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Aesthia Amladaris
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Ft. Louis de Montmargues – Connaissance Adepte ☆☆
Tea Time on the Rock
15 Gardien 9:42
De retour dans la ville Impériale des extravagances Orlésienne, je ne retrouvais à vrai dire aucun attrait à part le fait que personne ne se souci d'être masqué et que la température est bien plus clémente que dans l'Emprise. Mais je n'étais pas ici pour une cure de soleil ni de vin qui ne gèle pas dans la bouteille. Non, j'étais ici pour affaires, et une fois n'est pas coutume je n'allais pas rencontrer un assassin étrange qui sent l'elfidée. Non, cette fois-ci j'allais pas dans les ruelles ou les tavernes douteuses, mais vers la quartier résident des nobles de la capitale. Habillée de façon discrète et n'ayant pas pris mon bâton pour plus de discrétion, je marchais dans les grandes rues pavées aux murs bleus et aux banderoles rouges, le masque couvrant mon visage pour plus de tranquillité et mes habits se fondant parfaitement dans le décor (habits d'Aesthia).
Il ne fut pas très difficile de retrouver le manoir des Montmargues, mais comme me l'avait indiqué Louis, je ne franchissais pas la grande grille d'entrée. Non, à la place je faisais le tour, marchant tranquillement et vérifiant que personne ne me pistais. Longeant le mur, je trouvais une petite porte dérobée qui était sans aucun doute celle de service. Je poussais la porte et rentrais, arrivant alors sur ce qui semblait être un jardin avec une serre. Je marchais à travers sans me soucier de ce qui m'entourait, me dirigeant vers le grand bâtiment. Je ne croisais personne, jusqu'à ce que j'arrive près du porche où un serviteur qui passait me vit. Il se figea, surprit, et s'approcha de moi pour me parler. Mais à peine avait il dit un mot que je l'interrompais et le fixais de mes yeux perçant.
"Veuillez annoncer à votre maitre Louis de Montmargue que Dame Amladaris est arrivée."
Le ton froid et détaché le désarma un peu, mais comprenant sans doute soit mon nom soit que j'étais un de ces "invités" de Louis, il s'inclina légèrement et me répondit avec politesse qu'il y allait de ce pas après m'avoir conduit au petit boudoir. Sans le remercier ni m'émouvoir de cette prévenance, je le suivais vers un petit salon où il m'invita à attendre. Je m'asseyais, observant les alentours d'un regard inquisiteur et soupirant profondément. Ces orlésiens et la décoration...
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Tea time on the rock
Louis venait de rentrer d’une nuit d’assassinat. Retirant sa tenue qu’il laissa tomber, il se dirigea directement vers la salle de bain où bientôt l’eau se mélangea au sang qui était resté collé sur ses cheveux. Après plusieurs lavages, il se rinça et prit une serviette moelleuse avec laquelle il s’essuya. Il soupira et passa ses mains dans ses cheveux dont de fines gouttelettes ruisselaient. Il se regarda dans un miroir et se rasa, avant de retourner dans sa chambre. Il se dirigea vers un placard et regarda ses vêtements. Il décida d’opter pour une tenue des plus simples.
Il mit un pantalon en cuir marron qui lui collait aux jambes, tenant avec une ceinture de la même couleur. En haut il portait une chemise ample couleur beige délavé Légèrement serré aux niveaux des poignets avec la fin des manches légèrement froufroutantes. Il enfila une veste marron foncé par-dessus avec des coutures dorées avant de coiffer ses cheveux encore humide sur le côté et il enfila ses boucles d’oreilles de saphirs en forme de losange, souvenirs qu’il tenait de sa mère. Il se maquilla légèrement avant de descendre pour piquer des fruits dans la cuisine.
Il remonta par la suite dans son bureau et travailla sans voir le bout. Il sortit le nez de ses documents lorsqu’un de ses subordonnées vient le voir la voix tremblante pour lui indiquer la venue de Damoiselle Aesthia. Il sourit et enfila son masque orlésien : un couleur marbre avec un eyeliner bleu brillant au-dessus des yeux et doré en dessous, de fausses coutures or autour du masque avec un saphir en losange sur le milieu du front du masque.
