On a gathering storm comes a tall handsome man, in a dusty black coat with a red right hand [Capheus]

Anecdotes : Vis-à-vis du Divin actuel, on peut dire que Capheus est un fanboy hystérique. ◇ L'étiquette sociale à Tevinter l'a rendu impitoyable avec sa propre image, et cumulée à ses expériences en tant qu'ancien esclave, il en est à refouler son homosexualité qu'il considère comme une erreur à corriger. ◇ Il a tué son prédécesseur pour accéder à son rang. ◇ Il prend très à coeur la sainte tâche de se débarrasser des Venatoris. ◇ Il adore le thé au  sureau. ◇

Description psychologique : En apparence, Capheus est un homme avide de divertissement : jovial, charismatique, voire par moment chaleureux, il se plait à plaire et à être plu par la foule autour de lui. On reconnaît très humblement autant sa foi inébranlable envers le Créateur et la Chantrie impériale, que son ambition sociale. Capheus a débuté sa nouvelle vie depuis le plus bas de l'échelle pour en atteindre le sommet, ou plutôt, pour la retrouver, telle un cycle inévitable. Extraverti, parfois trop extravagant, soit on l'aime, soit on le déteste : il y a rarement des entre-deux avec lui. Certains pensent qu'il est fou, immature, inconscient.

Mégalomane, Capheus se considère comme le meilleur à son poste de l'Histoire de la Chantrie impériale, et avec ses talents de tueur à gage, tout comme de tueur de mages, il a raison de concevoir sa réalité ainsi. Prétentieux et impulsif, Capheus est excellent pour mener ses missions à bien, de façon simple, rapide et efficace. Et surtout, il se plait à s'assurer que tout le monde le sache, alliés ou ennemis. Il se considère comme "essentiel au Divin", et proche de lui. Froid et calculateur, il a assez tendance à anticiper un maximum. Il n'est pas très friand de la cohésion de groupe, mais reste quelqu'un sur qui l'on peut toujours compter lors d'une mission.

Quand il ne doit pas se pavaner publiquement ou alors mener ses tâches avec brio, Capheus est un homme très conflictuel. Durant son adolescence, il regardait avec un certain dédain et dégoût cette attirance qu'il avait pour les hommes, car il était défendu pour lui d'avoir encore une autre imperfection : le manque de magie était déjà une lésion suffisante. Ses années en tant qu'esclaves renforcèrent cette idée comme un pieu que l'on enfonçait dans le coeur d'un vampire. L'étiquette du bon Altus ne tolérait pas ce genre de sauvagerie, et encore moins son vécu particulièrement sans merci.

Aussi, Capheus est un homme seul. Il a grandi seul, a étudié seul, s'est senti mis à l'écart durant ses années d'esclavage, et aujourd'hui encore, le voilà seul, entouré par la foule. Cette constante distance l'a rendu autant frustré qu'apathique, ne supportant pas le contact physique d'autrui - encore moins depuis ses mauvaises expériences. Il est très dur avec lui-même, très exigeant, et ne tolère pas l'échec. Pour lui, échouer, c'est mourir.

Description physique : Il est bg. Avec quelques cicatrices par-ci par-là, soulignant son insubordination lors de ses premières années en tant qu'esclave.

Histoire : Capheus est le premier fils d’une fratrie de 4 – trois filles, un garçon. Fils d’une première union, davantage pour l’amour que la puissance, sa pieuse mère mourut assez tôt. Ressemblant énormément à elle, son père le chérit « malgré ses défauts apparents ». Claudius Lacerta se remaria – par souci d’alliance cette fois – et eut trois filles, toutes plus magiquement puissantes les unes que les autres.

Capheus n’avait pas les dons magiques suffisamment développés pour pouvoir s’en servir. Il compensa par l’études des arcanes et l’alchimie, domaine qu’il appréciait toujours plus au fil des jours – et qui lui était concrètement utile.

Sa belle-mère le détestait au plus haut point. Elle ne supportait pas que la majeure attention de son époux soit posée sur un être autant faible – sans magie – que Capheus, et cela lui faisait comprendre qu’il n’avait pas tourné la page sur sa précédente femme. Capheus s’entend tout de même bien avec ses demi-sœurs, avec qui il a grandi.

Vers ses 19 ans, son père tomba malade. Il lui faudra quelques mois supplémentaires avant de perdre la vie pour de bon. A partir de ce jour, la vie complète de Capheus bascula : sa belle-mère prit les devants dans la famille. Elle engagea des laetans pour simuler une attaque contre lui et le faire passer pour mort, soulignant au passage que s’il avait les bons dons, il s’en serait sorti sans une égratignure. La réalité étant qu’elle l’avait enlevé et vendu comme esclave.

Il fallut un certain temps à Capheus pour faire le tri de ce qui venait de lui arriver. En l’espace d’une nuit, le voilà embarqué sur un navire à destination de Minrathie, où il passera ses plus sombres heures. Dans le fond, il bouillonnait de rage envers sa belle-mère, mais d’un côté, il avait la foi. Il savait que le Créateur lui offrirait la justice et la vengeance, sans devoir forcer la main du Destin pour cela.

