Hirgrim Ogtanri, du bas vers le Haut [Predef & terminée]

Anecdotes : Hirgrim ne s’énerve jamais. Il exprime simplement toute la vivacité de son calme ► Il a malencontreusement fracturé 147 pieds en laissant tomber sa masse dessus. Sans faire exprès. ► Hirgrim râle. Souvent. Si bien qu’il sait parler sans desserrer les dents. ► Il possède dans sa barbe 5 anneaux, représentant 5 hauts faits qu’il a pu faire. L’un d’eux représente sa participation à la bataille de Denerim. ► Hirgrim ne lance jamais son enclume sur les gens. Il sait qu’il devra aller la chercher. ► Il est tombé amoureux une fois. Depuis il essaie de se relever. ► Hirgrim n’a jamais menti ► Il a joué à « Baisse les yeux » avec un dragon et il a perdu. Mais de peu !

Description psychologique : Hirgrim garde de son histoire un gigantesque problème d’orgueil. Il a été déchu mais il est parti d’Orzammar volontairement et avec l’envie de faire payer son peuple entier... Tout en le sauvant. Il faut comprendre qu’il a une haine viscérale pour l’amour stupide de la tradition des siens. Pour lui, Orzammar ne vit plus : elle survit. Pire encore, elle essaie de sauver son passé, sa culture, redécouvre ce qui fut sien.. Mais elle n’avance plus et se vautre dans son héritage comme on se noie lentement dans un marécage. Marasme, décadence, mesquinerie. Il a ça en horreur et s’est juré de devenir un forgeron et arcaniste de renom pour régénérer son peuple par des créations nouvelles et inspirantes afin de mener les siens vers de nouvelles réflexions et la conquête d’une grandeur neuve. Et pour cela, il deviendra un Haut.
Qui peut s’estimer au-dessus d’un tel idéal ? Qui peut juger cela ? Vif et hargneux, le nain n’hésite pas à s’en prendre à tout ceux qui mettent en doute ses capacité ou sa foi. Il n’est pas violent mais emporté et n’hésite pas à faire usage de mauvaise foi ou de cruauté rhétorique.

Car Hirgrim est sage. Pousser l’artisanat jusqu’à l’excellence demande une acuité scientifique, de la patience, de l’observation ainsi que des années d’études et de pratique. Il serait dangereux et idiot d’oublier que sous l’œil orageux de ce nain se cache un esprit vif et redoutable.

Au reste, de nombreuses affaires ne le concernent pas. Il trouve amusant de marchander et l’argent devient un agréable moyen de compter les points. Mais il rêve beaucoup, tutoie des épreuves excitantes et vit dans un monde qu’il partage entre frissons et retraite laborieuse. Si bien que lorsqu’on le rappelle à la réalité, très souvent, il donne l’air d’être dérangé par celui qui le sollicite, d’où sa réputation d’ours grognon et désagréable.

La vérité c’est qu’il n’en est pas moins un doux rêveur terriblement investit qui a le vice de se mettre une pression monstre pour être à la hauteur de ses principes. Tout un assemblage digne qu’une certaine personne se plait à foutre l’air pour le plus grand plaisir du bourru… De ces rares moments où il arrive à se détendre et s’amuser.


Description physique : Hirgrim fait 1m34, il est grand ! … Pour un nain. On remarque un visage dur, comme taillé dans du bois, ou ciselé dans la pierre. C’est fascinant à regarder car toutes ces lignes à première vue assez abrutes peuvent bouger selon les émotions du nain. Bien qu’il ait un air souvent renfrogné, tout son visage peut d’un coup se redessiner pour exprimer la joie, la bonne humeur ou la tendresse. Des dizaines de traits au service de l’expression de ses ressentis, donnant à son visage une richesse saisissante.
Ses yeux gris sont comme les deux battant d’une porte de thaig : absolus, anthracites et dur à percer. On y lit comme une hargne, une volonté d’avancer, de vaincre, une revanche à prendre, lorsqu’il ne se surveille pas. Une vie aussi grossière et captivante qu’un diamant brut.

