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Lun 14 Déc 2020 - 21:39

Charlie
Charlie

– Inquisition –

Messages : 98





Don't be afraid of the unknown


13 Haring 9:41 | Fort Céleste, Dorsales de Givre
¤ PV Lynne Lenhardt

Le soleil éclairait de ses pâles rayons d’hiver la cour de Fort Céleste, animée malgré les rafales de vent gelés. Charlie remonta son écharpe sur son nez que la bise avait rougi, continuant de tailler minutieusement le morceau de bois entres ses doigts emmitouflés dans des mitaines de laine noire. Chaque coup de lame, chaque détail permettait ensuite à ses menues sculptures de ressembler aux vrais animaux dont elles copiaient l’apparence.

― Rends-la moi !


La plainte pleurnicharde lui fit relever la tête. Sous l’arbre le plus proche, une petite fille se tenait sur la pointe des pieds, tentant d’attraper une poupée de tissu que tenait bien au-dessus d’elle un garçon plus âgé. Un bref instant, le mercenaire se demanda s’ils s’agissait d’enfants de réfugiés ou d’enfants mages que les Rebelles avaient pu protéger.

Puis, il haussa les épaules et soupira, rangeant dans un geste vif son couteau dans son étui. Qui qu’ils soient, il n’avait pas l’intention de laisser le garçon embêter la plus jeune. Les règles de comportement en société devaient être intégrer le plus tôt possible pour éviter que les enfants ne deviennent des adultes irresponsables et dangereux.

Il commença à faire tourner la pièce de bois entre ses doigts pour les occuper, se levant pour rejoindre les deux petits humains. Cependant, la petite fille sauta finalement pour tenter de reprendre la poupée et le garçon la jeta dans les airs pour qu’elle ne puisse pas s’en saisir. La bourrasque violente de vent qui se leva à cet instant envoya le jouet dans les branches hautes de l’arbre. La petite fille commença à pleurer et son camarade sembla soudain honteux, se penchant pour la consoler.

Charlie hésita un instant, sachant pertinemment que l’escalade n’était pas dans ses aptitudes. Mais la poupée n’était pas très haute pour lui, avec sa grande taille, et il pourrait s’en saisir sans monter trop haut. Au moins, la petite fille sourirait à nouveau. Le Qunari siffla alors le garçon.

― Tiens-moi ça, tu veux ? Je m’en occupe


Il lui lança sa statuette, que le gamin attrapa au vol, avant de s’approcher de l’arbre maigrelet. Il testa d’une main la résistance des branches basses pour être sûr qu’elles pourraient supporter son poids quelques secondes, le temps qu’il attrape la poupée. Puis il posa son pied dessus, s’élevant au-dessus du sol et tendant la main pour se saisir de l’objet désiré.

Il se traita mentalement d’imbécile quand il entendit un craquement. D’habitude, il laissait volontiers ce genre d’acrobatie à Finley, et il aurait mieux fait d’aller la chercher plutôt que de s’entêter. Ses doigts agrippèrent le tissu quand la branche cassa et son pied se déroba sous lui quand il retomba au sol. Un éclair de douleur le traversa, mais il se força à ne pas l’afficher, pour ne pas paniquer les deux enfants qui se rapprochaient désormais de lui.

L’éclat du sourire de la petite éclipsa la souffrance qui pulsait dans sa cheville et il lui sourit en retour, s’asseyant sur le gazon humide pour soulager sa blessure. Il espérait qu’il s’agissât d’une simple foulure, quelque chose qu’un peu de repos suffirait à guérir.


― Merci beaucoup, madame !

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― Monsieur „


Il corrigea avec la lassitude de l’habitude.Elle le fixa avec un étrange regard pendant quelques secondes, fronçant ses petits sourcils bruns, avant de sourire à nouveau.

― Merci infiniment, m’sieur !


Charlie cligna des yeux, surpris, avant que son sourire ne se fasse un peu plus doux quelques secondes. Cependant, ce fut un regard sévère qu’il adressa au jeune garçon, qui se figea sur place en déglutissant. Parfois, son apparence impressionnante l’aidait bien pour consolider sa sévérité.

― Que je ne te vois plus prendre sa poupée. Compris ?


Le gamin acquiesça en silence, tremblant, avant de lui rendre la petite pièce de bois et de filer. La petite ne tarda pas non plus à s’en aller et il se releva en serrant les dents. Maudissant le destin et sa propre stupidité alors qu’un nouvel élan de douleur le traversait, triturant entre ses doigts un pan de son écharpe alors qu’il serrait un peu plus la mâchoire en se dirigeant vers l’infirmerie, au fond de la cour. Heureusement qu’il n’en était pas très loin et que la souffrance restait supportable.

L’Union remodelait complètement l’échelle de la douleur.

