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Un, deux, trois … soleil !
Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque Raleigh quitta Darktown.
Comme à son habitude il s’était fait discret en longeant les rues infectes de la basse ville, véritable ruche du crime où chaque brigand était un insecte de plus à travailler dans une plus ou moins profitable illégalité. En ce sens, il n’était pas si différent d’eux. Le peu de personnes avec qui il partageait ses activités pensaient qu’il agissait en réponse à sa propre culpabilité ; ce n’était qu’une demi-vérité. S’il avait cherché la rédemption, il aurait agit sans demander de paiement en retour.
Or, Raleigh n’avait que rarement accepté d’assister la fuite de ces pauvres bougres de mages sans rémunération.
Instinctivement, il mit sa main dans sa poche droite pour tâter la bourse qu’on lui avait remis il y a quelques minutes de cela. Au travers du tissus il sentait du bout de ses doigts la forme des pièces. Leur présence était rassurante, porteuse d’une promesse dont il se délectait d’avance tandis qu’il longeait les docks en direction de Lowtown. Le clapotis de l’eau et le fourmillement de la civilisation accompagnèrent ses pensées autour de son futur investissement. Bientôt, il pourrait avoir une nouvelle dose. Il ressentirait à nouveau cette sensation grisante de puissance et d’être … complet. Son mal de tête cesserait. Et cette soif, cette soif qui lui serrait la gorge … Tout cela disparaîtrait dès sa première gorgée de Lyrium.
L’homme gravit les marches qui remontaient en direction de la ville, mais prit le temps de s’arrêter un instant à observer la mer. En contrebas, marins et marchands allaient et venaient le long des quais.
Plongé dans ces pensées, il se permit de laisser son esprit divaguer un instant alors qu’il faisait joyeusement les comptes dans sa tête. Son fardeau s’allégerait temporairement, mais cela suffisait à le mettre de bonne humeur.
Aujourd’hui n’était pas une si mauvaise journée que cela.
Comme à son habitude il s’était fait discret en longeant les rues infectes de la basse ville, véritable ruche du crime où chaque brigand était un insecte de plus à travailler dans une plus ou moins profitable illégalité. En ce sens, il n’était pas si différent d’eux. Le peu de personnes avec qui il partageait ses activités pensaient qu’il agissait en réponse à sa propre culpabilité ; ce n’était qu’une demi-vérité. S’il avait cherché la rédemption, il aurait agit sans demander de paiement en retour.
Or, Raleigh n’avait que rarement accepté d’assister la fuite de ces pauvres bougres de mages sans rémunération.
Instinctivement, il mit sa main dans sa poche droite pour tâter la bourse qu’on lui avait remis il y a quelques minutes de cela. Au travers du tissus il sentait du bout de ses doigts la forme des pièces. Leur présence était rassurante, porteuse d’une promesse dont il se délectait d’avance tandis qu’il longeait les docks en direction de Lowtown. Le clapotis de l’eau et le fourmillement de la civilisation accompagnèrent ses pensées autour de son futur investissement. Bientôt, il pourrait avoir une nouvelle dose. Il ressentirait à nouveau cette sensation grisante de puissance et d’être … complet. Son mal de tête cesserait. Et cette soif, cette soif qui lui serrait la gorge … Tout cela disparaîtrait dès sa première gorgée de Lyrium.
L’homme gravit les marches qui remontaient en direction de la ville, mais prit le temps de s’arrêter un instant à observer la mer. En contrebas, marins et marchands allaient et venaient le long des quais.
Plongé dans ces pensées, il se permit de laisser son esprit divaguer un instant alors qu’il faisait joyeusement les comptes dans sa tête. Son fardeau s’allégerait temporairement, mais cela suffisait à le mettre de bonne humeur.
Aujourd’hui n’était pas une si mauvaise journée que cela.
![[FLASHBACK - 9:35] Un, deux trois ... soleil ! (Pv : Rann) Latest?cb=20150523145513](https://vignette.wikia.nocookie.net/dragonage/images/5/55/Text_ico.png/revision/latest?cb=20150523145513)
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UN, DEUX TROIS ... SOLEIL !
Kirkwall la cité des chaînes était comme à son habitude en effervescence, après l'enclin en Ferelden, les récents soucis avec les Qunaris et les autres tensions qui existaient au sein de la ville les rues ne manquaient pas de passage, que ce soit des gardes, des templiers ou même des civils essayant de tirer leur épingle de ce jeu mortel qu'était la vie.
