit Léah avec loyauté, et utilisera toutes les compétences qu'il a appris dans sa formation pour faire renaître l'Ordre.

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Dim 23 Aoû 2020 - 22:12

Créateur
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L'Intendant
– PNJ –

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'Jeu de dé' :
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Jeu 29 Oct 2020 - 21:49

Ashleigh
Ashleigh

 

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9:42 du Dragon
Feat. Léah de Cautraux
Adversaire honorable, mais perdue - ■■■


Mon adversaire se figea. Etaient-ce mes mots qui l’avaient tant perturbée ? Je pouvais le lire dans son regard, désormais agrandi d’incrédulité. Elle ne savait même pas pourquoi elle se battait, mais qu’elle se rassure : aucun templier ne se battait dans le bon camp. Telle était leur fatalité répétée, de toujours servir de pions à des ingrats avides de pouvoir et d’argent. Je profitai de cette faille pour la charger, pour l’attaquer, et le tout porta relativement bien ses fruits : Léah hurla de vive voix, alors que Modeste l’atteignit avec souplesse et légèreté. Je devais tout donner maintenant. Une fois inconsciente, ou suffisamment blessée, je pourrais alors partir d’ici. C’était ma chance.

Cependant, mon honorable adversaire n’en resta pas là, et avant que je ne pus l’atteindre avec Ego, elle m’envoya avec force son bouclier : je redressai donc en dernière mesure Ego pour me protéger du léger impact, avant de chasser le bouclier sur le côté, puis je raidis mes muscles pour me préparer à l’imprévisible. Elle avait changé de tactique. Là, enveloppée de rage, les syllabes indescriptibles, elle fonça sur moi. Le regard qu’elle planta dans le mien me laissa un frisson de familiarité, qui me crispa malgré moi. Ce regard .. j’arborai la même haine lorsque je me battis contre mon frère aîné. Ce moment où la raison était trop épuisée pour débattre, ce moment où la seule chose qui importait se trouvait à la portée de son épée.

Je ne devais pas me laisser distraire par mon passé, mais profiter de cette grande faille.

Mes lames bien en main, je me ruai à sa rencontre, hurlant également en écho à sa rage verbale. Puis, je bloquai vers le haut sa lame, en croisant les miennes. Nous restâmes ainsi un certain temps, luttant tous deux avec force, avant que je ne poussasse les lames davantage vers le haut, redressant ma posture. Mon regard désormais de tempête se plongea dans sa colère, comme si nos émois s’entrechoquaient entre elles. Je venais de réaliser que l’autre moitié de mon masque était tombé à son tour, sans doute lors de ma couse, révélant davantage cette ligne écarlate qu’elle avait tracée de sa lame acérée. Mes deux pupilles s’étaient planté dans les siens, tandis que j’essayais de la désarmer de mes lames. Pour davantage la déconcentrer, j’éclatai une fois de plus de rire, un rire fort, faux, malsain.

Qui penses-tu combattre alors que toi-même, tu n’es plus maître de tes convictions ?!

Je n’avais pas remarqué tout de suite, mais d’autres personnes étaient arrivées. Merde, cela rendrait ma fuite plus difficile encore. Je ne prêtai pas tant attention au tout, occupé à retenir Léah. Puis, dans un mouvement vif, je bloquai mes lames sous la garde de son épée, et je tirai de toutes mes forces en me tournant légèrement, avant de jeter dans son ventre un grand coup de genou, dans l’espoir de l’affaiblir quelque peu. Du moins, le genou était la suite dans mes plans. Mais rien de tout ça n’arriva.

Mon clair regard glissa vers les nouveaux arrivants, et une microseconde avant les horreurs qui suivirent, je croisai son regard. Une rage insoupçonnable, une haine qui m’était destinée, sans doute à juste titre. Les lieux semblaient se distordre, comme si soudainement l’air devenait aussi lourd qu’une montagne. Cette pression si soudaine me laissa une certaine migraine, que je chassai comme je pouvais par la simple volonté mentale. Ce n’était pas le moment. Mais que faisait-il ? Il voulait m’attaquer, mais c’était comme si .. comme si la magie se retournait contre lui, pour le consumer entièrement. Ne lâchant prise sur la lame de Léah, ce fut un regard effrayé qui contempla la disparition de ce mage dans l’Immatériel. Comment était-il arrivé à accumuler tant de colère en lui ? Vu le choix de son camp, cela ne pouvait pas provenir des templiers eux-mêmes ..