Les doigts de Charlie effleurèrent son gambison, sous lequel il tenait précieusement caché son médaillon de Garde. Il avait beau avoir fui l’Organisation, il ne la détestait pas au point de s’être débarrassé de tout ce qui lui en rappelait, et de tout ce qui lui rappelait Ashaad. Au contraire. Il avait encore de l’affection pour ses frères et sœurs d’arme, bien qu’il ne se fût jamais réellement senti à sa place parmi eux.

Il rentra la tête dans ses épaules tandis que son estomac se nouait, lorsqu’il poussa la porte de l’infirmerie. Il s’en voulait de donner plus de travail aux guérisseurs et aux herboristes. S’il avait fait plus attention, ou s’il avait été moins idiot, il s’en serait sorti sans dommage.

― Excusez-moi du dérangement, je crois que je me suis foulé la cheville en tombant.


Il souffla doucement, tirant sur un pan de son écharpe.

― Est-ce que vous auriez un peu de temps à m’accorder ?



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Lun 21 Déc 2020 - 13:24

Anonymous
Lynne Lenhardt

Invité


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Don't be afraid of the unknown



Une fois n’est pas coutume, l’infirmerie de Fort Céleste fonctionnait dans une paisible tranquillité en cette froide matinée d’Haring. Si les lieux ne désemplissaient pas de malades plus ou moins sévères comme cela était typiquement le cas en cette saison, les cas plus graves et urgents n’avaient pour l’instant pas fait de majeure apparition . Aussi, même si le travail ne manquait pas, l’atmosphère des lieux se faisait plus sereine favorisant le repos de ses occupants actuels.

Seuls quelques lits étaient occupés pour diverses raisons. La plupart d’entre eux, savamment placés proches de l’unique foyer de la salle, accueillaient des patients particulièrement fiévreux et qu’on avait préféré garder afin de suivre l’évolution de leurs maladies ; deux sœurs de la Chantrie naviguaient entre eux pour leur prodiguer soins et mots de réconforts.
De l’autre coté de la salle, plus éloignés, se trouvaient les lits qui servaient à accueillir les blessés. Ces derniers étaient exceptionnellement vides, si l’on exceptait la présence d’un homme en tablier de cuir qui était assis sur l’un d’entre eux, les dents serrées par la douleur. Devant lui, assise sur un tabouret, se trouvait présentement Lynne. Aux cotés de la jeune femme, un garçon d’une dizaine d’années observait la scène dans une muette excitation, les mains agrippées à la table de chevet.

La mage avait rangé ses longs cheveux bruns tressés sur son épaule droite tandis qu’elle prenait précautionneusement le bras fort de l’apprenti forgeron, dont une bonne partie de la peau de son avant-bras avait fini brûlée. C’était un accident – un bête accident, lui avait-on dit, une simple maladresse de la part du jeune homme mais qui, cependant, lui avait coûté fort cher. Mais c’était tout juste si la guérisseuse n’affichait pas une grimace, elle-même particulièrement sensible à cette fâcheuse vision.
Sans plus attendre, Lynne fit planer sa main libre au-dessus de la chair brûlée. Déjà, une aura dorée semblait s’en émaner avant que celle-ci ne se propage à la blessure. Sous le regard attentif du trio, la  peau se reconstruisait d’elle-même à une vitesse surnaturelle, comme si le temps s’était accéléré en ce point précis. Bientôt, la blessure n’était plus, et le forgeron semblait déjà se détendre.

Un petit murmure excité se fit entendre. Aux cotés de la guérisseuse, le petit garçon observait le résultat avec des yeux emplis d’étoiles.

« Wouaah … trop bien … »

« Et voilà ! Comme neuf ! » déclara fièrement Lynne à l’adresse de son patient. « Cela devrait vous faire encore un peu mal pendant quelques heures, mais la douleur finira par disparaître. »

L’homme tournait et dépliait son avant-bras, testant visiblement s’il était toujours fonctionnel tout en vérifiant l’absence totale de sa brûlure. Il soupira doucement, soulagé, avant de lever son regard vers la jeune femme.

« Merci beaucoup madame. J’sais pas ce que j’aurai fais sans vous ... »

« Derien, c’est normal. Promettez moi simplement de faire attention la prochaine fois. »

« J’essaierai … Mais j’ai un métier dangereux, vous savez. Je ne peux rien garantir. »

Un sourire enjoué vint animer son visage barbu tandis qu’il se levait, avant de se faire raccompagner à l’entrée de l’infirmerie par la mage dont l’expression faisait écho à la sienne. Dès qu’elle eut refermé la porte, son regard se porta automatiquement vers le jeune garçon qui s’était assis à la place de son patient.

« C’était trop classe ! Vous croyez que je pourrai faire pareil un jour ? »

Lynne le regarda, hésitante.

