« Le ciel s'est brisé avant moi » | Prudence Druimein

Fiche de personnage

« Le ciel s'est brisé avant moi »

Informations générales

Nom, prénom :

Druimein, Prudence

Âge :

33 ans (née le 13 Solas 9:08)

Genre :

Femme

Orientation sexuelle et amoureuse :

Hétérosexuelle

Situation amoureuse du moment :

Veuve et pas encore prête à laisser quelqu'un rentrer dans son cœur

Race :

Humaine

Origine :

Née à Starkhaven (Marches Libres), elle a passée une grande partie de sa vie à Kassel (Anderfels), avant de revenir habiter dans sa cité natale

Langue.s parlée.s :

Langue commune, Ander

Vit majoritairement en :

Starkhaven, Marches Libres

Quelques anecdotes :

Prudie est une bonne joueuse de luth et elle aime en jour et chanter pour se détendre

◊

Elle a une peur panique du feu

◊

Son raton-laveur vous fera les poches si vous n'y faites pas gaffe

◊

Elle a une bonne résistance à l'alcool, mais elle n'apprécie boire qu'en compagnie de gens de confiance

◊

Elle sait utiliser et fabriquer des poisons

◊

Je suis ...

Classe :

Voleur

Ecole.s de magie :

/

Spécialisation :

/

Arme.s :

Un arc possédant une rune de feu et un carquois finement ouvragés, deux dagues

Profession.s :

Noble

Faction 1 :

Chantrie (Donatrice)

Faction 2 / secrète :

Guetteur des Marches, Lieutenant-Guetteuse

Description physique

Taille :

1,78 cm

Corpulence et morphologie :

Athlétique, élancée, longiligne

Couleur de peau :

Blanche

Couleur des yeux :

Vert

Cheveux :

Cheveux roux foncés coupés courts en carré

Signes distinctifs :

Une cicatrice en étoile à la tête, une sur son ventre et une le long de son avant-bras droit. Elle a une ligne noire tatouée autour de son bras gauche.

Autre (facultatif) :

S'habille principalement en tunique courte et pantalon, pour se déplacer plus aisément. Elle réserve les robes aux bals et réceptions. Elle a cependant un ruban de soie noire autour du cou en souvenir de ses disparus.

Description psychologique

Quelques qualités :

Patiente, discrète, loyale, aimable

Quelques défauts :

Manipulatrice, joueuse, implacable, rancunière

Personnages de référence (facultatif) :

/

Derrière l'écran

Pseudo :

Aurore Heart

Comment nous avez-vous trouvé ?

Par un très grand Qunari et son opposé total, un nain

Un dernier mot ?

... Il fait froid, j'suis vraiment obligée de plonger ?

Voici mon histoire.

Chère belle-sœur

J’ai le plaisir de vous annoncer la naissance de vos neveu et nièce Marco et Prudence. Katerina, bien que fatiguée, devrait bien se remettre, d’après les médecins. Elle se repose encore, ce pourquoi je me permets de prendre la plume à sa place. Je vous donnerais de leurs nouvelles à tous trois le plus régulièrement possible, en espérant que la plupart vous parvienne.

Mes sincères salutations





Mon très cher frère,

Je prie pour que vous receviez cette lettre à temps, que vous puissiez concilier vos responsabilités et ma demande qui, j’en ai conscience, vous paraîtra des plus inquiétantes. J’aimerai que vous emmeniez Marco et Prudence jusqu’à notre sœur bien-aimée ; la maîtresse d’armes au service de Tobias et son époux les amèneraient jusqu’à la frontière. J’ai conscience de la dureté de ma décision, mais je crains le pire pour eux ici.

Tobias et moi avons déjà échappé par deux fois à une tentative d’assassinats. Nous ignorons qui est derrière ces manigances, ni même ses raisons, mais nous redoutons que nos enfants ne deviennent des cibles faciles. Je préfère les savoir entre les mains de notre sœur, confrontés à la dureté de la vie dans les Anderfels, plutôt que de les voir mourir sous mes yeux sans pouvoir rien faire.Les ennemis qui nous guettent ne sont pas de ceux que je peux abattre d’une flèche entre les yeux, malheureusement.

