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Dim 16 Aoû 2020 - 21:34

Aesthia Amladaris
Aesthia Amladaris

 

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Au nom de la Science

Pour une fois dans l'Emprise, le ciel était plutôt clair et sans la moindr eonce de neige qui tombe. Il y avait quelques nuages au loin qui rappelaient que la prochaine tempête n'était pas loin, mais sommes toute cela nous donnait un peu de répit. Il faisait plus froid en conséquence, mais l'air plus sec avait quelque chose de vivifiant. Le campement de la Tour d'Os n'avait été installée que depuis peu et restait très sommaire, aussi la moindre accalmie était la bienvenue.

Dans ma tente de commandement, je ne pouvais guère profiter du beau temps. Je devais rédiger tout un tas de paperasse, mettre par écrit plusieurs résultats d'expériences, faire des rapports sur noter situation à l'Emprise du Lion alors que nous venions de nous installer. Il y avait tant à faire et sécuriser les lieux n'était pas une mince affaire. Normalement je devrais bientôt recevoir de l'aide, ayant il y a peu envoyé une missive à Servis pour qu'il m'envoie de l'aide. Mais je ne pouvais pas attendre pour mes projets. Nous avions commencé les négociations avec le village d'à côté pour obtenir les droit à leur carrière, nous faisant passer pour des templiers et des mages venus étudier le lyrium rouge. A force de vivres et de promesses les choses avançaient bien, et nous pouvions bientôt mettre la main sur l'acte de propriété. En attendant, j'avais déjà commencé à m'occuper sur des études plus passionnantes que d'aider des paysans. Soudain, j'entendis au loin des grognements de bêtes sauvages. Je levais la tête du parchemin sur lequel j'écrivais, souriant légèrement. Enfin. Arriva ensuite un templier à travers la tente, celui qui s'occupait du campement et des templiers rouges en mon absence.

" Wallace, sont ce mes sujets que j'entends ?"

Ma voix, habituellement froide et indifférente, montrait un peu plus d'intérêt et d'énergie. Mon regard était également plus vif et brillant, posé sur le templier avec une certaine impatience. Il ma salua et me répondit aussitôt, ne semblant pourtant pas vraiment partager mon engouement.

" Oui, trois ours ont été capturés. L'un d'entre eux nous a donné plus de fil à retordre, vu que c'est un Grand Ours. Mais tout est prêt."

Je souriais un peu plus, même si cela ne dura que le temps d'un souffle. Ce rictus de satisfaction à l'idée que ces sujets étaient féroces, c'était bien moi. Plus ils nous donnent du fil à retordre mieux c'est. C'est qu'ils sont en forme, en bonne santé, résistants, et auront peut être la volonté et le désir de vivre pour survivre à ce que j'allais leur faire subir. Sans plus de transition et de manifestation euphorique, je posais mes yeux de nouveau sur mon parchemin pour me remettre à écrire, donnant les ordres qu'attendaient Wallace sans le regarder.

"Parfait, mettez les dans leurs cages séparées et commencez le protocole. Mettez Domitorius en responsable de cette étable, que ses esclaves s'en occupent."

Il repartit de la tente après m'avoir donné un "bien Madame", me laissant enfin à mon écriture. En bruit de fond j'avais les grognements des ours, les éclats de voix en tévintides des maitres esclaves et de leurs bêtes de sommes. L'expérience tant attendue allait pouvoir commencer. Etudier le lyrium rouge était ma fonction première chez les Adeptes, et ici j'avait une occasion en or de pouvoir le faire. mais à défaut d'humains je devais me contenter de bêtes, mes derniers essais sur des cochards, lapins, chiens, ou renards n'avaient pas donné d'éléments concluants. Trop faibles, ils succombaient au lyrium rouge trop rapidement par simple exposition. Mais j'avais remarqué que plus la bête était imposante mieux elle résistait. Les chevaux étaient hors de question, trop précieux pour nous déplacer. J'avais pensé également aux loups, mais ils nous filaient entre les pattes comme des anguilles. D'où notre nouvelle cibles : le ours. J'avais hâte de tester sur eux, car si mon hypothèse se confirmait, peut être que je pourrais nous offrir des bêtes sauvages en plus de démons. Et peut être des géants... rien que cette idée me faisait sourire, me donnant un certain espoir. Et pourquoi pas des wyvern ensuite ? Tout cela était...

Soudain, des cris et des feulement se firent entendre, un bruit de panique ainsi que les hurlements de douleur d'une personne. Je fronçais des sourcils, sortant de ma douce rêverie. Ce n'était pas normal, il n'y avait aucune séance de torture de prévue aujourd'hui ni même de.... une attaque ? Je me levais prestement de ma table, cherchant mon bâton par réflexe. Mais en entendant ensuite les grognements des bêtes, je comprenais alors que ce n'était pas ça. Je soupirais, sortant de ma tente avec humeur. Sont il vraiment incapables de ne pas faire de conneries une fois dans la journée ? Je ne demande pas la lune quand même !






Emprise du lion, 12e jour Haring 9:41 - 1er jour expérience Infection Lyrium rouge sur animaux sauvages


L
es premiers spécimens sont arrivés à la Tour d'Os pour nos essais. Deux ours brun et une grande ourse. Trois sujets endémiques à la région, en bonne santé, à un poids stable. Une plus grande agressivité remarquée chez la grande ourse, un des esclave s'est fait tailladé le bras en voulant la nourrir. Plus de précaution à prévoir pour ce sujet, mais sans doute le plus robuste des trois. Début du protocole d'étude de l'influence du lyrium rouge

Sujet 1 - ours brun femelle : sujet témoin, ne sera pas exposé au lyrium rouge pou comparer aux autres sujets. A été choisie en raison de sa constitution plus faible et petite comparée aux autres.

Sujet 2 - ours brun mâle : sujet qui sera exposé à une grande inflorescence de lyrium rouge près de sa cage. N'en consommera pas. Permettra d'évaluer les effets sur la seule exposition comparée aux humains, pour estimer le temps d'infection pour les humains à la carrière de Sarhnia.

Sujet 3 - grande ours grise : sujet le plus robuste et belliqueux, a mis en pièce le bras d'un des esclaves lors de son nourrissage aujourd'hui. Des précautions on été ajoutées pour l'approcher. Du lyrium rouge brut a été ajouté à sa nourriture pour ensemencer son corps à l'instar des Templiers Rouges. Recherche le moyen d'améliorer leur corps et leur combativité à l'instar des templiers.
Rapport d'Aesthia Amladaris,
Responsable de la Tour d'Os







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Mar 15 Sep 2020 - 19:56

Aesthia Amladaris
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Au nom de la Science

Un nouveau jour blanc dans le campement et assise à mon bureau j'écris frénétiquement sur mon carnet. Mes mains sont bleues à cause du froid, le brasero à côté n'étant pas assez fort pour rendre la tente plus agréable et je ne supportais pas écrire avec des gants. Mes yeux perçants regardant au loin la tour que je pouvais apercevoir au loin, je repensais aux résultats peu concluants du moment, mais relativement prévisibles... Tout cela, je le marquais dans mon carnet, ne manquant pas les détails importants.





Emprise du lion, 17e jour Haring 9:41 - 5e jour expérience Infection Lyrium rouge sur animaux sauvages


C
inq jours sont passés depuis l'arrivée des sujets et le protocole suit son cours. Pas de modifications générale de l'apparence des animaux, un comportement légèrement différent mais qui ne peut pas être encore imputé au lyrium rouge. Leur captivité peut être source de stress tout comme la nourriture. L'expérience continue.

