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Lun 17 Mai 2021 - 11:46

Sirius Tremellia
Sirius Tremellia

 

Messages : 167
「24 Gardien - 9:42 」

「 Pv : Louis de Montmargue」
「 Au petit bonheur la Fortune 」
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— Un jour, je me demanderai vraiment pourquoi je te suis toujours dans des trous pareils.
— Parce que tu aimes ça ?

Sindawe soupira. Étalé sur le lit, les yeux rivés vers le plafond, son visage exprimait tout désabusement qui l’habitait en cet instant. Il questionnait ses choix, s’interrogeait sur leur bien-fondé, et se demandait quelle folie altérait son esprit. Belette gloussa, tandis qu’elle terminait ses derniers préparatifs. Elle s’amusait des réactions de son ami, qui continuait de la suivre depuis leur première rencontre, et ce en dépit de toutes ses plaintes. Ses airs de rabat-joie ne la dupaient plus ; elle connaissait assez le rivénien pour savoir que si quelque chose le dérangeait vraiment, il agirait pour rectifier le tir. C’était pour cette même raison qu’il avait rejoint l’Inquisition, et qu’ils s’entendaient si bien ; il était hors de question de laisser des fous furieux brûler Thédas. Et toujours, lorsque la question se posait, ils répondaient à l’unisson : « Peut-être parce qu’on fait partie des crétins qui habitent Thédas ? ». Aucun désir de gloire ou de renommée guidait leurs actions ; ils prêtaient main forte à cette organisation parce qu’ils estimaient sa cause juste, et qu’ils n’avaient pas la moindre envie de changer de religion sous prétexte qu’un type à la face avariée l’avait décidé.

Belette croqua dans un biscuit alors qu’elle refermait son sac. Elle prenait peu d’affaires pour cette nuit, mais elle estimait ne pas avoir besoin de plus. Quelques outils pour crocheter les serrures, ses deux dagues fétiches, une grenade fumigène achetée auprès d’un alchimiste de la ville – elle aimait soigner ses sorties en cas de besoin –, et une corde. Le reste de sa besace, c’était de la place pour le prochain trésor qu’elle récupèrerait.

— Et il fallait que tu sortes, forcément. Je me disais bien que tu parlais trop avec le tenancier.
— Jaloux, Sin’ ?
— Seulement si tu ne me racontes pas l’histoire après.

Tous deux échangèrent un regard amusé et entendu. Elle ne l’avait jamais aperçu avant de rejoindre l’Inquisition, mais elle savait qu’il se rendait souvent à la Porte des Rêves, l’auberge qui accueillait les Seigneurs de la Fortune à Dairsmuid. Là, ils captivaient la foule et contaient leurs aventures. Belette adorait ces moments où elle narrait ses histoires, sous les yeux ébahis de son public. Tantôt changeait-elle de voix, tantôt s’exclamait-elle dans une autre langue que le rivénien. Elle renforçait l’immersion, quand elle ne grimpait pas sur les tables pour mimer une scène d’action. Ces soirées lui manquaient, tout comme à Sindawe. Elle essayait bien de les reproduire à Fort Céleste, mais le sentiment n’était pas le même. En dépit de leurs activités internationales, la renommée des Seigneurs de la Fortune ne se propageait guère à travers Thédas.

— Alors aucune raison d’être jaloux.

Elle esquissa un sourire, termina de grignoter son biscuit, puis s’éclipsa de la chambre. Le travail l’attendait. Depuis des semaines, elle suivait la trace d’une breloque magique, mais sans grand succès. Ses tentatives se soldaient par des échecs successifs, mais elle n’avait pas abandonné pour autant. La richesse ne tombait pas du ciel, ni du premier coup. Alors, au fil de ses pérégrinations pour le compte de l’Inquisition, elle essayait de glaner des informations à droite à gauche, avec suffisamment de discrétion pour ne pas attirer l’attention de petites frappes de voleurs. Son escale à Val Royeaux lui avait été des plus profitables, car Gull, l’informateur des Ailes Fourchues, lui avait fourni une piste des plus intéressantes. Sindawe avait râlé contre l’apparence miteuse de ce bouge, mais les renseignements ne se cachaient pas derrière des paillettes d’or.

