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Sam 5 Sep 2020 - 12:26

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Noblesse oblige


Voilà un moment qu'il avait repris son domaine ainsi que les travaux nécessaire pour qu'il puisse y revivre comme avant. Cependant, cela n'était pas la seule chose qu'il devait y faire. Certes son domaine était important pour lui, mais le plus important à ses yeux est que les gens qui ont bien voulu venir y travailler puisse y vivre aussi. Si bien qu'en premier lieu, avant de reconstruire son propre lieu où dormir, il s'était occupé de celle des personnes travaillant pour lui. C'était selon Wulfrieg, la meilleure façon de commencer à établir un lien plus solide avec eux.

Aujourd'hui, Wulfrieg n'était pas dans son domaine, mais à Dénérim devant le palais. Pourquoi ? Lui-même ne savait pas vraiment. Il avait reçu une missive de la reine lui demandant de venir en toute hâte à Dénérim afin de s'entretenir avec lui. Il ne savait pas trop pourquoi il avait eut cette missive il y a de cela plusieurs jours. Cependant, son domaine était bien achevé et la vie des gens reprenaient son cours. De ce fait, il pouvait se permettre de se rendre à Dénérim. D'autant qu'il fallait qu'il s'y rendre afin de voir s'il ne trouverait pas des marchands voulant bien commercer avec lui.

Il lui a fallu plusieurs jours pour se rendre à Dénérim et lorsque Wulfrieg était arrivé, la ville était relativement bien animé dès la matinée. Cela faisait plaisir à voir, mais n'étant pas venu ici pour batifoler ou s'amuser, il devait se dépêcher. Néanmoins, avant toute chose, il s'était rendu à une auberge pour y réserver une chambre pour deux nuits. Il ne savait pas trop combien de temps allait durer son entretien et s'il aurait le temps ou non de se rendre chez les commerçants en question. L'aubergiste lui avait montré deux chambres. Une miteuse, mais avec un bon lit avec de l'air frais et une autre plus cosy, mais qui était plus cher et plus dans les moyens des nobles. Et malgré le fait qu'il aurait pu prendre l'un ou l'autre, il avait opté pour celle qui était miteuse.

Une fois tout cela réglé, il quittait l'auberge en allant au palais royal où il fut stoppé à la grille par les gardes.

“ Halte! Qui êtes vous ? Que venez vous faire aussi près du palais ? „

Le garde avait abaissé sa lance vers lui pendant que l'autre était prêt à faire de même. Mettant une main sous sa veste pour en sortir la missive. Il levait ses bras en l'air en souriant avant de leur répondre.

“ Je suis le bann de Yonne. J'ai entre les mains une missive portant le cachet royal. La reine m'a fait mandé afin de s'entretenir avec ma personne. „

Suite à ses paroles, l'un des gardes rentrait au château afin de s'informer pendant que l'autre gardait Wulfrieg à distance avec sa lance devant lui. Cinq minutes plus tard, le garde qui était parti revient avec le capitaine de la garde en sommant le garde d'arrêter ce qu'il fait.

“ Veuillez pardonner mes hommes sir. Si vous voulez bien m'accompagner, je vous escorterais jusqu'à la porte de la salle du trône. „

Le garde avait aussitôt ramené sa lance vers lui et Wulfrieg souriait. Non pas de façon sournoise, mais de sympathie. Au moins, il était sur le qui-vive. Ce qui était plutôt rare, mais appréciable. Mais il ne pouvait s'attarder à détailler tout les mouvements qu'il avait fait et aurait pu faire. Wulfrieg n'était pas là pour ça de toute manière. Et cela faisait si longtemps qu'il n'était pas venu dans cette partie de la capitale qu'il regardait un peu ce qu'il y avait autour de lui sans perdre de vue le capitaine. Puis, une fois devant la salle du trône, le capitaine toquait à la grande porte avant d'annoncer l'arrivée du Bann de Yonne. Et une fois qu'on acceptait qu'il rentre, Wulfrieg passa la porte sans le capitaine qui retournait vaquer à ses occupations.