Au reste, on lui trouve un physique d’artisan. Une musculature évidente liée à l’effort et la pratique, un corps trapu, ce qu’on attend d’un nain ainsi qu’une chevelure drue et une barbe fournie. Il tresse cette dernière avec soin et veille à systématiquement être propre sur lui. Il ne supporte pas la crasse ou toute autre expression évidente qui puisse mener un quidam à le considérer avec dédain ou mépris. Il se tient toujours droit, de cette noblesse née de principes et non de sang : un chêne. Il a décidé il y a longtemps de ne plus s’incliner, de ne plus plier : il tiendra.

Sa pilosité est d’un noir corbeau, assortie à certains tatouages qu’il prit par choix au jour de quitter Orzammar, lesquelles expriment son statut de sans-caste. C’est pour lui une fierté. Quant à ce qu’il porte... Sans armure, c’est un nain sobre qui a l’habitude de se vêtir de longues capes et d’y couvrir son visage, vêtu sinon de fourrure ou de cuir. Mais s’il doit se battre ou voyager, il porte alors une cuirasse et des pièces d’armures stratégiques (gantelets, bottes), le reste habillé des fourrures habituelles pour avoir une défense correcte sans perdre toute mobilité.

Histoire : 9:14 : Je fais mes premier souvenirs. Né dans la caste des artisans, on me met très vite dans les mains des outils pour que j’associe le fait de jouer à celui de « travailler ». J’appartiens à Orzammar, mon destin semble tout tracé. Et pourtant ça n’était pas évident. Mon père, Dugrim, était un forgeron, de son côté rien de surprenant. Mais Mayara, ma mère, était linière et couturière. On la disait si belle et si douée qu’elle aurait pu se faire aimer d’un noble. Elle est mariée par amour, peu de gens respectent ou comprennent cela. Bien sûr, eux deux furent les plus heureux des nains de cette union. J’ai souvenir de mon oncle, frère de ma mère essayant de m’expliquer que tout cela n’est pas normal et que dans ce système de caste, il fallait chercher à grimper. J’ai compris comme un enfant devait le comprendre : passer plus de temps à être ce qu’on est pas qu’à vivre ce qu’on veut. Alors face à ces explications, j’ai répondu un « Toi aussi, tu joues ? »

9:21 : Cette année, j’ai perdu ma mère et Orzammar. Mon père était fou de chagrin et il a conjuré cela en travaillant pour une épreuve du Façonnat : « faire honneur à la Pierre ». Père avait beaucoup de contacts avec les marchands de la zone autorisée d’Orzammar, il était curieux. Il avait mené son projet à l’aide d’une technique inspirée d’une forge humaine : un nouvel alliage d’acier fixé par des composants considérés comme « ingrats ». Le niveau d’impureté était tout à fait acceptable pour un alliage moins couteux et plus rapide à faire. Il a été simplement sorti du concours, sous prétexte que ses « pratiques dissidentes faisaient honte à la Pierre ». Il l’a très mal pris, j’étais là, dans les gradins. Il s’est énervé contre le Façonnat et notre culture brisée par l’Enclin. « Et même si nous reprenions nos thaig, nous ne ferions que conquérir des salles vides balayées par les courants d’air agonisants !  La culture de la Pierre doit être régénérée. Le souvenir de nos ancêtres doit nous motiver à aller de l’avant : nous devons avant tout être des innovateurs ! ». Il disait que le déclin de la Pierre n’était pas seulement dû à la perte des 12 thaigs principaux mais surtout à la volonté des nains de conserver et de regarder vers l’arrière. Cela aurait pu simplement nuire à sa réputation si le nom de Mayara n’avait pas été prononcé avec pitié, en vue d’expliquer sa tirade par « Il a perdu sa femme ». Cela le rendit fou. Il se mit à maudire les nains et la cité stipulant qu’ils étaient à ce point bornés et idiots que le prochain Haut n’aurait qu’à avoir un peu de bon sens pour se distinguer des autres. Il conclut en disant « Ne vous donnez pas la peine de me juger, je m’en vais avec mon fils. Vous ne nous méritez pas ! »

Jusque 9:31 : Par ses contacts, mon père a pu intégrer la Guilde des marchants et le clan Haut Roc. Il met sa forge au service de l’économie du clan, sans poser de question. Je continue mon apprentissage pour lui succéder. C’est à ce moment là que je commence à m’intéresser également à la grammaire et la magie des runes. Le lyrium est une denrée que nous sommes peu à pouvoir manipuler sans vice, mais les runes sont indispensables à tout guerrier qui veut sortir du lot. Je comprends assez vite que la définition même de la rune peut se résumer en un mot : rentabilité. De plus, je développe un intérêt assez poussé pour la linguistique et la symbolique.