Sujet témoin 1 - ours brun femelle : supporte relativement bien la captivité, bien que mangeant moins que les autres et restant farouche. Pas de violence supplémentaire à noter, le témoin reste éloigné des autres pour ne pas perturber son environnement.

Sujet inflorescence 2 - ours brun mâle : l'exposition au lyrium semble avoir rendu nerveux l'ours. A cherché à éviter autant que possible l'endroit où l'inflorescence était posée, comme si naturellement il savait que c'était dangereux pour lui. Plus agressif que le sujet 1 voir 2, ne semble pas pour le moment souffrir physiquement du rayonnement du lyrium rouge. Pas de changement physique à noter. La quantité d'inflorescence dans sa cage va être augmentée pour améliorer les effets et rendre l'exposition optimale, sans laisse de chance à l'ours de pouvoir s'en éloigner.

Sujet ingestion 3 - grande ours grise : a refusé au début de manger la nourriture mêlée au lyrium rouge. Diminution de la taille des cristaux mis dans la nourriture, rajouts de cristaux en poudre même dans l'eau. A résisté pendant plusieurs jours, est devenu plus apathique, mais le froid et la faim ont eu raison d'elle. Ce matin elle s'est mise à manger de façon normale et à boire. Petit à petit la dose de lyrium rouge à avaler sera augmentée. Pas de changement physique notable.
Rapport d'Aesthia Amladaris,
Responsable de la Tour d'Os







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Sam 3 Oct 2020 - 14:15

Aesthia Amladaris
Aesthia Amladaris

 

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Au nom de la Science

Faisant mon inspection journalière du campement, j'avais descendus les rampes en bois de fortunes permettant d'atteindre la partie basse du campement de l'Os pour retrouver mes chers sujets. Là bas, les cages étaient alignées contre un ancien mur en ruine assez long et haut pour protéger les ours du vent. Les cages étaient espacées entre elles d'une quinzaine de mètres, pour éviter que les ours ne se communiquent de trop leur stress. Carnet en main, je rejoignais l'un des maitres esclave qui s'occupait des animaux. Je le voyais terminer de donner des ordres à ses esclaves qui rembarquaient avec eux des paniers en osiers vide. Leur contenu était dans les différentes cages, en train d'être dévoré par les ours. C'était l'heure de la pitance. Mon regard froid était posé sur ces bêtes qui mangeaient avec un certain appétit, ce qui était suffisant à ce stade pour me satisfaire. Si ça mange, c'est que ça va bien. Je m'approchais du maitre esclave donc, l'interpelant.

"Alors, comment vont nos sujets ?"

Ma voix n'avait pas trahis le moindre attachement ou enthousiasme. Professionnel et froid, je venais juste prendre les informations nécessaires à mon expérience. L'homme au masque se retourna, se redressant avec une certaine raideur avant de me répondre nerveusement.

"Rien de particulier Dame Amladaris, tout se passe bien... Nous venons de les nourrir. L'ours exposé au lyrium a l'air un peu plus faible que les autres mais ... il continue de manger, et parfois étrangement il se met à s'énerver contre sa cage. Celle que l'on nourrit au lyrium commence à montrer des signes de nervosité, et son poils a l'air de tomber par endroit, par plaques.... Mais elle reste la plus en forme des trois malgré ça!"

Je fronçais légèrement des sourcils, n'aimant pas trop la façon qu'il avait d'essayer de justifier que tout allait bien. Je passais cependant outre, passant sur l'autre sujet qui m'intéressait sans commenter ses propos précédents. De toute façon j'allais moi même vérifier ses dires.

"Et qu'en est il des doses ?"

"On n'a pas changé la quantité d'exposition pour le 2e sujet, on attend de voir comment cela va évoluer dans les jours à venir. Et comme vous nous l'avez ordonné, nous avons commencé à nourrir le 3e sujet avec le mélange de lyrium que les templier rouge prennent d'habitude. Elle semble le préférer à du simple lyrium sous forme de cristaux pure."

J'hochais de la tête tout en l'écoutant, satisfaite que mes suppositions se révèlent juste. La préparation des templiers aidait à rendre le lyrium moins virulent et plus facile à assimiler, mais surtout il était sous une forme plus facile à intégrer à la nourriture et plus appétente pour les animaux. Il fallait voir sur une plus longue durée si les effets se révèleront être les mêmes ou non.

"Très bien, continuez comme ça. Je vais partir pour une semaine vers les plaines, surveillez les bien. A mon retour, en fonction de leur évolution, nous ferons un premier test physique et comportemental."

Je le congédiais, le laissant s'occuper de ses esclaves. De mon côté je m'approchais de chacune des cages, mon carnet de note en main, et effectuais autant d'observations que possibles pour mes archives. Quelques pages de mon carnet remplies de mots clés et de croquis, je revins à la fin de mon inspection dans ma tente, et commençais à résumer sur un parchemin les résultats de mes observations de la journée.





Emprise du lion, 22e jour Haring 9:41 - 10e jour expérience Infection Lyrium rouge sur animaux sauvages


Sujet témoin 1 - ours brun femelle : ras, toujours en vie

Sujet inflorescence 2 - ours brun mâle : animal plus apathique et qui semble dans un léger état de faiblesse. Mais son humeur semble devenir petit à petit inégale, il s'attaque parfois sans raison à la cage. Conséquence de l'exposition au lyrium rouge ou bien simplement ennuie de la bête emprisonnée ? Attente des jours à venir pour corréler le comportement sur celui observé chez des humains exposés au lyrium rouge et confirmer l'hypothèse.

Sujet ingestion 3 - grande ours grise : le sujet est devenu plus nerveux et violent, comme dans une colère constante. des plaques de poils tombent de son corps, ses muqueuses buccales semblent s'assombrir. Similarité avec l'état des templiers contaminés au lyrium rouge dans les prémices du 2e stade de transformation, mais pas encore de signe de lyrium rouge qui pousse sur son corps. Changement des doses pour les rapprocher de la composition que prennent les templiers rouge pour en stabiliser les effets. Prochaine semaine sans doute décisive.

Rapport d'Aesthia Amladaris,
Responsable de la Tour d'Os







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Ven 9 Oct 2020 - 15:01

Aesthia Amladaris
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Au nom de la Science

La journée commençait bien, et j'étais relativement détendue ainsi que de bonne humeur. Il faisait beau, la dernière cargaison de lyrium rouge était bien partie, les ouvriers ne se doutaient encore de rien, les templiers suivaient leur entrainement, on n'avait réussi à retrouver quelques nouvelles ressources de bois en explorant plus au sud. Mais aujourd'hui surtout était l'un des premiers test important de mon expérience. Je marchais d'un bon pas vers le bas du campement, là où il y avait un peu plus d'espace. Il y avait de l'activité et plusieurs personnes venues pour regarder. Et pour cause. J'arrivais près du maitre esclave en charge des bêtes, lui parlant avec une voix presque chaleureuse.

"Tout est prêt ?"

Il se retourna un peu vivement, gardant toujours en main la corde qu'il enroulait précautionneusement. Il avait l'air aussi détendu, et somme toute assez fier ce qu'il y avait devant nous.

"Oui Dame Amladaris, nous avons pendant votre absence préparé l'arène et déplacé les cages."