Même la nuit tombée, Val Royeaux restait active, une véritable fourmilière. Les domestiques s’affairaient dans l’ombre pour satisfaire les extravagances des nobles qui s’adonnaient à des festivités jusqu’à pas d’heure. Seuls les marchands fermaient boutique une fois le soleil couché, mais certains continuaient de travailler dans leurs ateliers, à la lumière d’une bougie. Belette marchait tranquillement dans les rues, sans se soucier d’être repérée. Quel mal la garde civile lui reprocherait-elle, alors qu’elle se baladait sans chercher d’embrouilles ? Personne ne connaissait ses intentions – à part Sindawe. Depuis plusieurs jours, elle observait les environs, effectuait des repérages et autres calculs pour établir le meilleur itinéraire de fuite en cas de pépin. Elle comptait s’introduire par effraction dans un manoir de l’aristocratie ; ne pas prévoir une issue de secours serait stupide.

Louis de Montmargue, noble orlésien aux origines antivanes. Sa cible de la nuit. Elle n’avait guère eu le temps de le prendre en filature pour apprendre le cerner, alors elle se fiait aux renseignements de Gull – ce qui signifiait qu’elle se fiait avant tout à son intuition. Elle laisserait ses réflexes parler pour eux-mêmes si le danger se présentait. La seule chose dont elle avait la certitude, c’était qu’elle ne le sous-estimerait pas. Les nobles orlésiens se cachaient derrière leurs fanfreluches, mais le Noble Jeu les rendait redoutables. Combien d’entre eux pratiquaient l’art des bardes ? Beaucoup trop. Belette ne comptait pas se risquer au manque de prudence, et c’était sans compter les origines antivanes de l’aristocrate. Un antivan. Clairement pas le pays réputé pour sa docilité, alors qu’il disposait des meilleurs assassins de Thédas.

Toutefois, Belette avait décidé de jouer la carte de l’audace en cette nuit. D’ordinaire, elle se perdait dans des déguisements et des faux-semblants, mais elle dérogeait à cette habitude. De toute façon, elle connaissait trop peu Orlaïs, ce qui était la porte ouverte aux multiples erreurs dans l’interprétation d’un rôle. Elle improviserait donc le moment venu, laissant libre court à son inventivité et à ses instincts. De toute façon, elle ne manquait pas d’atouts cachés pour surprendre ses adversaires.

Finalement, elle arriva à destination ; le manoir des Montmargue. Ses quelques jours d’observation lui avaient permis de découvrir qu’une fenêtre restait toujours ouverte peu avant minuit, avant qu’un domestique ne la refermât. Autrement dit, c’était la porte d’entrée parfaite. Avec une corde et un grappin, elle se hissa sans difficulté au deuxième étage et s’introduisit à pas de loup dans le couloir. Effaçant ses traces, elle disparut bien vite dans les ombres ; personne n’avait conscience de sa présence en ces lieux.

Maintenant commençait la partie la plus délicate : fouiller le manoir, dont elle n’avait obtenu aucun plan, jusqu’à trouver cette fichue breloque.

Dim 30 Mai 2021 - 20:01

Anonymous
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Au petit bonheur la fortune


La journée avait été compliquée pour Louis aujourd’hui. Levé au zénith, il était allé s’entraîner pour maintenir son physique et sa forme, avant de jouer un peu de l’arc et de ses dagues. Il avait ensuite fais sa toilette et avait mangé le petit déjeuner avec sa petite sœur. Puis, il avait enchaîné sur 3 rendez-vous d’affilés avec des partenaires commerciaux. Au final, il avait réussi à renouveler son contrat avec l’un d’eux et à obtenir un contrat avec le troisième. Quant au deuxième malheureusement, cela ne s’était pas bien passé et le contrat avait été annulé. L’orlésien ne se laissait pas abattre pour autant. Il connaissait les aléas de la vie et du commerce. De plus, ce n’étais pas un gros contrat.