Le Voile s’était déchiré. Ce dernier rempart contre les démons venait de se déchirer. Des cris déformés par la douleur et la peur retentirent, très probablement dans toute la ville – du moins, je l’espérais, rien que pour le seul fait d’avoir de l’aide. Chaque morceau de son être se décomposait sous nos yeux, chaque partie s’arrachait péniblement avant de se faire aspirer par l’Immatériel, par ce trou dans le voile qui s’étendait gentiment. Sans le contrôler réellement, j’avais baissé mes armes, lâchant celle de mon adversaire, l’attention complètement aspirée par ce qui était en train de se dérouler sous nos yeux. Quelle horreur, quel effroi. J’avais lu des rapports de torture moins violents que ça.

Mais nous n’eûmes pas le temps de comprendre pleinement, d’admettre ce qui venait d’arriver de façon plus verbale. Une fois la faille plus stable, une onde de choc nous balaya tous. Je perdis l’équilibre, emporté par la vague invisible, avant de rouler sur quelques mètres. Le souffle court, les oreilles qui sifflaient, le regarde de brume, j’essayais de me reconnecter à la réalité dans laquelle nous avions accidentellement plongé.

Ce fut alors que le plus inédit – si c’était possible – se produisit : un clairon nous parvint à tous. Ce clairon, je me souviendrais toujours de ce genre de bruit, de ce genre de sonorité. A moitié sonné, je me redressai lentement, prenant appui à moitié sur mes avant-bras, balbutiant mes pensées.

Une cloche de Chantrie .. ?

Et là, une voix coupa le questionnement qui suivit dans mon crâne secoué, une voix forte, ample, comme si elle provenait d’un autre monde. Je me tins la tête en grimaçant, le regard vitreux l’espace d’un instant, tandis que j’essayais de focaliser mes forces sur mon attention, sur mes observations. Allez Reece, un petit effort ..

Mon regard s’agrandit alors de stupeur et d’effroi.

D’espèces d’éclairs verdâtres se plantèrent à différents endroits autour de nous, et au fil des interminables secondes qui s’écoulaient toujours, des êtres apparurent. Leur apparence était des plus intrigantes, du moins, si l’on croyait qu’il s’agissait là de démons : des armures de templiers, le visage décomposé, des yeux parfois crevés, des dents manquantes, mais toujours l’arme au poing. J’essayais de me relever rapidement, mais mon corps ne demandait que du repos actuellement, et ce même malgré l’adrénaline. La motivation ayant le cul entre deux chaises, je me contentai d’attendre, de réguler mon souffle, de focaliser. Des revenants ? Ces déchirures dans le ciel pouvaient faire ça ? Cela me semblait pas mal tiré par les cheveux ..

Mais je n’eus le temps de penser, car d’autres « personnages » se levèrent à leur tour, aux armures très particulières, et très certainement pas d’ici. Starkhaven avait une longue Histoire, avec pas mal de sang sur les mains : je ne les connaissais pas toutes, mais ce genre d’armures ne se trouvaient clairement pas dans le sud de Thédas. Le grand dragon qu’arborait une des bannières, tenues fermement par l’un d’eux, m’expliqua sans se perdre en fioriture qu’il s’agissait là d’une bataille contre l’empire de Tevinter. J’avalai ma salive, devenue pâteuse. Puis, mon regard se désintéressa pour observer la situation : certains étaient déjà en train de gentiment se remettre du choc, d’autres loin de là. Mes armes ne se trouvaient pas loin de ma position, mais également le bouclier que Léah m’avait envoyé à la tronche quelques instants plus tôt. Ce fut alors que je réalisai le pire.

