Mar 22 Sep 2020 - 12:38

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Sur la plage abandonnée, mabaris et lames aiguisées.


La mer  en approchant de la côte orageuse se faisait de plus en plus houleuse, il ne prendrait pas le risque d’y laisser son navir. Il quitta le rivage des yeux et se tourna vers son équipage. “Lancez l’ancre ! Réduisez la voile au maximum, je prend trois hommes avec moi, les autres, vous tenez le navire prêt à partir.” Il observa les hommes se mettre en action et il siffla doucement, un mabari musclé et haut, de couleur caramel vient se placer à ces pieds et lui attrapa le manche d’une de ces hachettes avec les dents pour obtenir de l’attention. Eivor, sourit et lui gratouilla le haut de la tête. Il l’avait peinte durant le voyage, la côte orageuse étaient pleines d’ennemis d’après les rumeurs, des engeance auraient étés vues… Il grimaça, depuis Ostagar, il préférait les éviter. Mais il n’avait pas le choix, la carta avait choisi ce lieu pour le rendez-vous et il avait accepté. Les meilleurs forgerons travaillaient soit pour l’Inquisition soit pour les templiers en ces temps de troubles. Alors trouver des armes devenait difficiles. D’un signe de tête il demanda à l’un des marins de surveiller la côte à l’aide d’une longue vu, pour éviter les pièges. “Si vous voyez un dragon, levez l’ancre et barrez vous d’ici, je tiens à mon navire. Et ne touchez pas à mes tonneaux de bière, sinon je vous balance par dessus bord.”

Eivor se laissa glisser le long d’une échelle de corde pour atterrir dans une barque. Il attendit que les trois autres guerriers viennent et il aida à faire glisser son mabaris sur la barque. “Couche toi.” Il pria Andrasté pour que leur coquille de noix atteigne le rivage, les vagues étaient hautes, mais il en fallait plus pour l’effrayer. Il sauta dans l’eau salée suivit de ses hommes et de son mabari. Ensembles ils tirèrent l’embarcation sur le sable. Il observa la plage et fit signe à ces hommes de rester près de l'embarcation. “Restez ici, mais prêt à l’attaque. Les engeances ne sont pas nos seuls ennemis ici…” Il faisait sûrement barbare dans sa tenue de cuire et de fourrure, ses tatouages et ses armes bien en évidence, mais il n’était pas idiot pour autant et même s’il avait accepté de rencontrer le carta, cela ne voulait pas dire qu’il avait confiance. Seul un idiot aurait confiance si facilement. “Calenhad.” Sa mabari reniflait le sable un peu plus loin, elle revient vers son maître quand ce dernier l’appela portant dans sa gueule un os. Il ne savait pas si c’était humain ou animal, pour dire vrai il s’en fichait et il laissa sa mabri mâchouiller l’os alors qu’il s’avançait un peu sur la plage pour rejoindre le point de rendez vous. Il était convenu qu’ils se rencontreraient non loin de la mer, mais pas sur la plage trop à découvert et Eivor avait salué cette décision stratégique. Il grimpa une pente douce, verdoyante pour arriver dans un bosquet, d’ici il voyait la plage mais des ennemis sur la plage ne pourrait pas le voir. Ni ces alliés d’ailleurs, aucuns plan n’était parfait. Il garda sa hache dans le dos mais s’arma d’une hachette et s’avança vers son rendez-vous. Le vent sifflait, la pluie battait son visage, mais il s'en fichait, il avait connu pire que le vent et la pluie. Et puis il adorait la mer, il adorait l'odeur d'iode dans l'air, il adorait le goût salé sur ces lèvres, ce vent revigorant qui appelait à l'aventure.

Il se retrouva devant une femme, une jeune femme, qui lui arrivait à peine à la taille, mais il ne dit pas un mot. Il fit un geste de la main pour que son mabari s’assoit. Calenhad obéit et recommença à mâchouiller l’os qu’elle avait trouvé sur la plage. “Eivor des guerriers cendrés. Je n’ai que peu de temps devant moi, mon navire est à découvert. Et mes hommes aussi. Montrez moi ces armes que vous dites d’excellente qualités.” Ce n’était pas un marchand, il n’avait jamais vraiment écouté les leçons de son père, ce n’était pas un négociateur, il était direct et franc. Si les armes ne lui allaient pas, il le ferait comprendre, d’une façon ou d’une autre. Que ce soit une enfant devant lui ou pas. Il garda sa hachette à la main et glissa les doigts de sa main entre sa ceinture de cuire et sa tunique. “Si nous pouvons faire affaires, vous aurez des clients réguliers, nous avons du mal à trouver de bons forgerons et des matériaux. Tout est réquisitionné pour l’effort de guerre.” Il se fichait de comment le Carta pouvait avoir ces armes, qu’ils tuent pour les avoir, qu’ils les volent, ce n’était pas son problème à lui.



