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Épées et boucliers
Revenu de Dénérim il y a de cela quelques jours à peine, l'un de ses hommes lui rappela au lever du jour qu'il devait faire passer des tests de recrutements afin de savoir qui pourrait faire partie de ses hommes. Bien que wulf n'aimait pas ça, préférant de loin envisager les choses sous un angle pacifique, il n'était pas non plus devin. Et de ce fait prévoir ce que le futur pourrait réserver à son bann. Pas question que la demeure de sa famille soit de nouveau détruite ainsi que la terre dont il a la gérance. Les gens sont revenus sous la confiance des mots qu'il leur avait dit, Wulfrieg ne pouvait pas les décevoir. Il leur avait promis qu'ils pourront retrouver leurs vies d'avant. Cela marchait relativement bien. Remerciant la personne lui ayant rappelé pour le test, celui-ci put alors repartir vaquer à ces occupations. Pendant ce temps là, Wulfrieg put finir de se lever afin de se rendre en cuisine.
Sortant alors de sa chambre en fermant la porte derrière lui, Wulf passa plusieurs couloirs, descendait un escalier avant de passer par la grande salle où se trouvait une porte donnant sur un couloir menant en cuisine. Lorsqu'il passa la porte donnant à la cuisine, la cheffe venait le voir afin de savoir ce qui amenait leur seigneur ici. Wulf lui demandait un petit repas afin qu'il puisse se repaître et tenir l'ensemble de la matinée. Comprenant cela, la cheffe lui faisait signe de la tête en lui demandant de patienter un peu afin qu'elle puisse réchauffer la viande et la lui servir avec des accompagnements. En attendant, Wulf se rendit dans la grande salle afin de voir plusieurs personnes qui avaient sollicités son aide. Quitte à attendre autant que le temps ne soit pas perdu.
Wulf n'avait pu faire passer que trois personnes acabr que la chérie n'arrive. Le premier était un fermier ayant des soucis pour irriguer ses champs. Pour régler cela, il demanda à l'un de ses hommes d'aller avec lui, d'observer et de lui faire un rapport. Afin que par la suite il puisse prendre les mesures nécessaires. Une fois le fermier parti avec le soldat, les deux suivants étaient rentré en même temps. L'un d'eux était le tavernier et l'autre l'un de ses clients. Son client avait refusé de payer, mais lui avait promis de revenir lui rembourser sa dette quelques jours plus tard. Wulf pays alors la dette du client en lui demandant en échange de travailler sous les ordres du tavernier pour quelques jours durant afin qu'il puisse lui rembourser ce qu'il avait avancé. Une fois tout cela régler, il pu manger tranquillement après avoir remercier la cheffe.
Le repas qu'il venait de manger se trouva des plus succulents. Copieux certes, mais vraiment bon. Et bien que cela était toujours un peu triste de manger seul, il n'était pas question non plus qu'il se presse. Une fois le repas fini, il laissa les affaires sur la table avant de se lever et sortir dehors. Il était temps pour lui de faire passer les tests aux hommes souhaitant protéger cette petite terre. En passant la porte d'entrée de sa demeure, il vit les hommes attroupés. Ne voulant pas les faire attendre plus longtemps, il prit la parole.
Wulf désigna d'un digne du bras l'un de ses soldats se tenant sur le côté. Il ne disait plus rien, patientant que ceux souhaitant faire ce test soit parti. Une fois cela fait, il pu reprendre la parole.
Encore une fois il désigna quelqu'un et comme il aurait pu le penser il y avait trois fois moins de personnes par rapport à ceux souhaitant passer le test du soldat à distance. Cela n'avait rien d'étonnant en soit après tout. Quoi qu'il en soit, il reprit une dernière fois la parole.
Wulfrieg venant de finir son discours, se rendit un peu plus loin avec l'une des recrues potentielles. Tout les formateurs s'étaient espacés afin d'avoir de la place.Wulfrieg prit deux épées et attendait de voir ce que la recrue allait prendre. Elle choisi une mase et un bouclier. Un choix intéressant. Lui laissant alors la première attaque celle-ci attaquait de front, mais il par en déviant l'attaque de la masse sur le côté avant de passer derrière celle-ci et mettre son autre lame au niveau de sa gorge. Wulf lui laissa deux autres chances. Mais rien n'y fait, il ne la prenait pas et la remerciant en lui offrant à manger. Wulfrieg fit passer alors une autre recrue, un homme qui avait avec lui une épée à deux mains. Wulfrieg avait hâte de voir ce qu'il allait lui montrer.
Sortant alors de sa chambre en fermant la porte derrière lui, Wulf passa plusieurs couloirs, descendait un escalier avant de passer par la grande salle où se trouvait une porte donnant sur un couloir menant en cuisine. Lorsqu'il passa la porte donnant à la cuisine, la cheffe venait le voir afin de savoir ce qui amenait leur seigneur ici. Wulf lui demandait un petit repas afin qu'il puisse se repaître et tenir l'ensemble de la matinée. Comprenant cela, la cheffe lui faisait signe de la tête en lui demandant de patienter un peu afin qu'elle puisse réchauffer la viande et la lui servir avec des accompagnements. En attendant, Wulf se rendit dans la grande salle afin de voir plusieurs personnes qui avaient sollicités son aide. Quitte à attendre autant que le temps ne soit pas perdu.