Bonté divine ..

Alors que certains revenants (re)commençaient leurs combats multiples, certains soldats tévintides plantèrent leurs regards livides dans ceux des templiers encore à terre. Des Templiers aussi. Bordel. Je mis toutes mes forces dans mes muscles afin de me redresser plus rapidement, soudainement très alerte et nerveux. Nous étions tous au même niveau, et il nous fallait réagir rapidement pour sauver le plus de gens possible.

Dans un hurlement déformé et des paroles incompréhensibles, que ce soit la langue en elle-même ou la vieillesse des mots, certains « revenants » chargèrent sur les pauvres templiers, en particulier Léah, et ce qui semblait être son compagnon d’armes. Je m’étais redressé, Ego dans une main, son bouclier dans l’autre. J’avais pu récupérer également Modeste, que j’avais rengainé dans sa fourre, avant de m’élancer vers Léah, hurlant pour attirer son attention.

Cela me faisait drôle, d’avoir un tel bouclier en main à nouveau.

Espérant gagner du temps, un temps que je n’avais pas vraiment, je m’élançai en effectuant un saut roulé, puis bloquai de justesse une boule de glace destinée à la templière. Je sentis le choc contre le bouclier, ce qui me fit reculer quelque peu dans ma posture. Puis, prêt à en réceptionner un second sur le point d’arriver, je lançai quelques mots à Léah, dans l’espoir de la faire se ressaisir.

Reprenez-vous, Léah !! Vos hommes ont besoin de leur cheffe !

Une fois la seconde boule de glace interceptée, je profitai du délai d’attente pour rendre son bouclier, dégainer Modeste, et me ruer vers l’un d’eux, les armes au poing. Il fallait forcément quelqu’un pour foncer tête baissée, le temps que les autres templiers et mages présents se reprennent, et me prêtent éventuellement main forte. Espérons que nous pourrions endiguer la chose au mieux, le temps que des renforts arrivent.


Sam 2 Jan 2021 - 21:24

Léah de Cautraux
Léah de Cautraux

– Nouvel Ordre –

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Sang et Acier


L’air était lourd.

Comme une chape de plomb qui s’insinuait dans chaque crevasse de ses poumons, l’ozone dégagé par la déchirure du monde donnait la nausée à la Templière. Mais cela n’était rien face au témoignage de pure terreur qui venait de se dérouler sous ses yeux. L’acte le plus innommable d’une gravité suprême avait frappé Starkhaven. Toute sa vie, on lui avait répété que jamais quelque chose de la sorte ne devait arriver. Que c’était son devoir de stopper les circonstances avant que la causalité ne les rattrape.

Créateur… Elle avait échoué. Léah avait choisit Starkhaven pour sa riche tradition chantriste, sa position centrale dans les Marches Libres ainsi que son histoire. Et c’était cette exacte décision qui l’avait trahie.

Des Abominations, monstres s’étant travesti en Fidèles pour recréer une bataille depuis longtemps gagnée, apparaissaient sous son regard tremblant. Son bouclier était sur le sol, mais elle n’avait aucune intention de s’exposer pour le garder. Serrant avec force la garde de son épée, ses réflexes étaient tendus comme les cordes d’un piano Orlésien.

Ils étaient entourés. Son combat avec l’Assassin les avait menés au centre de la vieille place, les Gardes de Starkhaven ainsi que Daniel les avait rejoints après l’explosion. Quiconque n’était pas avec eux avait été annihilé par les revenants, ou Créateur les préserve : Avalés par la faille naissante.