« Je ne sais pas … Peut-être ? Pourquoi pas. Mais il faudrait d’abord que tes pouvoirs se manifestent. »

« C’est ce que j’essaie de faire, mais j’y arrive pas. Vous auriez pas des conseils ? »

A cette question, elle n’osa répondre. Ses lèvres demeurèrent fermées alors qu’elle réfléchissait sur une réponse et une formulation adéquate pendant qu’il l’observait de ses grands yeux curieux et attentifs.

Depuis qu’elle l’avait guérit magiquement d’une vilaine plaie, Hugo suivait ses moindres faits et gestes dès qu’il en avait l’occasion. Caprice d’enfant ou véritable vocation elle ne saurait le dire, mais le fait est qu’à ses dires, il désirait devenir un mage comme elle. Cette vocation, elle ne savait si elle devait l’encourager ou non ; une part d’elle lui disait qu’il y avait de l’honneur à pouvoir servir les autres avec un tel outil, tandis que l’autre lui rappelait les dangers auxquels tous ses confrères et elle-même étaient confrontés.
De la même manière, il lui était inconcevable de l’inciter à provoquer des situations qui pourraient le mettre en danger lui ou d’autres. Cela dit, cela ne l’empêcherait pas d’essayer de faire des bêtises en pensant réveiller un éventuel don magique.

Soudainement la porte de l’infirmerie s’ouvrit, stoppant immédiatement son flot de pensées. La brune porta son regard noisette vers la grande figure cornue à la silhouette féminine qui se détachait de l’encadrement.

Elle n’avait pas tant l’habitude d’en voir, c’est pourquoi son cerveau mit une seconde plus à réaliser pleinement l’identité de la femme. Une Qunari, voilà le genre de personnes qu’elle n’avait guère l’habitude de côtoyer.
Cette-dernière ne tarda pas à manifester la raison de sa présence ici. Se saisissant de cette occasion pour fuir la question de son cadet, Lynne n’attendit guère pour répondre à sa nouvelle patiente.

« Oui, bien entendu. Si vous voulez bien, vous pouvez vous asseoir sur ce lit. » lui répondit-elle poliment, désignant d’un geste de main le lit se situant à coté de celui où le jeune garçon était assis en balançant doucement ses jambes. Elle s’adressa alors à lui. « On reparlera de ça à midi, d’accord Hugo ? »

L’intéressé se stoppa dans son action, l’air un peu déçu, mais s’exécuta.

« Ok … au revoir madame Lynne. » répondit-il tout en se levant, ses petites jambes le portant rapidement vers la sortie. Il se stoppa en ouvrant la porte pour se tourner vers la Qunari, semblant se rappeler de quelque chose. « Au revoir madame. »

« Au revoir. »

Elle eut le temps de lui accorder un dernier sourire avant que la porte ne se ferme. Puis, elle se tourna vers la Qunari, dont elle s’approcha. Tout en déplaçant le tabouret dont elle s’était servie auparavant, elle tenta de lancer la conversation pour la faire patienter.

« Bien, je vais pouvoir m’occuper de vous. Comment vous êtes vous fais ça ? »



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#99ccff

Mar 22 Déc 2020 - 14:12

Charlie
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13 Haring 9:41 | Fort Céleste, Dorsales de Givre
¤ PV Lynne Lenhardt

Charlie ne se fit pas prier pour s’asseoir sur le lit désigné par la guérisseuse présente. Le sommier grinça sous son poids non-négligeable et il esquissa un sourire désolé par habitude. Puis, il se mit à observer de ses yeux gris les interactions entre la jeune femme et un petit garçon qui ne devait pas avoir plus de dix ans. Il se demanda brièvement ce qu’il avait pu poser comme question, avant de réprimer sa curiosité.

Il retint un soupir fatigué lorsque l’enfant le salua d’un « Madame ». L’oiseau s’étant envolé avant qu’il ne put dire un mot, il ne put le reprendre pour éviter le terme qui sonnait désagréablement à ses oreilles à l’avenir. Il ne s’énervait pas pour si peu, certes, et avait désormais l’habitude. Cela ne rendait pas pour autant les choses plus faciles à vivre.

Il esquissa un sourire crispé à la question de la guérisseuse et tritura une mèche de ses cheveux noirs, un peu honteux d’avouer avoir voulu aller à l’encontre de l’ordre des choses. La plupart des Qunaris et les membres de l’Antaam tout spécialement n’étaient pas fait pour escalader les arbres et ce n’était pas parce qu’il avait quitté le Qun qu’il avait soudain acquis cette aptitude.

