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Sam 16 Jan 2021 - 0:13

Anonymous
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Route entre Amaranthine & Dénérim ::

Lueurs de l'aurore, premier rayons d'un soleil timide se découvrant aux confins du ciel, laissant apparaître le haut de sa blanche face timide, répandant par ses rayons quelques vagues de chaleurs aidant à repousser avec douceur le manteau bleuté de la nuit. Légère inspiration, l'orlésienne emplit ses poumons des odeurs du matin sur la route déjà depuis le milieu de la nuit. Faute d'informateur elle même avait décidé d'initier son prochain mouvement pistant avec son assiduité habituelle les patrouilles de cet ordre faux qui se faisaient appeler templiers et qui foulaient impunément la terre comme si elle leur appartenait. S'approchant d'une intersection, elle prit soin de vérifier qu'Amour et Présage coulissaient correctement dans leurs fourreaux respectifs que rien ne l'empêcherais lorsque le moment serait venu de faire usage de ses deux trésors qu'elle aimait tremper dans le sang autant que d'en prendre le plus grand soin.

Consciente de la menace que représentait le lyrium rouge, elle avait glissé sous son manteau et ses gants de cuir quelques plaques d'acier léger. Elles ne la sauveraient pas des marteaux de guerre mais elles saurait au moins la préserver du tranchant des épées et de cette force abjecte que la substance confiait à ceux qui l'ingurgitaient. Elle même avait pensé à sa propre consommation, atout majeur qui lui permettrait de tenir tête à l'hérésie qui enfonçait toujours plus profondément ses racines, asséchant les terres fertiles des véritables croyances qu'elle se faisait un devoir de protéger pour mieux les restaurer.

Nouvelle inspiration, elle pouvait déjà sentir, entendre cette mélodie descendue tout droit du ciel, le fracas des lames, les corps qui se mouvent et se tordent, la ferveur engageante d'une lutte à l'issue incertaine. Elle savait, tôt ou tard sur ces routes à peine illuminées elle finirait par les croiser, petites patrouilles d'une poignée d'homme manipulé par le traître. Elle leur ferait regretter d'avoir suivit, regretter d'avoir baissé les bras et d'avoir abandonnait tout ce qui les définissait, de s'être retournés pour servir tout ce qu'ils s'étaient jurés d'anéantir. inconnus ou anciens frères, elle espérait pour eux qu'ils avaient demandé la pitié du créateur au levé. Car Orlane, n'en aurait aucune.

Mar 19 Jan 2021 - 21:06

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

– Garde des Ombres –

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Faire une vengeance au lieu d'un châtiment


9:42 - milieu Gardien

Après ma conversation avec Alistair, je n'avais pas perdu de temps à Dénérim et m'étais mise en route. Je venais d'apprendre qu'un tournoi prenait place pour trouver un nouveau iarl ou iarlesse à Amaranthine, maintenant que la Grincheuse était morte. Non pas que je souhaitais y participer, j'en avais déjà assez soupé avec Combrelande il y a quelques mois, mais il semblait que des Gardes des Ombres allaient y participer. L'idée même me faisait sourire, et je n'allais pas manquer l'occasion de leur faire non seulement la surprise de mon retour mais également leur donner mes encouragements. Et puis, qui dit tournoi dit aussi amusement autour, bière et quelques poches à alléger à coup de Grâce Perfide.

J'avais donc tout intérêt à me dépêcher, ne prenant même pas la peine d'essayer de retrouver une armure de garde des ombres. J'avais laissé mon ancienne à Térébinthe juste avant de partir, autant pour rester discrète lors de ma mission des Plaines que parce qu'elle n'était pas vraiment ajustée à ma taille. C'est ça de piquer des uniformes à la va-vite ! a la place je restais donc dans des habits solides et confortables, passe-partout avec juste ce qu'il faut de protection pour une assassin dans mon genre. Une cape grise et épaisse pour se fondre dans le décor sans subir le froid, un pourpoint d'un marron des plus commun avec quelques poches pour y ranger des couteaux et des plaques en fer léger sur les épaules, des gants long renforcé par quelques lames de métal pour pouvoir parer certaine attaques, une ceinture portant quelques fioles, mes dagues et ma gourde personnelle. Mon pantalon et mes chaussures n'étaient pas plus extravagants, un tissus de feutre épais d'un noir passé et des bottes en cuir brun qui ne sortent clairement pas de chez le cordonnier. Les seuls éléments qui pouvaient me distinguer présentement étaient mes cheveux, toujours d'un blanc peu commun, mais que je nattais et cachais en général sous la capuche de ma cape. Puis ça caille aussi faut dire.