Posant les yeux vers ce qui nous attendait, je pouvais en effet comprendre sa fierté. Une mini arène de combat avait été installée, comme pour celle des combats pour chien mais en un peu plus solide. Le pourtour de l'arène n'était pas de simples planches mais des carrioles en cerce bordées de pics, et les deux cages à chiens étaient remplacées par deux grandes cages contenant les ours. Dans une cage il y avait l'ours témoin, qui s'agitait dans sa cage et grognait, et dans l'autre l'ours imprégné au lyrium, qui semblait toujours plus apathique et prostré dans son coin. L'arène faisait une quinzaine de mètres de diamètre, assez large pour permettre aux deux bêtes ensembles de bouger sans pour autant trop se gêner ou s'éloigner. Tout était prêt et les spectateurs étaient également là. Magnanime et daignant laisser un peu de distraction à mes hommes, je les laissais assister au spectacle. Sur une des carrioles pour bien surplomber l'arène et avoir une vue d'ensemble, je donnais le signal.

"Très bien, commençons. Sortez d'abord l'ours témoin."

L'entrée de sa cage fut ouverte, et il sortit avec une certaine prudence. Une fois qu'il fut dans l'arène la cage fut refermée. L'ours restait attaché à une longue chaine, tenue par des esclaves. Si jamais les choses tournaient mal, on pouvait toujours isoler les bêtes et les forcer à l'immobilité. L'ours semblait méfiant, grognant et regardant tout autour de lui. Il eut un geste agressif envers la foule, la chargeant avant de s'en faire empêcher par la chaine. Je souriais légèrement, satisfaite que le témoin avait toujours un peu de mordant. Cela s'annonçait plutôt bien pour la suite. Mon regard se tourna vers l'autre cage, et d'un geste j'ordonnais qu'on ouvre celle de notre sujet d'expérience.

"Deuxième cage, ouvrez !"

La porte de l'ours infecté s'ouvrit, mais il n'y eu aucune réaction de la part de la bête. Apathique et ne prêtant pas attention à ce qu'il se passait autour de lui il ne bougeait pas. Nous restions pendant une longue minute à attendre, ce qui m'impatientait grandement. Le maitre esclave le remarqua sur mon visage et cria l'ordre à ses sbires de passer au niveau suivant.

"Allez, poussez le !!"

Des esclaves se munirent de pics et de bâton, piquant l'ours et faisant du bruit sur la cage pour le faire sortir. Ce qu'il finit par faire, avec une attitude soumise et paniquée. Contrairement à l'autre ours, une fois sortit de la cage il n'essaya pas de s'échapper ou bien de s'en prendre à la foule. Il continuait de balancer sa tête d'un côté ou de l'autre de façon rythmée, comme s'il était en transe. Maintenant qu'il n'était pas piqué il oubliait ce qui l'entourait, ignorant la foule et l'autre ours en colère pour rester prostré sur place. J'observais tout cela, prenant en compte le moindre détail sur son attitude, son regard, ses gestes... Je le comparais à ce qu'il se passait chez l'autre ours, qui même s'il n'était pas inactif ne tentait pas d'approcher l'ours contaminé. Comme s'il sentait que quelque chose n'allait pas. Intéressant. Je me mis à marquer ces quelques éléments sur le support que j'avais, pensant à bien vérifier mes hypothèses plus tard. Et machinalement je donnais l'ordre pour qu'on donne un certain.... stimulus.

"Mh... Je prends note... Sortez les fouets maintenant."

Plusieurs hommes autour de la foule se mirent à brandir des fouets, haranguant autant l'ours témoin que le contaminé. L'ours sain tressaillit, s'agitant et grognant. Il donnait des coups de pattes dès que les pics s'approchaient, mais rapidement il fut forcé dans la direction de l'autre ours. Le sujet contaminé par les inflorescences de lyrium rouge était beaucoup moins réceptif. Il essayait d'éviter les pics et reculait, mais il manquait l'agressivité de l'ours témoin. Mon regard froid était planté sur lui, percevant d'avance une certaine déception. Quand les deux bêtes furent enfin assez proches pour qu'elles ne puissent s'ignorer, l'action put enfin prendre son cour. L'ours témoin, échaudé par les pics et se sentant acculé, voyait en l'ours contaminé une autre source de menace. Il lui faisait face, grondant et se grandissant sur ses pattes pour le mettre en garde. La peur était là, mais la colère aussi. Le contaminé lui faisait à peine quelques mouvements pour contrer les menaces de l'ours en colère, cherchant plutôt à l'éviter. Ou alors même il l'ignorait.

Pendant plusieurs minutes les esclaves essayaient de pousser au combat l'un ou l'autre ours, sans grand succès. L'ours témoin était sans aucun doute le plus frénétique et le plus perturbé par ce qui lui arrivait, se tournant tantôt vers les esclaves avec des pics pour les repousser à coup de pattes ou en se mettant debout, tantôt vers l'ours contaminé pour qu'il s'éloigne de lui. Je pensais que rien de bien n'arriverait, quand soudain ce fut le moment de trop pour l'ours témoin. Par accident et le fruit du hasard, l'ours témoin s'était retourné vers l'ours contaminé en ne se rendant pas compte qu'il s'était rapproché. Surpris et sans doute à bout, il se jeta d'un coup sur l'ours contaminé pour l'attaquer. Mon regard s'éclaircit, se focalisant sur le combat. J'espérais que cette soudaine violence allait révéler le potentiel de l'ours contaminé, qui se réveillerait enfin de son apathie. Mais c'était l'ours témoin qui menait la danse, le faisant reculer, lui donnant des coups de pattes sur le museau et tentant même de lui arracher une oreille. L'ours contaminé lui semblait perdu, décontenancé par ce qui lui arrivait. Comme s'il oubliait même son instinct pour se défendre. Il se faisait lacérer, arracher une oreille et bientôt le sang se mit à couler sur la neige. Pourtant, ce n'était pas ce sang là que j'espérais faire couler. Je poussais un profond soupire, lasse.

"Ca suffit... Rentrez les dans leurs cages. Fin de ce test. Allez chercher de quoi soigner le sujet 2."

Les esclaves tirèrent alors sur les chaines pour séparer les deux ours, mettant fin au conflit. Cela ne fut pas aisé et les spectateurs purent profiter encore de quelques instants de pure violence alors que je m'en étais déjà retournée à ma tente. Je jetais le carnet de note sur la table avec humeur, déçue. Pourquoi est ce que le lyrium n'avait pas fait remonter la violence chez le sujet contaminé ? Etait il trop fatigué, ou bien le lyrium "chantait" trop dans sa tête ? Je m'asseyais sur ma chaise, regardant pensivement la neige se mettre à tomber dehors. Chez les humains ceux qui étaient contaminés par le lyrium pur sans traitement avec la formule des templiers semblaient avoir les symptômes les plus sévères de manque de contrôle physique et mental. Le parallèle était intéressant, mais impossible de pouvoir le confirmer. Après tout, personne ne parler "ours" ici pour savoir ce qu'ils ressentent. Je sortais le dossier de rapport sur cette expérience, ouvrait mon carnet de note et me mis à écrire les résultats de cette session.






Emprise du lion, 30e jour Haring 9:41 - 18e jour expérience Infection Lyrium rouge sur animaux sauvages


Sujet témoin 1 - ours brun femelle : ras, toujours en vie. Mise en compétition avec ours inflorescence avec stimulus extérieur. A montré au début une volonté d'éviter le sujet contaminé, mais l'environnement et la mise sous pression du sujet l'ont forcé à l'attaquer. Par la suite comportement naturel d'attaque d'un ours sur un autre. N'a subit que très peu de dégâts physique. Le sujet témoin a cependant mordu le sujet contaminé et du sang imprégné au lyrium rouge peut avoir été ingéré. A observer si le moindre changement chez le sujet neutre est à apparaitre dans les jours suivants.