Wulf n'avait pu faire passer que trois personnes acabr que la chérie n'arrive. Le premier était un fermier ayant des soucis pour irriguer ses champs. Pour régler cela, il demanda à l'un de ses hommes d'aller avec lui, d'observer et de lui faire un rapport. Afin que par la suite il puisse prendre les mesures nécessaires. Une fois le fermier parti avec le soldat, les deux suivants étaient rentré en même temps. L'un d'eux était le tavernier et l'autre l'un de ses clients. Son client avait refusé de payer, mais lui avait promis de revenir lui rembourser sa dette quelques jours plus tard. Wulf pays alors la dette du client en lui demandant en échange de travailler sous les ordres du tavernier pour quelques jours durant afin qu'il puisse lui rembourser ce qu'il avait avancé. Une fois tout cela régler, il pu manger tranquillement après avoir remercier la cheffe.
Le repas qu'il venait de manger se trouva des plus succulents. Copieux certes, mais vraiment bon. Et bien que cela était toujours un peu triste de manger seul, il n'était pas question non plus qu'il se presse. Une fois le repas fini, il laissa les affaires sur la table avant de se lever et sortir dehors. Il était temps pour lui de faire passer les tests aux hommes souhaitant protéger cette petite terre. En passant la porte d'entrée de sa demeure, il vit les hommes attroupés. Ne voulant pas les faire attendre plus longtemps, il prit la parole.
 | “ Merci à tous d'être venu aussi nombreux. Si vous êtes ici c'est pour protéger ses terres. Si bien que je ne vais pas m'étendre sur ce sujet. Ceux souhaitant commencer les tests à l'arc suivez cet homme. Ce sera lui qui vous fera passez le test. „ |
Wulf désigna d'un digne du bras l'un de ses soldats se tenant sur le côté. Il ne disait plus rien, patientant que ceux souhaitant faire ce test soit parti. Une fois cela fait, il pu reprendre la parole.
| “ Bien. Maintenant que cela est fait, il reste encore deux tests. Ceux souhaitant devenir des hommes combattant auprès des mabaris, suivez cette personne. „ |
Encore une fois il désigna quelqu'un et comme il aurait pu le penser il y avait trois fois moins de personnes par rapport à ceux souhaitant passer le test du soldat à distance. Cela n'avait rien d'étonnant en soit après tout. Quoi qu'il en soit, il reprit une dernière fois la parole.
| “ Maintenant que cela est fait les soldats restant vous ferons passez le test des armes au corps à corps. Moi-même je vous les ferais passer aussi. „ |
Wulfrieg venant de finir son discours, se rendit un peu plus loin avec l'une des recrues potentielles. Tout les formateurs s'étaient espacés afin d'avoir de la place.Wulfrieg prit deux épées et attendait de voir ce que la recrue allait prendre. Elle choisi une mase et un bouclier. Un choix intéressant. Lui laissant alors la première attaque celle-ci attaquait de front, mais il par en déviant l'attaque de la masse sur le côté avant de passer derrière celle-ci et mettre son autre lame au niveau de sa gorge. Wulf lui laissa deux autres chances. Mais rien n'y fait, il ne la prenait pas et la remerciant en lui offrant à manger. Wulfrieg fit passer alors une autre recrue, un homme qui avait avec lui une épée à deux mains. Wulfrieg avait hâte de voir ce qu'il allait lui montrer.
Tullia E. Von Raijer
– Garde des Ombres –
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Épées et Boucliers
Hier soir j'étais arrivée dans cette bourgade avec mon cheval, profitant de ce moment de civilisation pour prendre un repos bien mérité. Partant de Fort Céleste mais devant régler certaines affaires à Golefalois avant d'aller à Amaranthine, je me voyais obligée de prendre la route Sud. Bien qu'un peu sauvage par moment, cette ville offrait un havre de paix relative qui me convenait bien. Un lit plus confortable que le sol froid, un repas chaud dont je n'aurais pas eu toutes les peines du mondes à attraper, et surtout à boire. J'avais réussi à avoir une chambre dans une petite auberge, et bien que mes cheveux blancs attiraient un peu l'attention on me laissa tranquille. Mes habits n'étaient pas ceux des Gardes, ayant pris à Fort Céleste un ensemble plus confortable pour mon voyage. Quelque chose de souple en cuir brun et en feutre gris, avec pour simple armure des épaulières fines et des renforts au tibias et sur mes avants bras. Le tout caché par une cape qui me tenait chaud malgré l'hiver qui arrivait. Quoi qu'il en soit, c'était bien moins froid que ces dorsales de givre !
La soirée se passa plutôt tranquillement. Je jouais un peu au cartes pour me faire quelques sous, non sans offrir une tournée pour apaiser un peu les esprits frustrés et embués par l'alcool. Le sommeil fut réparateur mais part habitude je me levais tôt. Je ne comptais pas rester longtemps, j'avais de la route à faire et hâte de revoir mes branques de Gardes de Férelden. Cela faisait des mois que je ne les avaient pas vu après tout, et mon changement allait sans doute les surprendre. Me savoir en vie aussi. Je descendais pour prendre mon petit déjeuner, accoudée à une table à manger un peu de pain, de fromage et de lait de chèvre, quand j'entendis une conversation un peu plus loinqui m'interpella.