Se recoiffant un peu, il sortit par la suite. Il rassura l’elfe et lui indiqua de préparer du thé pour eux avant de descendre rejoindre sa collègue. Il rajusta ses manches et passa derrière la demoiselle, se dirigeant vers le canapé en face de cette dernière.
Il avait dit cela en souriant, gloussant même un peu amusé par la situation. Il s’arrêta juste à côté d’elle et la salua d’une courbette en lui faisant un baisemain. Il se redressa par la suite et alla s’asseoir en face en croisant une jambe au-dessus de l’autre. Il lia ses mains ensemble et les posa sur son genoux en regardant la jeune femme.
Le servant arriva et déposa de quoi se rafraichir et des biscuits pour eux avant de s’incliner et de partir. Louis prit sa tasse de thé et but une gorgée et regarda la demoiselle en l’invitant à prendre quelque chose à boire ou à manger.
Il lui sourit en rajustant sa position tout en étudiant la demoiselle. Dommage qu’il y ai le masque, il ne pourrait pas voir son visage, mais elle semblait plutôt jolie. Il en venait à se demander comment une jolie femme comme elle avait pu se mettre dans la torture et le lyrium rouge…
Il mit un pantalon en cuir marron qui lui collait aux jambes, tenant avec une ceinture de la même couleur. En haut il portait une chemise ample couleur beige délavé Légèrement serré aux niveaux des poignets avec la fin des manches légèrement froufroutantes. Il enfila une veste marron foncé par-dessus avec des coutures dorées avant de coiffer ses cheveux encore humide sur le côté et il enfila ses boucles d’oreilles de saphirs en forme de losange, souvenirs qu’il tenait de sa mère. Il se maquilla légèrement avant de descendre pour piquer des fruits dans la cuisine.
Il remonta par la suite dans son bureau et travailla sans voir le bout. Il sortit le nez de ses documents lorsqu’un de ses subordonnées vient le voir la voix tremblante pour lui indiquer la venue de Damoiselle Aesthia. Il sourit et enfila son masque orlésien : un couleur marbre avec un eyeliner bleu brillant au-dessus des yeux et doré en dessous, de fausses coutures or autour du masque avec un saphir en losange sur le milieu du front du masque.
Se recoiffant un peu, il sortit par la suite. Il rassura l’elfe et lui indiqua de préparer du thé pour eux avant de descendre rejoindre sa collègue. Il rajusta ses manches et passa derrière la demoiselle, se dirigeant vers le canapé en face de cette dernière.
 | “ Je vous prierai de ne pas effrayer mes domestiques, c’est rare d’en trouver des personnes qualifiés. „ |
Il avait dit cela en souriant, gloussant même un peu amusé par la situation. Il s’arrêta juste à côté d’elle et la salua d’une courbette en lui faisant un baisemain. Il se redressa par la suite et alla s’asseoir en face en croisant une jambe au-dessus de l’autre. Il lia ses mains ensemble et les posa sur son genoux en regardant la jeune femme.
| “ Je suis ravis de vous voir dans ma demeure Lady Amladaris. J’espère que vous vous plairez ici, même si je sais que la décoration et les demeures orlésiennes ne sont pas forcément à vos goûts… „ |
Le servant arriva et déposa de quoi se rafraichir et des biscuits pour eux avant de s’incliner et de partir. Louis prit sa tasse de thé et but une gorgée et regarda la demoiselle en l’invitant à prendre quelque chose à boire ou à manger.
| “ J’espère que votre séjour sera confortable ici et si je peux vous aider en quoi que ce soit, n’hésitez pas. Votre chambre a été préparée avant votre arrivée. J’espère qu’elle sera à votre convenance. „ |
Il lui sourit en rajustant sa position tout en étudiant la demoiselle. Dommage qu’il y ai le masque, il ne pourrait pas voir son visage, mais elle semblait plutôt jolie. Il en venait à se demander comment une jolie femme comme elle avait pu se mettre dans la torture et le lyrium rouge…
Aesthia Amladaris
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Tea Time on the Rock
15 Gardien 9:42
l'attente ne fut pas très longue, quoi que l'arrivée du maitre des lieux fut aussi silencieuse que celle d'un assassin. Sa voix était de velours, ses mots prévenants et se voulant sans doute pour mettre à l'aise son interlocuteur. Pourtant, je n'entendais que le bruissement d'un serpent qui resserre ses anneaux et se déplace vers sa proie. Que de souvenir de Minrathie... Mes yeux froids l'observaient, contrastant complètement avec son attitude aimable et plus ouverte. La preuve, alors qu'il demandait à ce que je sois plus prévenante envers ses serviteurs, je ne lui répondis qu'avec la plus grande indifférence, comme si mes veines ne charriaient que de la glace.