Sujet inflorescence 2 - ours brun mâle : animal plus apathique, semble oublier fréquemment ce qui l'entoure. Mise en situation de stress avec le sujet témoin et voulu forcer à l'affrontement. Ne semble pas avoir remarqué la présence de l'autre ours ni même la moindre volonté de s'en prendre à lui, malgré les nombreux stimulus extérieurs. En s'étant fait attaqué, n'a montré que très peu de signes de réponses physiques aux assaut, ni même un changement de comportement significatif. S'est fait blessé en de nombreux endroit par le sujet témoin. La douleur ne semble pas avoir joué de rôle, effet inhibiteur de la douleur par le lyrium rouge ? Mais manque complet de réaction à l'environnement. Etude sur l'état physique du sujet à conduire après soin afin d'estimer si l'effet du lyrium rouge n'atteint pas sa fatigue ou juste ses sens

Sujet ingestion 3 - grande ours grise : le sujet a commencé à montrer des signes d'apparition de lyrium rouge sur son corps, à l'endroit où les poils sont tombés. De petits cristaux pour l'instant, mais qui grandissent rapidement. Le changement de composition du lyrium rouge ingéré semble avoir amélioré l'état global du sujet. Toujours nerveux et violent, mais réceptif à son environnement et continue de manger. Prochain essai en combat sur l'avantage physique à mener une fois que le sujet sera stabilisé dans sa transformation physique.

Rapport d'Aesthia Amladaris,
Responsable de la Tour d'Os







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  • réussite critique: l'ours imprégné au lyrium entre dans une sorte de rage, s'attaquant à l'ourse témoin et la tuant pendant le combat.
  • réussite: l'ours imprégné au lyrium ne combat pas au début, mais montre soudain un changement d'humeur et s'attaque à l'ours témoin, forçant l'autre au retrait.
  • échec: l'ours imprégné au lyrium ne combat pas, reste faible et en retrait. Il se fait attaquer par l'ours témoin en se défendant à peine.
  • échec critique: l'ours imprégné au lyrium ne combat pas, reste faible et en retrait. Il se fait attaquer par l'ours témoin sans réagir et succombe plus tard à ses blessures.

Ven 9 Oct 2020 - 15:01

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Mar 16 Fév 2021 - 17:43

Aesthia Amladaris
Aesthia Amladaris

 

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Au nom de la Science


[9:42, 5e jour de Hiémarche]

La nuit était tombée rapidement et avait jeté son froid mordant dans l'Emprise, un vent glacé chargé de neige montrant sans aucun doute que nous étions en pleine hiver. Il n'y avait rien à signaler pour l'instant, tout était calme sur le campement. J'étais dans ma tente de travail, assise devant mon bureau non loin d'un brasero pour que mes mains ne gèlent pas. Il faisait froid, et même à travers mes gants je pouvais sentir mon sang se figer. Même s'il fait froid il ne faut pas négliger le travail, et sans relâche je faisais mes comptes rendus de la journée. Isolée dans ma tente fermée, je me sentais parfaitement à l'aise dans ce petit cocon à l'abri du vent et des regards. Tout semblait serein, quand au loin j'entendis le grondement des ours agités. Ha, c'est l'heure du repas. Mon regard avait à peine bougé des lignes que je traçais sur le parchemin, ce bruit faisant partie maintenant de la routine. Cependant, il y eu des éclats de voix, quelques cris. Est ce qu'un esclave malencontreux s'était encore fait lacérer un bras ou une épaule en nourrissant les bêtes ? Cela arrive parfois dans leur négligence, et ce n'est pas faute d'avoir répété au maitre esclave de faire attention. Nos ressources en esclaves étaient plus limité en hiver, plus difficile à faire venir du nord. De nouveau je ne bronchais pas, n'entendant là qu'un frémissement à la monotonie de notre campement.

Et pourtant, les bruits ne cessèrent pas. Il y eu d'autres cris, plus nombreux et plus alarmés. Des signes de mouvements dans le campement. Ma plume s'arrêta sur le papier alors que je fronçais des sourcils. Je levais les yeux, fixant l'entrée de ma tente qui gondolait sous le vent. Là, ce n'était pas normal. Quelque chose n'allait pas, mais quoi ? L'alerte à l'intrusion n'avait pas été lancée, aussi cela ne pouvait pas être une attaque de bandit ou bien de l'Inquisition. Mais cela ne voulait pas dire qu'il n'y avait pas de problème. Je me levais, posant ma plume et prenant à la place mon manteau plus lourd bordé de fourrure. Je prenais également mon bâton de mage, au cas où il faudrait que je me défende. On ne sait jamais après tout. En ouvrant la tente je pus sentir la gifle glacée du vent sur mon visage et voir les torches s'agiter en contrebas du campement. Toute l'agitation semblait provenir d'un seul endroit, la zone de rétention des ours. Je poussais un soupire, me demandant ce qu'ils avaient encore fait. Si on fait tout ce foin pour quelques esclaves blessés, ils allaient en entendre parler. En me dirigeant vers les cages je rencontrais Wallace qui remontait de là. Il semblait préoccupé et ne me remarqua pas de suite. Je l'interpelais, n'allant pas le laisser passer sans qu'il me fasse son rapport sur la situation.

"Wallace, qu'est ce qu'il se passe ?"

Il se figea aussitôt et me regarda enfin, un peu surpris. Mais il y avait surtout une certaine gêne dans son regard. Une appréhension. Il n'hésita pas en me racontant ce qu'il y avait, mais je pouvais lire dans ses yeux que ça n'allait pas me plaire.

"Dame Aesthia, c'est l'un de vos ours... Il s'est échappé."

Je restais interdite quelques instants, puis mes yeux se focalisèrent sur les cages. Il y en avait une en effet qui était vide, la porte ouverte. Ou plutôt défoncée. Je ne prenais même pas la peine de répondre à Wallace, descendant vers les cages d'un pas vif. Wallace me suivit, n'ayant de toute façon que pour but de me prévenir. Je sentais en moi la colère monter, et dans la panique des esclaves et de quelques templiers je retrouvais le maitre esclavagiste qui était responsable de cette zone du campement. Contenant à peine ma colère dans ma voix, je l'interpellais sèchement.

"Quelle est la situation ? Que s'est il passé ?"

A peine m'avait il entendu que je le vis se recroqueviller sur sa personne. Son regard croisa le mien pendant quelques instants, avant de les quitter pour de bons. Dans le mien il n'avait pu lire qu'une colère froide prête à se déchainer, et dans le sien j'avais pu lire la peur. Il s'expliqua comme il pouvait, déglutissant et cherchant ses mots.

"Dame Aesthia, c'est que.... le grand ours gris a profité du fait que nous lui donnions à manger pour s'attaquer à la porte de la cage et l'a... défoncé. Il a tué deux esclaves qui ont essayé d'intervenir, avant de s'enfuir en dehors du campement."

Il montra du doigt l'étendu des dégâts. On pouvait en effet voir la porte de la cage à moitié pliée, des traces de sang frais colorant la neige pure, l'ombre de deux corps mutilés et encore chaud. La scène sanglante me laissait de marbre, ou plutôt ne put faire naitre en moi la moindre compassion ni pitié. En regardant les traces de sang superposées aux traces de pattes immenses de l'ours se diriger en dehors du campement, je sentais plutôt une rage monter en moi et se bloquer dans ma gorge. Furieuse, je me tournais vers le maitre esclave, le fustigeant sur place.

