Eurydice Tillahnnen

Anecdotes : Elle a une fois tenté d’attaquer un ogre avec une louche. Ça ne s’est pas très bien terminé ◇ Elle adore les hahls, même si les Griffons les ont depuis longtemps détrônés dans son cœur ◇ Quand elle s’emporte, elle jure souvent dans ses deux langues natales, l’elfique et l’antivan, parfois même comme un charretier  ◇ Elle a souvent provoqué le désabusement de son père lorsqu’elle ramenait des lapins pour en faire des amis, au lieu du souper ◇ Elle excelle dans ses domaines de prédilections, et rate souvent le reste  ◇ Apprendre une nouvelle langue ne présente aucune difficulté pour elle ◇ Ses plans, pourtant finement stratégiques, échouent bien souvent avant même qu’ils ne soient lancés – la faute au hasard capricieux ◇

Description psychologique : La Garde Eurydice Tillahnnen se démarque avant tout par sa vivacité d’esprit, et par son étonnante habilité à poser des questions sans jamais se lasser, ou se fatiguer. La curiosité fait partie de ces maîtres mots pour définir la dalatienne, qui ne perd pas une occasion pour accroître son savoir. Très touche à tout, nombre de sujets l’intéresse, du simple cochard à l’art pictural féreldien, en passant par les cultures propres à chaque pays. Un tel caractère la prédisposait naturellement à devenir Archiviste au sein de la Garde, mais elle a préféré s’abstenir pour rester sur le terrain. Selon ses propres paroles, elle tient à aller au-devant de la nouveauté, prête à faire face à l’inattendu.

La mage peut ainsi se montrer déroutante. Outre l’afflux presque perpétuel de questions en tout genre, il lui arrive aussi de passer du coq à l’âne, ce qui peut la rendre difficile à suivre lors de discussions. A cela s’ajoute sa grande sincérité, ou plus exactement sa nature à dire les choses sans détour – directe serait le terme. Pour certains, elle manque souvent de tact, à affirmer des faits de but en blanc, mais cette attitude se veut sans méchanceté. Avec les années, il apparaît fort bien qu’elle ne souhaite nullement mettre mal à l’aise ses interlocuteurs, ou même les pousser à parler de sujets compliqués. Sa curiosité, certes omniprésente, se veut respectueuse, et elle ne dépasse pas les limites établies.

Néanmoins, en dépit de sa franchise, il serait idiot de la croire naïve, ou incapable de conserver un secret. Bien au contraire. Eurydice sait s’adapter aux situations, et elle sait se fondre dans un rôle. Ce n’est pas pour rien que le Premier Garde l’a choisi pour cette mission. La duperie fait partie de ses talents, telle une seconde peau qu’elle revêt lorsque les évènements l’exigent.

Si une chose est sûre, c’est que la diplomatie ne fait pas partie du panel de ses talents. Son absence de tact joue trop souvent en sa défaveur. En revanche, son sens des responsabilités parle pour elle, sans oublier sa vision claire et stratégique des faits. Elle dispose d’un certain pragmatisme qui l’aide à anticiper les évènements, et à réagir en conséquence. Elle cerne aussi son entourage avec aisance, ce qui lui permet de déterminer les meilleurs postes pour chacun dans ses stratégies. Il est facile de constater le maintien de ses habitudes en tant que Première de son clan dalatien.

Par ailleurs, Eurydice poursuit toujours les enseignements dalatiens, en particulier sur leurs croyances. Contrairement aux andériens, elle vénère les dieux elfiques et les prie encore, même si elle se montre discrète pour ne froisser personne. Elle s’avère aussi curieuse au sujet du Cantique de la Lumière, arguant elle-même que si elle croie en plusieurs dieux, elle n’a aucune raison de dénigrer l’existence des autres.