"Alors, vous y allez vous aussi ? "
"Ouais, un tel recrutement pour entrer dans la garde du seigneur, c'est pas une occasion qui se rate ! "
Deux hommes discutaient avec un certain entrain d'un recrutement qui allait se passer ce matin. Pour refaire la garde de leur nouveau Bann, qui avait la côte semblait il. L'un y voyait l'opportunité de faire carrière et de monter en grade, l'autre de pouvoir défendre sa famille autant que la ville. Recruter n'était pas une chose anodine pour les villes, mais la forme semblait assez surprenante. Apparemment, le seigneur lui même allait faire le recrutement et participer aux tests. Rares sont les nobles qui agissent ainsi. Autant parce que la plupart du temps ils en ont rien à faire de qui travaille à les défendre que parce qu'ils ne savent pas se battre correctement. Ma curiosité fut éveillée. Pourquoi s'investir autant ? Avait il à ce point besoin d'hommes qu'il venait pour choisir ceux qui l'intéressaient le plus, ou tout simplement une manière de se montrer de façon favorable à son peuple et à ses hommes ? S'il risquait ainsi de se blesser, c'est qu'il ne devait pas être su mauvais que ça.
Ma curiosité était assez éveillée pour que j'ai envie d'en savoir plus et de rester un peu plus longtemps. Après tout cela pourrait m'amuser, et cela laisserait le temps à mon cheval de se reposer un peu plus. J'ai envie de retrouver Fort Bastel, mais en un sens c'est pas comme si j'avais rendez-vous. Je me laissais donc aisément convaincre, mon ennui appuyant mon intérêt pour ce recrutement. Quand ces hommes eurent finit de parler et de boire, je les suivais de loin pour rejoindre le lieu de recrutement. Mon quignon de pain en main pour finir de manger, il faut dire que j'ai très faim mais pas assez d'argent pour m'offrir une pitance digne de ce nom, je m'approchais de cet endroit qui était de plus en plus bondé. C'était devant un manoir qui avait l'air un peu plus cossue que celle du village, sans doute celle de ce seigneur. Il y avait de nombreux candidats, et j'étais l'une des rares femmes dans le lot. Je n'avais aucun enjeux à venir ici, aussi aucune pression à part celle de manger avec parcimonie mon morceau de pain pour qu'il me dure le plus longtemps.
Enfin, l'homme de la situation se présenta. Je fus assez surprise par sa jeunesse, m'attendant plutôt à voir quelqu'un dans la cinquantaine. Mais il avait un regard plutôt franc, une façon de parler directe et sans aucune prétention. Et il n'était pas désagréable à regarder, ce qui en fait toujours un plus. Je l'écoutais vaguement expliquer comment allait se dérouler la sélection, et bien entendu je m'intéressais à celle où il testait lui même les recrues. Ce n'était donc pas un mensonge. Mon regard clair brilla un peu plus, ayant hâte de voir ce qu'il valait. Je les suivais, lui et les recrues qui voulaient tenter leur chance, sans forcément chercher à me démarquer pour montrer que j'étais spectatrice. Il se mit en place, et je restais sur le côté à observer avec la foule et les autres prétendants. Deux premières recrues passèrent, et bien que je reconnu au style de ce seigneur qu'il savait ce qu'il faisait, je ne pouvais que me trouver déçue et le plaindre. Ici il n'y avait pas de quoi briller, pas d'adversaire qui pouvaient le sortir un peu de sa zone de confort et le forcer à montrer ce qu'il vaut. Dommage... Mais en un sens je ne pouvais pas lui en vouloir vu ce qu'il avait en face. Ce n'étaient pas forcément des personnes très entrainées, juste qui avaient un peu de potentiel qui demandait à être disciplinée et approfondie. Du moins, de mon point de vue de vétérante Garde des Ombres. Je ne pus m'empêcher à un moment de soupire, machonnant toujours mon morceau de pain tout en observant les combats avec un ennuis mortel.
"Pff ! Ils sont pas arrivés à ce train là. Va falloir attendre avant qu'ils défendent quoi que ce soit.... "
Je ricanais légèrement, pensant à quel point ce recrutement différait de celle de la Garde. Chez nous, quand du moins je faisais les entrainements, je n'allais pas de main morte et tentais vraiment de les tuer. Mais le niveau des recrues était bien différent, tout comme l'exigence que nous avions dans la Garde. Cela ne pouvait pas être comparable pour des civils et je me disais que je devrais être moins dure dans mon opinion envers eux. Cependant, mes paroles et mon rire furent entendus par un homme à côté qui semblait attendre son tour pour affronter le seigneur. Il me jeta un regard noir et méprisant, ayant sans aucun doute mal interprété mon rire et le sens de mes propos. D'ailleurs, il ne se gêna pas pour m'interpeler en me poussant un peu.
"Hey ! Qu'est ce que t'as à raconter ces conneries ? Comme si tu pouvais faire mieux avec tes bras en guise de brindilles ! "
Je lui jetais un regard surpris, me demandant ce qu'il voulait, mais rapidement mes yeux montrèrent tout le manque de sérieux que je prêtais à ses paroles. Il ne m'impressionnait pas du tout, au point que je rétorquais aussi vite des paroles sarcastique de ma voix chantante d'antivane.
"Je peux faire laaaaaargement mieux, et m'amuser bien plus. C'est pas ennuyeux de regarder un tel spectacle ? "
Je lui jetais un regard plus vif, légèrement moqueur, souligné par ce sourire malicieux qui m'est sir caractéristique. Voyant sans doute cela comme un affront il se rengorgea, bombant son torse comme un de ces coqs de bassecour qui veulent impressionner sans valoir grand chose. Mais il ne se montra pas violent, simplement dédaigneux et haranguant en riant les autres participants autour pour se moquer de moi.