"Pauvre incompétent dégénéré ! Tout ce que vous aviez à faire c'était de surveiller trois ours, c'est pas bien compliqué tout de même non ?! Vous avez intérêt à me retrouver le sujet au plus vite, ou c'est vous qui servirez de prochain sujet pour mes expériences.... RETROUVEZ MOI CET OURS, ET SUR LE CHAMPS !!"

J'avais crié ces derniers mots comme une sentence de mort, perdant mon sang froid comme rarement je pouvais le faire. Ce qui montrait à quel point l'affaire était sérieuse pour moi. Et la situation du maitre esclave précaire. Il était difficile de voir sous la lumière des torches s'il avait pali, mais il ne resta pas bien longtemps sur place pour le montrer. ayant trop peur des conséquences, il haranguait au contraire ses esclaves, reportant sa peur et sa colère sur eux. De mon côté je continuais de fulminer, sentant mon coeur battre. Mon expérience la plus prisée, la grande ourse qui prenait l'infusion de lyrium rouge. De tous mes sujets, c'était celui auquel je tenais le plus. Il me fallut quelques secondes pour retrouver un certain calme, et quand je me retournais enfin vers Wallace je pus lui parler avec un peu plus de contenance.

"Wallace, prévenez les hommes de gardes de se tenir prêt, l'animal est violent et peut attaquer. Trouvez également un ou deux templiers capables de pister pour aider ces bons à rien dans leurs recherches."

Il s'exécuta, me laissant repartir vers ma tente. Ma colère soudaine m'avait fatiguée et je sentais d'avance que la nuit allait être longue. Il était inutile que je reste au niveau des cages ou que j'aide à la poursuite de l'ourse, ce n'était pas dans mes compétences. A la place je retournais à mes rapports, essayant de retrouver un calme intérieur en complétant mes tâches administratives et en couchant sur papier le résultat de mes recherches. Cela marcha quelques minutes, mais dès que j'abordais le rapport sur mes expériences avec les ours, je sentais de nouveau la frustration et la colère monter.

Les heures qui suivirent furent loin d'être calmes. L'agitation régna dans le campement un moment, le temps de monter une équipe de traque et de s'assurer que les autres cages étaient bien fermées. La nuit était là, le vent augmentait et la neige qui tombait rendait plus compliquée les recherches. Rapidement les traces furent recouvertes par de la neige fraiche et il fut considéré comme trop dangereux de continuer dans cette zone sauvage et en étant à l'aveugle. Pendant cette soirée deux bouteilles de vin ne furent pas de trop pour calmer mes nerfs et me forcer à dormir. Le lendemain matin cependant, j'étais sur le pont aux premières lueurs du jour. Les recherches avaient repris, mais sans succès. Plus le temps passait et plus l'ourse s'éloignait du campement, rendant plus mince les chances de la retrouver. En milieu de matinée j'avais presque abandonné l'idée de la retrouver et me préparais écrire mon rapport quand la mage Halda fit irruption dans ma tente. Irritable, frustrée et n'ayant plus la moindre patience pour me montrer un minimum polie envers ma subordonnée, je l'interpelais sèchement sans même lui accorder le moindre regard.

"Halda, je ne suis vraiment pas d'humeur ce matin. J'espère que tu as de bonnes nouvelles à m'apporter."

La mise en garde était claire, mais la mage ne se découragea pas pour autant. Avec Wallace elle était sans doute l'une des rares à pouvoir subir mon courroux sans pour autant devoir mettre sa tête en jeu à chaque fois. Elle répondit donc, bien qu'avec une certaine prudence.

"Et bien... il y a des deux en fait... La bonne nouvelle c'est que nous avons retrouvé la trace de l'ourse en fuite. Elle s'est dirigée vers la carrière."

Je relevais la tête de mon rapport, la regardant avec enfin un brin d'espoir. Une piste, au moins c'était cela de gagné. Mais vu ce qu'elle disait, il y avait forcément quelque chose pour contrebalancer cette bonne nouvelle. Je fronçais légèrement des sourcils, la poussant à m'en dire plus.

"....Et la mauvaise ?"

Elle me fixa quelques secondes avant de répondre, comme si elle jaugeait comment je pouvais recevoir la "mauvaise" nouvelle.

"Mh... l'ourse a attaqué des ouvriers tôt ce matin. Elle en a blessé un au bras et emporté un autre avec elle dans la forêt entourant la carrière."

Je tiquais, pestant intérieurement à cette nouvelle. Exactement ce que je ne voulais pas. Nos expériences sur le lyrium rouge devaient rester secrètes autant que possible, et que cette ourse ait attaqué des civils rendait la chose très délicate. S'ils se rendaient compte que nous faisions des choses peu orthodoxes avec le lyrium rouge et qui pouvait les mettre en danger, la suspicion pouvait s'élever tout comme les rumeurs circuler. Notre couverture serait alors dévastée et cela pourrait revenir aux oreilles de l'Inquisition. L'autre mauvaise nouvelle était que nous pouvions perdre la confiance des ouvriers qui travailleront moins. Ou plus du tout vu qu'il y en avait au moins d'eux d'incapacité. L'un sans doute mort, l'autre mutilé. Encore des ressources humaines en moins, cela devient pénible à force... Je réfléchissais quelques secondes, essayant de voir dans ces nouvelles une chance et une opportunité.

"Nous savons où cette ourse chasse, c'est déjà ça. Elle a faim et sera bientôt en manque de lyrium rouge, nous pourrons en profiter. Fait prévenir Wallace que je vais descendre à la carrière moi-même et qu'il prépare ses hommes non corrompus. Nous devons conserver notre image et montrer que nous portons à coeur cette... attaque contre les ouvriers. si nous montrons que nous sommes là pour les protéger, cela peut aussi être une opportunité. Va aussi prévenir le maitre esclave de préparer à nous accompagner pour préparer un piège. Il me faut ce sujet vivant. "

Elle s'inclina aussitôt et disparu de la tente, allant chercher son cher Wallace et prévenir le maitre esclave qui allait voir dans cette occasion une façon de se faire pardonner. Ou du moins de ne pas être condamné à mort. De mon côté je sortais de la tente pour aller vers mon lieu de travail. Pour l'appâter il faudra préparer le mélange spécial de lyrium rouge avec laquelle elle a l'habitude de boire du sang frais. Comme pour les templiers, elle sera sans doute attirée par le lyrium rouge dont elle a besoin, comme une drogue. C'est sans doute pour cela qu'elle est restée près de la carrière, là où le lyrium rouge est extrait et où des proies faciles se trouvent rassemblées. Il ne me reste plus qu'à tirer avantage de tout ceci et récupérer mon précieux sujet. Vivant.

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  • réussite critique: l'ours a été retrouvé pendant la nuit, et il a été acculé dans une grotte non loin du campement.
  • réussite: l'ours a été retrouvé le lendemain matin un peu plus loin du campement, dans la zone de chasse.
  • échec: l'ours n'a pas été retrouvé, et sa piste montre qu'il s'est dirigé vers la carrière.
  • échec critique: L'ours n'a pas été retrouvé, et sa piste montre qu'il s'est dirigé vers la carrière. Il semble qu'il y ait eu des victimes civiles.