Jeu 24 Sep 2020 - 15:54

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Sur la plage abandonnée, mabaris et lames aiguisées.


Rann posa le pied sur la plage, non loin de l'endroit où elle avait rendez-vous avec des clients inhabituel, les guerriers cendrés avaient demandés des armes et le carta avait répondu à leur appel. Curieusement ils avaient passés commande et alors qu'elle séjournait depuis quelques temps dans les marches libres la voilà sur le sol Fereldien pour une livraison d'armes, haches, épées, masses, coutelas, tout y était. Trois caisses remplis de lames de bonne facture, après avoir pris une grande inspiration, la Naine se retourna et observa les autres membres du carta décharger la marchandise, Cinq Nains et un humain pour porter les caisses. Rann elle ne porterait rien, elle était là pour vendre et diriger l'opération, pas pour porter et surtout elle n'en avait aucune envie.

La pluie s'abbatait dans cette région et l'humidité dégagé par la mer n'arrangeait pas la sensation de froid qui y régnait. Même Kirkwall était plus chaud en cette période de l'année.

“ Dépêchez-vous, je veux qu'on y soit avant les clients. Pas questions de les faire poireauter. „

 
Sur ces mots elle prit les devants et prit la direction du point de rendez-vous. Pour la sécurité de la transaction et surtout des participants il avait été convenus qu'ils devaient se retrouver légèrement dans les terres afin de pouvoir être à l'abris des regards indiscrets. l'endroit choisi un petit bosquet non loin de la plage était aussi stratégique, car les nains du carta seraient cachés dans les fourrés, si il y avait entourloupe, les guerriers cendrés ne rentreraient pas chez eux en un seul morceau. Le navire avec lequel ils étaient venus était lui repartis plus loin, se faisant discret et évitant d'indiquer l'endroit précis du débarquement du carta sur ces côtes.

Lorsqu'enfin le groupe arriva au lieu de rendez-vous, les porteurs purent enfin soufflés reposant les caisses remplis d'armes. Rann, elle trouva un abri sous un arbre qui aurait été trop petit pour un humain, l'avantage d'être un Nain.

“ Cachez les caisses sous les feuilles et des branches et ensuite mettez vous à couvert. Ils seront là très bientôt. „


Observant l'horizon, même sous la pluie elle distinguait une forme au loin encore en mer, ils étaient à quelques minutes de la rencontre désormais. La Naine prit position contre un rocher, pliant une jambe et posant le pied en appui, les bras croisés elle attendait désormais l'arrivé des clients.

Pour cette rencontre elle se retrouva face à un homme de grande taille, dont elle arrivé à peine à la ceinture accompagné de son molosse. Ce détail était sortis de la tête de la Naine, les guerriers cendrés sont toujours avec leur chien. Un témoignage de la culture Fereldienne. Le guerrier se présenta rapidement, Eivor, qui voulait voir les armes le plus vite possible. Au moins c'était direct.

“ Je suis Rann, votre interlocuteur pour cette vente. Le Carta vous remercie de votre confiance et nous vous proposons trois caisses d'armes neuves ou quasiment toutes de très bonnes factures. Mais veuillez constater par vous même.„


La Naine se déplaça jusqu'au tas de feuilles et de branches et en déplaçant quelques une elle laissa apparaître les couvercles des caisses. Elle retira le premier et en sortit une épée.

“ Cette épée par exemple, de fabrication Naine, on le reconnait aux runes gravés sur le pommeau et l'épaisseur du métal. „


Après la courte présentation elle tendis l'épée à Eivor, le regard sûr d'elle et de ce qu'elle vendait.

“ Si cette vente se passe bien, sachez que le carta se met à votre service pour toutes autres commandes que ce soit. Nous avons un large domaine d'activité et nous pouvons sans aucun doute trouver un contrat en adéquation avec vos besoins.„


Elle laissa quelques minutes à Eivor pour observer l'arme pendant ce temps la Naine jeta un regard au molosse en train de rogner un os. Même si elle détestait les chiens, ce n'était pas une mauvaise idée de faire du dressage de mabaris pour les amener en point de vente, cela pourrait être efficace en mesure de dissuasion pour les voleurs et les fraudeurs.

