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Eleanore de Jader
– Inquisition –
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La Perle et l'Abeille
Mon retour à Dénérim s'était fait de façon plutôt rapide, devant aider un des Amis Jenny à résoudre un problème qui concernait les manigances d'un marchand orlésien sur le territoire Féreldien. Nous avions réussi à lui faire couler son bateau de contrebande et le faire avoir par les autorités, ce qui a permis aux différents artisans plus pauvres à qui il avait spoliés ces biens de les récupérer. Mais ceci fait, je me retrouvais un peu sur la paille et ne pouvant repartir de suite pour Orlaïs (il me manquait de l'argent pour le bateau), je devais trouver un moyen de me sustenter. J'étais barde, aussi jouer et la musique et chanter pour un certain public pouvait jouer, mais les quelques auberges et tavernes que j'avais visitées avaient déjà preneur en terme de musiques. La concurrence étant farouche, et me trouvant clairement orlésienne avec mon accent, je n'étais pas forcément très bien reçue.
Cependant, au détour d'un chemin pour rejoindre le marché principal, je vis une petite affichette. On y lisait qu'un établissement, la Perle, cherchait ménestrel ou barde pour remplacer pendant quelques jours le leur. La Perle... ce nom me disait quelque chose... Mais quoi ? Bon, je ne perdais rien à essayer d'y aller. C'était le début d'après-midi, encore calme avant le service du soir. Je posais la question autour de moi pour demander les indications. Si les femmes semblaient s'offusquer et les hommes me sourire avec un regard déplaisant, tous semblaient connaitre l'endroit et savoir où il se trouvait. Je m'y dirigeais, pour arriver dans un quartier un peu plus modeste de Dénérim. En poussant la porte, je sentis aussitôt l'odeur forte d'alcool et de parfums, celui que l'on retrouve en général dans des maisons de passe ou des endroits peu fréquentables. J'eus un moment d'hésitation dans ce couloir d'entrée, mais il fallait bien se lancer. Mon arc et mon luth sur le dos, je prenais les devant et rentrais dans la salle. Il n'y avait pas grand monde, mais une personne semblait être derrière le comptoir pour laver les chope. Je me dirigeais vers elle, l'abordant avec un sourire et politesse.
"Bonjour, je suis Argonia Coutray, barde. Je viens répondre à votre annonce de recherche de ménestrel pour la soirée. Est ce que cette offre est toujours valable ?"
Je n'étais pas très rassurée, mais en un sens il fallait aussi gagner son pain. Je n'étais pas non plus sans défense, et je trouverais bien un moyen de m'enfuir si les choses tournent mal. Du moins... je l'espérais.
Cependant, au détour d'un chemin pour rejoindre le marché principal, je vis une petite affichette. On y lisait qu'un établissement, la Perle, cherchait ménestrel ou barde pour remplacer pendant quelques jours le leur. La Perle... ce nom me disait quelque chose... Mais quoi ? Bon, je ne perdais rien à essayer d'y aller. C'était le début d'après-midi, encore calme avant le service du soir. Je posais la question autour de moi pour demander les indications. Si les femmes semblaient s'offusquer et les hommes me sourire avec un regard déplaisant, tous semblaient connaitre l'endroit et savoir où il se trouvait. Je m'y dirigeais, pour arriver dans un quartier un peu plus modeste de Dénérim. En poussant la porte, je sentis aussitôt l'odeur forte d'alcool et de parfums, celui que l'on retrouve en général dans des maisons de passe ou des endroits peu fréquentables. J'eus un moment d'hésitation dans ce couloir d'entrée, mais il fallait bien se lancer. Mon arc et mon luth sur le dos, je prenais les devant et rentrais dans la salle. Il n'y avait pas grand monde, mais une personne semblait être derrière le comptoir pour laver les chope. Je me dirigeais vers elle, l'abordant avec un sourire et politesse.
"Bonjour, je suis Argonia Coutray, barde. Je viens répondre à votre annonce de recherche de ménestrel pour la soirée. Est ce que cette offre est toujours valable ?"
Je n'étais pas très rassurée, mais en un sens il fallait aussi gagner son pain. Je n'étais pas non plus sans défense, et je trouverais bien un moyen de m'enfuir si les choses tournent mal. Du moins... je l'espérais.
Invité
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Avec les problèmes généraux en Thédas, Carys ne manquait pas de travail comme si dès que quelque chose n’allait pas, que ce soit une petite guéguèrre mage versus templiers une incursion des engeances qui n’avait jamais vraiment cessé depuis l’enclin ou la plus traditionnelle mésentente entre les nations, les gens en profitaient pour consommer alcool et autres formes de détente ce qu’elle fournissait avec beaucoup de conscience professionnelle.