— Rapport de l’Archiviste de Weisshaupt sur la Garde Eurydice Tillahnnen

Description physique : La Garde Eurydice Tillahnnen ne passe guère inaperçue dans les couloirs. Avec sa peau métissée, ses cheveux blancs, et ses vallaslins, elle ne correspond pas au profil habituel des Gardes. Pour autant, nul ne saurait critiquer sa présence à Weisshaupt, même si ses oreilles sont plus longues que la moyenne. De toute façon, avec son visage innocent et souriant, elle intime davantage la confiance que la méfiance. Ses yeux bleus expressifs ajoutent une touche de gaieté constante, et prouvent la bienveillance qui l’habite.

Ou presque. Ce n’est pas vraiment la bienveillance qui brille dans ses yeux lorsqu’elle affronte des engeances.

Eurydice ne fait pas grand cas de son passé avant son intégration à la Garde, même si elle en garde des traces indélébiles. Une cicatrice lui lacère le bras gauche, « souvenir » de l’engeance qui a manqué de la tuer à cause de la corruption. Aussi, une brûlure marque son flanc droit, un lien sans doute avec son année passée en Tévinter. Elle n’a pas souhaité développer.

— Rapport de l’Archiviste de Weisshaupt sur la Garde Eurydice Tillahnnen

Histoire : La Rose de Glace, ou Eurydice Tillahnnen de son véritable nom, est une elfe dalatienne d’Antiva, née au sein du clan Tillahnnen. Deuxième enfant d’un père chasseur et d’une mère éleveuse, elle ne manque toutefois pas d’attention de la part de ses parents, ou de son grand frère.

Le clan Tillahnnen est un clan dalatien qui voyage autour de la Forêt d’Arlathann, et qui s’installe dans les environs de la ville de Brynnlaw à l’approche de l’hiver. Si ces elfes préfèrent rester entre eux, ils acceptent toutefois de commercer avec les antivans pour ne jamais manquer de nourriture.

D’un an son aîné, Cyriël se rapproche aussitôt de sa sœur et tous deux partagent une relation fusionnelle au fil des années. Les autres dalatiens du clan s’amusent à les voir toujours fourrés ensemble, en particulier lorsqu’il s’agissait de préparer quelque farce.

La jeune Eurydice se montre à l’écoute de ses parents, en particulier de son père qui lui enseigne l’art de la chasse. Elle se fascine à apprendre comment pister les bêtes et comment les traquer dans les bois – en revanche, elle se délaisse bien vite du côté « tuer la proie ».

Elle suit les leçons de sa mère d’une oreille plus dissipée. Si elle se sent proche des animaux et de la nature, elle préfère de loin se perdre dans les bois de la Forêt d’Arlathann. Elle ne compte pas devenir à son tour éleveuse – un chemin qu’emprunte plutôt son frère Cyriël – car à cette vie manque le frisson de l’inconnu et de l’inattendu.

Néanmoins, si Eurydice se destine à la chasse, elle se révèle désastreuse un arc entre les mains – une véritable catastrophe ambulante, en dépit des efforts de son père pour l’aider à s’améliorer. Elle refuse d’abandonner, et se consacre à la lance, après un échec à l’épée.

Elle écoute aussi avec une attention toute particulière les histoires racontées par leur Archiviste. Très jeune, elle se découvre une passion pour l’Histoire, et noie le mage sous les questions. Elle ne cesse de vouloir en apprendre davantage.

Alors qu’elle a neuf ans, en 9:22, Eurydice enflamme par mégarde le panier de provisions qu’elle ramène de la ville humaine. Cet acte spontané témoigne des dons magiques de l’enfant, une nouvelle reçue avec une grande joie – cela faisait plusieurs années que l’Archiviste de leur clan cherchait un apprenti.

Elle commence aussitôt son apprentissage de la magie aux côtés de l’Archiviste de leur clan. Curieuse, elle écoute avec ferveur son mentor et ne déroge pas aux interdictions posées. Aussi, elle en profite pour l’assaillir une nouvelle fois de questions en tout genre.

Soucieuse de réussir, elle applique avec soin les conseils prodigués par l’Archiviste et agit minutieusement. Dès lors, elle se démarque vite pour son talent, et elle développe même une affinité prononcée avec les plantes. En parallèle, lorsqu’elle tente de maîtriser un sort de soin basique, elle réussit plutôt à aggraver l’état de la blessure.