Cela fait également un peu moins de 10 ans à présent que je connais l’ainée du chef de clan : Crista. Un rien plus jeune que moi... Elle a été dans un premier temps la garante de mon intégration : c’est elle qui m’a présenté Dénérim. J’admets qu’à l’époque, j’étais un tout jeune nain d’à peine 10 ou 11 ans, terrifié par le ciel. Son assurance allait pour deux et j’étais ravi de la laisser décider de nos activités, suivant cette tornade. Fidèle comme un mabari, je ne quittais jamais sa droite, pas même pour me sauver des diverses réprimandes. Elle était vive et rapide, moi pas : c’était moi qu’on retrouvait sur les lieux de nos conneries.
Je n’ai jamais perdu ni l’affection ni la loyauté que j’avais pour elle. En revanche, avec l’âge je suis devenu sage et malin. J’ai cessé de suivre Crista pour rivaliser avec elle et ce fut au grand damne de toute la ville, je pense. Une relation détonante basée, de mon côté, sur l’envie de relever le gant qu’elle ne cessait de jeter. Mais je lui dois d’être resté quelqu’un de bien. Avec l’âge, mon père était devenu acerbe et j’aurai pu me nourrir de lui tant j’épousais sa cause. Mais avec la rousse explosive, impossible de ne pas juste être... Soi-même. Lorsqu’on se retrouve coursé par une foule de pas-content et qu’on se regarde, cachés derrière des caisses, rien ne compte sinon le rire et la complicité.

Si bien que lorsque Dénérim fut attaquée et presque prise, je fus forcé de remarquer un fait simple : « Où est passée Crista ?! ». Mon père était à l’abri, d’autres du clan aussi. Mais Crista et son paternel avaient tenu à barricader leurs biens et le résultat probant de cet investissement était leur remarquable absence dans l’abris alors que les combats faisaient rages. Décision stupide s’il en est, je pris les armes pour retrouver ma camarade. Sans réussir.
Ce fut cependant un lugubre baptême du feu pour moi : réquisitionné au pied levé pour tenir la porte de la ville avec l’armée venue de Golefalois. Un regard suffisait à comprendre que je n’avais aucune chance de retrouver mon amie au hasard des rues, alors autant se rendre utile : je savais me battre et plutôt bien ! J’aimerai dire que j’ai été un héros et que j’ai hurlé le nom de Crista dans les rues de Dénérim libérée, seulement voilà, j’ai pris un coup de coude d’un ogre en pleine charge un peu avant la fin de la bataille et je me suis réveillé 4 jours plus tard. Comble de la honte, c’est Crista qui me tenait la main avec un sourire railleur. Son père l’appelait « L’Heroïne de Denerim », moi j’étais « L’Assommé de la Grande Porte »…
Mais rendons à ces évènements justice : Tymvr eut le plaisir de recevoir des témoignages de combattants ravis de mon travail, ainsi que des avis de recommandations : mon artisanat s’était illustré au combat. Orgueil de mon père, le chef du clan me fit Maître Forgeron. Comme quoi, l’épreuve des armes et la guerre furent d’un maigre bénéfice, autant de souvenir de ça. Et non du reste...