La matinée était passée rapidement et il enchaînait déjà avec l’après-midi. Mangeant dans son bureau, il était passé de rendez-vous en rendez-vous en dehors de la demeure pour ensuite se diriger vers sa deuxième villa qui servait de QG aux Adeptes. Entrant par la porte principale, il salua le majordome qui était présent sur les lieux tout le temps. Il demanda les nouvelles et alla ensuite dans son bureau. Il passa par l’escalier de gauche, proche des cuisines et il passa le couloir des chambres pour prendre l’escalier central. Au bout se tenait une porte qu’il ouvrit et il referma à clé derrière lui. Il regarda un instant le couloir et les 4 portes qui étaient présentes. Il alla devant la porte de son bureau et déverrouilla cette dernière avant de s’y infiltrer.

Il regarda son bureau en détail, essayant de chercher une trace d’intrusion dans cet endroit interdit. Voyant que rien n’avait changé, il ferma derrière lui et alla s’installer sur son fauteuil moelleux et confortable. Il souffla un instant en regardant le plafond et se pinça le nez. Il commençait à être fatigué de ces complots et de ces recherches. Puis il avait beau chercher la personne du côté de Florianne qui surveillait sa sœur, mais il ne trouvait rien, ce qui le fatiguait encore plus de par la crainte qu’il avait constamment en lui.

Le reste de la journée était passé rapidement, il s’était changé pour une tenue plus modeste : un pantalon moulant noir et un haut crème aux manches larges et légèrement bouffantes. Ses cheveux avaient été coiffés sur le côté, les pointes doucement bouclées. Comme à son habitude, ses paupières étaient maquillées d’un bleu brillant, faisant ressortir ses yeux et sa couleur de peau et ses lèvres étaient peinturées d’un blanc bleutés sur les supérieurs et d’un léger trait sur le milieu de l’inférieur. Il portait des boucles d’oreilles comportant de petits saphirs.

Durant plusieurs heures, Louis classa des dossiers et des fichiers dans plusieurs classeur et autres portes documents et enveloppes pour son commerce. Pour ce qui était des documents sur les adeptes, il brûla les preuves et envoya sa chevêchette porter un message au début de la nuit. Une fois cela fait, il s’assura que tout était fini avant de se lever. Il sortit de son bureau et le ferma à clé, puis sorti de l’étage lui étant réservé et fit la même manipulation que la première porte. Il descendit pour aller en cuisine et regarda le majordome présent.

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“ C’est bien calme en ce moment. „

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“ Oui, il y a peu de monde et même le travail est facile à gérer grâce à vous. „

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“ Je n’ai rien fait de bien extraordinaire ! Il est normal que j’allège votre charge de travail. „

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“Vous êtes trop bon envers nous… „

L’orlésien lui sourit et il prit un morceau de pain et une pomme, avant de se diriger vers le jardin. Il mangea une partie du pain lorsqu’il eut l’impression de voir une ombre entrer. Fronçant les sourcils, il vu un lapin sortir et il sourit, avant de rentrer. Il se dirigea de nouveau vers son étage, avant de s’arrêter. Il soupira doucement et regarda devant lui.