“Alors cette lame valait-elle le déplacement ? J'ai ici trois caisses pleines, vous pouvez bien sûr les inspecter toutes si vous le désirez, mais vous semblez pressé et je ne voudrais pas vous retarder.„



Mer 30 Sep 2020 - 16:07

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Sur la plage abandonnée, mabaris et lames aiguisées.


Calenhad lâcha son os avant de poser la truffe sur le sol et de renifler le périmètre, dans des bruits de respiration et de gémissements et grognements. Il y avait beaucoup d’odeur qu’elle ne connaissait pas. Les hommes cachés n’étaient pas un mystère pour elle. Et Eivor se doutait que le Carta n’enverrait pas juste une personne pour une telle vente. La chienne se soulagea dans l’herbe non loin d’un des membres de Carta avant de revenir doucement et fièrement aux pieds de son maître avant de s’asseoir et de lâcher un petit jappement joyeux. Eivor posa son regard sur elle et lui sourit un peu, son regard azur se posant ensuite sur la naine devant lui avant qu’elle ne fasse apporter le coffre d’arme. “Hum, pour la confiance ça reste encore à voir.” Il se pencha pour poser un genoux à terre et se mettre à observer attention toutes les armes. Beaucoup d’arme à une mains. C’était de la bonne facture pour ce qu’il pouvait voir, mais il avait besoin d’autre chose. De chose plus lourde, plus adapté à leurs techniques de combat. Il se redressa en tenant dans sa main une hachette qu’il fit tourner dans sa main avant de la lancer d’un geste leste dans un tronc d'arbre derrière la naine près d’un de ces hommes.

“Elles sont en effet de bonne qualité, bien équilibré et il me semble solide. Cependant, nous aurions besoin de chose un peu plus… Spécifique.” Il passa sa main dans l’intérieur de sa sur veste en peau et en sortit un parchemin roulé avec soin. Il le défit de sa main à laquelle il lui manquait une phalange avant de tendre l’objet à la jeune femme devant lui. Sur ce parchemin était dessiner une hache de guerre, avec plusieurs annotations sur le côté, le poids, le types de bois utilisé pour le manches. “C’est la hache que les miens avaient tous au début, une hache de guerrier cendré en fonte grise. C’était de solides armes à deux mains, lourdes, mais très efficaces.” Il tendit la main pour reprendre le rouleau et le remettre dans sa veste, il en avait besoin. Mais c’était simplement pour montrer à la naine ce qu’il voulait. “Je ne vous demande pas de trouver ça, elles ne doivent pas êtres facile à trouver perdue dans des régions inhospitalières pour la plupart. Mais si vous pouviez trouver des armes lourdes, deux mains, où nous fournir en fonte grise, on s’occupera de forger tout cela nous même. Mais nous avons besoin de... ”

Il s’arrêta en plein phrase sa chienne ayant tourné la tête et s'était mise à grogner. Il observa les fourrés avant de ne rien voir de particulier et de revenir sur la revendeuse du Carta. “Nous avons besoin de matière première et d’armes à deux mains. Enfin, parlons du prix avant. Déjà combien vous vendez une caisse ? Et combien pour des cargaisons régulière de fontes grises ?” L’argent, c’était le nerf de la guerre et le Carta n’était pas connu pour être généreux. Eivor savait qu’on lui ferait payé le prix fort et même s'il n’était pas le meilleur des négociateurs, il avait certains arguments qui faisait qu’en règle général on l’écoutait. Après, il n’avait jamais négocier avec le Carta. Mais il avait entendu parler de cette mafia qui avait des racines partout. Faire affaire avec eux ne l’enchantait pas tellement, mais il savait que les forgerons étaient tous réquisitionné pour un camp ou l’autre de la guerre et que les armes coûtent les yeux de la tête et souvent, faites à la chaîne elles sont de piètre qualité. Hors la qualité d’une arme pour un guerrier c’était un peu son assurance vie.

“Vos armes sembles de bonnes factures, même si les lames sont un peu grossières pour certaines. Je vous propose deux milles pièces d’or par containers d’armes. Et je vous en prend deux.”


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