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Sénéchal
L'État-Major
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Esclave du Passé.
Ce n’était qu’une rumeur, mais elle arrivait aux oreilles de ceux qui savaient les tendre de plus en plus souvent. Il n’était pas étonnant que des réseaux d’esclavagistes s’étendent dans le sud en ces moments troublés, après tout la guerre civile à Orlais et les conflits mages / templiers un peu partout sur le continent occupaient assez les armées de nobles pour qu’ils s’inquiètent en plus de disparition d’elfes de bascloitres. La présence des vénatoris un peu partout rendait la possibilité de capturer des personnes isolées ou faibles d’autant plus facile.
Argencourt était une petite ville à quelques journées de marche de la lisère des Tombes d’Emeraude. Le bascloitre de la ville était relativement petit, même en rapport avec la taille de la cité et les disparitions avaient été tellement nombreuses que même les gardes de la ville avaient remarqué ce qui se passait. Malheureusement le commandement de ladite Garde était peu intéressée par le problème et les quelques hommes et femmes qui s’intéressaient au problème étaient trop peu nombreux à braver les ordres pour aller y patrouiller.
Enquêter au Bascloitre
Enquêter en ville
Enquêter à la Caserne des gardes de la ville
Enquêter au près du seigneur du comté
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Esclave de son passé
Les rumeurs étaient venues aux oreilles de Fenris jusqu'à Onterre. Les disparitions de plus en plus nombreuses était déclarées plus au sud, à quelques jours de marche. Des disparitions comme ça, en plus dans une région qui avait été touchée sévèrement par la présence des templiers rouges... Pour Fenris, cela ressemblait beaucoup à des esclavagistes voyant la commotion dans la région comme une aubaine pour des esclaves faciles à piéger. Fenris ne pouvait pas laisser une telle information passée sans aller voir lui-même, particulièrement si c'était si proche de l'école de mages d'Anders. Autant il voulait mettre hors état de nuire le groupe d'esclavagistes de la région, autant il était mieux de le faire rapidement avant que le groupe ne vienne plus au nord et essaie de s'en prendre aux jeunes mages ou aux dalatiens de la forêt. Et puis, il n'arrivait pas à rester bien longtemps à l'académie de magie. Tous ses mages autour de lui... Il savait bien qu'aucun ne risquerait de lui faire du mal - ils avaient bien trop peur d'Anders pour cela - mais partir une fois de temps en temps lui faisait de bien, simplement pour de débarrasser de la sensation de magie inconnue qui gorgeait ses marques.
Le chemin jusqu'au village d'Argentcourt n'avait pas été très difficile, bien que Fenris avait encore pesté sur le froid. Il ne s'y habituerait probablement jamais. Le village était calme, bien que celui-ci semblait... triste ? Les gardes ne semblaient pas plus alarmés que cela de voir leurs citoyens disparaitre, pour le peu qu'il remarquait lorsqu'il les croisaient. Peut-être avait-il les mains liées comme les avaient Aveline à Kirkwall... Ou ils s'en foutait complètement, ce qui était aussi probable, plutôt surprenant, mais pas impossible.
Fenris se dirigea vers le bas-cloître, espérant y trouver des informations. Si les esclavagistes étaient vraiment en activité dans le secteur, ils avaient surement fait des disparus parmi les elfes. Peut-être qu'il pourrait approcher quelqu'un. Justement, il y avait quelques elfes qui le regardaient plus loin. Fenris continua son chemin vers eux, inspectant quand même les alentours pour y trouver d'autres indices de la présence des esclavagistes.
Sénéchal
L'État-Major
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Esclave du Passé.
Le bascloitre d’Argencourt n’était pas tellement différent du reste des bascloitres d’Orlais. Reculé dans un coin de la ville qui ne croisait pas le chemin des nobles. Il était composé d’une cour circulaire au milieu duquel était planté un arbre dont le tronc était décoré de fanions colorés qui avaient vu de meilleurs jours. Quelques rues partaient de cette place centrale, mais elles ne faisaient chacune que quelques dizaines de mètres. Les bâtiments étaient hauts et penchés dans des angles étranges, leur équilibre précaire était d’autant moins rassurant qu’ils étaient probablement surpeuplés.
L’arrivée de Fenris attira les regards des elfes qui vivaient là. Il fallait admettre qu’il détonnait, ses habits bien que modestes valaient certainement plus cher que toutes les guenilles que portaient les résidents réunies et ils étaient adaptés à la saison. La plupart des elfes se tenaient à distance de lui, certains fermèrent leurs volets sur son passage, d’autres se terraient dans les ruelles sombres. Un enfant pointa le Tevintide du doigt avant que sa mère baisse son bras et l’éloigne de la place.
Dans la terre battue qui formait le sol il était difficile de distinguer quoi que ce soit, le sol était boueux et souillé, glacé par la température hivernale. En faisant le tour de la salle cependant, Fenris put repérer une trace de main ensanglantée. En prenant la rue marquée de sang, il observa des traces de roues, comme celles d’un chariot mais plus large… et au bout de ces traces, dans l’impasse que formait la ruelle, il découvrit le « chariot » en question caché sous un tissu rongé au mite, une cage de transport pour prisonniers…. Ou pour des esclaves.
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