9:38 : commercer est un jeu et l’argent est une façon de compter les points. Cependant, je suis un artisan et ma façon de marchander se fait de façon très sociale. Je n’ai pas à gérer un clan ou penser des politiques commerciales et économiques. Je faisais mon travail, je le faisais bien et à dire vrai, la guerre commerciale avec les Foudresang me passait plus ou moins au-dessus. J’avais beaucoup de boulot, beaucoup de choses à étudier : j’avais croisé mes premiers Dalatiens, et leur symbolique était unique, leur langue aussi : tant de nouvelles runes à construire et essayer !
Et un jour, paf « Faillite, Crista va épouser Krogan Foudresang ». Alors, ce n’est pas que je sois jaloux, pas totalement. Mais Krogan avait besoin d’une et une seule qualité qu’il n’eut cependant pas : rendre mon amie heureuse. J’aurai pu lui pardonner de me l’enlever à cette simple condition. Hélas, tel ne fut pas le cas. Si j’ai bonne mémoire, je me suis endormi à son mariage, fort peu intéressé et ayant travaillé la tard la veille. Après quoi...
Après quoi j’en ai fait ma bonne excuse pour partir. Je porte les armes du clan, je négocie pour eux.. Mais il y beaucoup trop à découvrir. Mon père peut encore tenir la forge et lorsque je reviendrai, je serai plus un forgeron excellent, je serai exceptionnel. J’aurai pour moi la science du monde, les savoirs de nos aïeux et ceux du temps présent. Je rachèterai ma disgrâce en donnant à Orzammar une invention unique, nouvelle : un souffle neuf à ce point nécessaire et unique qu’ils seront bien forcés d’admettre leurs erreurs et je deviendrai un Haut.
Impossible ? Je suis un sans caste surfacien ? Et alors ? C’est ce que font les Hauts : l’impossible !


9 :42 : Ma barbe est plus longue que jamais et je crois que je suis de plus en plus aigri. Mais je touche au but. Je sais, j’ai appris, ma main est dure à présent d’une expérience précise. Il me manque une idée. Qu’on me donne un levier et je soulèverai le monde ! Si seulement ce dernier n’allait d’ailleurs pas si mal, j’aurai plus de temps !
Chaque fois et c’est souvent, que je tire mon marteau et ma hache, je repense à mon baptême, Dénérim et la terreur que j’avais au cœur à l’époque. Mais à l’époque, j’avais Crista. Peut-être qu’il faudrait commencer par cela. Renouer avec ceux que j’ai laissé derrière moi sans jamais vraiment les abandonner. Je remets toujours cela à demain et une partie de moi traine les pieds. Oui. Voilà. Réparons ces erreurs là pour commencer et une fois entier, là je m’occuperai d’être un génie.

Si bien qu’avec une belle plume et un coursier rapide, je fis trouver Crista par le Clan Haut Roc pour une missive si simple qu’on pourrait presque lui rapprocher le prix du parchemin.

« Salut Crista : et si on sauvait le monde, à nouveau ? On commence par une chope d’hydromel et un peu de lard fumé ? »

Félicitation, Hirgrim tu es maintenant officiellement,
Validé(e)

Avis du staff sur ta présentation : Superbe fiche ! Ce n'est pas tous les jours qu'on croise un nain avec de telles ambitions ! :)
Maintenant que je suis validé(e), que faire ? Maintenant que ton groupe a été attribué, tu débloques plusieurs nouvelles fonctionnalités sur le forum ! Tu as désormais accès au flood où tu pourras t'amuser autant de fois que tu le voudras. N'hésite pas à donner un coup de pouce au forum, en votant pour nous aux topsites afin de pouvoir avoir plus de visibilité et obtenir de nouveaux joueurs sur notre plateforme !

Mais avant toute chose, tu peux avoir accès à la section Relations et Annexes jusque là invisible !.
Tu peux ouvrir un sujet pour ta Gestion RPG et lister tous tes RPS en cours, gérer tes relations dans ta Fiche de liens, ouvrir une boîte aux lettres pour recevoir tes missives, et enfin t'isoler pour rédiger dans ton journal intime et ne parler que de toi.

N'oublions pas le plus important : Maintenant tu as accès au système de points d'expérience et au(x) QG de ton (tes) faction(s) ! De nombreuses surprises t'y attendent : tu pourras échanger avec les autres membres de ta faction pour établir des stratégies et gérer les ressources de ton groupe !

N'hésite pas à demander un RP aux autres membres du forum et créer des liens avec eux ! Rendez-vous sur le discord ou sur ce lien pour demander un jeu aux membres disponibles !

Sur ce, cher membre, nous te souhaitons un bon jeu !