"S'ils s'effraient d'aussi peu, c'est qu'il faut sans doute revoir vos méthodes de recrutement..."
C'était un fait, pourquoi ses serviteurs auraient peur de si peu ? Je n'ai rien fait, même pas utilisé la moindre magie ni même menacé. Cela en disait long sur ce qu'il attendait de ses gens ici, et sans doute qu'ils n'étaient clairement pas au courant de ce qui était manigancé avec les Adeptes. Raison de plus pour bien garder mon masque. Je laissais cependant Louis faire ses révérences et baises mains, sans m'en émouvoir plus. Au contraire, si j'avais pu éviter qu'il ne touche ma main j'aurais été plus confortable.
Assis en face de moi, je pouvais plus facilement l'observer. Habillé avec ce qu'on devait appeler du "goût", il transpirait cependant l'extravagance orlésienne. Des habits couteux, à l'image de cette maison et sans doute de son statut. Je fus d'ailleurs surprise qu'il semble s'excuser de la décoration. Avait il fait ses recherches pour savoir que j'étais tévintide, ou alors m'avait il vu regarder le mobilier sans m'en émouvoir plus que cela ? Je ne répondis pas à cette prévenance, laissant le serviteur qui amenait collation et rafraichissement meubler un moment le manque de conversation intéressante pour moi. Ce que je n'aime pas le badinage... Je pouvais sentir que cette conversation risquait fortement de me paraitre longue et fatigante. Mais bon, j'étais là pour affaires, il ne fallait pas l'oublier. Je pris tout de même la tasse de thé pour en boire un peu, plus pour m'occuper les mains que vraiment par soif. Je fus cependant obligé de badiner également, car il avait poussé la prévenance en m'offrant le gîte dans sa maisonnée. Je n'avais pas vraiment prévu cela mais... en un sens cela pourrait être utile. Je le remerciais, toujours sur un ton à la politesse froide parfaitement étudiée, mais n'oubliais pas de lui rappeler que je n'allais pas rester bien longtemps.
"C'est fort aimable... Mais je ne suis pas venue ici pour me repaitre dans l'oisiveté. Je dois clore mes affaires et retourner au plus vite à l'Emprise. Bien que cela ne me réjouis guère de retourner dans ce trou perdu et glacé, je ne peux laisser l'avant poste sans surveillance trop longtemps."
Je reposais la tasse sur la table, en ayant bu à peine une gorgée. Joignant les mains et le regardant droit dans les yeux, j'allais dans le vif du sujet.
"Allons droit au but, voulez-vous ? Il me faut de quoi manipuler et contenir plus facilement le lyrium rouge pour le transport. Nous avons un accord avec le Carta, mais pour livrer les cargaisons vers Férelden ce n'est pas suffisant. Auriez-vous quelque chose qui puisse convenir, et bien entendu de façon à ce que les pistes soient brouillées ?"
Nous devions bientôt augmenter les livraisons de lyrium rouge pour Therinfal, mais le Carta ne pouvait pas suivre. Trouver du matériel adéquat sans se faire remarquer n'était pas aisé, surtout quand cela concerne le lyrium. Rester aussi discrets que possible était essentiel, voir vital. Peut être faire passer cela comme une commande pour le fameux "Nouvel Ordre" de templier qui est dans les Marches Libres ? Vu qu'à l'emprise nous nous faisons passer pour de simples templiers, un peu plus ou un peu moins...
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Tea time on the rock
Pour dire la vérité, Louis craignait ce genre de moment. Il avait entendu parler d’Aesthia et de sa froideur. De ce fait, il avait redouté cet instant et il avait bien fait. Elle était compliquée à discerner, ce qui ne l’aidait en rien.
Il sourit doucement en finissant sa tasse qu’il reposa en silence sur la table. Prenant un macaron, il le dégusta sans la quitter du regard et sourit. Elle était plutôt du genre cash effectivement. Elle ne passait pas par 4 chemins et disait ce qui lui passait par la tête. Souriant un peu plus, le basané se resservi du thé en l’écoutant.
