Tauron, ménestrel et agitateur de Thédas

Anecdotes :
◇Tauron est analphabète : il ne sait ni lire ni écrire. Et il dessine comme un pied alors impossible de chercher une quelconque consolation de ce côté-là.
◇ Il a appris à jouer de la musique uniquement à l'oreille, et compose  ses morceaux à l'instinct. Comme il ne les retient jamais, toutes ses compositions sont éphémères.
◇ Il se peint parfois le visage, faisant varier les formes et les couleurs. Pâle imitation de vallaslin ?
◇ Étonnement il est bon cuisinier et excelle pour garder son environnement propre.
◇ Tauron n'est jamais contre une simplification. Lorsqu'il s'improvise conteur, il a alors tendance à utiliser le conte merveilleux et les allégories.
◇ Il n'a aucune notion de l'argent, ni la valeur des choses. Il se retrouve souvent à dépenser plus que de raison, jetant au hasard pièces d'argents, d'or ou de cuivre.

Description psychologique :
Le sujet ayant grandi dans une atmosphère malsaine et close, il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il n'ait pas développé de valeurs acceptables à proprement parler. Il semble détaché du monde l'environnant, comme s'il en était un simple spectateur. Comme si tout cela ne le concernait pas. Si personnellement ce trait peut sembler un atout, le protégeant des insultes et des blessures pouvant lui être adressées, il est en revanche pour les autres plus dommageables. Tauron semble privé d'empathie. Pire, il a développé un humour sombre, certainement cultivé par ses expériences personnelles au sein de sa communauté.

Il traverse donc la vie sur la pointe des pieds, imperturbablement guidé par, dit-il, les commentaires de son guide. Qu'il puisse s'agir de manifestation de ses croyances ou de sa conscience propre ne serait pas étonnant. En matière de croyances justement, le sujet se montre plus bavard. Il reconnaît sans peine le peu de valeurs de sa propre vie, de celle des autres, en comparaison à la mission poursuivie par son ordre. Selon lui, il existerait des êtres exceptionnels pour qui il serait honorable de se sacrifier. Mais, puisqu'ils restent momentanément hors de portée, il manifeste un appétit pour la vie vivace.

Cet appétit pour la vie s'exprime au travers de sa faim d'expériences, qui juste-là était rendu impossible par son enfermement. En se plaçant en observateur constant, il lui semble comprendre les rouages invisibles du monde, qu'il s'empresse de traduire au travers de sa musique, pensant ainsi les transmettre aux autres, qu'il juge incapables de la même qualité d'observation.

En résumé, Tauron se place en marge de la société qu'il découvre, mu par ses fortes croyances enracinées et par une mission dont la nature reste indéterminée.

Description physique :
Le sujet Tauron est un elfe d'une stature imposante, les épaules étonnamment larges et les bras costaux pour un membre de sa race, semblable à ceux d'un forgeron. De même, ses cuisses sont épaisses, complétant une physionomie musculeuse et trapue, détonnant avec son profil de ménestrel, musicien, conteur et jongleur donc.

Deux yeux d'un bleu perçant vous fixent depuis le centre de son visage, qu'encadrent de longs cheveux d'un noir de jais des plus raides que de longues oreilles effilées transpercent. Son nez est quelque peu large et des lèvres plaines surmontent un menton carré décoré d'une légère fossette.

Au repos, le visage du sujet apparaît fermé. La faute certainement à ses sourcils arqués et à cette bouche pleine pincée en un rictus. En revanche, lorsqu'il exerce ses fonctions de ménestrel, c'est son visage entier qui s'anime, ses yeux qui s'embrasent, et son corps qui jouit subitement d'une légèreté insoupçonnée. Subitement, il se nimbe d'une aura dont il est dénué au repos et est capable de marquer sans peine les esprits.

Vestimentairement parlant, l'elfe ne semble pas doté d'un sens commun du bon goût, à moins qu'il ne joue la carte du costume de scène. Ses tenues consistent généralement en un assemblage hasardeux de matières et de coupes extravagantes, quelque part toujours rustiques et pratiques.

Histoire :
Que je vous parle de moi ? Vous voulez comprendre ? Bien, si c'est ce que vous voulez, je peux vous raconter mon histoire. Je n'ai de toute manière pas grand-chose d'autre à faire pour le moment.

Je m'appelle Tauron, je suis Orlésien et... Comment ça mon accent ? Oui, je suis bien Orlésien, oui. Seulement je viens d'une petite communauté et visiblement on a développé un dialecte qui nous confère cet accent et... Oh ! Vous voulez la véritable histoire ? Celle qui commence dans le sang et qui se termine temporairement au cœur de la tempête ? Il suffisait de demander !