Mais aussitôt le cri de guerre des Chantriste -un extrait modifié du Cantique, l’un des préférés de Léah- eut retenti, que de l’autre côté une haute bannière qui semblait ignorer tous les caprices des vents flottait au-dessus de la tête des nouveaux arrivants. Elle représentait un grand dragon en or avec le monde entre ses griffes. Avant même que la Templière ne put mettre en lien ce qu’elle voyait avec l’histoire de Starkhaven, un ordre retentit :

« AD MORTEM INIMICUS ! »

Une fois de plus, Starkhaven était soumis à une Marche Exaltée. Créateur… Si seulement elle avait pu faire quelque chose. Les revenants ne cessaient de venir, de violer l’espace et le temps en déchirant le materium. Et une chose était sûre : Ils n’allaient pas s’arrêter là. Les Templiers étaient les seuls à pouvoir combattre un à un les démons sans trop de problèmes, mais personne ne savait ce qu’il se passait dans la vieille ville. Son chemin était donc clair.

Elle devait s’enfuir de ce massacre, rallier les défenseurs de la ville et contenir la faille. Et gagner du temps pour trouver un moyen de la fermer.

Mais pour cela, elle devait faire vite. Les adversaires antiques cessèrent de se regarder en chien de faïence, et la bataille commença. Flèches, carreaux, sang et magie fusaient dans l’air. Ils étaient coincés dans le centre, sans un semblant d’organisation. Ils attendaient simplement de se faire tuer.

Ironiquement, le premier à agir fut la seule raison de pourquoi ils étaient dans cette situation. Il avait sauté comme un chaton sur ses armes, s’éloignant du groupe. Pfeuh. Il pouvait crever seul s’il le voulait. Léah avait un chemin bien plus digne devant elle.

Elle leva son épée en l’air, et cria :

« A moi Garde de Starkhaven, à moi ! Nous sommes encerclés, mais rien n’est perdu. Regroupez vous autour de ma voix, et nous vivrons pour combattre un autre -»


Un hurlement humain retentit, puis l’air crissa sous le froid. Un javelot de glace acéré accélérait droit vers son visage. Et elle n’avait pas son bouclier. Oh, Créateur…

Au moins elle aurait vu sa mort en face.

Mais rien n’arriva pour percer sa chair. Au dernier moment, ce fut l’acier qui remporta le combat face à la sournoise magie. Ou plutôt, le bras qui brandissait l’acier. Et pour la première fois de sa vie, Léah aurait préféré être morte.

Celui qui l’avait sauvé n’était autre qu’un félon noir, qui brandissait son PROPRE BOUCLIER ?! Le sournoi, le perfide ! Ajoutait-il donc le vol à la longue liste de ses crimes ? Le fait qu’il l’avait sauvé affaiblissait à peine son audace.  Et en plus, il se permettait de la secouer ? La templière était à deux doigt de faire comprendre à cet homme que le crime ne payait pas.

Mais elle réalisa qu’il avait raison. Depuis qu’elle avait vu sa mort arriver, elle n’avait pas bougé d’un iota. De précieuses secondes s’écoulèrent, des secondes qui lui aurait été précieuse. Les paroles de l’homme aux yeux bleus arrivèrent à son esprit, et elle put observer avec un esprit revigoré les hommes de Starkhaven se regrouper autour d’elle. Elle vit aussi les innombrables revenants les entourer, armés et protéger d’acier spectral. A travers le fer, on voyait des veines pulsait d’énergie maléfiques, ainsi qu’une peau putride qui voulait finir de pourrir.

Cette vision apporta à son esprit les paroles d’un poème qu’elle avait lu il y a longtemps. Et profitant des quelques instants de paix, elle voulu remonter le moral de ses hommes :

« Et alors parla le brave Horace,
Le Capitaine de la Porte :
A tous les hommes sur cette magnifique Terre,
La mort arrive tôt ou tard.
Et comment l’Homme peut-il mieux mourir,
Qu’en faisant face à des ennemis innombrables
Pour les cendres de ses Pères
Et les Temples de son Dieu ? »


Puis se tournant vers le meurtrier, elle lui dit :

« Vous là-bas. Combattez avec nous, et vous vivrez. Cela devrait suffire à une raclure telle que vous. »

Soudain, le combat s’intensifia autour d’eux. Un revenant, plus grand que les autres et avec une armure plus épaisse, regarda Léah. Dans son esprit, il pensait qu’elle était le commandant. Et il n’y avait qu’une seule chose à faire.