"Ha, ben voyons ! Tu tiendrais même pas un tour. Je parie 5 écus que t'en tiens même pas quelques minutes, ha ha ha ! "
Je m'arrêtais alors de manger, le regardant droit dans les yeux. 5 écus ? Je réfléchissais rapidement, pensant que j'avais faim et que cet argent ne serait pas de trop. La pensée de pouvoir me remplir la panse autant que de m'amuser me décida aussitôt, et c'est avec un grand sourire que je relevais son défi.
"Vendu. J'ajouterais même que je paris 10 écus que je mettrais en difficulté votre seigneur, et qu'il ne sera pas au bout de ses peines."
Mon regard était pétillant, montrant que j'avais hâte de pouvoir participer. Il fut légèrement décontenancé, ne s'attendant sans doute pas à ce que j'enchérisse et me jette ainsi dans la gueule du loup. Je le vis me dévisager de haut en bas. Si la cape sur mes épaules cachait les dagues que j'avais dans mon dos, ma fine constitution et ma belle figure étaient visibles. Pensait il que je n'étais qu'une fanfaronne ? Sans doute. Car dès qu'il se fut assuré de ses yeux que je ne ferais sans doute pas le poids face à leur seigneur, il me rit au nez tout en ajoutant au pari une dose d'humiliation.
"Ha ha ha ! Regardez moi celle là, pour qui elle se prend !! Mais d'accord, je tiens le paris. Et si tu perds, tu viendras nous servir à boire et réchauffer mon lit. "
Il était vulgaire, pas vraiment beau et sans aucun tact c'est certain. Mais le plaisir de lui faire ravaler sa parole n'en était que plus grisante, et me motivait encore plus à participer à ce recrutement. Non pas pour être des hommes de ce seigneur, mais pour me défouler un peu et gagner de l'argent. Je lui souriais, agréant au paris de nouveau et lui faisant promettre devant témoin de tenir sa parole. Il en convint, et me voilà donc au prochain tour à m'avancer dans le cercle face au seigneur. J'avançais en confiance, observant de mon regard de prédateur ce jeune homme qui sans doute ne s'attendait pas à ma venue. Les spectateurs aussi m'observaient de façon étrange, surtout quand je me mis à m'adresser à leur ban avec autant de confiance que de nonchalance.
"Hey, désolée de venir interrompre dans votre recrutement Ser, mais ces gars là ne veulent pas me lâcher la grappe tant que je ne fais pas mes preuves. Cela vous embête si je vous affronte un peu ? Et puis, je suis certaine que vous vous empâtez trop et que vous avez besoin de vous défouler. Vous n'avez pas l'air mauvais, et je suis certaine que cela motivera d'autant plus vos hommes à vous rejoindre. Qu'en dites vous ? "
Je souriais avec malice, exsudant une aura de bonne humeur et de motivation. J'avais envie de me battre maintenant, et même si mon attitude peut faire valoir de l'extérieur l'orgueil et la vanité, j'étais juste très contente de pouvoir me battre. L'anticipation d'un combat qui me mettra peut être en difficulté, m'obligera à puiser un peu dans mes réserves et mon expériences. Depuis que j'avais quitté les Tréfonds il y a un bon mois de cela, je n'avais eu aucun combat digne de ce nom. Il était temps de tester ce jeune seigneur, en espérant qu'il me donne satisfaction. J'attendais cependant devant lui, enlevant juste ma cape pour dévoiler mes dagues longues dans mon dos et à ma taille. Je devais rester courtoise et attendre qu'il accepte. Car après tout il est dans son droit de refuser si je ne viens pas pour le recrutement, et dans ce cas là le pari serait nul. Sans doute ce serait ma plus grande déception de la journée. Pas de combat pour m'amuser, ni d'argent pour manger. Il fallait espérer que ce seigneur ne prenne pas la mouche et joue le jeu.
La soirée se passa plutôt tranquillement. Je jouais un peu au cartes pour me faire quelques sous, non sans offrir une tournée pour apaiser un peu les esprits frustrés et embués par l'alcool. Le sommeil fut réparateur mais part habitude je me levais tôt. Je ne comptais pas rester longtemps, j'avais de la route à faire et hâte de revoir mes branques de Gardes de Férelden. Cela faisait des mois que je ne les avaient pas vu après tout, et mon changement allait sans doute les surprendre. Me savoir en vie aussi. Je descendais pour prendre mon petit déjeuner, accoudée à une table à manger un peu de pain, de fromage et de lait de chèvre, quand j'entendis une conversation un peu plus loinqui m'interpella.
"Alors, vous y allez vous aussi ? "
"Ouais, un tel recrutement pour entrer dans la garde du seigneur, c'est pas une occasion qui se rate ! "
Deux hommes discutaient avec un certain entrain d'un recrutement qui allait se passer ce matin. Pour refaire la garde de leur nouveau Bann, qui avait la côte semblait il. L'un y voyait l'opportunité de faire carrière et de monter en grade, l'autre de pouvoir défendre sa famille autant que la ville. Recruter n'était pas une chose anodine pour les villes, mais la forme semblait assez surprenante. Apparemment, le seigneur lui même allait faire le recrutement et participer aux tests. Rares sont les nobles qui agissent ainsi. Autant parce que la plupart du temps ils en ont rien à faire de qui travaille à les défendre que parce qu'ils ne savent pas se battre correctement. Ma curiosité fut éveillée. Pourquoi s'investir autant ? Avait il à ce point besoin d'hommes qu'il venait pour choisir ceux qui l'intéressaient le plus, ou tout simplement une manière de se montrer de façon favorable à son peuple et à ses hommes ? S'il risquait ainsi de se blesser, c'est qu'il ne devait pas être su mauvais que ça.