Je vous en supplie, prenez soin d’eux. J’ignore combien de temps la menace pèsera sur nous, ni même si nous en sortirons vivants, mais eux doivent le rester. Je vous en conjure, par le Créateur, ne me laissez pas sans réponse.

Qu’Andrasté vous garde





Chère Kate,

Début Gardien, je peux les récupérer à Parendale.

Je ne jugerai pas votre décision, vous avez toujours été la plus réfléchie de nous trois. Je veillerai à leur sécurité comme s’il s’agissait de mes frères d’armes.





Chère Betty,

Ce message vous apportera de bien sombres nouvelles. Un incendie s’est déclaré dans la demeure de la famille Paroach. Notre sœur a pris sa décision trop tard, visiblement. La jeune Prudence est la seule de sa famille qui y a échappé et la maîtresse d’armes a réussi à l’amener à Parendale, pour que je puisse vous la confier ensuite.

Je ne vous cacherai pas que l'enfant est traumatisée par l’accident. De ce que j’ai cru comprendre, elle s’était réfugiée aux écuries pour bouder et, lorsque la maison familiale a commencé à prendre feu, un palefrenier venu secourir les chevaux l’a sauvée.

Elle refuse d’accepter la mort de ses parents et de son frère. Rien de ce que son accompagnante ou moi avons pu dire ne l’a convaincue. Elle est dans le déni total de la situation.

Je suis désemparé et sans doute bien trop en colère pour lui être utile. Je prie le Créateur pour que vous arriviez là où j’ai échoué.

En espérant que cette lettre vous trouve en bonne santé





Pourquoi ?

Pourquoi Bénédicte et ma tante s’acharnent-elles à m’entraîner ? Je sais que c’est dangereux dehors, oncle Lud’ a combattu ces Engeances pour me protéger. Mais je veux pas.

Je veux pas vivre sans papa et maman. Je veux pas vivre dans un monde sans Marco. J’ai l’impression d’être vide, comme une coquille d'œuf cassé.
Je veux les rejoindre aux côtés d’Andrasté.





J’ai toujours un trou dans la poitrine.

Je suis seule.

Je l’ai accepté.

Je ne sais juste pas où trouver la lumière pour continuer.





Tante Bettina a laissé échapper que Papa et Maman étaient en danger avant l’incendie.

Quelqu’un leur en voulait.

Quelqu’un me les a arrachés.

Quand je serai plus grande, je le trouverai et lui volerai tout ce à quoi il tient.





J’ai rencontré mon grand cousin Maximilien.

Marco aurait su tenir la conversation. C’était lui l’héritier.

Marco me manque.

Mais je dois le remplacer, désormais.

Je suis l’héritière de la maison Paroach, maintenant.





Les deux enfants de Messere Seyfried, la cuisinière, ne me lâchent pas la grappe depuis que j’ai mis une flèche en plein centre de la cible.

Ils ont des étoiles dans les yeux et des rires pleins les mains.

J’ai peur de m’attacher à eux.





Anselme et Tea m’ont pas laissé le choix.

J’ai peur de les perdre

Est-ce que si je deviens plus forte, je pourrais les protéger ?





Tante Betty m’a offert un luth.

Le mien a brûlé en même temps que la maison.

J’ai pleuré en sentant le bois sous mes doigts. Ça faisait une éternité.

Anselme et Tea disent qu’ils aiment ma musique, malgré les fausses notes.

J’ai le cœur joyeux.





Oncle Lud’ est décédé en mission.

J’ai envie de frapper quelque chose

Je savais qu’il finirait comme ça. Ça ne rend cependant pas les choses plus faciles.





Bénédicte est morte.

C’était moi qui aurait dû prendre ce coup de hache.

Je hais les Engeances.