Parmi ces habitants il s'en trouvait une qui jusqu'à présent aimer bien cette tension. La petite Naine qu'elle était passait ses journées à se balader sur les marchés et devant les étales des marchands. Quelques objets intéressant y étaient entreposés et il suffisait de tendre le bras pour s'en saisir.
Cependant, si ce petit jeu l'amusait et lui donnait la satisfaction d'être la plus compétente au sein de l'orphelinat où elle était, aujourd'hui son esprit ne jugeait pas ce défis à sa hauteur. Rann aspirait à autre chose de plus corsé. Quelque chose dont aucun de ses camarades orphelins ne pourrait se vanter en disant qu'il pouvait faire la même chose. Et alors qu'elle marchait le long des quais de la ville elle aperçut sa proie et un défi acceptable.
Un homme, mal fringué, d'une dégaine pitoyable et qui pourtant dégageait quelque chose. Une sorte d'aura étrange et mystique. Mais ce n'était pas ce que dégageait l'homme qui attisa la curiosité de la Naine. C'était plutôt son mouvement de main dans sa poche. L'homme avait sans aucun doute quelque chose de précieux pour qu'il y bouge sa main ainsi caché dans le tissus.
Rann venait de flairer sa futur victime. Que cela soit une pierre précieuse, une pépite d'or ou du plomb il fallait que ce l'homme possédait passe sous sa propriété à elle.
Doucement elle s'approcha, gardant avant tout une bonne distance, observant cet homme avec le teint presque malade. Elle voulait prévoir ses prochains gestes avant de passer à l'action.
Il était calme...observant le larges et la cité depuis les quais, il se pensait sans doute seul. grave erreur. Rann savait comment faire passer en douceur un larcin, elle était petite dû à sa race, mais aussi à son age et les enfants couraient beaucoup c'était quelque chose de bien connu. Aujourd'hui c'était aussi un camouflage.
Elle fit quelques pas en arrières et s'élança alors, comme si elle jouait à un jeu avec un collègue imaginaire, lâchant quelques cris et rires forcés pour renforcer l'illusion du jeu. Fonçant droit sur sa cible après quelques rapides et fugaces jet d’œil en sa direction pour être sûr de le heurter.
L'impact poussa légèrement l'humain, alors que Rann profitait de cet instant de confusion pour glisser sa main dans la poche de l'homme.
Lâcha-t-elle en retirant sa main de la poche de l'humain. Le but maintenant, courir le plus vite possible au travers des rues de Kirkwall pour que l'homme la perde de vue. Il se rendrait surement compte rapidement que ce qu'il y avait dans sa poche n'était désormais plus à lui. En se retournant Rann lâcha un grand sourire traversé son visage et commença à détaler....
Parmi ces habitants il s'en trouvait une qui jusqu'à présent aimer bien cette tension. La petite Naine qu'elle était passait ses journées à se balader sur les marchés et devant les étales des marchands. Quelques objets intéressant y étaient entreposés et il suffisait de tendre le bras pour s'en saisir.
Cependant, si ce petit jeu l'amusait et lui donnait la satisfaction d'être la plus compétente au sein de l'orphelinat où elle était, aujourd'hui son esprit ne jugeait pas ce défis à sa hauteur. Rann aspirait à autre chose de plus corsé. Quelque chose dont aucun de ses camarades orphelins ne pourrait se vanter en disant qu'il pouvait faire la même chose. Et alors qu'elle marchait le long des quais de la ville elle aperçut sa proie et un défi acceptable.
Un homme, mal fringué, d'une dégaine pitoyable et qui pourtant dégageait quelque chose. Une sorte d'aura étrange et mystique. Mais ce n'était pas ce que dégageait l'homme qui attisa la curiosité de la Naine. C'était plutôt son mouvement de main dans sa poche. L'homme avait sans aucun doute quelque chose de précieux pour qu'il y bouge sa main ainsi caché dans le tissus.
Rann venait de flairer sa futur victime. Que cela soit une pierre précieuse, une pépite d'or ou du plomb il fallait que ce l'homme possédait passe sous sa propriété à elle.