Ma curiosité était assez éveillée pour que j'ai envie d'en savoir plus et de rester un peu plus longtemps. Après tout cela pourrait m'amuser, et cela laisserait le temps à mon cheval de se reposer un peu plus. J'ai envie de retrouver Fort Bastel, mais en un sens c'est pas comme si j'avais rendez-vous. Je me laissais donc aisément convaincre, mon ennui appuyant mon intérêt pour ce recrutement. Quand ces hommes eurent finit de parler et de boire, je les suivais de loin pour rejoindre le lieu de recrutement. Mon quignon de pain en main pour finir de manger, il faut dire que j'ai très faim mais pas assez d'argent pour m'offrir une pitance digne de ce nom, je m'approchais de cet endroit qui était de plus en plus bondé. C'était devant un manoir qui avait l'air un peu plus cossue que celle du village, sans doute celle de ce seigneur. Il y avait de nombreux candidats, et j'étais l'une des rares femmes dans le lot. Je n'avais aucun enjeux à venir ici, aussi aucune pression à part celle de manger avec parcimonie mon morceau de pain pour qu'il me dure le plus longtemps.
Enfin, l'homme de la situation se présenta. Je fus assez surprise par sa jeunesse, m'attendant plutôt à voir quelqu'un dans la cinquantaine. Mais il avait un regard plutôt franc, une façon de parler directe et sans aucune prétention. Et il n'était pas désagréable à regarder, ce qui en fait toujours un plus. Je l'écoutais vaguement expliquer comment allait se dérouler la sélection, et bien entendu je m'intéressais à celle où il testait lui même les recrues. Ce n'était donc pas un mensonge. Mon regard clair brilla un peu plus, ayant hâte de voir ce qu'il valait. Je les suivais, lui et les recrues qui voulaient tenter leur chance, sans forcément chercher à me démarquer pour montrer que j'étais spectatrice. Il se mit en place, et je restais sur le côté à observer avec la foule et les autres prétendants. Deux premières recrues passèrent, et bien que je reconnu au style de ce seigneur qu'il savait ce qu'il faisait, je ne pouvais que me trouver déçue et le plaindre. Ici il n'y avait pas de quoi briller, pas d'adversaire qui pouvaient le sortir un peu de sa zone de confort et le forcer à montrer ce qu'il vaut. Dommage... Mais en un sens je ne pouvais pas lui en vouloir vu ce qu'il avait en face. Ce n'étaient pas forcément des personnes très entrainées, juste qui avaient un peu de potentiel qui demandait à être disciplinée et approfondie. Du moins, de mon point de vue de vétérante Garde des Ombres. Je ne pus m'empêcher à un moment de soupire, machonnant toujours mon morceau de pain tout en observant les combats avec un ennuis mortel.
"Pff ! Ils sont pas arrivés à ce train là. Va falloir attendre avant qu'ils défendent quoi que ce soit.... "
Je ricanais légèrement, pensant à quel point ce recrutement différait de celle de la Garde. Chez nous, quand du moins je faisais les entrainements, je n'allais pas de main morte et tentais vraiment de les tuer. Mais le niveau des recrues était bien différent, tout comme l'exigence que nous avions dans la Garde. Cela ne pouvait pas être comparable pour des civils et je me disais que je devrais être moins dure dans mon opinion envers eux. Cependant, mes paroles et mon rire furent entendus par un homme à côté qui semblait attendre son tour pour affronter le seigneur. Il me jeta un regard noir et méprisant, ayant sans aucun doute mal interprété mon rire et le sens de mes propos. D'ailleurs, il ne se gêna pas pour m'interpeler en me poussant un peu.
"Hey ! Qu'est ce que t'as à raconter ces conneries ? Comme si tu pouvais faire mieux avec tes bras en guise de brindilles ! "
Je lui jetais un regard surpris, me demandant ce qu'il voulait, mais rapidement mes yeux montrèrent tout le manque de sérieux que je prêtais à ses paroles. Il ne m'impressionnait pas du tout, au point que je rétorquais aussi vite des paroles sarcastique de ma voix chantante d'antivane.
"Je peux faire laaaaaargement mieux, et m'amuser bien plus. C'est pas ennuyeux de regarder un tel spectacle ? "
Je lui jetais un regard plus vif, légèrement moqueur, souligné par ce sourire malicieux qui m'est sir caractéristique. Voyant sans doute cela comme un affront il se rengorgea, bombant son torse comme un de ces coqs de bassecour qui veulent impressionner sans valoir grand chose. Mais il ne se montra pas violent, simplement dédaigneux et haranguant en riant les autres participants autour pour se moquer de moi.
"Ha, ben voyons ! Tu tiendrais même pas un tour. Je parie 5 écus que t'en tiens même pas quelques minutes, ha ha ha ! "
Je m'arrêtais alors de manger, le regardant droit dans les yeux. 5 écus ? Je réfléchissais rapidement, pensant que j'avais faim et que cet argent ne serait pas de trop. La pensée de pouvoir me remplir la panse autant que de m'amuser me décida aussitôt, et c'est avec un grand sourire que je relevais son défi.