L’éliminer. D’une voix rocailleuse, il lui dit :

« Andrastiana lupa. Ego viscera vos me. »

D’un pas lourd, il commença à s’approcher d’elle. Léah, voyant en ce duel un moyen de briser le moment des armées l’entourant, pointa son épée. Et sans dire un mot, elle chargea.

Utilisant sa vélocité pour dévier le premier coups, elle commença l’échange de coups.


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(PNJ) Daniel Ralavoine : Un nouveau Templier qui a sacrifié ses voeux de Chevaliers car il ne pouvait supporter sacrifier des elfes innocents. Il suit Léah avec loyauté, et utilisera toutes les compétences qu'il a appris dans sa formation pour faire renaître l'Ordre.

Daniel s'exprime en #ffcc66


Sam 6 Fév 2021 - 17:28

Ashleigh
Ashleigh

 

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9:42 du Dragon
Feat. Léah de Cautraux
Adversaire honorable, mais perdue - ■■■


Tel un parasite se faufilant dans le fruit de la guerre, je traçais mon chemin. Coup après coup, parade après parade, il en venait de partout. Mon souffle manquait. Ma vision se troublait. Mes poumons manquaient de se faire cracher par la bouche, ouverte et haletante.

J’avais pu en égratigner certains.

Loin de me prétendre chasseur de démons, et avec la précédente altercation, je n’étais clairement pas en état de faire grand-chose. Mais je devais tenter de tout faire pour permettre une victoire sur les démons et la fin du monde.

Quitte à mourir, je préférais largement avoir la lame au poing que de me l’ôter personnellement.

Mourir au combat, mourir en accomplissant quelque chose un minimum bien ou censé.

Je roulai sur le côté, évitant au passage un javelot de glace. Encore un autre. Je raffermis ma position, le regard déterminé et empli de furie, avant de m’élancer à nouveau vers l’un d’eux. Si je ne pouvais pas les achever de par mon état actuel, je pourrais les affaiblir pour leur faciliter la tâche.

Cependant, les paroles de Léah ne me quittèrent pas pour autant. « Combattez avec nous, et vous vivrez. Cela devrait suffire à une raclure telle que vous. » Vivre en échange ? Un rire amer me traversait. Vivre. Je n’étais pas assez fou pour souhaiter pareille sottise.

Ego trancha encore une autre jambe cadavérique.

Un cri fantomatique me parvint, difforme, douloureux. Mais avant tout, il tomba à même le sol.

Tout tournait autour de moi, se tassait comme si nous étions dans une pièce étroite. Je voyais les regards spectraux se poser sur mes épaules, l’échange de regard, de peur, de manque d’envie de devoir tuer un autre homme. La guerre, en somme.

Ce n’étaient que des démons, et pourtant, ils semblaient si humains .. ou alors, leur souvenir déformé l’était. Quel trouble. Quelles atroces émotions ressortaient dans ces instants de haine, de rage et de manque d’humanité.

Etait-ce vraiment ce que j’aspirais à devenir ? Un meurtrier ? Un tueur d’hommes, de femmes ?

Un coup me propulsa à terre. Ma tête heurta le vieux pavé boueux et ensanglanté. Tout devenait trouble autour de moi. Les sons s’atténuaient, se déformaient. Seules des ombres s’entrechoquaient encore vaguement.

La tête sur le côté, étalé à plat ventre au cœur de la tempête, je pouvais cependant apercevoir la silhouette de ma précédente adversaire, avant de progressivement laisser mes doutes et mes réflexions m’envahir.

Toute ma vie, je n’avais jamais voulu me battre.

Je ne cherchais qu’à écrire, qu’à conter les beautés de ce monde. Je ne voulais que devenir un simple poète, idéaliste certes, mais pacifique.

Et me voilà à peut-être mourir là, allongé dans la poussière avec mes épées.

Où avais-je donc dérapé ? Comment en étais-je arrivé à couvrir mes mains d’autant de sang ? De voir autant d’âmes quitter leur corps, sans réel remord ou regret ?