Doucement elle s'approcha, gardant avant tout une bonne distance, observant cet homme avec le teint presque malade. Elle voulait prévoir ses prochains gestes avant de passer à l'action.
Il était calme...observant le larges et la cité depuis les quais, il se pensait sans doute seul. grave erreur. Rann savait comment faire passer en douceur un larcin, elle était petite dû à sa race, mais aussi à son age et les enfants couraient beaucoup c'était quelque chose de bien connu. Aujourd'hui c'était aussi un camouflage.
Elle fit quelques pas en arrières et s'élança alors, comme si elle jouait à un jeu avec un collègue imaginaire, lâchant quelques cris et rires forcés pour renforcer l'illusion du jeu. Fonçant droit sur sa cible après quelques rapides et fugaces jet d’œil en sa direction pour être sûr de le heurter.
L'impact poussa légèrement l'humain, alors que Rann profitait de cet instant de confusion pour glisser sa main dans la poche de l'homme.
 | “ Pardon monsieur. |
Lâcha-t-elle en retirant sa main de la poche de l'humain. Le but maintenant, courir le plus vite possible au travers des rues de Kirkwall pour que l'homme la perde de vue. Il se rendrait surement compte rapidement que ce qu'il y avait dans sa poche n'était désormais plus à lui. En se retournant Rann lâcha un grand sourire traversé son visage et commença à détaler....
- Pardon pour le temps:
- Encore désolé pour le temps de réponse qui fut très long ! Je me rattrape à la prochaine réponse promis !
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Un, deux, trois … soleil !
Kirkwall avait quelque chose de fondamentalement oppressant. Était-ce l’horrible passé de la ville qui venait transpirer au travers de ses propres murs ? Ou peut-être était-ce l’entassement de toutes ces âmes au même endroit, surtout depuis l’arrivée des Fereldiens fuyant l’Enclin ? Ou encore l’écrasante pauvreté qui poussait bon nombre de gens au crime ?
Toutes ces raisons sonnaient juste dans l’esprit Samson. Mais quand il contemplait la mer, il oubliait un instant le trou dans lequel il se trouvait. Il oubliait qu’il était un marginal qui vivait au jour le jour, dépouillé de son rôle et de ses propres convictions. Non pas que cela l’emplissait de tristesse ; non, pensait-il, il était surtout déçu que tous ces choix l’aient mené là. Que l’Ordre l’ait trahi en lui introduisant la raison même qui l’a poussé vers son déclin.
Et le pire dans tout ça, c’est qu’il ne pouvait pas y faire grand-chose à part essayer de survivre et de faire au mieux. Mais il avait l’habitude. Son amertume, il la noyait dans ses petites missions de sauvetage de mages ici et là -moyennant rémunération bien sûr-. Imaginer la colère et le dépit de Stannard l’emplirait toujours d’une grande satisfaction.
Il sourit pour lui-même, entre le cri des mouettes et le fourmillement de la civilisation en contrebas. Non loin, une fillette riait. Il eut à peine conscience de ce détail quand soudain, il sentit une petite masse le bousculer légèrement, pas suffisamment pour le faire bouger de son poste d’observation. Ses yeux cernés cherchèrent le responsable, qui se situait bien plus bas qu’il ne l’aurait imaginé. C’était l’enfant qu’il avait entendu auparavant – une petite brune au regard rieur, bien plus petite que toutes les filles qu’il ait vu courir les rues de la ville.
« Fais attention, gamine. » répondit-il à ses excuses, la regardant détaler.
Elle tourna une dernière fois la tête vers lui, lui souriant, avant de s’enfoncer dans la ruelle la plus proche. Raleigh sourit légèrement de l’incident avant de reporter son attention sur un bateau non loin. Instinctivement, il mit la main dans sa poche. Mais quand ses doigts cherchèrent sa bourse, ils ne rencontrèrent que le vide.
« Bordel de merde-- ... » grommela t’il, les nerfs soudainement à vif. Il chercha urgemment son autre poche dans l’espérance d’avoir interverti l’endroit où il avait rangé son butin, mais sans plus de succès.
Un élan de panique le traversa, réfléchissant à toute allure alors qu’il se demandait à quel moment il avait pu perdre son argent. Il avait pourtant régulièrement vérifié sa présence, il savait que les voleurs ne manquaient pas dans ce trou à rats. Mais personne ne l’avait approché au sortir de Darktown.