"Vendu. J'ajouterais même que je paris 10 écus que je mettrais en difficulté votre seigneur, et qu'il ne sera pas au bout de ses peines."
Mon regard était pétillant, montrant que j'avais hâte de pouvoir participer. Il fut légèrement décontenancé, ne s'attendant sans doute pas à ce que j'enchérisse et me jette ainsi dans la gueule du loup. Je le vis me dévisager de haut en bas. Si la cape sur mes épaules cachait les dagues que j'avais dans mon dos, ma fine constitution et ma belle figure étaient visibles. Pensait il que je n'étais qu'une fanfaronne ? Sans doute. Car dès qu'il se fut assuré de ses yeux que je ne ferais sans doute pas le poids face à leur seigneur, il me rit au nez tout en ajoutant au pari une dose d'humiliation.
"Ha ha ha ! Regardez moi celle là, pour qui elle se prend !! Mais d'accord, je tiens le paris. Et si tu perds, tu viendras nous servir à boire et réchauffer mon lit. "
Il était vulgaire, pas vraiment beau et sans aucun tact c'est certain. Mais le plaisir de lui faire ravaler sa parole n'en était que plus grisante, et me motivait encore plus à participer à ce recrutement. Non pas pour être des hommes de ce seigneur, mais pour me défouler un peu et gagner de l'argent. Je lui souriais, agréant au paris de nouveau et lui faisant promettre devant témoin de tenir sa parole. Il en convint, et me voilà donc au prochain tour à m'avancer dans le cercle face au seigneur. J'avançais en confiance, observant de mon regard de prédateur ce jeune homme qui sans doute ne s'attendait pas à ma venue. Les spectateurs aussi m'observaient de façon étrange, surtout quand je me mis à m'adresser à leur ban avec autant de confiance que de nonchalance.
"Hey, désolée de venir interrompre dans votre recrutement Ser, mais ces gars là ne veulent pas me lâcher la grappe tant que je ne fais pas mes preuves. Cela vous embête si je vous affronte un peu ? Et puis, je suis certaine que vous vous empâtez trop et que vous avez besoin de vous défouler. Vous n'avez pas l'air mauvais, et je suis certaine que cela motivera d'autant plus vos hommes à vous rejoindre. Qu'en dites vous ? "
Je souriais avec malice, exsudant une aura de bonne humeur et de motivation. J'avais envie de me battre maintenant, et même si mon attitude peut faire valoir de l'extérieur l'orgueil et la vanité, j'étais juste très contente de pouvoir me battre. L'anticipation d'un combat qui me mettra peut être en difficulté, m'obligera à puiser un peu dans mes réserves et mon expériences. Depuis que j'avais quitté les Tréfonds il y a un bon mois de cela, je n'avais eu aucun combat digne de ce nom. Il était temps de tester ce jeune seigneur, en espérant qu'il me donne satisfaction. J'attendais cependant devant lui, enlevant juste ma cape pour dévoiler mes dagues longues dans mon dos et à ma taille. Je devais rester courtoise et attendre qu'il accepte. Car après tout il est dans son droit de refuser si je ne viens pas pour le recrutement, et dans ce cas là le pari serait nul. Sans doute ce serait ma plus grande déception de la journée. Pas de combat pour m'amuser, ni d'argent pour manger. Il fallait espérer que ce seigneur ne prenne pas la mouche et joue le jeu.
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Épées et boucliers
Wulfrieg faisait passer un à un les participants. Qu'ils soient nains, elfes ou humains. Peu lui importait leurs origines tant qu'ils se montraient relativement bon. Bien entendu, il n'allait pas uniquement ce baser sur ce seul test pour les enrôler dans la garde. Pour lui, le fait d'être un garde ne se résumait pas seulement à faire ce qu'on te disait de faire. Il y avait d'autres facteurs à prendre en compte. Hélas pour le moment, peu de personnes ne semblait être a la hauteur des exigences qu'il serait fixé pour en enrôler. Ce qui etait deqolant a ses yeux. Toutefois, il ne pouvait pas non plus ce permettre de n'en prendre aucun. Si bien que le jeune homme notait ceux ayant le plus de talents potentiels. Ce qui n'était pas forcément simple à trouver.
Au fur et à mesure que le temps passait, il n'avait pas pu déceler qu'une poignée de gens pouvant éventuellement convenir. Ce n'était pas énorme, mais si d'autres personnes convenable viendraient dans les tests des jours à venir, il pourrait avoir une garde convenable. Il espérait toutefois que les autres tests en cours se passaient mieux que le sien. Et si cela était le cas, ils pourront passer à la suite du plan comme prévu. Dans le cas contraire, il faudra retarder cela jusqu'à ce qu'ils puissent le faire.
Alors qu'il finissait de faire passer le test a une recrue, une femme s'avançait vers lui avec un regardant menaçant. Ce qui était sûr pour Wulfrieg, s'était qu'il ne l'avait jamais croisé jusqu'à aujourd'hui. Sinon il s'en serait souvenu. Et malgré le regard qu'elle lui lançait, le jeune homme ne détournait pas le sien. Il lui faisait face. Les yeux quee la damoiselle lui faisait l'intriguait plus qu'outre mesure. Ce quelle lui disait alors le faisait légèrement sourire. Contrairement aux recrues qui semblait assez mécontent du ton qu'elle avait pris pour s'adresser au bann. Ne souhaitant pas d'émeute inutile, Wulfrieg décida de prendre la parole pour calmer les ardeurs grandissantes des gens autour de lui.