Ainsi apprêtée je n'étais certes pas faite pour un combat brutal en face à face, mais au moins j'étais légère pour avancer vite et pouvais me fondre dans la masse. Je connaissais très bien le chemin pour rejoindre Amaranthine, mais n'ayant pas trop le temps de flâner ni de cheval je décidais de couper par moment à travers les collines ou les forêts. Parfois je retrouvais le chemin principal ou alors un tracé annexe que je pouvais suivre pendant quelques kilomètres avant de couper à travers champs. Et c'est à peine un jour après avoir quitté Dénérim que je me retrouvais un bon matin sur une de ces routes principales. Je pensais couper par un autre petit chemin de braconnier, quand en passant à un embranchement je pus voir un petit groupes de personnes. Ils étaient quatre, dont une personne qui était allongée et semblait inconsciente, une autre se tenant le bras alors qu'un de ses compagnons lui bandait une plaie. Tiens donc, il y a du rififi dans le coin. Après tout, avec le tournoi cela attire du monde et les bandits doivent se dire que c'est le moment de faire leur beurre. Je ne comptais pas vraiment les aider, n'ayant pas le temps de m'arrêter pour sauver la veuve et l'orphelin. Et puis ils avaient l'air de s'en sortir, se soignant les uns les autres. Je les observais donc simplement, prenant un peu de distance pour les contourner et rejoindre le petit chemin derrière eux. Mais soudain l'homme blessé au bras se mit à m'interpeller avec frayeur.

"Non, n'allez pas par là !"

Surprise, je m'arrêtais et me tournais vers eux. Je fronçais des sourcils, me demandant ce qu'il me voulait. Me prévenir de ce qu'il venait de leur arriver, ou alors veulent ils que j'aille leur chercher de l'aide ? Avec une certaine hésitation et une légère froideur malgré ma voix chantante d'antivane, je l'interrogeais sur ce qu'il me voulait.

"Je vous demande pardon ?"

Je me rapprochais légèrement d'eux mais restais tout de même à plusieurs pas de distance. Faudrait pas non plus que juste parce qu'il m'a hélé que j'allais leur porter secours. La flemme... L'homme blessé essaya de s'expliquer alors qu'il avait du mal à retrouver sa contenance, sans doute encore choqué par ce qu'il venait de lui arriver. La femme qui le soignait le regardait avec compassion, essayant de le calmer. Sa femme peut être ? Mais peu importe ce qu'était le petit peuple, ce qu'il avait à dire s'avéra beaucoup plus intéressant que je ne l'aurais crû.

"Il y a... des templiers sur la route, plus loin. Ils nous ont tendu... une embuscade, dans le passage près du petit ravin."

Je fronçais des sourcils, mes yeux clairs montrant un certain intérêt. Des templiers rebelles et sauvages, il y en avait encore aussi près des grandes villes ? Cela me paraissait quelque peu étrange, surtout que l'Inquisition avait globalement pacifié la région des templiers et des mages fous. Je trouvais l'idée si louche que je pensais surtout qu'ils avaient juste rencontré des maraudeurs venir prendre l'opportunité de se remplir les poches.

"Vous êtes certains que ce sont des Templiers et pas des bandits ?"

Je ne cachais nullement mon scepticisme, ce qui décida l'un des rescapés à m'en dire un peu plus. Le quatrième larron était un homme dans la force de l'âge et qui sans doute devait diriger toute ce groupe. Son regard était droit et direct, son ton quelques peu sanguin et autoritaire.

