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Pour retrouver sa jeunesse, il n'y a qu'à recommencer ses folies.
Hiémarche 9:42 du dragon, suite des retrouvailles entre Dorian et Servis
La scène pouvait paraître surréaliste pour tout observateur Féreldien : deux trentenaires à la peau olivâtre, se tenant bras dessus bras dessous, déambulant dans les rues de Denerim comme si elles leur appartenaient. Quiconque tendait l'oreille pouvait à l'occasion saisir les brides d'une chanson paillarde, s'il parlait le tévène et possédait un second degré développé. Mais généralement, on s'écartait sur leur passage. La faute à leurs bâtons de mages, à leur évidente appartenance à l'Imperium. Qu'Andrasté vienne en aide au roi si ces deux-là décidaient de mal se conduire, ou bien la ville brulerait une nouvelle fois !
Ils avaient quitté la taverne en laissant derrière eux une montagne de nourriture à peine entamée et un patron finalement heureux de s'être débarrassé d'une Chasind et de deux Tevintides. Trois étrangers qui mobilisaient si pleinement ses pires pensées xénophobes. Dorian et Servis s'étaient ensuite laissés errer un temps, le premier à la recherche d'un lieu propice pour étancher leur soif, le second laissant trainer son regard sur la moindre crinière rousse croisée, dans l'espoir d'y retrouver Staska dont la rustre compagnie lui manquait étrangement. À plusieurs occasions ils s'arrêtèrent dans un débit de boisson au hasard, jetère une pièce pour récolter une pinte ou un verre pour tester l'ambiance, avant de vider les lieux, insatisfaits mais de plus en plus enivrés.
Finalement Dorian les mena jusqu'à la Perle promise, un bâtiment d'allure propre et tout à fait convenable.
Servis pouffa à son propre jeu d'esprit, avant de se retourner gravement en direction de son ami :
L'aventurier rêvait d'un bon bain chaud, le libérant enfin de toute cette poussière, de toute cette boue et de cette crasse qui maculait jusqu'aux moindres recoins de sa personne. Il rêvait également de pouvoir se raser crâne et montons, histoire de se débarrasser une bonne fois pour toute de cette moustache naissante, seule pilosité faciale qui parvenait à se développer chez lui. À croire que tout son potentiel c'était dispersé dans sa tignasse bouclée et ses sourcils plus épais que de raison. Enfin, un peu de pénombre pour reposer ses yeux ne lui ferait pas de mal, et de l'agitation pour éveiller ses sens.
L'un dans l'autre, La Perle n'était pas une si mauvaise idée. Qui l'eût cru au premier abord ?
La scène pouvait paraître surréaliste pour tout observateur Féreldien : deux trentenaires à la peau olivâtre, se tenant bras dessus bras dessous, déambulant dans les rues de Denerim comme si elles leur appartenaient. Quiconque tendait l'oreille pouvait à l'occasion saisir les brides d'une chanson paillarde, s'il parlait le tévène et possédait un second degré développé. Mais généralement, on s'écartait sur leur passage. La faute à leurs bâtons de mages, à leur évidente appartenance à l'Imperium. Qu'Andrasté vienne en aide au roi si ces deux-là décidaient de mal se conduire, ou bien la ville brulerait une nouvelle fois !
Ils avaient quitté la taverne en laissant derrière eux une montagne de nourriture à peine entamée et un patron finalement heureux de s'être débarrassé d'une Chasind et de deux Tevintides. Trois étrangers qui mobilisaient si pleinement ses pires pensées xénophobes. Dorian et Servis s'étaient ensuite laissés errer un temps, le premier à la recherche d'un lieu propice pour étancher leur soif, le second laissant trainer son regard sur la moindre crinière rousse croisée, dans l'espoir d'y retrouver Staska dont la rustre compagnie lui manquait étrangement. À plusieurs occasions ils s'arrêtèrent dans un débit de boisson au hasard, jetère une pièce pour récolter une pinte ou un verre pour tester l'ambiance, avant de vider les lieux, insatisfaits mais de plus en plus enivrés.
Finalement Dorian les mena jusqu'à la Perle promise, un bâtiment d'allure propre et tout à fait convenable.
“Je dois bien reconnaître une certaine constance dans tes choix Dorian.„
Servis pouffa à son propre jeu d'esprit, avant de se retourner gravement en direction de son ami :
“Peut-être pourrais-je m'y faire donner un bain ? Je le mérite amplement après tout.„
L'aventurier rêvait d'un bon bain chaud, le libérant enfin de toute cette poussière, de toute cette boue et de cette crasse qui maculait jusqu'aux moindres recoins de sa personne. Il rêvait également de pouvoir se raser crâne et montons, histoire de se débarrasser une bonne fois pour toute de cette moustache naissante, seule pilosité faciale qui parvenait à se développer chez lui. À croire que tout son potentiel c'était dispersé dans sa tignasse bouclée et ses sourcils plus épais que de raison. Enfin, un peu de pénombre pour reposer ses yeux ne lui ferait pas de mal, et de l'agitation pour éveiller ses sens.
L'un dans l'autre, La Perle n'était pas une si mauvaise idée. Qui l'eût cru au premier abord ?
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