Le monde était toujours plus proche de sa destruction. Etait-ce une si bonne idée, de continuer ce combat perdu d’avance ?

J’étais vieux, j’étais fatigué, ma foi diminuait au fil des années. Peut-être que je ne faisais que me battre pour la jeunesse à venir ? Pour ces idéalistes qui voulaient changer les choses, comme je l’étais quelques décennies en arrière ?

Honnêtement, j’avais envie de croire en eux. En avais-je la force ? Arriverais-je encore à soulever ces armes pour défendre leurs intérêts et leurs rêves ?

Je sentais à nouveau la poussière contre ma joue. Le sol froid. Quelques cris me parvenaient autour de moi.


Ven 12 Fév 2021 - 21:12

Léah de Cautraux
Léah de Cautraux

– Nouvel Ordre –

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Sang et Acier


Un choc énorme retentit dans les fibres de son épée. L’acier, élastique et rigide, semblait indemne. Mais si l’on était une créature microscopique, à l’échelle de tout ce qui composait l’épée argentée de Léah, on aurait pu voir que l’énergie du coup porté par le Revenant avait fait rebondir le fer comme l’eau d’une mare sous l’effet du vent. Un bruit atroce, un grincement à la limite du craquement, retentit.

Mais cette énergie n’allait pas s’évaporer dans le vide. Selon des lois édifiées par le Créateur lui-même, elle suivit dans une direction tangente aux fibres pour se disperser dans le chemin de la plus petite résistance : Le bras de Léah. Et s’il avait fallait eu être tout petit pour observer l’effet sur l’acier, la Templière avait pu voir de ses propres yeux son bras onduler de douleur.

La souffrance se dispersa à travers ses nerfs, et pendant une seconde elle cru bien le perdre. Il était probablement cassé. Mais son cerveau, concentré sur chaque détail autour d’elle, ordonnait à son corps fatigué de pomper de l’adrénaline dans ses veines pour la forcer à se tenir debout et combattre.

Et les détails, ô Créateur qu’il y en avait-il. Bien que les apparitions étaient revêtues d’armure et de symboles humains, elles en avaient transcendé la définition. D’une rapidité qu’on ne pouvait qualifier que de démoniaque, la première ligne de leur défense fut percée avec un préjudice intense. Pourtant, les Gardes de Starkhaven étaient braves, et formé au combat. Mais d’un coup d’œil, Léah compris pourquoi. Les apparitions semblaient se battre à la lame, mais cela n’était qu’une illusion. Car à sa gauche, elle vit quelque chose de terrible :

Un homme avait été coupé en deux. Le reste de ses intestins, tranchés à plusieurs endroits, se déversaient sur les pavés désormais écarlates. Le pire était qu’il n’avait pas été tranché proprement. Une marque de dents gigantesque se profilait entre des lambeaux de chairs déchirés et de morceaux d’acier plastifiés. En une fraction de seconde, Léah vit l’une des créatures pour ce qu’elle était vraiment.

Derrière le voile d’un preux chevalier de la Chantrie d’antan se cachait une gueule béante d’un monstre de l’immatériel qui se délectait de sa proie. Il avala le reste du torse tout rond avant de reprendre forme et de se diriger vers une autre de ses victimes.

Léah était horrifiée. Elle avait déjà combattu une abomination, et après la brèche quelques démons. Mais jamais, jamais, jamais dans ses pires cauchemars elle n’aurait pensé faire face à une telle situation. Ses jambes tremblaient d’une horreur jamais égalée. Ses pupilles étaient grande ouverte, comme si le choc forçait son corps à être témoin de toutes ses horreurs. Elle aurait voulu s’agenouiller, accepter la mort pour fuir ces terreurs du monde et en rejeter la responsabilité d’y survivre.

Mais quelque chose au fond d’elle l’en empêchait. Quelque chose de primaire, qui avait été la fondation de sa personne depuis sa naissance. C’était sa force, ce qui l’avait poussé à travers toutes ces épreuves.