"Oui, ils portaient l'armure des templiers, celle avec l'espèce d'épée entourée de flamme de la Chantrie. Nous voulions passer par ce chemin car c'est un raccourci pour aller vers Amaranthine, et avec le tournoi des soldats ont été dépêché pour surveiller les routes, alors on pensait qu'on ne craignait rien... Mais ils nous sont tombés dessus comme ça, nous obligeant à fuir et à abandonner notre carriole."

Je jetais un coup d'oeil au chemin derrière eux, qui ne pouvait laisser passer en largeur par plus d'un carriole. Sérieusement, ils ont voulu passer par là avec tout un chargement ? Je ne savais pas si je devais rire de leur audace ou de leur stupidité. Quoi qu'il en soit sa description de l'armure correspondait à ce qu'un templier portait. Mais en était ce vraiment un ? Il arrivait parfois à certains opportunistes de revêtir l'uniforme d'autrui pour impressionner ou se cacher, et j'étais l'une des premières à être concernée. Après tout mon dernier coup en date était d'avoir d'avoir piqué l'uniforme d'un apaisé mort et de m'être faite passée pour l'un d'eux pour infiltrer fort Céleste. Sans doute l'un de mes meilleurs coups en terme de déguisement. Les templiers ici pouvaient être également des factices, car sincèrement je ne voyais aucun intérêt de se montrer aussi proche des routes des grandes villes pour tendre une embuscade et se faire repérer rapidement par la milice ou l'Inquisition. Curieuse néanmoins, je poussais l'interrogatoire un peu plus loin.

"Dites, ils étaient pas un peu bizarres ces templiers ? Vous pouvez m'en dire plus ?"

La conversation dure une petite dizaine de minutes. J'appris ainsi qu'ils avaient été attaqués par au moins trois personnes, dont une sans doute cachée qui leur avait tiré des flèches dessus. Il y avait deux personnes portant l'uniforme entier de templier, avec en plus leurs grands boucliers si caractéristique. La troisième personne présente portait une armure plus légère sans symbole des Templiers, à part le heaume cylindrique de cet ordre. Les civils avaient réussis à s'enfuir, mais non pas sans mal. Quatre de leurs compagnons sont morts là bas en essayant de se défendre, et le reste n'a pus s'enfuir que grâce à cette diversion et en s'enfonçant dans les bois. En arrivant à l'embranchement ici, soit plusieurs centaines de mètres plus loin, celui présentement allongé s'était effondré suite à ses blessures. Tout cela me confirmait seulement qu'il s'agissait bien de Templiers. Par contre pourquoi attaquer cette simple carriole... au fur et à mesure de la conversation je pensais au moyen de les éviter et de faire un détour, n'ayant nullement l'intention de les affronter. Mais quand l'homme ma raconta qu'un des templiers, qui avait perdu son heaume pendant l'affrontement, semblait avoir des veines noires sur le cou et des yeux rougis de façon anormale, quelque chose frémis en moi.

Fut un temps, quand j'avais encore le démon scellé, j'aurais sourit sauvagement, sentant un tumulte d'émotion violente s'élever en moi. L'envie de sang, de vengeance, le plaisir de les faire souffrir et de les voir mourir. Ces hommes étaient sans doute des templiers rouges, et j'avais plus d'une raison de les détester. Parce qu'ils étaient de ceux qui suivaient les Adeptes, parce qu'ils avaient sans nul doute participé à la chute des Gardes des Ombres, et parce qu'ils représentent un terrible gâchis de belles petites fesses dans un uniforme aussi seyant que celui des templiers. Des yeux rouges, des veines noires, des corps transformés par le lyrium rouge... qui voudrait déshabiller ça et les attacher sur un lit ?! Oui, j'avais beaucoup de raisons importantes de les haïr... Mais maintenant j'étais étrangement plus calme. J'avais envie de les confronter d'une certaine manière, mais plus avec l'espoir sanguinaire d'avoir le plaisir de les trucider. Les tuer n'allait m'apporter aucun plaisir, ou du moins je n'étais plus dans cette joyeuse attente. Je savais que je devais le faire pour régler mes comptes, comme une vengeance qui grondait sourdement tout en observant au loin.