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“ Si j’étais toi, je sortirais de suite et expliquerai la raison de ta venue. „





Lun 12 Juil 2021 - 18:25

Sirius Tremellia
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Belette appréciait travailler pour l’Inquisition. Elle préservait le monde dans lequel elle vivait, empêchait un fou furieux et ses fanatiques de le réduire à feu et à sang. Elle construisait son avenir, et ses actes se répercutaient sur toute la populace de Thédas. Même si elle n’était qu’une espionne parmi d’autres, elle agissait de manière concrète afin d’aider autrui. Avec Sindawe, ils se rendaient à la Porte du Ponant pour une mission conjointe avec la Garde des Ombres afin d’éradiquer quelques engeances et nettoyer la zone une bonne fois pour toutes de la présence des Adeptes. En un mot comme en cent, elle ne regrettait pas son choix.

Toutefois, travailler pour l’Inquisition ne représentait pas sa vocation première. Les missions qu’elle accomplissait s’avéraient le plus souvent inintéressantes et d’un ennui profond. Il manquait le piquant qu’elle adorait tant, ce soupçon de danger avec lequel elle louvoyait sans cesse. Elle était une Seigneur de la Fortune. Son quotidien, c’était l’exploration de ruines oubliées, la quête de trésors dans des lieux truffés de pièges. Malgré ses recherches, elle ne savait jamais à quoi s’attendre. L’inattendu pavait sa route. Aucune aventure ne se ressemblait, et elle faisait toujours le plein de sensations fortes. Belette fonctionnait à l’adrénaline, presque une drogue pour elle. Elle était incapable de s’en passer, ce pourquoi elle se lançait toujours dans des aventures de plus en plus folles. Après plusieurs années à s’être évadée des prisons de Kirkwall, il fallait bien redoubler d’effort pour maintenir le niveau.

Arpenter le manoir d’un noble orlésien, adepte du Noble Jeu, sans en connaître le plan, comportait bien assez d’adrénaline pour Belette. Le sourire aux lèvres, elle se mouvait parmi les ombres en quête de la breloque qui l’intéressait. Elle s’amusait en tous points de vue, quand bien même ignorait-elle par où passer. Cet endroit était un véritable labyrinthe. Comment faisaient tous ces nobles, sérieusement ? Et surtout, à quoi leur servaient leurs cinq salles de bain ? Elle avait beau essayer d’imaginer, elle ne comprenait pas. Dire qu’à Kirkwall, elle vivait avec sa grand-mère et sa mère dans une bicoque qui ne comportait que deux petites pièces. Heureusement, elle avait vite déserté le navire pour prendre son indépendance.

Parfois, elle se plaquait contre les murs ou se réfugiait dans une pièce voisine pour échapper au regard des serviteurs qui traversaient les longs couloirs. Elle en profitait pour les épier ; peut-être dénicherait-elle une astuce pour se repérer, ou une indication sur la route à suivre ? Au lieu de ça, elle découvrit un autre élément qui aurait pu déjouer ses plans en d’autres circonstances. Depuis le début de son intrusion, elle n’avait croisé aucun autre humain. Seuls des elfes se mouvaient dans les corridors.

Elle était tombée sur un noble gaga des elfes. Elle retint un soupir à cette pensée. Il ne manquait plus que ça. Foutus orlésiens. Ils ne rataient jamais une occasion de se démarquer et de faire parler d’eux.

Belette se moquait bien de la race des personnes qu’elle croisait. Elle avait bien dragué un Qunari sans l’once d’une hésitation, et elle savourait encore ces doux souvenirs. Une très belle journée, aussi belle qu’elle pût l’être à Kirkwall. Toutefois, les elfes lui avaient un souvenir bien plus glauque et méfiant. Entre Gallard et Bryn, elle avait été servie. Le premier coupait les oreilles humaines pour collecter les dettes impayées, et l’autre lui ressemblait trop. A l’époque, elle ne savait trop que penser de lui – elle ? – mais à force, elle avait réussi à cerner le sentiment qui l’habitait. Comme elle, Bryn jouait avec les apparences et les personnalités. Qui était véritablement Bryn ? Elle n’en avait pas la moindre idée. Maintenant qu’elle y repensait, cet elfe lui fichait froid dans le dos.