Marchant pas après pas, Wulfrieg s'arrêtait devant les marches menant au trône en posant un genou au sol et s'inclinant en présentant ses respects à la reine.

“ Wulfrieg de Yonne. Bann de Yonne est venu présenter ses respects à ma reine. „

Dim 13 Sep 2020 - 21:31

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Noblesse oblige


Il n’était pas inhabituel pour Anora de commencer relativement tôt son travail. A dire vrai, c’était même quotidien. Beaucoup étaient d’accord au palais pour parler d’elle comme d’une acharnée. Elle avait toujours eu ce tempérament, même enfant, que cela soit avec son entourage ou avec les tâches que son père lui donnait. Il n’y avait bien que lui, à l’époque, qui savait dompter l’enfant, que l’on appelait déjà princesse alors même qu’elle n’en avait aucunement le sang. Seulement le caractère, et le futur, puisqu’elle était déjà, à cette époque-là, destinée à être reine.

De fait, c’était donc très tôt que les serviteurs l’avaient vu parcourir les couloirs à grande enjambées, sa robe rouge, qui ceignait son buste, formant comme une traine à ses pieds. Elle était toujours impeccable, martyrisant ses servantes pour qu’elles soient toujours performantes quelle que soit l’heure.

Ce jour-là, outre les habituelles missives à écrire, que cela soit les courriers diplomatiques, les demandes à quelques usuriers et autres politesses, elle devait recevoir la venue d’un des iarls du royaume, le fils d’un précédent, récemment décédé. Ce n’était guère une chose courante, d’autant plus qu’il ne s’agissait là pas d’une rencontre royale, mais avec une simple conseillère. Ancienne reine, certes, mais conseillère avant tout. Si elle s’y collait, c’était qu’Alistair était exceptionnellement absent du palais, pour cause de certaines affaires. Anora avait estimé que cette rencontre était pour autant capitale afin de régler au plus vite les détails que requéraient cette nouveauté dans son programme si précisément bâti.

Herman ne tarda guère, une fois la matinée davantage avancée, à la prévenir de l’imminente arrivée de leur invité. Aussi, elle se permit de quitter son bureau, toujours suivit par le fidèle homme d’armes. Elle emprunta un couloir qu’elle connaissait bien, lequel permettait d’entrer dans la salle du trône par une porte proche du siège royal. Moins discret mais plus rapide, aussi, elle l’emprunta au plus vite. Peine perdue pour elle, puisqu’elle arrivait à peine au moment où le nouveau iarl entrait dans la pièce, avançant avec le même entrain qu’elle. Se déplaçant latéralement pour se mettre face à l’invité, prête à l’accueillir, elle ne pu que rester de marbre en voyant ce dernier s’agenouiller et lui présenter ses hommages. Une atmosphère étrange s’installa aussitôt, oscillant entre glacial et hilarant, certainement parce qu’Anora était livide, ses yeux s’étant obscurcis, comme prête à massacrer l’impudent, alors qu’Herman avait porté le poing aux lèvres pour cacher son sourire. Il y eu encore un long silence avant que ce dernier ne vienne finalement à la rescousse du iarl.
“Il doit y avoir méprise, vous vous trouvez devant Dame Teyrna Anora…„

Anora plaça un regard tout aussi sombre sur son protecteur, mais ce dernier se contenta de s’incliner face à sa dame, laquelle eu un long soupir.
“Comme l’a si bien dit sire Herman, je crains vous décevoir en ma qualité de « simple » Teyrna et conseillère royale. Le roi Alistair ne pouvait vous recevoir, du fait de son absence actuelle, mais je tenais à m’entretenir avec vous au plus vite afin que nous puissions deviser concernant vos terres et structures. Il s’agit tant de tenir inventaire que de voir ce qu’il pourrait éventuellement manquer pour la bonne tenue de notre royaume… Si vous voulez bien me suivre, monseigneur…„

