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Sam 22 Aoû 2020 - 14:55

Sénéchal
Sénéchal

L'État-Major
– PNJ –

Messages : 223
Dénerim, la ville sainte, capitale du Royaume de Férelden, et lieu de la victoire sur le 5ème Enclin. Un endroit parfait pour trouver de l’emplois pour une épée (ou un bâton, pour le coup) à louer. Remplis de noble et de membre de la bourgeoisie ainsi que des compagnies de mercenaire reconnue comme les Partisans d’Adaman. Chacun d’entre eux peut offrir du travail, plus ou moins légal.

Même si de nombreux voyageurs et mercenaires sont déjà présent, il y a suffisamment de travail pour tout le monde, même pour toi, une apostate chasind. Cependant, malgré la destruction des Cercles, il fallait se montrer discret. La magie et les apostats étaient toujours considérés comme illégale et, pire encore, sans Cercle, la garde risquait d’appliquer la seule sentence pour rendre un mage… incapable d’être dangereux.

La place du marché, où tu es arrivé, est particulièrement animée en cette journée ensoleillée. Des enfants jouaient ‘‘tranquillement’’ avec un mabari, tandis que des marchands tentaient d’attirer l’œil sur leurs articles. On trouvait de tous sur le marché de la capitale : de l’épée forgée par les nains d’Orzammar au parfums orlésien en passant par les citrons antivain.

Certaines personnes te regardaient. Bien que la plupart tentaient d’être discret, il était évident que tu attirais l’œil par ton exotisme. Rare était les chasinds qui quittait le bayou des terres de Korkari. S’ils avaient été exilés de leurs terres lors du 5ème Enclin, beaucoup de clan s’y était réinstallé depuis les 11 dernières années.

Alors que tu vaquais à tes occupations, tu aperçois alors un homme prendre un collier à un bijoutier. Alors que ce dernier s’éloigne, le joaillier se rend compte que l’homme a sa marchandise dans la main et commence à hurler à la garde.
Le voleur commença à prendre la fuite, comme par hasard, dans ta direction tandis que le marchand appelait à l’aide.

Dim 23 Aoû 2020 - 19:05

Anonymous
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Un jour, un héros, des embrouilles


Bien que Staska soit débrouillarde, comme il convenait pour une chasind, les terres de Ferelden demandaient obligatoirement une ressource que la nature ne pouvait hélas pas lui octroyer :  l’or. Il n’y avait bien que cela qui pouvait lui permettre de continuer jusqu’à Fort Céleste sans devoir tout faire à pied. Et pour obtenir de l’or, elle devait travailler. Une journée de perdue, mais combien de gagnées par la suite ?  Peut-être quelque chose de suffisant pour pacifier le Sanctuaire avant qu’absolument toute la structure ne soit qu’un champ de ruine… Ou que des chasinds malchanceux ne succombent en voulant rendre hommage aux esprits.

Le marché était un lieu de passage privilégié. Le bruit l’indisposait toujours, lui donnant parfois un peu la nausée, mais elle savait bien qu’ici, elle pourrait facilement se renseigner auprès des commerçants ou badauds, connaître les différents avis placardés ci et là. C’était un bon début de piste. Et moins long que faire le tour de toutes les tavernes et auberges de la cité.

Elle évolua vers l’étal d’un marchand d’armes, venant observer d’un œil songeur les différentes lames. Elle sentait bien le poids du couteau de Servis à sa ceinture, mais songeait qu’une épée pourrait peut-être faire plus facilement illusion. Son accoutrement, elle le sentait, attirait un peu trop l’attention. Mais avec une arme plus classique, elle pouvait bien se faire passer un peu plus pour une mercenaire lambda. Une d’entre elle lui parut plutôt appropriée, avec une lame pas trop longue, et une garde très courte. C’était bien plus lourd que ce qu’elle avait l’habitude de manipuler, et aussi bien plus cher, mais elle se disait qu’avec un peu de chance, le prochain travail qu’elle aurait lui permettrait peut-être de se faire ce « plaisir ».