― J’ai fait la bêtise de monter dans un arbre pour récupérer la poupée d’une petite fille. Une branche s’est cassée et je me suis mal réceptionné. Mon pied s’est dérobé sous mon propre poids


Ses doigts passèrent de ses cheveux à un pan de son écharpe, cherchant quelque chose pour les occuper. Charlie n’arrivait pas à rester sans rien faire lorsqu’il ne cherchait pas le sommeil. Cependant, se retrouver à l’infirmerie limitait ses options. Il ne pouvait décemment pas sortir son couteau et sa pièce de bois pour continuer à la travailler. Sans nul doute, la guérisseuse le prendrait assez mal. Il ne manquerait plus qu’elle le garde d’autant plus longtemps pour le punir.

― Je dirais qu’elle est foulée tout au plus, j’ai réussi à marcher sans trop de peine jusqu’ici. Je voulais pas faire peur aux gosses en leur montrant que je m’étais blessé


Charlie était déjà effrayant de base pour des enfants peu habitués aux Qunaris. Et encore, dans l’enceinte de Fort Céleste, il avait l’impression que les enfants étaient beaucoup moins apeurés par sa taille et ses grandes cornes. Il avait déjà supporté pendant tout un après-midi deux petites filles qui avaient voulu lui faire une couronne de fleurs qui lui allait malgré ses cornes. Il avait oublié leur nom, mais pas leur visage, et il avait fabriqué des poupées pour la prochaine fois qu’il les verrait.

Un nouveau soupir lui échappa alors qu’il jetait un regard à la guérisseuse. S’il avait su où se trouvait la mage de sa compagnie et qu’elle avait été proche de sa position, il l’aurait rejoint sans tergiverser. Il lui faisait relativement confiance et elle avait l’habitude de le genrer au masculin sans plus se poser de questions. Tandis que, s’il voulait éviter de se frotter à l’ignorance de la demoiselle, il devait prendre les devants.

Il espérait simplement qu’elle le prendrait bien. Ses questions ne le dérangeraient pas trop, mais il espérait ne pas avoir à faire avec quelqu’un qui ne tolérerait pas ce déphasage entre son sexe et son genre. Il avait déjà dû supporter l’intolérance, mais pas parmi ses alliés. Il ne saurait pas comment réagir.

― J’m’appelle Charlie, au fait. Et c’est monsieur, s’il vous plaît, miss… ?


Savoir son prénom serait une bonne chose, aussi. Peut-être pourrait-il relier son nom à des rumeurs ou à des discussions entendues à la volée. Finley semblait toujours savoir quelque chose sur tout le monde à Fort Céleste, avec sa sale manie d’écouter aux portes, et par extension il finissait par apprendre quelques menus détails sur des gens dont il ne connaissait pas le visage.

Charlie s'exprime en #214094

Mer 6 Jan 2021 - 14:14

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Lynne Lenhardt

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Tout en prêtant une oreille attentive à l’histoire de sa patiente, Lynne contourna son lit pour y déposer le tabouret devant cette dernière. Elle ne chercha pas à dissimuler le petit sourire enjoué qui naquit sur ses lèvres au fur et à mesure de son court récit. Il était vrai qu’imaginer une grande, intimidante et robuste Qunari grimper à un petit arbre avait quelque chose de comique ; mais c’était surtout cette agréable surprise de voir une peau-grise telle venir en aide à quelqu’un de plus petit et faible qu’elle. Non seulement cela, mais son attitude même était différente de ce qu’on lui avait conté des Qunaris ou de ce qu’elle-même avait vécu lors de leur attaque sur Kirkwall il y a des années de cela. L’individu devant elle était le contraire de cette brutalité sauvage qui les définissait. A la place, elle exprimait un mélange de réserve et de douceur qui, à bien des égards, faisait écho à sa propre personne. Elle semblait même un peu penaude et mal à l’aise, sans doute gênée de l’origine de sa blessure.
La jeune femme s’assit sur le tabouret pour faire face à la Qunari, ignorant tout des regards discrets et un brin inquiets des sœurs à l’autre bout de la salle dans leur direction.  

« Je suis désolée que ce soit arrivé … Mais je ne dirai pas que vous avez fait une bêtise. Vous aviez juste essayé de l’aider. »

Lui souriant avec chaleur, la guérisseuse hocha positivement la tête pour signaler sa compréhension face à la suggestion de la Qunari sur sa blessure. Elle avait sans nul doute raison. Autrement, elle ne serait pas parvenue à atteindre l’infirmerie d’elle-même, sans compter que la douleur aurait été trop intense. Mais rien ne valait un regard professionnel ; au moins pourrait-elle confirmer ses dires.

« Je pense que vous avez raison, mais je vais tout de même y jeter un coup d’œil au cas où … Pourriez-vous enlever votre botte s’il vous plaît ? »

Pendant le laps de temps où elle enlevait son vêtement, la Qunari lui fit part de son prénom qui sonna étrange aux oreilles de la guérisseuse ; jamais elle n’aurait cru rencontrer une cornue avec un nom si banal, si … humain, finalement. Mais ce qui l’étonna davantage fut sa requête assez particulière.