Wulf vit en regardant tout le monde que la plupart venait de se faire et baisser ma tête. Bien qu'il était le premier à ne pas vouloir se rappeler ce que les engeances ont fait, il ne pouvait pas non plus ce permettre d'oublier. Il faut savoir surmonter la douleur et les événements passés pour aller de l'avant.
Wulfrieg regardait alors les armes qu'elle prenait. Son choix était des plus intéressant. Ne voulant pas la sous-estimer, il prit son épée ainsi qu'une dague longue. Si elle était autant a ma hauteur que sa langue alors ce combat sera sûrement le plus palpitant qu'il aura mener aujourd'hui. Il se mit en garde en mettant l'épée devant lui pour se défendre et parer. Quand a sa dague, il la maintenait en retrait afin d'attaquer ou désarmer son adversaire.
Wulfrieg observait attentivement la position de ses mains et ce qu'elle allait faire. Il fallait qu'il puisse ragir rapidement afin de ne pas être pris au dépourvu.
Au fur et à mesure que le temps passait, il n'avait pas pu déceler qu'une poignée de gens pouvant éventuellement convenir. Ce n'était pas énorme, mais si d'autres personnes convenable viendraient dans les tests des jours à venir, il pourrait avoir une garde convenable. Il espérait toutefois que les autres tests en cours se passaient mieux que le sien. Et si cela était le cas, ils pourront passer à la suite du plan comme prévu. Dans le cas contraire, il faudra retarder cela jusqu'à ce qu'ils puissent le faire.
Alors qu'il finissait de faire passer le test a une recrue, une femme s'avançait vers lui avec un regardant menaçant. Ce qui était sûr pour Wulfrieg, s'était qu'il ne l'avait jamais croisé jusqu'à aujourd'hui. Sinon il s'en serait souvenu. Et malgré le regard qu'elle lui lançait, le jeune homme ne détournait pas le sien. Il lui faisait face. Les yeux quee la damoiselle lui faisait l'intriguait plus qu'outre mesure. Ce quelle lui disait alors le faisait légèrement sourire. Contrairement aux recrues qui semblait assez mécontent du ton qu'elle avait pris pour s'adresser au bann. Ne souhaitant pas d'émeute inutile, Wulfrieg décida de prendre la parole pour calmer les ardeurs grandissantes des gens autour de lui.
| “ Du calme. Si elle me parle ainsi cela démontre en premier lieu son assurance. Et je ne vais pas m'offusquer pour si peu. Cela démontre aussi son honnêteté et sa volonté de prouver qu'elle est plus que capable de se défendre seule. De plus, si vous avez autant la rage après notre combat, cela signifie que vous n'avez pas tout donné envers moi. Croyez vous que les engeances puissent faire preuve de clémence?„ |
Wulf vit en regardant tout le monde que la plupart venait de se faire et baisser ma tête. Bien qu'il était le premier à ne pas vouloir se rappeler ce que les engeances ont fait, il ne pouvait pas non plus ce permettre d'oublier. Il faut savoir surmonter la douleur et les événements passés pour aller de l'avant.
| “ Bien. Maintenant que tout le monde semble plus calme je vais accepter ce combat. „ |
Wulfrieg regardait alors les armes qu'elle prenait. Son choix était des plus intéressant. Ne voulant pas la sous-estimer, il prit son épée ainsi qu'une dague longue. Si elle était autant a ma hauteur que sa langue alors ce combat sera sûrement le plus palpitant qu'il aura mener aujourd'hui. Il se mit en garde en mettant l'épée devant lui pour se défendre et parer. Quand a sa dague, il la maintenait en retrait afin d'attaquer ou désarmer son adversaire.
| “ A vous l'honneur. „ |
Wulfrieg observait attentivement la position de ses mains et ce qu'elle allait faire. Il fallait qu'il puisse ragir rapidement afin de ne pas être pris au dépourvu.
Tullia E. Von Raijer
– Garde des Ombres –
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Épées et Boucliers
Je souriais férocement, le regard brillant à l'annoncer qu'il acceptait le combat. Peu m'importait ce que la populace avait à râler, de toute manière je n'écoutais pas. Tout mon attention était sur ce Wulfrieg. Je trépignais presque d'impatience à l'idée de pouvoir me défouler un peu avec lui, d'avoir quelqu'un qui ait le potentiel de me donner du fil à retordre. Je m'avançais un peu, déjà victorieuse par le simple fait qu'il ait accepté. Et pour cela, j'agréais même de lui faire une fleur.
"Parfait ! Et comme gage de ma bonne volonté, j'accepte de vous dire qui je suis à la fin du combat, peu importe le résultat."
Mon nom et mon appartenance aurait pu en soit me donner des avantages ici, mais je préférais pour l'instant faire profil bas. Cependant, si une seule personne le sait, cela importe peu. Il m'avait invité à commencer la danse, chose pour laquelle je ne me fis pas prier. D'un saut souple et agile je me mettais en avant, feintant sur sa gauche pour lui envoyer... un couteau volant vers le visage. Nul doute qu'il réussirait à la dévier, mais cela me donnait une diversion idéale pour me rapprocher de lui et tenter de le passer sous sa garde. J'avais mes deux grandes dagues en main, l'une en avant pour lui pourfendre le flanc et l'autre en retrait pour réattaquer s'il arrivait à parer. L'épée ne me faisait pas peur, j'avais assez de force et de maitrise de mon arme pour utiliser mes dagues à bon escient. Parfaitement à l'aise, je prenais même la liberté de commencer un semblant de discussion avec lui.