Anselme m’a poussé à faire un tatouage. Il est magnifique, une branche fleurie de camélia qui entoure mon bras gauche.

Tante Betty n’a cependant pas apprécié ; elle peste encore dans le salon, malgré les tentatives de Maximilien pour la calmer.

Mon cousin m’a dit que j’ai désormais l’âge de manipuler les poisons et que j’en aurais besoin si je compte rentrer dans les Marches Libres.

Je crois qu’il sait que je veux me venger et qu’il m’offre les clés pour le faire.





La santé de tante Betty se dégrade. J’avais l’intention de rentrer à Starkhaven réclamer ce qui me revient de droit auprès de mon oncle paternel, mais je ne veux pas la laisser seule. Maximilien est trop occupé à la cour pour veiller sur elle.





La vieillesse a emporté tante Betty. Qu’Andrasté l’accueille en son sein.

J’ai l’impression que la bâtisse est remplie de son absence.

Même Maximilien ne me convaincra pas de rester ici.

Je vais rentrer à Starkhaven




Oncle Carl,

J’ai le regret de vous annoncer que Serah Hassler est récemment partie rejoindre Andrasté. Je vous annonce donc mon intention de revenir à Starkhaven reprendre ma place. Je vous serais donc gré de m’initier aux affaires de famille que vous avez tenues en mon nom jusqu’ici.

Je serais de retour en Haring.

Mes sincères salutations





Tea et Anselme ont décidé de m’accompagner. Ils veulent voir plus que leur Kassel natal.

Je n’ai pas pu refuser. Je crois que je leur aurais demandé de toute façon.

Ma vie serait bien vide sans eux.





Je vais le tuer.

Je ne sais pas encore comment ni quand, mais je vais assassiner cet enfoiré qui me sert d’oncle. Il m’a déjà tout pris enfant et cette fois, c’est ma liberté qu’il me vole.

Il m’a piégée. Je suis allée à notre rendez-vous avec Tea ; il a menacé de la tuer si je ne pliais pas à ses ordres. Il avait son couteau sous sa gorge et j’avais laissé mes armes à l’auberge. Je pensais que venir armée aurait été malvenu, j’ai eu tort.

J’ai dû accepter de me soumettre à lui, comme si j’étais sa fille.

Je suis pieds et poings liés. Je n’ai pas pu ressortir de chez lui, pour l’instant, et Tea non plus. Anselme doit être paniqué, mais j’essaye de relativiser. Mon oncle aurait pu essayer de me tuer, mais il semble que je sois un pion encore manipulable à ses yeux.

Je ne vais pas le détromper tout de suite. Il ne se méfie pas assez de moi. Il pense que Maximilien et tante Betty m’ont tenu éloignés de l’enseignement politique.





J’aurais dû le détromper tout de suite.

Il me force à se marier, et toujours il agite la vie de mon amie entre ses doigts.

Je rêve de plonger mes mains dans son sang et son fils aîné n’est pas mieux que lui.

Les cadets sont tous aussi victimes que moi ; j’hésite à me venger sur eux. Leur disparition ne toucherait même pas ce connard.

Je suis piégée et je déteste ça. Je n’ai pas le choix si je veux sauver Tea. Et je ne pourrais pas assassiner mon futur époux à peine mariée. Tous les soupçons se porteraient sur moi.

Je le hais. Si fort. Je brûle.





Je veux vomir.

Je veux les tuer.

Mon époux me tient autant en laisse que mon oncle ; ces deux faquins sont de mèche.

Je n’ai pas d’argent pour acheter des poisons et être discrète, je ne peux sortir que sous surveillance et je suis toujours désarmée.

Je peux juste échapper à mon vieillard de mari en le poussant à boire plus que de raison chaque soir.

Ça ne marchera pas tout le temps. Mais je n’ai que ça à ma disposition pour l’instant et le soutien de Tea, qui a pu rester comme femme de chambre à mon service, pour être tout aussi surveillée que moi.





Anselme est un génie.