Elle l’invita d’un geste, le menant après quelques nouveaux couloirs, parcourus par des serviteurs pressés, jusqu’à une salle plutôt spacieuse où avait été disposée une grande table, certainement pour quelques conseils. Anora se plaça assise juste à côté du plus grand siège, qu’on devinait aisément être celui du roi, ouvrant le volume en cuir qui se trouvait face à elle. Elle y inscrivit la date à la plume, comme elle avait coutume de le faire, avant d’en revenir à son invité.
“Bien, pouvez-vous, tout d’abord, mon iarl, me dire ce qu’il fut de la mort de votre prédécesseur, et quelles ont été les mesures que vous avez pris depuis, concernant votre terre ? J’entends par là, constructions, ou reconstructions… Je suis toute ouïe.„

Sam 19 Sep 2020 - 13:11

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Noblesse oblige


Wulfrieg n'était pas venu ici pour tergiverser ou même chercher des embrouilles. Loin de lui cette idée. Er  bien que parfois les embrouilles puissent aider dans certains cas, mieux valait pour lui qu'il ne fasse  rien de  stupide. Cela ne faisait pas longtemps qu'il était Bann a la place de son défunt père. Et il n'avait pas prêté attention à  la politique actuelle comme il l'aurait dû. Malgré le fait de recueillir des informations que tous pouvait avoir, il n'arrivait pas encore à tout assimiler. Toutefois, il avait au moins retenu le nom du roi, le roi Alistair. Ce qui était la moindre des choses lorsqu'on possède des terres dans son royaume.

Toujours incliné devant la reine. Ou tout du moins la personne qu'il prenait pour la reine, Wulfrieg écoutait les propos d'une personne puis de celle envers qui il s'était incliné il y a peu. Bien qu'il venait de se tromper dans ses dires, il ne montrait aucun signe d'étonnement. Savoir qu'on s'est trompé et l'accepter vaut mieux que fuir la réalité et se chercher des excuses. Cela ne ferait qu'envenimer les choses. Et y faire face est selon lui, une preuve de courage. Par ailleurs, remarquant le signe fait par Dame Anora juste après ses mots, Wulfrieg se redressa afin de la suivre. Les couloirs qu'ils traversaient était bien bâti et semblait fort solide, mais ne voulant pas se pe4dre dans les détails, il restait près d'Anora a un pas derrière elle.

Arrivé à destination, Wulfrieg regardait un peu la grande salle autour de lui avant  de   rejoindre Dame Anora jusqu'à la table. Ne disant rien et attendant que Dame Anora lui parle, il restait debout à patienter. Tout en patientant, il se demandait ce que pouvait bien faire les gens à son domaine et si tout se passait pour le mieux. Il savait qu'il pouvait faire confiance à la plupart d'entre eux, mais c'était plus fort que lui. Il ne souhaitait pas que cela  tourne au vinaigre et que des  conflits internes vienne à surgir pour un rien. Surtout que la demeure reprenait forme petit a petit et que tout se passait pour le  mieux actuellement. Ne voulant  pas continuer à s'égarer dans ses pensées et être distrait par tout ce a quoi il pourrait rêvasser, Wulfrieg regardait Dame Anora jusqu'à ce qu'elle lui pose des  questions.

Wulfrieg la regardait et ne savait pas trop par pu commencer pour lui raconter comment son père était mort. D'autant qu'il n'avait pas eu trop de détails sur le sujet. Mais quoi qu'il en soit il se devait d'en parler. Si bien qui se lançait.

“ Cela s'est passé à Kirkwall durant la révolte. Je n'ai eu que peu de détails à ce sujet. Mais de ce que l'on ma raconté et ramener, il se serait fait tuer durant une  patrouille aux abords de la ville. „

Wulfrieg marqua une petite pause le temps de remettre un peu d'ordre dans son esprit et  pouvoir continuer à répondre aux questions de dame Anora. Et une fois cette petite pause finie, il reprit la parole pour  répondre aux autres questions.