J'avais ici l'avantage de les connaitre, et pas eux. Je pouvais les prendre par surprise, en éliminer un ou deux, tourner la chose à mon avantage après observation. Ou s'ils sont réellement trop nombreux, alors je peux simplement faire mon rapport et sur le chemin prévenir la milice ou ces gens de l'Inquisition d'aller arracher ces mauvaises herbes. Je quittais le petit groupe de rescapé, leur disant qu'il ne fallait pas s'en faire pour moi et que j'allais observer la situation. Cependant qu'ils n'attendent pas mon retour et qu'ils préviennent dès que possible des gens de la présence de ces templiers. Et surtout, qu'ils ne restent pas dans les parages. De mon côté, j'allais tenter de prendre ce groupe à revers. Il fallait être attentif et méticuleux, mais me fondre dans le paysage faisait parti de mon métier. La chasse pouvait à présent commencer, et je disparaissais comme une ombre dans la forêt.

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Ven 22 Jan 2021 - 1:11

Anonymous
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Plusieurs embranchements se succèdent, sang et corps allongés, la grande dame s'approche d'un pas assuré sans pour autant manquer de prudence. Elle se penche sur les corps, observe. D'une main elle retire l'une des flèches perdues plantée dans le bois de la carriole, l'observe de la pointe à la plume, son doigt effleure la pointe sèche, de quoi déduire qui ni poison, ni huiles n'ont été utilisés. Sans cérémonie, elle retourna et manipula les corps, il lui était important de pouvoir déduire de quelle manière ses éventuels adversaires étaient armés que ce soient bien des templiers sauvages ou des bandits. Cette éventualités n'était en effet pas exclue. Elle prit quelques minutes pour fouiller ce qui restait dans l'attelage sans rien y trouver cependant.

Son regard se porta ensuite sur la route où elle tenta de démêler les empreintes causées par l'escarmouche et les pas plus lourds des templiers en armures ressortirent assez pour la mener face à la forêt avoisinante dans laquelle elle pénétra prenant soin de garder son pas aussi léger que possible malgré son imposante carrure. N'ayant aucune idée de leur nombre il serait bien mal venu de simplement se jeter dans la gueule du loup. Elle n'eut qu'à se laisser guider par les empreintes manifestement, deux d'entre eux étaient lourdement équipés contrairement aux troisième dont les empreintes disparaissaient parfois sur les sols plus secs. Elle ne compta guère le temps que lui prit cette petite balade champêtre où elle avait l'impression de traquer quelques nuisibles plus que d'être en train de mener une chasse à l'homme.

Menée à l'orée d'une carrière, elle accéléra le pas, se trouver en terrain ouvert ne lui apporterait rien de bon si elle venait à se trouver seule dans la mire de l'archer. Finalement les empreintes dévièrent soudainement. Et cette respiration familière monta parmi les bruits de la nature. Plongeant sa main dans l'une des sacoches à sa ceinture, la templière en retira une dose de lyrium qu'elle ingéra sans plus attendre. Soupir comblé alors que la mélodie se faisait entendre alors que son corps semblait retrouver ses sens après avoir été engourdi pendant des jours entier. Elle tire ses armes, amour dans la main droite, elle fait volte face alors que d'entre les armes émergent les silhouette menaçantes des templiers rouges. Son regard d'acier se posa sur l'archer qu'il lui faudrait d'abord éliminer en composant avec ses deux comparses. Seule, il lui faudrait démontrer ici toute l'étendue de son talent. Guidé par la mélodie du lyrium, la grande guerrière s'élance, profitant du couvert des arbres pour ne guère rester dans le champ de vision du tireur tout en gardant les deux autres en vue. Au détour d'un tronc, sa lame rencontre celle de l'un des assaillants. Forte, rapide, elle frappe au casque du pommeau de présage pour se reculer d'avantage, évitant une attaque nouvelle avant de contourner un nouvel arbre. Petit jeu qui aurait pu lui sembler agaçant, cependant elle ne pourrait nier aimer la raison qui la pousser à ainsi jouer à cache cache.