L’intendant est décédé récemment et il a postulé à sa place. Je suis presque certain qu’il l’a fait disparaître pour se rapprocher de nous.

J’ai de nouveau mes armes sous le lit ; j’ai un allié dans la maison pour verser du somnifère dans le verre d’Arnulf lorsqu’il est trop entreprenant, ou pour me sauver d’une énième soirée chez le Prince ou d’autres nobles en me prétextant une terrible migraine.

Je dois trouver le moyen de me débarrasser de mon mari discrètement, maintenant.





J’ai un invité surprise dans ma chambre, aujourd’hui.

J’ignore comment ce raton laveur est entré, sans doute par la fenêtre. Ce n’est pas si rare que les représentants de son espèce viennent en ville trouver de la nourriture.

Je lui en ai donné un peu et il s’est installé sur mon lit, comme s’il était chez lui.

S’il veut, il est le bienvenue pour faire tourner en bourrique mon très cher mari.





Le raton-laveur est resté. Je l’ai nommé Roublard, vu le talent qu’il a pour filer entre les doigts d’Arnulf quand il tente de se débarrasser de lui, ainsi que ses mille et une ruses pour lui faire les poches.

Cela faisait des années que je n’avais pas autant ri.





Arnulf provoque sa propre chute lui-même. Si ce n’est pas hilarant.

Il participe à un complot contre le Prince Vaël. J’ai rassemblé les maigres preuves qu’a récolté Roublard en lui faisant les poches, j’ai noté les paroles qu’il a laissées échapper.

Je ne pourrais pas approcher le Prince, j’en ai bien conscience. Toute l’attention est tournée vers lui, je n’aurais jamais l’occasion sans que mon époux ne se doute de quelque chose.

Mais je peux atteindre son conseiller de façon plus discrète.





Arnulf est mort pendant son transfert de la prison jusqu’au lieu de son procès.

Une flèche dans le crâne, de part en part.

J’y ai pris un plaisir infini.

J’ignore qui on accusera, mais je doute qu’on me vise. C’est si peu féminin, une flèche, comparée au poison, surtout d’une femme à la réputation de migraineuse. Tout au plus me soupçonnera-t-on d'avoir engagé un assassin, mais je ris d'avance des tentatives pour le prouver.

J’espère que mon oncle commence à avoir peur.





Tea a retrouvé avec joie sa liberté. Elle veut postuler pour entrer dans la Garde Civile, mais elle doit se dérouiller. Nous reprenons enfin nos entraînements, à en avoir le corps douloureux.

Anselme veut rester intendant, pour l’instant. Je réalise à peine que toutes les possessions de Arnulf sont miennes, désormais. Ses commerces, ses rentes, tout.

Je ne compte pas me rallier aux rangs des nobles qui gravitaient autour d’Arnulf et de mon oncle. Je suivrais le Prince Sébastien et la Chantrie, ne leur en déplaise.

Qu’ils tremblent. Tous. Je leur ferais payer chacune des leurs offences à mon égard désormais.

Je préfère mourir plutôt qu’être à nouveau enchaînée.





Un assassin. Je ne suis même pas étonnée.

Je suis certaine qu’il s’agit de mon oncle. Je lui ai retourné l’homme en morceaux dans un tonneau, juste devant sa maison, et la politesse.

J’ai les moyens de le faire, désormais.





Carl envoie des assassins de plus en plus doués.

Mais il n’en envoie que rarement. Aurait-il des problèmes d’argent ? Il faudrait que je cherche de ce côté là pour mieux le détruire, jusqu’à ce qu’il n’ait plus rien. J’aiderais mes plus jeunes cousins qui n’ont rien à voir là-dedans, afin qu’ils ne cherchent pas à se venger par la suite.

L’aîné est cependant une cause perdue, au regard qu’il m’envoie quand nous nous croisons. Il rêve de me débarrasser de moi, tout comme son père.

Enfin, tant pis. Ils mourront de la main d’un assassin ou de la mienne avant de m’avoir.

Le ciel se brisera avant moi.