Toujours fut-il qu’elle se satisfaisait intérieurement de ne pas avoir choisi de se déguiser pour cette intrusion. Même en se faisant passer pour une domestique la plus serviable possible, sa ruse n’aurait pas fonctionné. Elle ne ressemblait en rien à un elfe, et l’artifice du châle était obsolète face à une personne un minimum prudente – soit tout l’opposé d’un adepte du Noble Jeu.

Elle ne tarda pas à en avoir la preuve lorsqu’une voix masculine l’interpella. Elle retint son juron rivénien entre ses dents, et s’exhorta au calme. Une Seigneur de la Fortune ne s’avouait jamais vaincue. Elle n’était pas à son premier imprévu lors d’une escapade. Au contraire, cela accroissait l’intérêt et l’amusement qui s’en dégageaient.

Cachée dans un alcôve, elle en sortit tout sourire, l’air de rien. A la regarder, on dirait qu’elle se promenait en toute innocence – à part peut-être le sourire amusé qui trônait sur ses lèvres.

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— Quel air peu avenant… Attention, vous risqueriez de prendre des rides avant l’heure.


Belette ne comptait pas obtempérer aussi facilement. Même si elle ne cernait pas toutes les compétences du noble, elle se savait en position de fuite. Une fenêtre, bien que fermée, se trouvait à trois pas d’elle et donnait sur les toits. En cas de besoin, elle aurait assez d’élan pour la briser, et s’élancer sur les tuiles. Son agilité l’empêcherait de tomber. Même si elle n’officiait plus comme les Mille Voix depuis des années, elle n’avait rien perdu de ses années à Kirkwall. Elle continuait de s’entraîner dans les rues de Dairsmuid, au cas où cela lui servirait dans ses chasses aux trésors. Et à raison.

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— Et puis, quel mal y a-t-il à se promener ? N’aimez-vous donc les promenades ?


Elle lui adressa un sourire charmeur pour ponctuer ses paroles. Plutôt que de chercher à se défendre, elle passait à l’attaque afin de reprendre l’avantage. Elle jouait sur les apparences, aguichait le noble pour faire aboutir cet échec sur une nouvelle réussite. Tout n’était que partie remise.

Elle effectua alors une révérence pour parfaire son jeu de séduction, et lui tendit la main, comme si elle ne craignait aucun danger.

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— M’accorderiez-vous une promenade, mon cher Marquis ?


Lun 12 Juil 2021 - 22:22

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Regardant la silhouette qui se précisait en sortant de l’ombre, Louis la regarda et haussa un sourcil. Il savait que ce n’était pas un assassin venu pour le tuer. Elle n’avait pas les outils. Il croisa les bras sur son torse et se tourna vers la demoiselle qui semblait plus encline à bavarder que ce qu’il aurait pensé. Cela était intéressant. Un fin sourire se lotit sur ses lèvres et il fit un pas vers la demoiselle.

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“ Voilà un visiteur inatendu. Ne vous en faites pas pour les rides, j’ai encore du temps devant moi. „

Il regarda l’endroit où elle s’était placée et sourit. Il la contourna doucement et lui bloqua le passage vers sa seule porte de sortie. Même si elle ne semblait pas vouloir fuir pour le moment, il sourit un peu plus à sa deuxième phrase, gloussant un peu en posant le côté de son index sur ses lèvres.

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“ Je n’ai rien contre les promenades, surtout en aussi bonne compagnie. „

Il ne baissait pas sa garde, loin de là. Il avait des années d’exercice. La personne devant lui n’était peut-être pas là pour l’assassiner, mais cela ne voulait pas dire que ce n’était pas un assassin. Donc il valait mieux qu’il reste attentif. Voyant sa main et sa révérence. Il fit aussi une révérence en lui prenant la main. Il lui fit un baisemain en mettant néanmoins son pouce entre ses lèvres et la peau du dos de sa main. Ne sait-on jamais si jamais il y avait du poison. On n’est jamais trop prudent.
Se redressant, il rigola devant son audace de la proposition, mais lui tendit son bras tel le gentleman qu’il était. Le sourire toujours sur ses lèvres, le basané remit ses cheveux en arrière avant de la rejoindre en réduisant la distance entre eux deux.