“ Le domaine a subit d'importants dégâts. Mais avant  d'avoir repris la reconstruction de la demeure, je me devais de trouver des  gens pour m'y aider. C'est ainsi que j'ai pu trouver quelques personnes. Cela fait nous avons entreprit la reconstruction il y a de cela un an. Aujourd'hui, nous avons les cuisines et des abris pour ceux y travaillant. Et les toits sont réparés. Il y a encore fort à faire, mais je suis certains qu'on y arrivera. „

Suite à ses paroles, Wulfrieg s'arrêta de parler. Il ne lui semble pas avoir oublier quoi que ce soit. Pas question pour lui d'oublier un détail quelconque. Le fait de mentionner qu'il était maître d'armes et que des personnes chez lui elevait des mabaris n'était pas important. En tout cas pour le moment.

Dim 18 Oct 2020 - 22:24

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Noblesse oblige


Alors que Wulfrieg s’exprimait, Anora prenait quelques notes devant elle. Le son de la plume qui grattait accompagnait le craquement du feu qui s’animait dans la grande cheminé. En cette saison, c’était plus que profitable de pouvoir en profiter et ne pas craindre ainsi le froid qui s’infiltrait partout dans les couloirs du château. Le visage de la dame se durcissait un peu davantage, se flanquant d’une moue qui semblait osciller entre le dépit et la colère. Lorsque Wulfrieg finit par se taire, la veuve vint faire quelques mouvements de sa plume, lesquels trahissaient des pensées qui devaient certainement être un véritable marasme de ressentiments et ressassements. Il y avait de quoi, en tout cas, du moins pour certains points bien précis du discours du noble… Peste l’administratif et les horeurs qu’il représentait, surtout dans un pays constamment au bord du gouffre. Peste la guerre, peste les morts, peste les couronnements à la hâte d’inexpérimentés bâtards…

Anora eu un léger souffle entre les lèvres et replaça la plume près de l’encrier, venant croiser les doigts dans une posture bien plus droite, laquelle laissait entrevoir toute la dignité qui était la sienne. Elle reprit la parole d’une voix toujours aussi froide et peu avenante, mais dont le ton calme invitait à une attitude toute diplomate.
“Bien, de ce que vous me dites, de fait, vous auriez dû être convoqué plus tôt… Beaucoup plus tôt, je le crains, pour discuter de telles choses. Il est regrettable que cela fut ainsi, mais avec les tout aussi regrettables conflits que notre royaume a pu connaitre, j’entends que le roi Alistair a trouvé plus juste de s’occuper de ceux-ci et de la reconstruction de notre pays...„

Elle maintenait le regard tout en parlant, levant légèrement le menton avec une attitude de majesté, ou de dédain, selon ce qu’on pouvait y voir. Quiconque avait connu Loghain pouvait facilement repérer qu’elle en avait les mêmes mimiques, la même force. Certainement d’ailleurs à en dégouter nombre de son entourage. Son roi en premier.
“Néanmoins, il est bonne chose que nous puissions vous voir, et vous assurer, bien entendu, de notre soutien. Les infrastructures de votre domaine sont tout autant infrastructures du royaume, et il est de notre devoir de les maintenir. Comprenez là, notamment, les routes, les ponts, avants postes, relais commerciaux…„

Une de ses mains se détacha de l’autre, pour venir passer sur le côté, actionnant le petit loquet d’un coffret qui reposait innocemment un peu plus loin sur la table. Elle en extirpa plusieurs documents roulés, dont une carte du domaine, qu’elle étala devant Wulfrieg. D’un geste élégant, mais décidé, elle posa le doigt sur plusieurs lignes, qui constituaient ce qui semblait être un réseau routier. Certains passages, pour autant, semblaient antiques, possiblement inutilisés ou laissés à l’abandon, laissant présumer de l’ancienneté du papier.
Outre cela, je sais que votre bann possédait un chenil de mabaris de guerre. Il va sans dire que le roi se montrerait particulièrement intéressé par les services de celui-ci, s’il a été gardé ou remis en activité.„

Ou plutôt, elle se montrait pour sa part intéressée, mais elle présumait qu’Alistair n’aurait rien contre. Au contraire, il lui semblait qu’il avait goût pour les mabaris. Et cela était dans les traditions fereldiennes, aussi, c’était tout ce qu’il y avait de plus innocent.

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