"Alors, comme ça il semblerait que vous avez eu des attaques d'engeances il y a peu ? N'avez vous pas envoyé une demande d'aide à la Garde de Férelden ? "
J'avais entendu parler d'attaque d'engeances, mais vouloir régler ce problème seulement avec une milice me paraissait un peu osé. Et pourquoi Finduilas n'avait pas envoyé d'hommes ? Ou alors peut être qu'elle l'avait fait et n'avait juste pas gérer l'après-combat. Ce serait tellement typique de cette Grincheuse qui n'en a que pour ses elfes...
"Parfait ! Et comme gage de ma bonne volonté, j'accepte de vous dire qui je suis à la fin du combat, peu importe le résultat."
Mon nom et mon appartenance aurait pu en soit me donner des avantages ici, mais je préférais pour l'instant faire profil bas. Cependant, si une seule personne le sait, cela importe peu. Il m'avait invité à commencer la danse, chose pour laquelle je ne me fis pas prier. D'un saut souple et agile je me mettais en avant, feintant sur sa gauche pour lui envoyer... un couteau volant vers le visage. Nul doute qu'il réussirait à la dévier, mais cela me donnait une diversion idéale pour me rapprocher de lui et tenter de le passer sous sa garde. J'avais mes deux grandes dagues en main, l'une en avant pour lui pourfendre le flanc et l'autre en retrait pour réattaquer s'il arrivait à parer. L'épée ne me faisait pas peur, j'avais assez de force et de maitrise de mon arme pour utiliser mes dagues à bon escient. Parfaitement à l'aise, je prenais même la liberté de commencer un semblant de discussion avec lui.
"Alors, comme ça il semblerait que vous avez eu des attaques d'engeances il y a peu ? N'avez vous pas envoyé une demande d'aide à la Garde de Férelden ? "
J'avais entendu parler d'attaque d'engeances, mais vouloir régler ce problème seulement avec une milice me paraissait un peu osé. Et pourquoi Finduilas n'avait pas envoyé d'hommes ? Ou alors peut être qu'elle l'avait fait et n'avait juste pas gérer l'après-combat. Ce serait tellement typique de cette Grincheuse qui n'en a que pour ses elfes...
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Épées et boucliers
Wulfrieg aurait pu attaquer en premier, mais il était préférable pour lui de laisser l'avantage à la jeune femme. Elle était beaucoup plus confiante que toutes les personnes qu'il avait affronté depuis le début du test. Il n'était pas question qu'il l'a sous-estime ne serait-ce qu'un seul instant. Et pour cela, il devait l'observer tout en profitant de ses mouvements pour contre-attaquer. Peu après lui avoir dit qu'elle pouvait attaquer, elle avait fait un bond pour finalement aller sur le côté et lui envoyer une arme vers son visage. Wulfrieg l'a dévia avec aisance en modifiant le centre de gravité de l'arme en la touchant à l'extrémité.
Cela fait, il remarquait qu'elle en avait profité pour se rapprocher de lui. Une approche intéressante qui le faisait sourire, mais il n'était pas en reste. Toujours dans l'élan de sa déviation, il fit tourner ses bras autour de lui pour rajouter un peu de poids à ses armes et parer ses dagues avant de faire un léger bond en arrière. A l'aise et trouvant cette petite rixe fort divertissant, il fonçait vers elle rapidement. Ses pas était léger et rapide, ses mouvements fluides. Ce n'était qu'une fois à proximité qu'il fit un arc de cercle sur le côté avec son épée avant de la remonter et l'abattre vers elle. La vitesse n'était exemplaire, mais il y avait mis plus de puissance et de poids.
Et alors que son épée s'abattait vers elle, il était prêt à enchaîner avec sa dague longue qu'il tenait avec son autre main. Cependant, il l'a gardait en réserve pour parer un éventuel coup de la demoiselle. Quelque chose au fond de lui le mettait en garde de ne pas tout montrer de ses capacités au combat de suite.
Cela fait, il remarquait qu'elle en avait profité pour se rapprocher de lui. Une approche intéressante qui le faisait sourire, mais il n'était pas en reste. Toujours dans l'élan de sa déviation, il fit tourner ses bras autour de lui pour rajouter un peu de poids à ses armes et parer ses dagues avant de faire un léger bond en arrière. A l'aise et trouvant cette petite rixe fort divertissant, il fonçait vers elle rapidement. Ses pas était léger et rapide, ses mouvements fluides. Ce n'était qu'une fois à proximité qu'il fit un arc de cercle sur le côté avec son épée avant de la remonter et l'abattre vers elle. La vitesse n'était exemplaire, mais il y avait mis plus de puissance et de poids.
| “ En effet, cela date de quelques années. Ce lieu a presque été entièrement détruit, mais grâce aux efforts des gens, ce lieu est en train de renaître.„ |
Et alors que son épée s'abattait vers elle, il était prêt à enchaîner avec sa dague longue qu'il tenait avec son autre main. Cependant, il l'a gardait en réserve pour parer un éventuel coup de la demoiselle. Quelque chose au fond de lui le mettait en garde de ne pas tout montrer de ses capacités au combat de suite.
Tullia E. Von Raijer
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[Interruption du RP en raison du départ de Wulfrieg]
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