Toute à ses réflexions, elle ne perçu qu’un peu tard les cris et mouvements sur le côté. Elle n’eu que le temps de tourner la tête pour voir l’homme arriver en courant, la forçant à se placer un peu plus contre l’étal pour ne pas se faire bousculer. Elle entendait maintenant clairement que l’on appelait la garde, et une sensation désagréable lui vint, réminiscence de l’arrivée impromptue des soldats dans l’auberge. Elle eu une légère grimace, avant de finalement se détourner, bien que suivant toujours le fuyard du regard.  Chez elle, clairement, ça ne serait jamais arrivé, mais bon, les choses étaient bien différentes ici. Elle devait juste ne pas trop s’en mêler, c’était un coup à attirer l’attention, et clairement, ce n’était pas ce qu’elle voulait. Pas de Servis cette fois pour la rappeler à l’ordre ou la tirer d’un mauvais pas, elle ne devait compter que sur elle-même.

Jeu 1 Oct 2020 - 18:38

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L'Intendant
– PNJ –

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Le voleur sourit en passant à côté de toi. Il se rendait compte que tu ne comptais pas aider le marchand et que ton inaction lui permettra de s’en sortir. Plus que quelques mètres, et il pourra s’échapper par une des ruelles de la capitale et disparaître.

« Argh… »

Le bruit d’un coup puis la chute d’une masse attira alors l’attention de tous. Le voleur était à terre, et un homme, sans doute un fereldien, mesurant sept pieds de haut se tient devant toi. Un homme qui dépasse Servis de quelques centimètres. Il croise ton regard, te jauge rapidement et finit par te dire d’une voix grave, comme s’il avait mal à la gorge ou avait été blessé à ce niveau.

« Dit gamine. On ne t’a jamais dit d’aider ton prochain ? »

Dis l’homme alors que le voleur, à ses pieds, saignait abondamment du nez. Il récupéra le collier, brisé dans la chute, sur le sol et le donna au marchand. Ce dernier semblait mécontent que l’amulette soit dans cet état, mais l’arrestation du voleur semblait le mettre suffisamment en joie pour ne rien dire à l’homme… peut-être que la carrure de l’individu jouait aussi.

Après ça, il se reconcentra sur toi. Il arborait un sourire que l’on pourrait croire sympathique. Sans le cacher, il te dévisage et te jauge. Il essaie d’en apprendre plus sur toi…

« T’es une chasind, hein ? Tu viens d’arriver à Dénérim ? »

L’homme ne semblait pas avoir d’intention hostile et ne semblait pas particulièrement te prendre de haut. Il se montrait curieux… voire intéressé.

__________

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Dim 11 Oct 2020 - 12:15

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Un jour, un héros, des embrouilles


Staska n'eu que le temps de voir l'homme brusquement tomber, à peine un instant après la bousculade, où elle s'était tenue tranquille. Elle n'avait pas remarquée la silhouette qui se tenait près du voleur, et pourtant elle aurait dû. Il était immense, véritablement, lui laissant penser à quelques géants du sud dont on contait les légendes en son village, quand elle était enfant. Son regard lui fit l'effet habituel, celui de froncer le nez avec méfiance. Elle détestait cela, toujours, presque autant que lorsqu'il l'apostropha. Elle ne pipa mot, se contentant de siffler entre ses dents en écartant la tête, comme pour l'ignorer. L'homme s'avança vers le marchand d'une démarche qu'elle qualifiait de forte, certes, mais lourde. L'individu devait peser autant qu'un bœuf dans la force de l'âge.

Elle fit mine de commencer à partir, l'air renfrogné, alors qu'elle jaugeait elle même ses bras fins. Rien ne pouvait laisser présager qu'elle saurait manier seulement une arme, contrairement à l'homme qu'elle venait de croiser, qui lui en avait la carrure. Si on la voyait avec une épée, on se douterait bien de quelque chose... La voix du guerrier résonna à nouveau. Elle se tourna pour le fixer d'un de ses regards fiers, presque défiant, alors que lui avait un sourire qui lui semblait presque jovial. Cela la renfrogna davantage.
“Oui. Pour tes deux questions.„

Sa dégaine ne passait jamais inaperçue. Il y avait bien des femmes de Ferelden qui voyageaient seules et étaient habillées comme des hommes, mais aucune pouvait se targuer de posséder des breloques comme elle, elle pouvait en posséder. Ca la trahissait toujours. Elle eu un soupir, ses yeux se levant vers le ciel avec agacement, avant de lancer d'un ton aussi sec, direct et désagréabe qu'elle pouvait avoir à l'habituel.
“Qu'est-ce que tu me veux ?„

Dim 29 Nov 2020 - 17:28

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L'Intendant
– PNJ –

Messages : 1441
Le géant devant toi portait des vêtements de citadins. Mais il était évident qu’il était soldat avec sa carrure, où qu’il l’a été… peut-être même était-il un noble ?