Mer 10 Fév 2021 - 18:36

Tullia E. Von Raijer
Tullia E. Von Raijer

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Je remontais la piste, doucement mais sûrement. Je doutais qu'ils puissent penser être poursuivis, mais rien n'empêchait la prudence. La piste n'était pas évidente à suivre, mais au bout d'un moment j'entendis au loin le bruit d'un combat. L'éclat des épées les une contre les autres, les souffles forts et autres cris de combats. Ils étaient sans doute là. Par contre la question, c'est contre qui ils combattent. Ce n'étaient pas des bandits, aussi un conflit interne semblait peu pertinent. Une patrouille de miliciens, ou bien des gens de l'Inquisition ? Dans l'idée cela me faisait moins de travail, et me poussait presque à abandonner les recherches. Après tout, rien ne sert d'aller les rejoindre s'ils sont tous morts quand j'arrive. Sauf si à l'inverse, ceux qui les confrontent ont besoin d'aide. J'hésite un instant, puis finis par me décider et accélère le pas.

Je remonte discrètement à travers les bois pour me trouver devant une clairière. Il y avait en effet les templiers rouges, facilement reconnaissables à leur uniforme. Mais il y avait également une personne en habits plus passe-partout et qui combattait farouchement. C'était une femme, plutôt de grande stature et qui se battait bien. J'étais surprise de la voir seule contre tous, mais il n'y avait rien ici qui puisse forcément me dire qu'elle avait besoin d'aide. J'observais, restant discrète. Même si elle tenait sa position, elle n'était pas non plus avantagée en étant non seulement en infériorité numérique mais embêtée par un archer caché entre les arbres plus loin. Je regardais la direction d'où provenaient les flèches, finissant par repérer l'archer en question. Il était à une vingtaine de mètres de moi et ne semblait pas m'avoir remarqué. Personne ne m'avait remarqué pour le moment il faut dire. J'hésitais un moment, restant observatrice. J'aide, ou je n'aide pas ? Avant je ne me serais même pas posé la question et j'aurais bondis pour les égorger, mais maintenant j'avais appris plus de patience et de raison.

Le choix finit par se faire quand l'attaquante jouait à cache-cache entre les arbres pour continuer à affronter les templiers tout en évitant les flèches. N'étant pas encore vue, je pouvais facilement tuer un des indésirables. Je me mis à sourire, me fondant alors dans l'ombre pour attaquer. Je rejoignais discrètement l'archer, faisant un petit détour à pas feutrer pour arriver derrière lui. Concentré sur sa cible il ne m'avait pas entendu, et c'est donc avec une certaine aisance que couteau dégainé je le surprenais par derrière, plaquant une main sur sa bouche pour ensuite plante la lame dans la carotide. Un coup net, précis, silencieux. Il gargouillait dans son propre sang, se tenant la gorge mais sans succès. Pour m'assurer de sa mort je lui plantais la lame dans le coeur cette fois ci, finissant son agonie. Ainsi débarrasser de ce gêneur la femme devrait avoir moins de soucis. Mais je dois avouer qu'après avoir tué on y reprend vite goût, je me sentais à présent fébrile et prête à tuer de nouveau. Bon, au point où j'en suis, autant continuer. Je me lançais à la poursuite des autres, apparaissant soudainement à côté de la femme pour l'aider. J'avais lancé un couteau de volé pour distraire son adversaire, puis avec un sourire radieux et ma nonchalance naturelle je proposais mon aide.

"Un petit coup de main, peut être ~ ?"

Il y avait un autre adversaire pour moi, je pouvais laisser sa proie principale à la femme. C'étant tant mieux, je ne suis pas forcément un grande admiratrice des combats où il faut se disputer le même morceau de viande. Surtout quand on ne se connait pas, cela manque de bienséance. Je me confrontais donc à l'autre templier, qui avait deux épées. Dégainant mes dagues et souriant sauvagement, j'engageais le combat avec lui, appréciant ce nouveau défi.

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