« Lenhardt. Enfin, vous pouvez m’appeler Lynne. » commença t’elle avant de laisser place à un silence hésitant. Elle se lança finalement, faisant de son mieux pour garder un ton poli et priant que Charlie ne prendrait pas mal sa question. « Vous voulez que je vous appelle « monsieur » … ? Excusez moi, il n’y a pas de problème avec ça c’est juste que … au regard de vos dispositions, je vous aurai appelé autrement. C’est un peu surprenant. »


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Mer 7 Juil 2021 - 20:05

Charlie
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13 Haring 9:41 | Fort Céleste, Dorsales de Givre
¤ PV Lynne Lenhardt

Charlie est mal à l’aise alors que la guérisseuse tente de le rassurer en lui disant qu’il n’a pas fait une bêtise. Il a l’estomac seré alors qu’il songe que s’il avait été un peu moins buté, il serait allé cherché Finley ou un autre membre de sa compagnie plus adapté pour régler l’incident que lui. La poupée ne risquait pas de s’envoler, après tout.

Il enlève ainsi doucement sa botte à sa demande, grimaçant sous l’élancement qu’il ressent. Howard lui passera le savon du siècle pour s’être blessé, plus par inquiétude que par colère, mais la sensation n’est jamais agréable. Le Qunari préfère se faire discret dans la compagnie des Lames Pourpres. Il sait, objectivement parlant, que tous l’ont accepté et que pas un seul ne se permettra de lui en vouloir pour les conséquences de son acte altruiste, mais il a encore du mal à penser qu’il y a d’autres personnes que Finley qui tiennent réellement à lui.

La question suivante ne l’étonne guère, mais au moins la jeune femme semble bien le prendre ; elle paraît surtout curieuse de connaître le pourquoi du comment, ce qui ne le dérange pas vraiment. Peut-être aura-t-elle encore des questions ensuite, mais si elle reste gentille et polie, il daignera peut-être donner plus de détails qu’il ne le fait d’habitude.

Le nom de Lynne ne lui était pas inconnu, aussi, sans pour autant qu’il ne remette la main sur la moindre anecdote sur elle. Peut-être Finley l’a juste évoquée en passant, ou peut-être a-t-elle dit quelque chose qu’il n’a pas daigné retenir parce que cela lui semblait insignifiant.

― J’ai été élevé comme un homme sous le Qun. Quand j’en suis parti, j’arrivais pas à me considérer comme une femme. C’est toujours le cas, d’ailleurs. Ni plus ni moins


Charlie gomme sans hésiter tous les détails qui risquent de perdre l’humaine. C’est bien plus complexe que ça, c’est plus un ressenti qu’une difficulté à s’accoutumer. Il est un homme, quoi qu’en dise ce qu’il n’a pas entre les jambes. Il a bien conscience que cela peut sembler étrange pour quelqu’un qui n’a jamais senti un décalage entre son corps et son esprit, mais la jeune femme a l’air ouverte, ce qui l’arrange bien.

― Je vous en serais gré si vous évitiez de vous tromper. L'erreur est humaine, certes, mais ce n’est pas très agréable


Il ne lui en voudrait pas spécialement, il a l’habitude. Ce n’est pas pour autant qu’il l’apprécie et il préférerait autant éviter la situation autant que faire se peut. C’est Finley qui le récupère à la petite cuilllère par la suite et elle risque de prendre en risque la jeune femme si une maladresse arrivait, quand bien même le Qunari ne s’en soucierait pas trop.

― Avez-vous une autre question à ce sujet ? Je peux toujours y répondre pendant que vous jetez un œil à cette cheville


Il ne manquerait plus qu’il en oublie ce qu’il était venu faire là en premier lieu.

Charlie s'exprime en #214094

Sam 18 Sep 2021 - 14:39

Lynne Lenhardt
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Tranquillement assise sur son tabouret, Lynne s’efforçait de ne pas trop fixer les faits et gestes de la Qunari pendant qu'elle enlevait sa botte afin de ne pas la gêner. Enfin, du Qunari, se corrigea t’elle après avoir formulé sa pensée, en accord avec les souhaits de Charlie.
La requête était plutôt inhabituelle, mais pas aussi étrange que cela en comparaison du fourmillement de vies, créatures et concepts que leur monde recelait. D’autant plus que l’explication que le cornu lui fournit était tout à fait cohérente à son sens ; l’éducation était un conditionnement, et elle pouvait concevoir qu’une femme élevée exactement comme un homme et référée en tant que tel allait être convaincue d’en être un.

« Compris. déclara t’elle simplement, en réaction à ses propos. Elle n’insista pas davantage malgré sa curiosité ; sa réponse lui suffisait amplement, car la vie de son patient n’était pas ses oignons et en demander davantage serait impoli.