Ce changement de voie ne change en rien l’affection qu’elle porte à son frère, et Cyriël le lui rend bien. En dehors de leurs leçons respectives, tous deux continuent de se balader dans la forêt ensemble et de rire de tout et de rien.

Outre les apprentissages magiques, l’Archiviste prend également le temps de lui enseigner les traditions de leur clan, de lui apprendre comment s’occuper d’un clan et de toutes les personnes sous son aile. Eurydice accepte ses futures responsabilités la tête haute. Elle refuse de le décevoir en tant que Première.

En 9:28, Eurydice reçoit, en même temps que son frère, les vallaslins de June, marque de l’âge adulte pour les dalatiens. Elle les arbore avec fierté, une récompense pour ses efforts soutenus au cours de ces dernières années.

La même année, un autre mage se déclare au sein du clan, un jeune elfe du nom d’Adriël. Avec l’accord de l’Archiviste, la Première prend en charge son apprentissage, une préparation supplémentaire à ses responsabilités.

Avec le Cinquième Enclin qui débute en 9:30, le clan Tillahnnen redouble de prudence, quand bien même Antiva ne soit pas touché. L’Archiviste préfère ne prendre aucun risque.

Néanmoins, sa méfiance envers les engeances fait oublier à l’Archiviste une autre menace, toute aussi dangereuse pour les elfes : l’Empire Tévintide. Alors que le clan dalatien s’aventure vers la frontière tévintide proche de l’ouest de la Forêt d’Arlathann, un groupe d’esclavagistes leur tend une embuscade.

Pris de court, la résistance elfique face aux esclavagistes est maigre. Eurydice n’a même pas le temps de défendre les siens que les tévintides la capturent, comme les autres rescapés – trop nombreux sont les dalatiens qui jonchent le sol, morts.

Conduits à la ville la plus proche, Qarinus, les survivants du clan Tillahnnen sont aussitôt séparés et vendus sur le marché aux esclaves. Déjà à dix-neuf ans, Eurydice manifeste la stratégie et la duperie qui la caractérisent. Plutôt que de se rebeller, elle joue les elfes dociles et apeurées pour endormir la méfiance du couple d’Altus qui l’acquiert. Elle tait aussi sa nature de mage.

Lors de ses premières semaines en tant qu’esclave, Eurydice maintient les apparences et respecte les ordres à la lettre. Toutefois, elle ne rate pas une seule occasion pour faire du repérage. Elle réfléchit d’ores et déjà à un moyen de s’échapper. Les rumeurs sur l’esclavage en Tévinter ne l’incitent pas à rester plus longtemps que nécessaire.

Elle essaie aussi de grapiller quelques renseignements sur son clan, mais ne récolte que des informations sur des morts supplémentaires. Sans nouvelles de son frère, elle finit par le supposer mort.

Un voyage du couple tévintide jusqu’à Vol Dorma bouleverse ses plans d’évasion, mais elle ne renonce pas. Cette fois-ci, plutôt que de prévoir les moindres lignes d’un plan, elle saute sur la première occasion qui se présente.

A la première absence du couple qui la laisse seule dans leur résidence secondaire, Eurydice en profite. Elle vole au passage un bâton de mage pour pouvoir se défendre en cas de besoin, puis elle met les voiles.

Seule et sans clan, Eurydice ignore désormais quoi faire, mais elle pense avant tout à sa survie. Elle quitte l’Empire Tévintide pour traverser la frontière la plus proche, ce qui la conduit tout droit dans les Anderfels.

Ce choix lui est apparu comme peu judicieux par la suite. La contrée quelque peu désertique et la présence des engeances, malgré la fin du Cinquième Enclin presque un an plus tôt, ne présente guère les meilleures chances de survie.