La regardant poser sa tasse, il garda son sourire et haussa un sourcil quand elle déclara aller droit au but. Soit, si c’était ce qu’elle désirait. Buvant du thé, il l’écouta et il ne put s’empêcher de pouffer légèrement de rire. Il reposa sa tasse et se rassit contre le canapé moelleux en posant ses mains sur son genou. A quelques détails près, c’était presque la même chose que lui avait demandé une autre personne qui faisait aussi des recherches sur le lyrium rouge.
Il sourit doucement en prenant son bloc note ainsi qu’une plume. Il écrivit ce qu’elle avait déjà énoncé. Il réfléchit et nota d’autres choses à côté telles que le lieu où se procurer, le temps de transports et le prix environs. Il reporta son attention sur la demoiselle et sourit.
Finissant d’écrire, il posa son regard sur la demoiselle. Pour ce genre de mission, il enverrait certainement George le faire. Son ami le plus fidèle et le plus loyal. Il sait qu'il gardera le silence sur ce qu'il allait chercher. Il devra le contacter pour le prévenir et qu'il accepte s'il n'est pas sur une autre affaire. Cependant, cela devrait faire l'affaire. Surtout que la paye serait assez élevé...
| “ Disons que moins ils sont au courant, mieux ils se porteront. Mon travail requiert de la discrétion et je ne peux pas mettre n’importe qui dans la confidence. „ |
Il sourit doucement en finissant sa tasse qu’il reposa en silence sur la table. Prenant un macaron, il le dégusta sans la quitter du regard et sourit. Elle était plutôt du genre cash effectivement. Elle ne passait pas par 4 chemins et disait ce qui lui passait par la tête. Souriant un peu plus, le basané se resservi du thé en l’écoutant.
| “ Sans vous repaitre dans l’oisiveté comme vous dites, cela vous évitera de payer une auberge, mais je le comprends et je ne vous force pas la main. „ |
La regardant poser sa tasse, il garda son sourire et haussa un sourcil quand elle déclara aller droit au but. Soit, si c’était ce qu’elle désirait. Buvant du thé, il l’écouta et il ne put s’empêcher de pouffer légèrement de rire. Il reposa sa tasse et se rassit contre le canapé moelleux en posant ses mains sur son genou. A quelques détails près, c’était presque la même chose que lui avait demandé une autre personne qui faisait aussi des recherches sur le lyrium rouge.
| “ Pour vous répondre, vu que vous voulez aller dans le vif du sujet. Oui je peux. Cela sera forcément plus cher, mais plus discret et plus sécurisé. Mais je suis sûr que vous avez les moyens, sinon je m’arrangerai. Il vous en faudrait combien environs ? „ |
Il sourit doucement en prenant son bloc note ainsi qu’une plume. Il écrivit ce qu’elle avait déjà énoncé. Il réfléchit et nota d’autres choses à côté telles que le lieu où se procurer, le temps de transports et le prix environs. Il reporta son attention sur la demoiselle et sourit.
| “ Il vous faudra compter un petit mois avant d’avoir ce que vous désirez chez vous. Mais l’attente en vaut la chandelle et c’est le plus tôt que je puisse vous proposer. „ |
Finissant d’écrire, il posa son regard sur la demoiselle. Pour ce genre de mission, il enverrait certainement George le faire. Son ami le plus fidèle et le plus loyal. Il sait qu'il gardera le silence sur ce qu'il allait chercher. Il devra le contacter pour le prévenir et qu'il accepte s'il n'est pas sur une autre affaire. Cependant, cela devrait faire l'affaire. Surtout que la paye serait assez élevé...
Aesthia Amladaris
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15 Gardien 9:42
Le marchand était aussi direct que moi en affaire, ce qui me convenait tout à fait. Ou plutôt il avait compris qu'il ne servait à rien d'essayer de m'amadouer d'une quelconque manière. Je l'écoutais parler des délais, d'une estimation de prix, et il me demanda les quantités dont j'avais besoin. Connaissant parfaitement les besoins de ma carrière, je n'eus aucune hésitation à donner les chiffres exactes.