Mais sa résolution se vit rapidement mis à l’épreuve. Après un bref hochement de tête traduisant une compréhension positive de la seconde demande du qunari, ce dernier lui indiqua qu’il n’était pas fermé aux questions.

« J’imagine que les personnes que vous rencontrez ont toujours des questions pour vous, mh ? » lui demanda t’elle avec un petit sourire à mi-chemin entre la gêne et l’amusement. « Je suis désolée, je ne voulais pas vous embêter avec ma confusion … je manque simplement d’habitude. Vous êtes la première personne qui me demande ça.»

La mage se pencha ensuite sur la raison pour laquelle Charlie s’était traîné jusque ici. Tout en l’écoutant d’une oreille, l’humaine observa l’endroit indiqué : d’un coup d’œil, elle constata le gonflement de la cheville ainsi que l’apparition d’une ecchymose, deux bons indices qui confirmaient que la cheville était en effet simplement foulée. Pour confirmer son diagnostic, elle palpa tout de même l’endroit afin de vérifier si les os étaient bien en place, ce qui semblait être le cas ; pas de fracture, donc.

« On dirait que vous avez raison pour votre cheville. Je peux utiliser la magie si vous le souhaitez, ce sera plus sûr et rapide … » lui proposa t’elle tout, se redressant sur son tabouret. Il lui était déjà arrivé que des patients refusent cette méthode, aussi jugeait-elle préférable de demander au préalable – surtout lorsqu’il s’agissait d’un Qunari.

Ven 15 Oct 2021 - 6:03

Charlie
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¤ PV Lynne Lenhardt

Charlie sourit gentiment à la guérisseuse, qui semble à la fois gênée et amusée. C’est quelqu’un de plutôt doux, un peu comme Solveig lorsqu’elle soigne les blessures de la compagnie. Il comprend son trouble, cela ne doit pas arriver bien souvent. C’est même la première fois, à l’en écouter. Il a presque envie de la taquiner en lui demandant si c’est à cause de sa race ou de son genre, mais il ne se sent pas assez à l’aise pour ça.
S’il y avait Finley dans la pièce, c’est elle qui l’aurait dite.

— Disons que je préfère les questions à… d’autres choses. La plupart des gens haïssent les Qunaris sur la base de on-dits, même si je ne peux pas décemment affirmer que certains ne trouvent pas racine dans des faits réels. Votre confusion est compréhensible


Il secoue doucement la tête, avant d’ajouter tout en gardant son sourire :

— Et vous ne m’embêtez pas, ou je n’aurais pas laissé libre cours aux questions. Je ne suis pas masochiste, merci bien


Un rire lui échappe, vite arrêté par une aiguille de douleur alors que Lynne manipule doucement sa cheville pour l’examiner. Elle confirme qu’il s’agit bien d’une fouloure, avant de lui proposer de la soigner par magie. Charlie se tend comme une corde, penchant sa tête sur le côté d’un air gêné. Ce n’est pas qu’il n’a pas confiance en la guérisseuse, mais…

Il a mis des mois avant d’avoir assez confiance en Solveig pour se faire soigner par elle. Et même s’il a ainsi déjà vu la magie de soins à l’œuvre, qu’il sait qu’il ne risque rien, il y a toujours cette fichue alarme dans un coin de sa tête qui résonne. Comme si la jeune femme risquait de se transformer soudain en démon sous ses yeux pour l’attaquer. Il sait que c’est stupide, qu’il est juste pourri par des commandements qui n’ont plus lieu d’être, mais des années de formatage ne s’effacent pas d’un revers de la main.

D’ailleurs, ce n’est pas à lui qu’on devait demander un avis positif sur les mages de la Garde des Ombres ; il a beau avoir fait parti de l’Ordre, il ne cautionne absolument pas l’usage de magie du sang. C’est la seule chose qu’il n’a jamais pu tolérer, quand bien même il l’a toujours caché. Et quand on sait ce qu’il s’est passé à l’Inébranlable, l’histoire lui aura donné raison, à son grand regret.

— Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas à l’aise avec les mages et la magie en général…


L’Euphémisme de l’ère, ni plus ni moins.

Mais il ne se permettrait pas de parler à la jeune femme la manière dont les mages sont traités sous le Qun. Il n’y a nul besoin de lui faire du mal ainsi. Mieux vaut qu’elle reste dans l’insouciante ignorance. Tant que le Qun ne décidait pas d’envahir de nouveau Thédas, elle n’a pas besoin de savoir.

— Cependant, je ne peux pas me permettre de rester blessé trop longtemps et la mage de ma compagnie sera plus difficile à trouver qu’une aiguille dans une botte de foin. Alors je…


Il s’arrête un instant, sa langue comme emmêlée dans sa bouche.

— S’il vous plaît ?


Charlie n’a aucune idée de comment adresser sa volonté à la guérisseuse. Il se sent profondément stupide de craindre son intervention, alors qu’il sait qu’il ne risque rien.