1- Prêtre.
Je suis né en... Laissez-moi un instant calculer ça... En 9:10 du Dragon ? C'est bien ça ? Chouette. Bref, je suis bien né dans une petite communauté, situé en Orlais, et suffisamment reculée pour nous permettre de développer notre propre patois. Et si la pointe d'accent que vous percevez derrière mes mots vous semble familière c'est tout à fait normal : elle possède la même origine que celle des Dalatiens. Dans ma communauté, nous sommes tous des elfes. Ni dalatiens, ni citadins, nos ancêtres ont formé cette congrégation à l'époque de la Dalatie libre, ont bâti ce temple et... Ah oui, vous voulez la véritable version de cette histoire ? Nul besoin alors de vous endormir : nous sommes des prêtres dans Grands Déperdus, ces elfes répudiés par les autres car ils vénéraient des dieux soi-disant dangereux. Ils les nomment Terreur, Pestilence et Maladie, mais pour nous ils sont simplement Anaris, Geldauran, Daern'thal , les porteurs de lumière, de vérité, d'espoir.

Notre communauté ne poursuit qu'un seul et unique but : parvenir à atteindre et à libérer les Déperdus du Néant, là même où Fen'Harel les enferma au moment de sa trahison. Pour cela, nous pratiquons de nombreux rituels, versons des effusions de sang et frayons avec moult démons. Ça y est ? Vous visualisez ? C'est un drôle d'environnement pour grandir, pas vrai ? Enfin, moi je ne peux pas dire : je n'ai connu que ça. Dans notre communauté, les invocations et sacrifices sont réalisés par nos mages qui, il faut bien l'avouer, étaient assez nombreux pour permettre au reste d'entre nous de se la couler douce, d'autant plus que c'était aux guerriers qu'il incombait la chasse aux sacrifiés. Les autres donc, minoritaires en nombre, vivaient une vie plutôt banale, faite de tâches ménagères et de passe-temps. Vous l'avez certainement déjà compris, mais je faisais partie de ces derniers : je n'étais pas né mage, et visiblement j'étais trop dissipé pour faire appartenir à l'équipe des récoltes. « On ne joue pas avec les sacrifices Tauron. Ce que nous faisons Tauron est sérieux. Tauron, non. »

Mais même en étant tenu à l'écart de la chasse, des rites et des sacrifices, il m'arrivait tout de même de participer à mon modeste niveau. Notre Temple, fort beau de l'extérieur il est vrai, est souvent « visité » par des intrus. Aventuriers, religieux, pilleurs, égarés, et bien d'autres se pressaient à nos portes. Il ne nous restait alors plus qu'à feindre l'hospitalité, et à les distraire le temps que nos mages préparent les rituels.

2- L'Elu.
C'est en passant du temps avec ces offrandes ignorant tout de leur condition que j'appris la langue des rois et l'Orlésien. Que j'appris également à jouer un certain nombre d'instruments, car nombreux étaient les bardes en soif de nouveaux récits à venir frapper à nos portes. Ces moments étaient agréables, ils me permettaient d'oublier mon enfermement, mon incompétence et mon profond ennui. Le reste de mon temps, je le passais en cuisine, seul endroit où l'on tolérait encore mon énergie, ou à errer dans les méandres de mon monde. J'aimais particulièrement la salle des trésors, où nous entreposions les affaires retirées à nos sacrifices. Avec ces objets, je m'amusais à inventer le monde du dehors. Puis, lassé de mes jeux, je me reposais. Plus je vieillissais, plus je dormais. L'ennui, vous comprenez ?

Et puis un jour, il vint à ma rencontre, prenant la forme d'un rêve. Nous dirigions nos prières en direction des mauvais Déperdus. Nous en avions oublié un, le seul encore libre de ses mouvements. Et il me choisit, moi, parmi tous les autres. Il me parla, me demandant certaines choses, et je devins alors l'un de ses agents. Il parla, parla encore, à croire qu'il souffrait d'une certaine solitude. Et enfin, il se tut et me promis de revenir avec d'autres ordres. Puis je m'éveillais, enorgueilli par le fait d'avoir été choisi. Les autres ne prirent pas cette nouvelle avec philosophie. « Tauron, non. Pas toi ! » Et si.

Je les laissais donc poursuivre leurs tentatives, et pris la route pour mon nouveau maître. Fen'Harel guidait bien mes pas après tout. En le suivant, j'apportais enfin ma modeste contribution à ma communauté. J’œuvrais à la libération des Grands Déperdus.