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“ Comment refuser la demande du si jolie demoiselle ? Vous en profiterez pour me dire la raison de votre venue. „

De sa tenue, ses paroles et sa façon d’être, Louis avait appris plusieurs choses : ce n’était pas une assassin, elle connaissait son titre et donc son identité, mais pas le plan de la maison, sinon elle ne serait pas ici. Soit elle était là pour voler, soit pour se renseigner et prendre des informations et pour le moment, le noble n’avait pas assez d’éléments pour dire la raison de sa venue.

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“ Ne vous méprenez pas, tout homme que je suis, j’apprécie être accompagnée par une jolie demoiselle, mais quand cette dite demoiselle ne passe pas par la porte d’entrée, ne se présente pas et n’était pas prévu en tant qu’invité dans ma maisonnée, on ne peut que se poser des questions.  „

Il lui offrit un magnifique sourire séducteur avec un clin d’œil, avant de l’amener vers la salle de réception qui servait aussi de salon au rez-de-chaussée. Il faisait en sorte de prendre le chemin qui lui montrerait le moins son habitation en passant par l’escalier à leur droite, masquant ainsi la porte menant à son bureau un peu plus loin et passant par les chambres sans intérêt. Puis il alla dehors, se dirigeant vers la serre extérieure.

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“ Je ne trouve pas cela très juste, vous semblez me connaitre, mais moi je ne vous connaît point. Donnez-moi au moins un nom.  „

Il sourit en se doutant qu’elle ne donnerait pas son véritable prénom, mais il s’en moquait, c’était surtout pour ne pas avoir à la héler ou l’appeler demoiselle à tout bout de champ. Cela ne le dérangeait pas tant que ça, mais c’était si…. Impersonnel et répétitif… EN plus, il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il pensait que cette rencontre serait fort intéressante en tout point de vue…. Alors autant en profiter et s’amuser un peu… Non ?




Mer 4 Aoû 2021 - 10:17

Sirius Tremellia
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Pourquoi s’angoisser alors qu’elle conservait un certain contrôle de la situation ? Belette n’appartenait pas à cette catégorie de personnes qui s’inquiétaient dès qu’un imprévu surgissait dans ses plans. Elle s’en accommodait bien vite, et repérait d’un simple coup d’œil les bénéfices à retirer d’un évènement inattendu. Avec le marquis à ses côtés, elle ne perdrait plus son temps à farfouiller dans les moindres recoins du manoir jusqu’à trouver sa cible. Naturellement, elle ne comptait pas lui demander de but en blanc où se trouvait cette fichue breloque, mais elle supposait qu’il ne la conduirait pas dans les ailes du manoir susceptibles de l’abriter – la breloque, ou tout autre objet possiblement précieux, ou dangereux pour lui. C’était une stratégie futile, que Belette adorait. Comme si ne pas montrer les endroits à garder secrets suffisait à les protéger. Si elle parvenait à lui faire faux bond, elle saurait exactement où se rendre.

Enfin, pour cela, fallait-il encore qu’il accepte sa proposition. Elle n’avait que peu de renseignements à son sujet – elle avait quelque peu négligé cette part sous prétexte qu’elle ne connaissait pas Orlaïs, et que tout déguisement ne lui servirait à rien – mais elle espérait qu’il ne se défilerait pas. En tout cas, elle notait sa prudence, certes vaine. Bloquer son accès à la fenêtre ne suffirait pas à la maintenir prisonnière en ces lieux. Elle avait désormais tout le couloir libre devant elle, prêt à accueillir une course-poursuite effrénée. La situation lui rappelait presque les cavalcades dans Kirkwall après une évasion un peu ratée, avec la garde civile qui lui courrait après.