Il se figea d’un seul coup alors que la réalisation le frappa. Le fantôme de la petite fille revint le hanter, rieur et enjoué. Venait-il … de se faire avoir par une gamine ?
Furieux, il s’élança immédiatement à la poursuite de la fillette en suivant le chemin qu’il l’avait vu prendre. Ses pieds dérapèrent sur le sol poussiéreux alors qu’il prenait le brusque virage qui menait à la ruelle d’où elle avait disparu. C’est là qu’elle l’aperçu au fond de cette dernière, sur le point de disparaître dans un nouveau passage.
Les jambes de l’ex-templier ne s’arrêtèrent pas dans leur effort ; il bouscula sans s’excuser quelques passants qui lui bloquaient le passage. Au loin, la responsable du larcin détalait. Samson redoubla de vitesse, s’écriant avec une colère non dissimulée :
« REVIENS ICI PETITE VOLEUSE!! »
Toutes ces raisons sonnaient juste dans l’esprit Samson. Mais quand il contemplait la mer, il oubliait un instant le trou dans lequel il se trouvait. Il oubliait qu’il était un marginal qui vivait au jour le jour, dépouillé de son rôle et de ses propres convictions. Non pas que cela l’emplissait de tristesse ; non, pensait-il, il était surtout déçu que tous ces choix l’aient mené là. Que l’Ordre l’ait trahi en lui introduisant la raison même qui l’a poussé vers son déclin.
Et le pire dans tout ça, c’est qu’il ne pouvait pas y faire grand-chose à part essayer de survivre et de faire au mieux. Mais il avait l’habitude. Son amertume, il la noyait dans ses petites missions de sauvetage de mages ici et là -moyennant rémunération bien sûr-. Imaginer la colère et le dépit de Stannard l’emplirait toujours d’une grande satisfaction.
Il sourit pour lui-même, entre le cri des mouettes et le fourmillement de la civilisation en contrebas. Non loin, une fillette riait. Il eut à peine conscience de ce détail quand soudain, il sentit une petite masse le bousculer légèrement, pas suffisamment pour le faire bouger de son poste d’observation. Ses yeux cernés cherchèrent le responsable, qui se situait bien plus bas qu’il ne l’aurait imaginé. C’était l’enfant qu’il avait entendu auparavant – une petite brune au regard rieur, bien plus petite que toutes les filles qu’il ait vu courir les rues de la ville.
« Fais attention, gamine. » répondit-il à ses excuses, la regardant détaler.
Elle tourna une dernière fois la tête vers lui, lui souriant, avant de s’enfoncer dans la ruelle la plus proche. Raleigh sourit légèrement de l’incident avant de reporter son attention sur un bateau non loin. Instinctivement, il mit la main dans sa poche. Mais quand ses doigts cherchèrent sa bourse, ils ne rencontrèrent que le vide.
« Bordel de merde-- ... » grommela t’il, les nerfs soudainement à vif. Il chercha urgemment son autre poche dans l’espérance d’avoir interverti l’endroit où il avait rangé son butin, mais sans plus de succès.
Un élan de panique le traversa, réfléchissant à toute allure alors qu’il se demandait à quel moment il avait pu perdre son argent. Il avait pourtant régulièrement vérifié sa présence, il savait que les voleurs ne manquaient pas dans ce trou à rats. Mais personne ne l’avait approché au sortir de Darktown.
Il se figea d’un seul coup alors que la réalisation le frappa. Le fantôme de la petite fille revint le hanter, rieur et enjoué. Venait-il … de se faire avoir par une gamine ?
Furieux, il s’élança immédiatement à la poursuite de la fillette en suivant le chemin qu’il l’avait vu prendre. Ses pieds dérapèrent sur le sol poussiéreux alors qu’il prenait le brusque virage qui menait à la ruelle d’où elle avait disparu. C’est là qu’elle l’aperçu au fond de cette dernière, sur le point de disparaître dans un nouveau passage.
Les jambes de l’ex-templier ne s’arrêtèrent pas dans leur effort ; il bouscula sans s’excuser quelques passants qui lui bloquaient le passage. Au loin, la responsable du larcin détalait. Samson redoubla de vitesse, s’écriant avec une colère non dissimulée :
« REVIENS ICI PETITE VOLEUSE!! »
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