Mar 16 Fév 2021 - 17:43

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Ven 19 Fév 2021 - 20:19

Aesthia Amladaris
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Notre petit groupe se mit donc en route pour la carrière, où un chef nerveux faisait les cent pas. Il avait été averti de notre arrivée, et comptait bien demander quelques explications. Nous arrivions à la carrière en début d'après-midi, alors que les mineurs sont en pause déjeuner. Quand il me vit, il se rapprocha de nous, l'air embêté.

" Ah, m'dame Amladaris ! Quel enfer, quel enfer ! "

C'était un adepte qui était ni mage ni guerrier, mais qui avait un très bon sens de la gestion des gens. De plus il était orlésien, ce qui facilitait ici les échanges et évitait les soupçons des ouvriers. Le Maitre d'oeuvre savait qui nous étions et pour qui nous travaillons, et il se trouvait êter efficace. La preuve, malgré sa première familiarité il se reprit dans ses manières, faisant comme une sorte d'automatisme un état des lieux pour moi. Il savait que j'étais loin d'être une personne cordiale et que je ne prêtais attention qu'aux faits et aux résultats. L'homme malingre se racla légèrement la gorge, reprenant sa contenance et faisant attention à ses mots.

"Les dégâts sont moindres, heureusement, mais deux de nos hommes sont sévèrement blessés par cette ... chose. Ils sont en ce moment en pause, mais ils rechignent à travailler. J'aimerais bien leur fournir une explication décente pour essayer de les rassurer ou de les remettre au boulot, si vous en avez une je serais preneur. Cependant, aucun dégât matériel à déplorer, mais tout de même ... Je n'ai jamais rien vu de tel, plus bête sauvage qu'une bête sauvage."

Il se frotta la nuque, nerveux.

"On a perdu la trace de la bête, mais elle s'est enfui vers l'ouest, avec un de nos hommes dans sa gueule .. Certaines patrouilles sont déjà parties à sa recherche, et heureusement, mais à mon avis on devrait retrouver son cadavre d'ici peu."

J'écoutais le maitre d'oeuvre, hochant de la tête et gardant une mine sombre. Si en plus de perdre de la main d'oeuvre ceux qui restent ne veulent plus travailler, on n'est pas bien avancé. Je jète un regard vers les ouvriers qui déjeunaient un peu plus loin, fronçant des sourcils pendant que je réfléchissais.

"Je vois… La bête est dangereuse, il faut éviter autant que possible que ceux parti récupérer le corps ne l’affronte. Pour ce qui est des ouvriers… Je pense qu’il sera plus efficace si je vais leur parler en votre présence. Il ne faut pas qu’ils se doutent que cette bête puisse venir des expériences sur le lyrium rouge et qu’ils aient peur de continuer à travailler dans la carrière."

Il y avait fort à faire en plus de rassurer les ouvriers, et nous ne pouvions perdre le moindre temps. Je me tournais vers Wallace et Halda, donnant de premiers ordres.

"Wallace, rassemble les templiers qui montent la garde autour de la carrière et fait leur un résumé de la situation. Qu’ils soient sur leurs gardes au retour potentiel de la bête mais qu’ils n’en parlent pas en présence des ouvriers. Halda, il me semble que tu as quelques sorts de soin. Va te proposer pour soigner les quelques blessés et n’hésite pas à mettre en avant à quel point nous sommes… inquiets sur leur sécurité."

Ils s’inclinèrent légèrement et s’en allèrent. Je me tournais de nouveau vers le maitre d’œuvre, prête pour un jeu de faux semblant qui allait être loin de me plaire.

"Allons y."

Le chef hocha de la tête tout du long, et le fit une fois de plus lorsque je lui ordonnais notre départ. Nous partions vers le petit groupe de mineurs en pause, qui levèrent tous la tête à notre arrivée. Le chef se permit quelques paroles afin de jouer sur la confiance qu'ils avaient l'un envers les autres. Pendant ce temps j'attendais juste à côté, les observant. Même si cela était loin de me plaire, je savais que pour conserver notre couverture je devais jouer à la "mage soucieuse du bien être des ouvriers". Quelle perte de temps...

"Bon les gars, madame Amladaris est venue en personne pour nous aider avec cette histoire, et elle tenait à vous rencontrer.

Il me désigna d'un geste souple du bras, mais préféra me laisser poursuivre la discussion. Je fis face aux ouvriers, qui se tournèrent vers moi. Dans leur regard je pouvais lire l’inquiétude mais également une certaine attente. D’être sauvé et protéger ? En temps normal je dirais qu’ils peuvent toujours rêver, mais les affaires sont les affaires et je me dois de traiter un minimum mes biens avec courtoisie pour qu’ils puissent me servir. Je m’adressais donc à eux, les regardant droit dans les yeux. Il n’y avait pas de complaisance ni de douceur dans mon regard, ni de ton rassurant. J’étais directe, calme, essayant simplement d’être moins froide que d’habitude.

"Quand j’ai entendu parlé de l’attaque, j’ai en effet décidé de me rendre compte par moi-même de l’affaire. Nous sommes chargés de votre sécurité et il est autant triste qu’intolérable qu’une telle chose ait pu se produire. Votre bien être nous est important et nous allons tout faire pour que cela ne se reproduise plus."

Je m’arrêtais un moment, jetant un coup d’œil sur les blessés plus loin qu’Halda était en train de soigner attention. Parfait, une nouvelle idée.

"Une de nos guérisseuses se charge en ce moment même de traiter vos blessés et nous espérons retrouver au plus vite votre camarade disparu. Même si nous ne pouvons vous garantir de le retrouver en vie, nous souhaitons au moins retrouver son corps pour qu’il ait des funérailles décente et que nous puissions lui rendre hommage. J’ai également ramené des hommes supplémentaires pour renforcer la sécurité de la carrière et pourchasser cette bête. Par ailleurs, est ce que l’un d’entre vous l’a vu ? Avoir sa description pourrait nous aider à mieux la retrouver."

Les travailleurs se regardèrent entre eux, mais écoutèrent avec attention mes paroles. L'un d'eux hocha de la tête tout en faisant un geste de la main, pour signaler qu'il comptait parler.

"Moi m'dame. Enorme, de gros yeux rouges assoiffés de sang, .. Il semblait dans un sacré état, son pelage n'était pas régulier, sans doute à cause de blessures ou de combats."

Il réfléchissait encore, cherchant au plus profond de sa mémoire, mais il n'avait pas vu les morceaux de lyrium rouge sur la créature, ce qui est un soulagement quelque part. Il fallait dire qu'il avait pris très rapidement la poudre d'escampette pour éventuellement survivre, mais il se rappela cependant de son trajet. J’écoutais avec attention les dires de cet homme, prenant en compte le moindre détail.

"Après avoir emporté mon collègue dans sa gueule, il est reparti vers la forêt au pas de course. "

Pensive, j'essayais de trouver une excuse qui puisse justifier la présence de cette bête ou du moins ce qu'elle avait. Autant éviter de dire qu'elle était contaminée par du lyrium, et encore moins prendre le prétexte d'une bête viciée par l'enclin. Ce serait le meilleur moyen pour que des rumeurs partent et qu'ils essayent de contacter ce qu'il restait des Gardes des Ombres. Non, j'avais une meilleure idée qui était tout à fait plausible. Faisant mine de penser à voix haute, j'émettais l'hypothèse trompeuse sur ce qu'était cette ourse.

"Je vois… Cette bête est peut être malade, un genre de rage…."