Elle finit néanmoins par trouver refuge dans un hameau qui accepte de lui offrir le gîte et le couvert. En discutant avec les habitants – avec une certaine difficulté, ne parlant pas l’Ander au début, et devant s’habituer à ce patois mélange d’Ander et de langue commune –, elle apprend qu’un clan dalatien, les Oranavra, vit sur les côtes de la Mer Nocène. Elle voit là la chance de renouer avec ses origines, et elle espère que ce clan n’a pas atteint la limite de mages.

Rien ne se passe comme prévu pour Eurydice. Des engeances attaquent le hameau, et si elle se défend bien avec sa magie, l’inexpérience la condamne à l’échec. Elle survit certes, mais est touchée par le sang corrompu.

Un guerrier du village part aussitôt vers la ville la plus proche qui possède une petite garnison de Gardes des Ombres, pendant que les guérisseurs tentent de ralentir la progression de la corruption chez la dalatienne.

Lorsque les Gardes des Ombres arrivent dans le petit village, ils proposent à Eurydice de les rejoindre, et elle aura alors des chances de survivre. Sinon, elle mourra. Naturellement, elle accepte.

Son Union accomplie, et réussie, Eurydice devient ainsi une jeune Garde officielle en 9:33. Elle commence sa formation auprès de ses aînés, et sa magie se montre à plusieurs reprises très utile. Fidèle à sa curiosité insatiable, elle pose des questions en tout genre sur l’histoire de la Garde ou sur son fonctionnement, et passe d’innombrables heures dans la vaste bibliothèque tenue par l’Archiviste.

Beaucoup d’entre nous ont d’ailleurs cru qu’elle se destinerait à suivre cette voie, mais elle n’en a rien fait. Elle a continué de voyager, notamment dans les Anderfels pour assurer la protection des villages. Elle retourne d’ailleurs au hameau qui l’a accueillie pour les remercier.

Au fil des années, elle développe son habilité pour tuer des engeances, et elle se démarque par sa vision stratégique des situations. En tant qu’ancienne Première d’un clan dalatien, elle possède un fort sens des responsabilités qui l’aide à cerner les capacités de chacun. Ainsi, dès 9:37, elle est promue Garde Senior.

Rien ne saurait détourner Eurydice de la voie qui s’est imposée à elle par la force des choses. Fière d’appartenir à la Garde des Ombres, rien ne l'empêche de poursuivre ses ambitions, pas même la guerre entre les mages et les Templiers qui affecte leur recrutement. Elle a continué de protéger les villages andériens, et de guider les nouvelles recrues au sein de l'Ordre.

Lorsque les agissements de la Garde des Ombre orlésienne ont éclaté, et après que l’Inquisition a mis fin à ces déboires, le Premier Garde envoie Eurydice en Orlaïs avec pour mission, officiellement, de renforcer les effectifs du sud. Officieusement, il s’agit d’empêcher un nouvel Inébranlable et de garder un œil sur les Gardes orlésiens.

Elle arrive ainsi en Orlaïs lors du dernier mois de 9:41, après la mort du Commandeur-Garde Tullia. Du fait des pertes importantes subies par la Garde des Ombres d’Orlaïs, et de l’expérience d’Eurydice, elle est rapidement nommée Sénéchal afin de participer au plus proche de la reconstruction de l’Ordre.

— Rapport de l’Archiviste de Weisshaupt sur la Garde Eurydice Tillahnnen

Félicitation, Eurydice tu es maintenant officiellement,
Validé(e)

Avis du staff sur ta présentation : Je te l'ai dit, mais j'adore les personnages complexes. Ta petite Eury a pas mal de directions différentes, et ça c'est cool uwu hâte de la voir en rp !

Maintenant que je suis validé(e), que faire ? Maintenant que ton groupe a été attribué, tu débloques plusieurs nouvelles fonctionnalités sur le forum ! Tu as désormais accès au flood où tu pourras t'amuser autant de fois que tu le voudras. N'hésite pas à donner un coup de pouce au forum, en votant pour nous aux topsites afin de pouvoir avoir plus de visibilité et obtenir de nouveaux joueurs sur notre plateforme !

Mais avant toute chose, tu peux avoir accès à la section Relations et Annexes jusque là invisible !.
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