« Où avais-je la tête. Je ne me suis pas présenté. »

L’homme tendit son bras dans ta direction, présentant sa main. Toujours aimable malgré l’hostilité évidente de la jeune Chasind.

« Ser Viktor, cheval… hum… ancien chevalier au service du Iarl Teagan de Golefalois. »

L’ancien chevalier ne semblait pas vraiment habitué à ne plus être chevalier… Peut-être la perte de ce titre était récente ? en tout cas, il ne semblait pas vouloir particulièrement s’étalé la dessus car il demanda presque du tac-au-tac :

« Tu es mercenaire, n’est-ce pas ? »

Il te regarda une dernière fois. Tu penses l’entendre marmonner « C’en est une ou pas ? ». Cependant, les oreilles de la mercenaire la trompaient peut-être…

« Cela pourrait t’intéresser de gagner des couronnes ? Ce sera dangereux, mais rien d’impossible à quelqu’un ayant un minimum d’expérience. »

Si tu pouvais considérer les habits comme marque de richesse, il était évident que l’homme devant toi semblait aisé. Peut-être même plus que le marchand de joaillerie
Cependant, il existe une expression qui existe parmi les peuples du Nord que Staska avait déjà entendu dans sa carrière de mercenaire : la robe ne fait pas la chantriste.
La jeune sorcière des terres sauvages pouvait-elle faire confiance à cet homme ?

Sam 26 Déc 2020 - 19:59

Anonymous
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Un jour, un héros, des embrouilles


Staska n’était guère âme pà accorder toute confiance au premier quidam venu. A dire vrai, elle n’était même pas âme à accorder attention tout court au premier quidam venu, à leur grand dam, certainement. De fait, il était parfaitement naturel que toute l’hostilité du monde ne soit présente dans ce long et fin bout de femme, dont les mimiques farouches pouvaient aiguiser tant la moquerie que la curiosité. Elle avait retroussé le nez comme la lèvre supérieure en une superbe moue qui manquait de dévoiler une dentition carnassière, toute sa silhouette agile prête à bondir comme un chat sauvage, l’appui davantage sur les orteils que sur les talons, les longs bras ballants mais souples. La défiance l’était d’autant plus qu’elle ne faisait pas face à n’importe quel morceau d’homme haut comme trois pommes et habillé comme quelconque sac de fientes de moineau.

Fort au contraire, le voilà messire grand comme nul autre, habillé simplement mais d’une commune manière qui exhalait qu’il avait pu posséder la vêture des plus riches, des plus puissants. D’ailleurs, il avait le verbe avec, même s’il s’exprimait avec la même force que nombre de guerriers chasind, plutôt que la délicatesse des gens de pouvoir du nord. Il tendit vers Staska une patasse de bucheron, qu’elle lorgna comme on observe une chose bien peu ragoutante. Manquant à tous les usages, la jeune chamane se garda bien de lui rendre le geste, se reculant avec un léger sifflement qui s’échappa entre ses dents.

C’était le genre de moment où elle choisissait habituellement de prendre congé telle la sauvageonne qu’elle était, sous, parfois, pluie d’insultes à propos de ces fous du sud qui s’habillaient de peaux de bête et osaient venir en ces terres civilisatrices. Mais pas cette fois. La question sur sa « profession » attira suffisamment son attention pour qu’elle daigne rester, quand bien même les marmonnements du géant ne lui étaient pas particulièrement agréables. Après autant de silences, son interlocuteur devait s’attendre certainement à ce qu’elle ne réponde non plus à ce qu’il finit par lui proposer, mais bien au contraire, la mage répondit du tac au tac :
“C’est quoi comme travail ? Combien de couronnes ? Ça ne me fait pas peur.„

La prudence élémentaire qui était la sienne aurait pu sembler partit au moins jusqu'aux confins de l'Immatériel, mais Staska, si elle était beaucoup de choses, ne crachait jamais sur les coïncidences. Bien au contraire. D’une petite pensée, elle remercia ses dieux d’avoir placé sur son chemin cette personne, qui semblait vouloir lui offrir exactement ce qu’elle recherchait ; du travail et un salaire.
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