Il changera à plusieurs reprises de maître, à cause de sa grande gueule. On n’osait pas lui couper la langue, à cause du prix qu’ils durent payer pour l’avoir. Il fut finalement racheté par le Magister Nenealeus, qui eut vent d’un « Altus-esclave » du genre à ne pas se laisser faire. Les rumeurs à son sujet étaient incertaines : avec la mention « altus », certains s’attendaient à ce qu’il ait des capacités magiques, d’où la méfiance quant à en faire trop.

Nenealeus réalisa cependant rapidement deux choses : son manque de capacités magiques, ainsi que sa capacité à apprendre très rapidement. Il l’entraîna donc, ainsi que de nombreux esclaves, à devenir un tueur de mages. Capheus s’y donna corps et âme, suivant attentivement chaque ordre, chaque opportunité de s’élever qui se proposait à lui. Chaque action comptait.

Il fallait aussi dire que le Magister était assez fier de ce qu’il devenait. Après sept années à s’entraîner sans relâche et à lui obéir au doigt et à l’œil, Capheus comprenait de plus en plus que Nenealeus ne le laisserait tout, sauf partir : une telle arme en liberté serait un tel gâchis. Mais il ne perdit pas courage pour autant, ni même son audace.

Demandant audience auprès de son maître, Capheus put lui expliquer qu’il était destiné à devenir, testament de son père à l’appui, l’héritier de la famille Lacerta, famille Altus malgré tout encore très influente. Sa proposition fut la suivante : s’il l’envoyait tuer sa belle-mère et qu’il y parvenait, il devrait le libérer et le laisser regagner son rang ; en conséquence, il considérerait Nenealeus comme son allié, et l’aiderait à le prodiguer en esclaves bons pour le combat, déjà entraînés en avance. Fasciné par une telle offre, ainsi que par cet immense grain de folie, Nenealeus accepta sa proposition. Il connaissait l’implacable Annela Lacerta, et devait admettre qu’il ne saurait absolument pas dire l’issue de cette mission-là. Le simple fait de ne pas savoir comment allait se terminer cette partie le comblait déjà en divertissement.

Ce fut sur ce pas que Capheus repartit pour Vynrantium. Il avait ses armes, sa façon de se battre, et il était bien loin du jeune adulte qui fut jeté à la porte par sa propre belle-famille. Et il n’avait rien oublié de ses connaissances en alchimie pour autant : il prit un certain temps pour se rafraîchir la mémoire malgré tout sur le sujet des poisons, élément-clé de sa vengeance, de cette mission-suicide. Mais une fois son plan élaboré, une fois prêt, Capheus prit la direction de sa propre demeure.

Il faisait grand jour. Capheus n’était pas friand des difficultés, mais il voulait que cela se sache. Le soleil de l’après-midi l’observait, au même titre que la fête qui était organisée dans la demeure familiale. Grand nombre d’Altus étaient invités, ainsi que de puissants Laetans : l’occasion était parfaite, vraiment parfaite.

Il entra par les cuisines. Evidemment, quel classique que d’entrer par l’arrière. Mais il n’en avait cure, du moment qu’il atteindrait ses objectifs. Ses armes étaient empoisonnées. Sa sueur et son sang allaient enfin payer leur salut. Il gravit les marches comme un fantôme hantant sa chère demeure. Certains serviteurs le dévisagèrent sans rien dire, ayant une impression de déjà-vu. On l’avait déjà oublié. Ou alors, plus personne n’était adepte de le reconnaître.

La salle principale était noire de monde. Il devait la trouver. La connaissant, elle devait être dans ses plus beaux atours, à se pavaner devant tout le monde. Et il avait raison. A demander aux serviteurs dans les coulisses de ce bal sans doute prometteur, il apprit qu’elle était dans une salle annexe, au cœur d’une somptueuse orgie. Quel instant ironique pour rendre son dernier souffle. Capheus ouvrit la porte de ce qui fut sa chambre. La referma derrière lui avec soin. Tua toutes les personnes présentes dans la pièce.

Elle eut à peine le temps de le reconnaître, le temps de voir le visage de l’ancienne épouse de son défunt mari lui faire face à nouveau. Mais Capheus n’était pas du genre à jouer sadiquement avec ses cibles : il la tua, sans lui accorder la moindre cérémonie. Quand il franchit à nouveau la porte, il monta sur une estrade avec la tête tranchée de la vieille sorcière dans la main, qu’il laissa tomber sur le buffet une fois l’attention de la foule captée. Il signala officiellement son retour au sein de la famille Lacerta, plus particulièrement à sa tête. Le bal reprit de plus belle ce jour-là.

Retrouver ses sœurs lui fit étrange. Elles étaient soulagées de le savoir en vie, et chacun échangea la parcelle d’histoire qu’il avait sur cette sale affaire. Et contre toute attente, il laissa le siège des Lacerta au Magisterium à une de ses sœurs. La politique ne l’intéressait pas vraiment. Il préférait la justice.

