PNJ - Astrid Thor'Njall

Anecdotes : Astrid est un véritable puits de connaissance sur l’histoire du Névarra, en particulier concernant les rites funéraires ◇ Elle a une haine viscérale pour les vivants, et s’entoure avant tout de morts ou d’assistants à l’apparence squelettique ◇ Autrefois, Astrid a fréquenté les maisons closes afin de tomber enceinte, en vain. Elle est stérile ◇ Elle est devenue « professeure » à Cumberland pour se trouver un successeur, c’est ainsi qu’elle a fait la rencontre de Dam, qu’elle s’est aussitôt appropriée ◇ Son seul plaisir, en dehors de ses études et de sa fille adoptive, n’est autre que le thé. Elle fait venir d’importants stocks du reste de Thédas, afin de combler son besoin de théine ◇ Malgré le pouvoir politique dont disposent les Mortalitasi, elle se moque éperdument des privilèges ou des guerres intestines entre le Roi et ses opposants

Description psychologique : Vous devriez reconsidérer votre envie de travailler avec ma maîtresse, Dame Astrid Thor’Njall. C’est une femme intransigeante, dont le regard vide de compassion risque fort de refroidir vos ardeurs. Parmi tous les Mortalitasi de sa génération, c’est assurément la plus difficile à approcher. Ne vous y trompez pas, je respecte ma maîtresse, mais je tiens tout de même à vous mettre en garde. Dame Thor’Njall n’est pas une professeure très patiente. Elle veut des résultats tout de suite, et si vos yeux lui semblent dénués d’intérêt pour l’histoire interminable, extrêmement complexe, de nos us et coutumes funéraires, elle vous renverra dans votre petite chaumière, la queue entre les jambes. N’attendez aucun traitement de faveur de sa part.

J’imagine que les mages de Cumberland vous ont donnés de l’espoir. Is ont certainement évoqués la fille adorée de ma maîtresse, Dam Thor’Njall, née Dam Veloren. J’espère bien, et le Créateur m’en soit témoin, que vous n’imaginez pas toucher le cœur de maîtresse de la même manière ? Si tel est le cas, laissez-moi vous écrire — avec toute la délicatesse qui m’est due —, vous vous bercez d’illusions. Dame Thor’Njall n’aime pas les vivants, elle les déteste. C’est à peine si elle apprécie ma présence, et pourtant je travaille sous ses ordres depuis une vingtaine d’années. Dam est un cas unique, une fille qui comble le creux béant du cœur de ma maîtresse. C’est la seule qui mérite sa douceur, ses sourires, sa patience, toute la bonté qu’elle refuse aux autres vivants.

Je comprends pourquoi vous aimeriez travailler avec Dame Thor’Njall. Ses connaissances sont innombrables et son potentiel est reconnu par tous, y compris ses détracteurs. C’est une femme brillante malgré l’âge, très passionnée par son travail. Elle offre beaucoup d’attention aux morts, et je suis bien obligé de l’admirer pour le soin dont elle fait preuve à leur égard. Je suis impressionné par sa détermination, et sa mémoire qui me paraît de plus en plus infaillible. Lorsqu’elle s’en ira, elle aussi, nous perdrons l’un des plus grands esprits de notre époque. Et je prie, chaque jour que le Créateur fait, pour qu’elle nous revienne après la mort afin de poursuivre son office.

À une époque, j’aurais pu tomber amoureux de cette femme. Elle est très gracieuse, d’une élégance qui se fait de plus en plus rare de nos jours. J'aurais pu me jeter dans les bras de la mort, en espérant qu'elle prenne soin de moi, qu'elle m'aime enfin. Pardonnez-moi, je divague. Ma mélancolie ne vous intéresse certainement pas.  

J’écris ces mots dans le dos de ma maîtresse, par compassion pour vous. Vous pouvez toujours vous présenter à ma Dame, lui faire la liste de toutes vos qualités, mais n’attendez pas grand-chose de votre entretien. Depuis le départ de sa fille, ma maîtresse est de plus en plus acariâtre. Elle risquerait fort de vous tuer, et d’animer votre squelette afin de vous rendre plus utile.

Cherchez un autre Mortalitasi car Dame Thor’Njall, en dépit de ses innombrables qualités, n’est certainement pas pédagogue.

— Lettre de Vesta, assistant d’Astrid Thor’Njall, destinée à un étudiant de Cumberland

Description physique : Cf. image