Pile sous un bureau de vieux bois ~ Oratius

De la main d’Anora de la lignée Mac Tir, Teyrna de Gwaren, conseillère royale de sa majesté Alistair I,

A l’honorable Main Gauche du Divin,

e vous soumets mes salutations, au nom de ma lignée, ainsi qu’à la vénérable institution qui sert le Créateur en votre pays. Considérez, bien entendu, mon oreille attentive à toute demande pouvant être profitable à mon royaume. Aussi est-il naturel que je me sois penchée sur votre missive.

Bien que j’entende que certainement, vous souhaitez toute bonne chose pour nous, il est regrettable que votre tentative d’approche diplomatique consiste à dénigrer notre roi, quand bien même, cela est tout à votre honneur, vous faites preuve de bien grande franchise. Le fait, à ce qui se dit, n’est que le beau mot pour parler d’avis comme vérité.

Quant à la situation de notre pays, votre sollicitude nous touche, mais n’ayez crainte. Fort heureusement, nous n’attendons pas que n’importe quel étranger crie au loup et répande quelques malversations pour nous retrouver à terre à nous lamenter. Nous n’attendons pas non plus n’importe quel étranger venant nous promettre monts et merveilles pour nous relever.

Il aurait été certainement plus agréable et aisé de votre part de réduire votre texte à vos derniers mots, et ainsi préparer cette entrevue en de plus favorables circonstances.

Je ne prendrai de fait pas la peine de vous introduire auprès du roi, seul à même, vous comprendrez bien, de prendre les ultimes décisions de notre éventuel rapprochement diplomatique. Si entrevue il y a, je vous proposerai seulement l’intimité de mon bureau et une place à une auberge en ville, qui j’en suis certaine, conviendra à votre tempérament franc.

Si par heureux hasard, vous vous aventuriez en notre charmante Denerim, n’hésitez pas à me faire part de votre venue.

Recevez nos plus sincères considérations.

A la fougueuse Main Gauche
Très cher Merae,

ur demande de notre glorieux Divin, je vous écris ces quelques mots, et me permets de prendre de vos nouvelles dans un premier temps, afin de m'assurer que nous ne deviendrions point le boulet de l'autre sur les tâches à venir.

J'espère que votre adaptation à vos nouvelles fonctions se sont bien déroulées. Je conçois si au début, tout ne fut que déroutant pour votre personne. Mais vous êtes un homme du terrain, vous savez vous adapter.

Je ne vous apprends rien en soulignant le fait indéniable que l'hérésie ne fait que monter en flèche au sein de l'Empire, au point même d'agir chez les barbares Sudistes. Je suggère que nous devrions nous rencontrer lorsque nous aurons le temps, et ce afin de converser sur les initiatives à prendre quant à nos prochaines actions.

Donnez-moi une date et un lieu, et je vous y rejoindrai avec joie.

Cordialement,