Je remarquais dans le regards des ouvriers que cette idée semblait ne pas les choquer, ou du moins ils l'acceptaient sans pour autant paniquer. Ladite forêt se trouvait à l'ouest de la carrière, comme l'avait mentionné le chef. Mon discours semblait avoir porté ses fruits, plusieurs hommes me remerciant de renforcer la sécurité dans les parages et d'essayer d'y mettre un terme. L'un d'eux se permit même une petite mise en garde.

"Restez bien prudente, tout de même .. J'en ai connu des bêtes féroces, mais pas de ce calibre. "

Je le regardais avec une certaine surprise, mais répondis avec autant de calme en le remerciant.

"Je vous remercie pour votre sollicitude, nous serons prudents. Nous allons tenter de tendre un piège à la bête, mais loin de la carrière pour que vous restiez en sécurité. Vous pouvez reprendre le travail en toute sérénité, nous ne laisserons pas cette bête revenir vous importuner."

Qu’ils reprennent le travail était le plus important, mais autant fallait il qu’ils acceptent de le faire. Je ne pouvais ici utiliser mon autorité et mes manières expéditives pour les obliger à se remettre à extraire le lyrium rouge. Je devais rester patiente, tranquille, ne pas gâcher dès maintenant la chance que nous avions qu’ils n’avaient pas découvert le pot aux roses. Les travailleurs hochèrent de la tête, comprenant que les choses allaient être bien prises en main de par leurs protecteurs. Une bonne chose. Le chef suggéra alors de les laisser manger tranquillement et de profiter de leur pause avant de reprendre le travail.

"Nous devrions les laisser profiter du reste de leur pause, ils la méritent amplement. Merci les gars."

Ce faisant, le chef s'éloigna du groupe, m'incitant à le suivre. Me retirant avec le maitre d’œuvre, il me parla une fois que nous étions un peu plus seuls.

"Ca devrait le faire, merci encore pour ces quelques paroles."

Je poussais un soupire à ses quelques mots. Je jetais un dernier coup d’œil aux ouvriers, les regardant de loin continuer leur repas.

"J’espère qu’ils vont se remettre au travail. Il n’y a pas de place ici pour les inutiles et les fénéants. Nous ne devons prendre aucun retard sur l’extraction pour la prochaine livraison. Je compte sur vous."

Ces derniers mots étaient plus dit sur un ton de menace froide que de véritable encouragement. Il était notable que j’étais des plus exigeante envers mes hommes et pardonnais rarement la moindre incartade ou de mauvais résultats. Mais il n’eut pas le temps de prendre en compte cette mise en garde qu’un soldat vint vers nous en courant, le souffle court. Il lui fallut un petit temps avant de reprendre la parole. Je lui faisais face, patientant froidement qu’il me fasse son rapport.

"On a retrouvé sa trace ! Bien plus à l'ouest d'ici, on a retrouvé le corps ! On m'a chargé de vous avertir, madame."

Le chef glissa un regard vers moi, comprenant la situation.

"Allez-y, ne perdez pas un gramme de temps : je vais veiller sur les travailleurs et leur motivation à peine retrouvée."

J'hochais de la tête, appréciant le bon sens qu'il avait de ne pas vouloir rester dans mes pattes.

"Très bien, je vous laisse gérer vos ouvriers."

Je fis signe au soldat de me suivre, laissant le maitre d’œuvre. Il y avait fort à faire.

"Allez me chercher Wallace et lui dire de rassembler les hommes pour la chasse. Retrouvons nous à l’orée de la forêt à l’ouest. Halda ! Allons y."

Il acquiesça et disparut aussitôt, me laissant seule. Mais je ne le restais pas bien longtemps, ayant une autre cible en vue. Halda qui était non loin finissait de soigner un blessé et me rejoignit. Elle n’était pas douée que pour soigner, sa magie de glace pouvait s’avérer fort utile, surtout vu notre adversaire. Ma foudre pouvait blesser l’animal alors que la glace pouvait l’immobiliser. Avec elle je rejoignais le point de rendez-vous, lui expliquant ce que le soldat venait de nous dire. La chasse était ouverte.

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Ven 19 Fév 2021 - 20:34

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Nous vous retrouvons tous à l'orée de la forêt. Entourée de Wallace et de Halda, du soldat messager, de quelques hommes de Wallace, ainsi que des hommes partis en reconnaissance, nous regardions le corps défiguré du pauvre ouvrier. Plusieurs observaient le corps, certains fascinés, mais d'autres surtout dégoûtés. Un des soldats, plus pragmatique et le moins inutile d’entre eux nous fit un rapport sur la situation.

"Les dernières traces que nous avons de l'ourse est dans une caverne, plus loin dans la forêt. Nous avons pu retrouver des traces de sang près de l'entrée, nous avons pu la voir y entrer également. Deux soldats sont restés sur place pour surveiller. Nous devrions nous mettre rapidement en route."

Tout en l’écoutant j’observais froidement le corps mutilé de l’ouvrier. Il manquait quelques morceaux, mais cela semblait plus machouillé de dévoré. Ce spectacle n’était pas bien différent de ce que j’avais parfois l’occasion de faire lors de mes expériences, et ce corps recelait bien trop d’informations intéressante pour que je m’en détourne. Je répondis, mais en restant focalisée sur le corps.

"Parfait, la caverne nous donne un avantage, et l’ouvrier s’est montré plus utile qu’il n’y parait."

Je m’accroupissais, tendant la main pour la poser au niveau des blessures. Est-ce qu’il y avait une potentielle infection au lyrium rouge du corps ? Mh… Il faudra sans doute que je rapporte un échantillon pour étudier cela. Et les lacérations, ce qui manquait… on avait l’impression que l’ours avait fait un trou et fouillé dans le corps plus que vraiment s’en être délecté. Je me mis à sourire.

"L’ourse a attaqué l’ouvrier mais ne semble pas avoir goûté à sa chair. Elle doit être en manque de lyrium rouge. Comme nous mélangeons la préparation à sa nourriture elle ne doit plus être satisfaite du reste. Nous pouvons utiliser cela à notre avantage."

Je me redressais, faisant face aux hommes et posant sur eux un regard froid et neutre. Je ne souriais plus.

"Notre objectif est de récupérer l’ourse vivante et avec le moins de blessure possible. Ce sujet d’expérience est extrêmement important et montre un très bon potentiel. L’échec n’est ni toléré ni permis. Nous pouvons lui tendre un piège devant la grotte en utilisant ce cadavre. En versant la mixture de lyrium rouge dont nous la nourrissons sur le corps, l’odeur et la faim la fera sortir. Il faut l’immobiliser et lui lancer ensuite cette bouteille de somnifère pour l’endormir. Une fois cela fait, nous pourrons l’attacher et la préparer au transfert."

Ce n'était pas la première fois que je devais capturer des créatures sauvages pour mes expériences, aussi je restais relativement confiante sur la méthode à utiliser. Qui l'eut crû que mon travail m'aurait donné les même compétence qu'un trappeur...Ils hochèrent de la tête, pas forcément ravi de la chasse contrairement à moi. Je me tournais vers Halda, qui était sans doute l’une des clés de voute pour cet exercice.

"Halda, il faudra poser des glyphes de glace autour du cadavre pour que l’ourse soit prise dedans et immobilisée pendant un moment. Ensuite les autres pourront lui lancer des cordes pour l’entraver et nous laisser le temps de lui lancer la fiole. Elle ne se laissera sans doute pas faire, aussi il faut s’attendre à devoir éviter sa colère sans pour autant la laisser s’échapper. Tout le monde a compris ? Des questions ?"