"Il me faudrait 5 caissons de contentions de grande taille, une vingtaine d'uniformes de travail résistant au lyrium et tout autant de pioches et marteau en véridium. Les caissons sont cependant les plus importants et les plus urgents, je pourrais toujours en attendant trouver de la main d'oeuvre peu chère. "
Et par "peu chère", bien entendu j'entendais parfaitement dispensable et remplaçable. Quelques esclaves de plus, des ouvriers en moins et des villageois capturés, ce n'est pas très compliqué. Je reprenais ma tasse de thé, buvant quelques gorgées du liquide chaud qui faisait du bien pour un hiver aussi rigoureux. En parlant de rigueur, je devançais la question potentielle et pourtant importante du paiement auprès du marchand.
"Pour ce qui est du paiement, je peux payer la moitié comptant et le reste sera par reçu à envoyer à Dame Calpernia. Car bien entendu, elle saura que vous nous fournissez le matériel, ainsi que le prix. "
Mon regard perçant se posa sur lui alors que je buvais une autre forgée de thé. Mon ton avait été aussi calme et froid que d'habitude, mais il était clair qu'ici je le mettais en garde. Qu'il essaye de me surfacturer et il en entendra parler. Mon argent était celui des Adeptes, et s'il essayait de trop de se faire de la laine sur notre dos il risquait d'avoir de gros ennuis. La mention de Calpernia était une simple mise en garde, si ce n'est un rappel de la personne envers laquelle il aurait à négocier si cela se passait mal. Et on sait tous qu'autant le commandant Samson est un peu distrait sur ce genre de questions, mais Calpernia l'était beaucoup moins. Les affaires elle connaissait. Je reposais ma tasse sur la table, observant Louis. J'étais... intriguée par son implication auprès des Adeptes. J'avais une hypothèse, qui pourrait très bien m'arranger, et sans cacher ma curiosité je lui posais directement la question.
"Dites moi... Est ce que vos intérêts pour servir l'Ancien sont uniquement pour trouver du profit, ou bien avez vous d'autres aspirations ?"
Pour certains il y avait des histoires de vengeance, de grandeur ou encore de rédemption. Pour d'autres comme moi, c'était plus une affaire d'opportunisme et de pragmaticité. Tout en y pensant, je me rendis compte que ma question pouvait être prise comme une sorte d'interrogatoire visant à savoir s'il était vraiment un de ces fidèles de Corypheus, ceux qui lui vouaient un vrai culte comme un nouveau dieu. Ne voulant pas l'acculer ainsi et donc empêcher une réponse sincère de sortir, je le rassurais de suite.
"Soyez assuré que je ne juge pas, nous sommes nombreux à lier l'un comme l'autre. Tant que nous sommes compétents et que nous faisons ce que nous avons à faire... Il y a bien assez de 'dévoués' pour la cause."
La mention de dévoué avait été dite sur un ton légèrement sarcastique, mais la nuance était vraiment faible tant mon ton restait froid et distant. Mais pour ceux qui me connaissaient, on pouvait de suite sentir tout le "bien" que je pensais de ces fou à lier qui vouaient leur vie et leur foi à l'Ancien. A voir si Louis en était, ou pas.
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Tea time on the rock
Dans un code typiquement commercial, que lui seul comprenait par ailleurs, il faisait glisser sa plume sur le papier blanc, sa pureté se noircissant de l’encre contenant le besoin de la jeune femme en face de lui. Regardant ce qu’il écrivait, le noble orlésien enregistrait la demande en même temps, de façon à ne pas la faire répéter.
Il releva la tête ensuite et rangea le tout en acquiesçant. Il haussa un sourcil quand elle parla du paiement et de Calpernia et il ne put s’empêcher de rigoler. Il posa sa main devant ses lèvres pour étouffer celui-ci, avant de croiser ses mains ensembles pour les poser sur son genou.
Il pencha la tête sur le côté, ses bouclettes tombant légèrement devant ses yeux. Son sourire toujours sur les lèvres, il les remit en arrière d’un mouvement fluide de la main pour les installer dans leur position initiale sur ses genoux par la suite. Puis il se figea à la question d’Aesthia.
Du profit ? D’autres aspirations ? SI seulement elle savait… Il n’y avait rien de tout ça, mais une raison bien plus sombre. Il était là pour protéger sa petite sœur. Lui assurer une place sure dans ce monde et sa survie, sa vie étant entre les mains de Florianne. Il cherchait un moyen de l’en sortir, mais jusque-là il avait fait chou blanc. Il n’avait pas assez de pouvoir pour le faire.