Capheus tint cependant ses promesses vis-à-vis de Magister Nenealeus. Traitant ses esclaves avec davantage de respect – vivre avec eux lui apprit bien des leçons –, il se mit à les entraîner, se gardant de ne pas envoyer ses meilleurs atouts à son nouvel ami. Le seul fait d’avoir été ainsi affranchi en faisant ses preuves laissait cette espèce d’espoir pour les esclaves en formation martiale aux côtés de Nenealeus, ce qui finalement l’arrangea ; conserver cette illusion était essentielle pour les garder à ses ordres.

Malgré tout, Capheus considéra l’aide du Créateur dans sa revanche justifiée, et était convaincu qu’il avait une dette envers lui. Ce fut avec cette pensée en tête qu’il intégra réellement la Chantrie. A cause de son manque de magie, il ne pouvait prétendre à trop haut, sauf en passant par une éventuelle magouille. Admirant le Divin pour sa prise de position au nom de la restauration d’un meilleur empire tévintide, Capheus se dévoua corps et âme à envisager de faire la même chose. De monter suffisamment haut pour supporter son idée et son message.

Capheus passa l’année suivante à analyser toute la hiérarchie de la Chantrie impériale. Où pourrait-il se placer ? Il remarqua rapidement que la main droite actuelle commençait à rouiller gentiment. Parfait. Cette place l’intéressait de toute façon.

Et ainsi, il déambula une nuit dans la Chantrie, alors qu’il avait relevé dans ses missives, par le biais d’un informateur, qu’il prévoyait quelque chose ce soir-là dans une crypte à Minrathie. Le pas dansant, Capheus se joignit à la partie, découvrant au passage que la main droite avait quelques affaires avec une drôle de secte hérétique grandissant gentiment au cœur de l’empire.  Le combat fut rude, contrairement aux apparences que laissent cette histoire, comme tout combat qu’il mena.

Mais l’important ici n’est pas tant la difficulté, les blessures, les contretemps, mais bien les faits. Capheus a tué. Capheus tue.

Ce fut en ramenant quelques lettres compromettantes et sa vieille tête dans un sac que Capheus demanda audience auprès du Divin. Celui-ci l’attendait avec des templiers pointant leurs armes vers lui. Evidemment qu’il en avait eu vent, il était le Divin. Il voyait tout. Après un certain échange, ainsi que la démonstration de ses preuves, Capheus réclama le rôle de main droite, lui jurant la fidélité la plus exemplaire à son égard. Alors que certains hauts prêtres désapprouvaient complètement cette folie, particulièrement car ils convoitaient cette place maintenant vacante, le Divin accepta cet audace en le mettant « à l’essai ». Il fut à cette place chancelante pendant près de deux ans, avant que le Divin n’officialise la chose en 9:36.

Capheus avait fait ses preuves, et il le savait digne de confiance, ainsi que loyal. Le Divin s’était assuré de lui faire faire les choix les moins évidents pour le tester sur tous les aspects, mais avoir un perrepatae libre, un tueur de mages à son service, cela l’arrangeait beaucoup. Il était loyal au possible, et efficace au possible : que demander de plus ?

Ses missions étaient simples : il devait agir en son nom, se débarrasser des gêneurs en son nom, propager la bonne parole en son nom. L’hérésie montait toujours plus rapidement au sein de l’empire, au point même que l’Archonte et le Divin partageaient la même opinion pour une fois. Il en fallait beaucoup pour que ces deux têtes de fil aient un semblant de direction similaire, c’était dire la gravité de la situation.

Apparemment, ces hérétiques faisaient des vagues dans le Sud maintenant, et le Divin était bien déterminé à faire mieux que l’Archonte, qui attendait sans rien faire dans son coin, trop effrayé de créer le moindre petit scandale pour le salut du monde. Capheus serait sans doute amené à descendre dans le froid et l’inconfort éternels, afin d’y amener de l’ordre, de la justice.

Félicitations, Capheus tu es maintenant officiellement,
Validé(e) !
Avis du staff sur ta présentation : C'est avec joie que je lis le retour de Caphy, toujours plus sombre, toujours plus beau! C'était un plaisir de te lire et ne trouvant aucune critique majeure je te valide de ce pas! <3

Maintenant que je suis validé(e), que faire ? Maintenant que ton groupe a été attribué, tu débloques plusieurs nouvelles fonctionnalités sur le forum ! Tu as désormais accès au flood où tu pourras t'amuser autant de fois que tu le voudras. N'hésite pas à donner un coup de pouce au forum, en votant pour nous aux topsites afin de pouvoir avoir plus de visibilité et obtenir de nouveaux joueurs sur notre plateforme !

Mais avant toute chose, tu peux avoir accès à la section Relations et Annexes jusque là invisible !
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N'oublions pas le plus important : Maintenant tu as accès au système de points d'expérience et au(x) QG de ton (tes) faction(s) ! De nombreuses surprises t'y attendent : tu pourras échanger avec les autres membres de ta faction pour établir des stratégies et gérer les ressources de ton groupe !

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