3- Ménestrel.
Il me demanda d'être ses yeux et ses oreilles et de me tenir prêt pour ses visites. Il me fit quitter le temple qui m'avait vu naître, qui au fil des ans s'était mué à mes yeux en une véritable prison. Chargé de mais quelques maigres possessions je m’élançais mais le vaste monde que je découvris au-dehors me déçut grandement. Pourtant j'étais charmé. Je compris vite qu'au delà des murs protecteurs de notre communauté, les elfes étaient faibles, bien souvent la cible d'attaques et de brimades qui me semblaient injustifiées. Je fus moi-même tourmenté plus d'une fois, et de toutes mes possessions je ne parvins qu'à sauvegarder mon précieux instrument. Armé de ma Guiterne et de ma bonne humeur, je m'improvisais ménestrel, jouant pour gagner quelques piécettes, séduisant pour me faire convier aux tables les mieux garnies. Je ne conservais en vérité aucun grief contre ces gens qui m'avaient agressé, ils n'étaient à mes yeux que des offrandes en devenir, des poulets sans tête courant aveuglément au-devant d'un destin loin de leur être favorable.

Comme eux, ma vie devint légère, frugale et chaotique. Le vent de la liberté soufflait dans mes voiles et mon guide, certainement trop occupé de son côté, semblait m'avoir oublié.

Au cours de ce temps d'errance, j'en appris énormément sur le monde du dehors, sur cette terre immense que l'on appelle Thédas. Mon répertoire de ménestrel s'étoffa, ajoutant d'autres cordes à mon arc de séduction. Musique, chant, tirades et jonglage étaient mes armes.

4- Pirate.
Vous l'aurez compris, je vivais donc ma meilleure vie à cette époque, fait qui semblait grandement déplaire au loup implacable car une nuit il m'apparut de nouveau. « Tu voyages trop lentement. Prends la mère. » Furent ses seuls mots. Et moi, pauvre ignorant que j'étais, j’acquiesçais à sa requête avant de me rendre au premier étage de l'auberge qui m’abritait, et de trancher la gorge de la femme du propriétaire, pensant ainsi satisfaire son étrange demande. Il faut me comprendre aussi : mer, mère, quelle différence à l'oral, dans les brumes vaporeuses d'un rêve ?
Mais bref, cette légère incompréhension occasionna mon départ plus que précipité de l'auberge, et plus généralement de la région. Ma fuite me conduisit jusqu'à une petite ville costière, où je découvrais pour la première fois cette large étendue d'eau d'apparence infinie. Oh, la MER ! Un peu hagard c'est vrai, je longeais la digue, jusqu'à atteindre le port.

Là, la chance me sourit : je vis un imposant bâtiment posé sur l'eau, et devant sur son ponton une file d'hommes s'apprêtant à embarquer. Ils étaient en plein recrutement, alors j'en ai profité, et je me suis glissé dans cette file. Quand mon tour fut arrivé, ils ne me posèrent que trois questions : « Tu veux embarquer ? Que fuis-tu ? Que sais-tu faire ? »Oui. L’ennui. Et pour répondre à la troisième question, j'ai montré mon instrument. À leur grimace j'ai compris que ce ne serait peut-être pas suffisant. Je cuisine. J'ai ajouté. Je sais faire de bons petits plats avec les ingrédients les plus simples. C'était vrai : les marchands ne se pressaient pas exactement aux portes de notre temple, et il nous fallait alors trouver de quoi subsister. L’hiver, ce n'était pas une tâche facile. Mais bref, c'est une autre histoire. En attendant, ma seconde proposition finit de les convaincre. Je suis devenu leur cuistot.

Et c'est ainsi que je découvris l'océan, la piraterie, et le mal de mer. je voyage plus vite, certes,  mais combien de temps pourrais-je le supporter ?

Félicitations, Tauron tu es maintenant officiellement,
Validé(e) !
Avis du staff sur ta présentation : Une fiche intéressante ^^
J'aime beaucoup l'approche que Tauron a du monde, elle me fait un peu penser à un Joker elfe (le coté chaotique, sans doute xD)

En tout cas, hâte de voir comment va évoluer cet élu du Loup Implacable :D  
Maintenant que je suis validé(e), que faire ? Maintenant que ton groupe a été attribué, tu débloques plusieurs nouvelles fonctionnalités sur le forum ! Tu as désormais accès au flood où tu pourras t'amuser autant de fois que tu le voudras. N'hésite pas à donner un coup de pouce au forum, en votant pour nous aux topsites afin de pouvoir avoir plus de visibilité et obtenir de nouveaux joueurs sur notre plateforme !

Mais avant toute chose, tu peux avoir accès à la section Relations et Annexes jusque là invisible !
Tu peux ouvrir un sujet pour ta Gestion RPG et lister tous tes RPS en cours, gérer tes relations dans ta Fiche de liens,  ouvrir une boîte aux lettres pour recevoir tes missives, et enfin t'isoler pour rédiger dans ton journal intime et ne parler que de toi.

N'oublions pas le plus important : Maintenant tu as accès au système de points d'expérience et au(x) QG de ton (tes) faction(s) ! De nombreuses surprises t'y attendent : tu pourras échanger avec les autres membres de ta faction pour établir des stratégies et gérer les ressources de ton groupe !

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