Chacun constatait mes dires : si la chair avait été machouillée, elle n'avait pas été ingurgitée, du moins pas entièrement. Personne ne posa la moindre question et le groupe reprit bien rapidement leur route vers la fameuse caverne. L'un des soldats porta le cadavre sur son épaule, tâchant de ne pas prêter attention à l'atroce odeur qui lui parvenait. Au fil de leur traversée silencieuse, nous atteignons la caverne : les deux soldats étaient encore là et nous accueillirent d'un hochement de tête. Une fois mis au parfum du plan, chacun s'exécutait, s'armant de cordages, posant les glyphes et mixtures nécessaires. Puis, tout le monde attendit.

(jet dé 1 et 2)

Une fois les éléments en place, l'ourse ne tarda pas à sortir le bout de son museau. Attirée par cette odeur qu'elle cherchait tant, elle repéra le cadavre facilement, et s'avança assez rapidement. Soudain, les choses s'accélérèrent pour elle : des glyphes s'activèrent sous elle, la bloquant dans la glace. La bête tenta de se défaire de cette nouvelle cage, prise entre la rage et la confusion. L'occasion était idéale pour l'attaquer avec le somnifère que j'avais en main.

(jet dé 3)

Observant les mouvements de la bête, j’attendais le moment requis pour lancer la fiole. Je me rapprochais un peu, armais mon bras puis lançais le soporifique. Celui-ci s’écrasa sur la tête de l’ourse, la rendant d’autant plus furieuse. Mais la fiole était brisée et le liquide coulait sur son museau et se transformait en vapeur juste sous son nez. Elle se débattit encore un moment, la glace qui l’emprisonnait craquant dangereusement. Mais peu à peu ses mouvements se firent plus décousus, moins violents, pour finir par cesser tout à fait. La bête était endormir. Ne gâchant pas la moindre seconde, je donnais l'ordre de passe rà la phase suivante du plan.

"Parfait, prenez les cordes et attachez la ! Halda, reste proche et prête à la geler pour l’immobiliser si nécessaire. Vous, allez chercher d’autres somnifère et prévenez nos hommes au campement d’atteler un chariot et une cage pour la transporter."

Un des soldats s’en alla exécuter l’ordre pendant que les autres s’affairaient autour de l’ourse. Plus tard dans la journée il revint avec d’autres somnifères ainsi que la carriole promise. L’ourse, toujours endormie, fut chargée dans la cage et ramenée au campement. Le corps de l’ouvrier fut également ramené dans la carriole. Je revenais en fin d’après-midi vers la carrière, m’adressant au chef des ouvriers.

"Vous pouvez leur dire que nous avons retrouvé la bête et l’homme mort. Cependant étant donné qu’elle semble être porteuse de maladie et que le corps de l’ouvrier est contaminé, nous les avons isolés pour éviter tout danger. L’ourse ne viendra plus les embêter. Dites leur que nous ne pouvons pas rendre le corps de l’ouvrier car c’est trop dangereux, mais que nous pouvons leur rendre ceci. Dès que nous le pourrons, nous renverrons ses cendres au village."

Je lui tendis alors un effet personnel qui était sur le cadavre, une sorte de pochette en cuir qui contenait un genre de talisman ainsi qu’une bague qui avait été retrouvée sur lui. Cela devrait suffire à les pacifier. Et je pourrais toujours prendre le corps d’un des esclaves mort, le brûler et renvoyer les restes au village. Le corps mutilé, lui, était trop précieux pour qu’on le brûle ou l’enterre.

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Phase de dés (effectué sur discord avec MJ):

Ven 19 Fév 2021 - 20:56

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Le plan s'était déroulé comme prévu, et l'ourse avait retrouvé le campement. Le chef put rassurer ses hommes, qui reprirent le boulot plus sereinement. Malgré tout, on pouvait entendre des rumeurs d'une attaque d'ours enragé près de la carrière, mais sans plus. Nous avions évité la pire des catastrophe et les efforts ne furent pas gaspillé. L'extraction de lyrium rouge pouvait continuer sans que les ouvriers ne soit alarmés et ne se doutent de notre véritable identité, et je pouvais reprendre mes précieuses expériences.

Bien entendu la sécurité fut renforcée pour les ours restants et le maitre esclave châtié comme il se doit. Les jours passèrent et plusieurs éléments purent intéressant purent être relevés. L'ourse recapturée était plus stable et semblaient même en phase de pouvoir êter contrôlée. En revanche l'ours exposé simplement au lyrium rouge avait continué à s'affaiblir pour mourir, servant alors de nourriture pour l'ourse résistante. L'ours témoin lui pâtissait simplement de sa mise en cage et de son manque d'exercice, mais restait en vie. En cette soirée plutôt calme, dégustant un verre de vin bien mérité, je me mettais joyeusement en oeuvre pour écrire mes observations sur le rapport d'expérience. Mais ce qui me mettait le plus en joie, c'était de penser que je pourrais bientôt envoyer le résultat concluant de mes recherches à Calpernia, prouvant l'efficacité de mes travaux. Et donc qu'on me laisse en paix dans l'Emprise sans qu'on vienne m'emmerder.





Emprise du lion, 16e jour Hiémarche 9:42 - 35e jour expérience Infection Lyrium rouge sur animaux sauvages


Sujet témoin 1 - ours brun femelle : sujet toujours en vie, bien que l'environnement en cage ne semble pas lui convenir. Ajustement du régime alimentaire et programme d'exercice dans l'arène improvisée en lui faisant combattre des esclaves. Semble plus énergique et en meilleur forme après quelques jours de ce rythme. Quand le sujet sera considéré comme suffisamment fort, il suivra le même programme d'ingestion de lyrium rouge que le sujet 3. Permettra de déterminer le pourcentage de réussite de cette méthodologie.

Sujet inflorescence 2 - ours brun mâle : sujet mort ce matin, a succombé au lyrium rouge. Après autopsie de l'ours, il a été remarqué que les organes internes semblent avoir nécrosés de l'intérieur, ou bien de cristaux on directement poussé en crevant les dits organes. Hypothèse que l'exposition simple au lyrium rouge ne permet pas à l'organisme de pouvoir s'adapter à sa prolifération en son sein. En revanche, l'apparition et la pousse de lyrium rouge sur le sujet sans contact direct avec celui-ci met en avant la capacité de corruption du lyrium rouge à distance, et l'idée de produire le lyrium rouge en dehors des carrières. "cultiver" le lyrium rouge sur des être vivants semble être possible, à étudier cependant comment stimuler la croissance du lyrium rouge tout en gardant le sujet vivant le plus longtemps possible. Car une fois mort, la croissance de lyrium rouge semble s'arrêter.

Sujet ingestion 3 - grande ours grise : l'ourse récupérée montre une stabilisation de sa condition et une merveilleuse adaptation au lyrium rouge. Similaire aux templiers, le corps semble avoir réussi à coexister avec le lyrium et donne des capacités supplémentaires à l'animal. Celui ci est plus fort mais également plus résistant. Nous avons remarqué la même dépendance au lyrium rouge qui nous permet de garder davantage sous contrôle l'animal. Intelligent, il semble devenir plus docile en échange de sa dose de lyrium rouge. Le dressage avec cette méthode est en cours, et les résultats prometteurs.

Rapport d'Aesthia Amladaris,
Responsable de la Tour d'Os







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