— Je risque d’être un peu tendu, mais ne vous en faites pas, cela fait presque huit ans qu’on me soigne comme ça


Un sourire maladroit.

Charlie veut se cacher sous terre, le plus profondément possible.

Charlie s'exprime en #214094

Sam 16 Oct 2021 - 15:17

Lynne Lenhardt
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Tandis que la conversation progressait, Lynne devenait de plus en plus certaine d’une chose ; le Qunari était décidément bien doux et tolérant en comparaison de ceux qu’elle avait déjà pu rencontrer. Cela la tranquillisait plus qu’elle ne souhaitait l’admettre, mais ses à priori étaient finalement compréhensibles au regard de leur réputation, des racontars, mais aussi de leurs histoire en Thédas. Charlie, en tous cas, était tout à fait aimable et correct, suffisamment pour lui faire oublier ce qu’elle avait entendu des siens. Même les sœurs qui s’occupaient plus loin avaient l’air d’avoir baissé leur garde, ne leur jetant que des coups d’œil de temps en temps.

Les paroles de son interlocuteur semblaient faire écho à ses pensées, mais elle ne les commenta pas.  Cependant, elle sourit de concert avec lui à la petite précision qu’il ajouta.

« On ne sait jamais ! » plaisanta t’elle, non sans rire de leurs paroles respectives. « Mais en tous cas non, je n’ai pas de questions à ce sujet. »

Aucune question qui ne rendrait pas l’atmosphère malaisante, du moins. Le décalage entre le genre du qunari et son sexe biologique n’était pas sans amener quelques questionnements, mais Lynne était formelle ; ce n’était pas à elle de commenter ou de juger la façon de vivre des gens, peu importait qu’elle comprenne ou non ce qu’ils traversaient. C’était d’autant plus le cas lorsqu’il s’agissait de quelque chose inoffensif, comme c’était le cas ici. Si Charlie voulait être traité en homme, et bien soit.

Bientôt, ce fut le moment d’évoquer un aspect sensible de la guérison : la magie. Elle ne savait pas grand-chose sur les Qunaris, mais une chose était sûre : ce n’était pas quelque chose qu’ils appréciaient beaucoup. Charlie était toutefois formel ; même si c’était de toute évidence une option qu’il réprouvait, c’était la plus rapide et la plus pratique.
Lynne sourit gentiment de sa maladresse, tentant de le rassurer :

« Je comprend. Ne vous en faites pas, ce ne sera pas très long. »

Il ne lui fut pas difficile de remarquer qu’il était tendu. Ses muscles étaient plus raides, et son expression nerveuse. Avant de commencer à lancer son sort, elle décida d’appliquer sa tactique favorite pour faire oublier à ses patients les moments désagréables.
Poser des questions personnelles qui les amenaient à réfléchir ne serait-ce qu’un petit peu.

« Au fait, je me demandais … D’où vient votre prénom ? Ça ne sonne pas très … Qunari. »

Tandis que Charlie lui répondait, Lynne lança son sort dès qu’il prononça ses premiers mots. Ce ne fut qu’une question de secondes avant que la foulure ne se répare miraculeusement.

« Et voilà, c’est déjà fini ! annonça t’elle fièrement, tout en guettant la réaction de son patient.

Dim 31 Oct 2021 - 1:45

Charlie
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Don't be afraid of the unknown


13 Haring 9:41 | Fort Céleste, Dorsales de Givre
¤ PV Lynne Lenhardt

Charlie laisse échapper un soupir de soulagement lorsque Lynne comprend ses réticences vis-à-vis de la magie. Il ne voulait pas la blesser, ni la braquer à cause de son éducation bien différente des humains et des elfes. Même un Templier serait sans doute plus disposé envers les mages qu’un Qunari. Et lui-même ne sait pas vraiment quoi penser à ce sujet. Il a vu autant de mages libres faire le bien que le mal ; il serait plus tenté de dire désormais que l’usage que les mages font de leurs pouvoirs dépend de l’éducation et du caractère plutôt que d’une malice innée supposée de leur part.

Il est cependant pris au dépourvu par sa question sur son nom et il se fige un bref instant, interloqué.

— Oh ! Mon prénom, comment dire… ?


Charlie ne sait pas vraiment s’il était courant pour les humains de changer de nom au cours de leur vie. Cela arrive parfois chez les Gardes, lorsque les gens veulent laisser leur passé derrière eux, mais il doute que cela si commun que cela. Le nom par lequel les autres vous nomment a plus de pouvoir qu’il ne l’aurait jamais imaginé avant de sortir du Qun.

Rien que l’intonation subtile qu’ils lui donnent peut indiquer beaucoup de choses à Charlie.