Toutefois, le marquis se laissa tenter par sa proposition. Il ne la sous-estimait pas – autrement, il ne lui aurait pas bloqué l’accès à la fenêtre – mais il se plaisait à ajouter un peu de piquant en cette nuit. Elle sourit. Breloque ou pas breloque, la nuit s’annonçait délicieuse. Si Sindawe savait ce qu’elle trafiquait, il verrait rouge, même s’il adorerait entendre son récit à la taverne de Fort Céleste. Il ne manquait jamais une occasion de s’installer, une chope à la main, et de se plonger dans les histoires qu’elle narrait, en prenant différentes voix, en grimpant sur les tables… Une habitude qui remontait à la Porte des Rêves, à Dairsmuid.

Tout sourire, elle prit son bras, s’imaginant un bref instant comme une dame de la cour orlésienne. L’image manqua de la faire rire. Elle avait grandi loin de l’indécence nobiliaire, de ses palabres hypocrites et de la raillerie omniprésente. Enfant, elle passait plutôt son temps à dépouiller les aristocrates de Kirkwall de leurs richesses.

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— Oh vous savez, j’ai vu une fenêtre ouverte, je suis entrée.


Elle gloussa. Le noble n’avait pas besoin de connaître les raisons de sa venue. Ou plutôt, il les découvrirait lorsqu’elle serait sur le départ, la breloque enfin entre ses mains. Pour l’instant, elle jouait les ingénues qui répondaient à côté de la plaque. Inutile de paraître menaçante, ou quoi que ce soit du genre ; le marquis se trouvait sur son territoire. A vouloir jouer la maligne, la situation se retournerait contre elle, alors elle ne fomentait pas de plans compliqués. Elle se laissait porter par les évènements, curieuse de voir où cela la conduirait.

Du coin de l’œil, elle observait aussi les alentours – un tas de couloirs et de salles sans intérêt. Seule, elle aurait certainement fouillé ces pièces une par une, dans l’espoir de dénicher la broche, mais le marquis plaçait désormais un gros panneau en lettres capitales « inintéressant » au-dessus des portes. Elle essayait ainsi de se remémorer les embranchements qu’ils empruntaient pour rejoindre les jardins, qu’elle associait à son petit périple avant leur rencontre. Il ne lui restait plus qu’une aile du manoir à explorer, ce qui lui simplifiait la tâche. En revanche, faire faux bond à ce cher Louis de Montmargue s’annonçait plus délicat. A moins qu’elle ne parvienne à le duper ? Une stratégie de ce genre était dans ses cordes ; elle l’avait déjà fait par le passé.

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— Appelez-moi donc Belette.


Elle délaissa alors sa contemplation des jardins pour se tourner vers Louis. Elle guettait sa réaction. Serait-il surpris ? Croirait-il à une mauvaise boutade ? Elle se souvenait encore de la tête du recruteur de l’Inquisition qui l’avait dévisagé avec des yeux de merlan frit. Et pourtant, elle était on ne pouvait plus sérieuse. Elle ne répondait plus qu’au nom de Belette depuis une bonne dizaine d’années.

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— Mais dites-moi, mon cher Marquis, acceptez-vous souvent une promenade au bras d’une inconnue ?


Même si Belette s’assurait de ne présenter aucune menace, l’aristocrate abaissait sa garde bien vite. Ou alors, il s’estimait capable de la maîtriser en cas d’ennuis. Des rares choses qu’elle savait d’Orlaïs, bon nombre de nobles s’adonnaient au Noble Jeu, et plus particulièrement à l’art mortel des bardes. Louis cachait très probablement ses talents.

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— Pas que cela me dérange, j’apprécie toujours la compagnie d’un homme charmant.


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