Mais par moments il lui fallait recruter parce que la partie taverne ne devait pas désemplir et que les bardes avec leur volubilité naturelle qui faisait leur talent n’allait pas de pair avec une certaine régularité. Elle avait donc posté un peu partout quelques affiches pour en quérir un autre.
En vrai elle ne demandait pas grand-chose et surtout pas le genre qui raconte des histoires , c’était le pire niveau commerce. Non il lui fallait un gratteur de luth ou un souffleur de pipeau, avec des rythmes suffisamment entraînants pour que les gens même les plus timides s’enhardissent.
Pour le moment personne n’avait trouvé grâce à ses yeux et elle les avait tous chassé quasi manu militari. Est-ce qu’aucun n’allait faire l’affaire ? Agacée la blonde se réfugia dans le travail manuel. C’était la matinée alors le travail pour l’instant ce limitait a du nettoyage principalement il y avait bien deux trois consommateurs mais ils cuvaient plus qu’ils ne buvaient et tant qu’ils ne rendaient pas tripes et boyaux sur son parquet ils pouvaient bien rester une heure ou deux de plus.
Alors qu’elle essuyait quelques verres, une elfe se présenta a elle et lui expliqua sa venue pour le poste de barde, mais un détail la gênait. Un détail en bois et courbé et d’autres petits détails dans son dos.
« Chérie, on va se calmer dessuite, tu va aller poser ton arc, tes flèches et tes autres armes aux vestiaires sous surveillance et on va recommencer tout ça »
Plutôt mignonne mais avec des leçons de manières a prendre, comme pas mal d’elfes, fallait pas se leurrer à entasser des gens dans des lieux aussi …dégradants qu’un bas cloître c’était évident qu’on apprenait pas à se bien tenir en premier.
Mais plus important si on laissait passer le premier joli minois sans vérification elle pourrait mettre la clé sous la porte d’ici la fin du mois, sans compter le fait que n’importe qui pourrait abîmer ses filles.
« OH DITES MOI DEPUIS QUAND JE VOUS PAYE A LAISSER PASSER DES GENS ARMES !»
au ronflement interrompu qu’elle entendit en retour, le gars de la sécurité dormait …et il faudrait donc qu’elle en change…
Jamais le travail ne s’arrêtait a la Perle.
Mais par moments il lui fallait recruter parce que la partie taverne ne devait pas désemplir et que les bardes avec leur volubilité naturelle qui faisait leur talent n’allait pas de pair avec une certaine régularité. Elle avait donc posté un peu partout quelques affiches pour en quérir un autre.
En vrai elle ne demandait pas grand-chose et surtout pas le genre qui raconte des histoires , c’était le pire niveau commerce. Non il lui fallait un gratteur de luth ou un souffleur de pipeau, avec des rythmes suffisamment entraînants pour que les gens même les plus timides s’enhardissent.
Pour le moment personne n’avait trouvé grâce à ses yeux et elle les avait tous chassé quasi manu militari. Est-ce qu’aucun n’allait faire l’affaire ? Agacée la blonde se réfugia dans le travail manuel. C’était la matinée alors le travail pour l’instant ce limitait a du nettoyage principalement il y avait bien deux trois consommateurs mais ils cuvaient plus qu’ils ne buvaient et tant qu’ils ne rendaient pas tripes et boyaux sur son parquet ils pouvaient bien rester une heure ou deux de plus.
Alors qu’elle essuyait quelques verres, une elfe se présenta a elle et lui expliqua sa venue pour le poste de barde, mais un détail la gênait. Un détail en bois et courbé et d’autres petits détails dans son dos.
« Chérie, on va se calmer dessuite, tu va aller poser ton arc, tes flèches et tes autres armes aux vestiaires sous surveillance et on va recommencer tout ça »
Plutôt mignonne mais avec des leçons de manières a prendre, comme pas mal d’elfes, fallait pas se leurrer à entasser des gens dans des lieux aussi …dégradants qu’un bas cloître c’était évident qu’on apprenait pas à se bien tenir en premier.
Mais plus important si on laissait passer le premier joli minois sans vérification elle pourrait mettre la clé sous la porte d’ici la fin du mois, sans compter le fait que n’importe qui pourrait abîmer ses filles.
« OH DITES MOI DEPUIS QUAND JE VOUS PAYE A LAISSER PASSER DES GENS ARMES !»
au ronflement interrompu qu’elle entendit en retour, le gars de la sécurité dormait …et il faudrait donc qu’elle en change…
Jamais le travail ne s’arrêtait a la Perle.
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