— Je l’ai choisi. J’ai porté beaucoup de titres, chez les Qunaris, alors je voulais quelque chose qui tranchait vraiment avec mon ancienne vie. Et j’ai rencontré des gens des deux sexes portant ce prénom. Aussi, je me suis dit que ça conviendrait quoi que je décide d’être


Lynne en profite pour lancer son sort et le Qunari grimace au désagréable picotement, se tendant un peu plus avant que la jeune mage n’annonce qu’elle en a terminé. Un soupir de soulagement lui échappe alors qu’il teste sa cheville. Aucune douleur ne le parcourt alors qu’il la bouge légèrement et il n’a nul besoin de forcer un sourire pour la guérisseuse.

— Merci pour votre bienveillance et votre temps, Dame Lynne


Est-ce qu’il peut réellement partir de l’infirmerie comme ça, ensuite ? Il sait bien qu’au sein de l’Inquisition, quand bien même il est un mercenaire, cela n’est pas sensé poser de problèmes, mais il se sent quelque peut ingrat de partir comme il est venu, sans plus de sa part.

Peut-être a-t-il un peu trop bien intégré la partie « Tout se paye » lors de son éducation au monde des Bas par Finley.

— Si jamais vous veniez à avoir d’autres questions ou si vous avez besoin d’un coup de main pour quoi que ce soit, n’hésitez pas à venir me voir, vous ne dérangerez jamais


Charlie est sincère ; il aime bien la jeune femme et sa douceur qui le met à l’aise, alors même qu’elle est mage. Il récupère sa botte pour l’enfiler de nouveau, la serrant doucement pour éviter de faire du mal à sa cheville à peine guérie, avant de se redresser, ses cornes frôlant le toit de l’infirmerie. Vivement que l’Inquisition investisse dedans, avant qu’il ne rabote le plafond.

— Je crois que je vais y aller, donc ? Merci encore pour les soins. Je veillerais à ne plus recommencer… Ou alors, il faudra que l’arbre soit plus résistant


Un sourire hésitant lui échappe à cette tentative d’humour que Charlie estime lui-même foireuse.

Charlie s'exprime en #214094

Dim 31 Oct 2021 - 20:47

Lynne Lenhardt
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Sa question avait pour objectif principal de faire oublier sa douleur au Qunari, mais Lynne était au fond d’elle une grande curieuse qui s’intéresse facilement aux personnes autour d’elle. Cela était d’autant plus vrai lorsque ces dernières possédaient un quelconque détail insolite. Charlie était à bien des égards atypique pour un Qunari ; son nom n’en était que l’un des nombreux symptômes.
A en juger par les explications qu’il lui offrit, il en était d’ailleurs l’ultime représentation. Il était passé à une nouvelle étape de sa vie sur de nombreux aspects. Lynne trouvait cela courageux et admirable, mais elle décida pour l’heure de garder ses commentaires pour elle-même. Elle devait se concentrer.

Ce fut rapidement fini, et Lynne pu ainsi observer l’expression soulagée et souriante du Qunari qui la remercia avec politesse.

« Mais derien, merci à vous d’être un patient exemplaire.  »

La guérisseuse lui rendit son sourire, visiblement enjouée. C’était dans de moments pareils qu’elle aimait le plus sa profession. Il ne s’agissait pas simplement de soigner, mais également de rassurer, d’aider, et de dédramatiser.

Le cornu lui offrit par ailleurs son aide, ce qui ne manqua pas de lui faire plaisir. Ce n’était pas tous les jours qu’on lui faisait ce genre de proposition, ce qui le rendit d’autant plus sympathique à ses yeux.

« J’y penserai. J’ai parfois besoins de bras forts, j’irai vous trouver si vous êtes dans le coin. » lui promit-elle.

La mage se releva de son tabouret tandis que Charlie remettait sa botte. Quand il se releva, elle se rappela soudainement à quel point les Qunaris étaient grands. Ses cornes qui frôlaient le plafond avaient beau être élégantes, elles n’aidaient définitivement pas à le rapetisser …

Le sourire de la jeune femme s’intensifia à la petite plaisanterie hésitante de son patient. Ah, décidément, elle l’aimait bien. Elle espérait sincèrement qu’ils ne se reverraient pas dans un contexte médical, car il n’y avait rien de pire à ses yeux que de voir des personnes qu’elle appréciait dans un état lamentable.

« J’espère bien pour vous, sinon je vais devoir vous gronder. Allez, filez.  » lui lança t’elle, amusée.

Lynne le raccompagna jusqu’à l’entrée de l’infirmerie, lui ouvrant la porte afin de lui faciliter la tâche. Elle eu le temps de le voir s’éloigner dans la cour avant de refermer la porte derrière elle. Elle soupira légèrement en pensant au travail qu’il lui restait ; mais au moins, ce petit épisode l’avait mis de bonne humeur.

Et c’était suffisant pour affronter le reste de sa journée.

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