Ce n’était pas sa foi, ni sa passion, ni sa haine ou son amour. Ce n’était pas ses peurs ni ses insécurités, ou la bravoure et le courage.

Non.

C’était un refus. Un rejet total que SON monde, SA ville et SON existence soit perturbée par des créatures aussi terrible. Elle ne pouvait supporter qu’un autre jour, dans un autre endroit, un autre être humain puisse supporter ce qu’elle ait à supporter.

Alors, pour la mémoire de ceux qui sont morts et pour l’amour de tout ceux qui viendront, elle ne tombera pas aujourd’hui.

Non. JAMAIS.

Son cœur se mis à battre à une fréquence ahurissante, pompant un cocktail chimique surpuissant dans ses veines. Et malgré la douleur terrible, elle repoussa la lame du revenant et d’un coup sec la planta dans les pavés.

Et mobilisant ses dernières forces, elle hurla :

« MON NOOOOOOOOOOOM… »

Sans laisser le temps au revenant de se reprendre, elle sauta sur son bras couvert d’acier, et grimpa pour atteindre sa tête avec son épée.

« EST LEAH DE CAUTRAUX ! »

Elle prit son épée de Templière à deux mains, et se concentra sur ce qui s’était mélangé à son sang il y a de cela 12 ans. Le Lyrium lui accordait une force qu’aucun autre être humain ne pouvait avoir. Et jamais elle ne l’avait autant sollicité.

Débridé par la force de son refus, la puissance se déchaîna dans son bras meurtri, et dans les fibres plastifiées de son épée rugit une puissance qu’elle ne contrôlait pas vraiment.

Soulevant l’air autour d’elles, des flammes bleus éthérées surgirent d’un seul coup.

« ET TANT QUE JE RESPIRERAIS »

D’un coup puissant en arc de cercle, elle mordit dans la nuque mal protégée du monstre. Bien que ses pieds puissent trouver une matière tangible où se reposer, elle savait qu’il n’était pas vraiment là. Le métal de son armure était translucide, et sa peau moisie et pestiférée de parasites ne reflétait pas naturellement la lumière.

Lorsque son arme rencontra le revenant, il n’y eu ni choc ni sang. Ce n’était pas l’acier qui travaillait : Le Lyrium fit le pont entre le matérium et l’immatérium. Des goulettes d’acier fondu accompagnèrent des étincelles bleues alors que son épée tranchait à travers l’acier irréel, et sans forcer… La tête du monstre tomba au sol.

« JE NE LAISSERAIS PAS MON MONDE SOUILLE PAR UNE IGNONIMIE PAREILLE ! »

Le corps du revenant, dénué de raison, commença à vaciller. Avant qu’il ne s’écroule au sol, elle sauta pour se réceptionner avec grâce. Le vent de la bataille venait de tourner, alors que combattants fantomatiques et survivants de chair se tournèrent vers l’exploit.

Mais sans perdre de temps, Léah réagit.

« Leur moment est retombé, perçons leur ligne, et survivons pour combattre un autre jour ! Daniel, finit moi cette épave et amène le là où il aura ce qu’il mérite. »

Elle se tourna pour pointer l’endroit où ils feront leur brèche.

« Dans les ténèbres de sa cellule. »

Son jugement avait été correcte, et que ce soit par peur ou par respect les lignes des démons ne redevinrent pas compactes. Sans perdre aucune secondes, les gardes survivants allèrent chercher des renforts tandis qu’un cordon se formait pour tenter de contenir les premières vagues qui tenterait de diffuser le combat à toute la ville.

La mort s’était infiltrée dans Starkhaven. Mais par la volonté du Créateur et le bras de Léah, elle ne parviendrait pas à faire grand-chose.



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#00ccff

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(PNJ) Daniel Ralavoine : Un nouveau Templier qui a sacrifié ses voeux de Chevaliers car il ne pouvait supporter sacrifier des elfes innocents. Il suit Léah avec loyauté, et utilisera toutes les compétences qu'il a appris dans sa formation pour faire renaître l'Ordre.

Daniel s'exprime en #ffcc66


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