Il se reprit rapidement, regardant un instant le plafond en semblant réfléchir. Il croisa finalement ses bras sur son torse et sourit doucement avant de ricaner. Il était loin d’être l’un des fameux « dévoués » dont la jeune femme mentionnait. Il se moquait bien de l’Ancien et de son projet.
Il haussa les épaules en regardant ailleurs, avant de finir entièrement son thé. Il passa son pouce sur ses lèvres en la regardant.
Il sourit doucement, il était réellement curieux sur le pourquoi du comment. Ce n’est pas tout le monde qui se tourne vers le lyrium rouge. Ce n’était pas rare chez les Adeptes, mais se concentrer dessus à ce point… Louis était vraiment désireux de savoir la raison et si elle ne désirait pas en parler il ne lui poserait pas d’autres questions, mais il ferait surement ses recherches. Histoires de ne pas finir en cobaye…
Il releva la tête ensuite et rangea le tout en acquiesçant. Il haussa un sourcil quand elle parla du paiement et de Calpernia et il ne put s’empêcher de rigoler. Il posa sa main devant ses lèvres pour étouffer celui-ci, avant de croiser ses mains ensembles pour les poser sur son genou.
| “ J’ai déjà commercé avec Calpernia. Ce n’est pas pour rien que je suis son fournisseur officiel, recommandé par Florianne. Vous n’avez pas à vous en faire. Il n’y a même aucun acompte à payer. Le paiement se fait à la livraison, si le matériel correspond à la demande. Nous faisons partie du même camp, je ne vois pas en quoi cela me servirait de surfacturer ou de vous escroquer. Je n’obtiendrais rien de positif. „ |
Il pencha la tête sur le côté, ses bouclettes tombant légèrement devant ses yeux. Son sourire toujours sur les lèvres, il les remit en arrière d’un mouvement fluide de la main pour les installer dans leur position initiale sur ses genoux par la suite. Puis il se figea à la question d’Aesthia.
Du profit ? D’autres aspirations ? SI seulement elle savait… Il n’y avait rien de tout ça, mais une raison bien plus sombre. Il était là pour protéger sa petite sœur. Lui assurer une place sure dans ce monde et sa survie, sa vie étant entre les mains de Florianne. Il cherchait un moyen de l’en sortir, mais jusque-là il avait fait chou blanc. Il n’avait pas assez de pouvoir pour le faire.
Il se reprit rapidement, regardant un instant le plafond en semblant réfléchir. Il croisa finalement ses bras sur son torse et sourit doucement avant de ricaner. Il était loin d’être l’un des fameux « dévoués » dont la jeune femme mentionnait. Il se moquait bien de l’Ancien et de son projet.
| “Je ne suis pas l’un de ses dévoués comme vous dites si bien. J’ai vu une occasion de mettre mes talents à profit et j’en ai profité. Il n’y a rien de glorieux ou de religieux dedans si je puis dire. „ |
Il haussa les épaules en regardant ailleurs, avant de finir entièrement son thé. Il passa son pouce sur ses lèvres en la regardant.
| “Et vous ? Si ce n’est pas indiscret. Je comprendrais que vous ne désirez pas en parler, mais je suis très curieux de savoir comment vous en êtes venu à travailler sur le lyrium rouge. „ |
Il sourit doucement, il était réellement curieux sur le pourquoi du comment. Ce n’est pas tout le monde qui se tourne vers le lyrium rouge. Ce n’était pas rare chez les Adeptes, mais se concentrer dessus à ce point… Louis était vraiment désireux de savoir la raison et si elle ne désirait pas en parler il ne lui poserait pas d’autres questions, mais il ferait surement ses recherches. Histoires de ne pas finir en cobaye…
Aesthia Amladaris
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15 Gardien 9:42
Louis répondit sans problème, pas le moins du monde perturbé ou offensé. Pire, il semblait s'en moquer. Il avait un bon relationnel auprès de Calpernia, et ne s'en cacha pas. Peut être pensait il en retour me troubler et me faire regretter mes paroles, ou bien obtenir des excuses de ma part pour cette méprise. Pourtant, aussi froidement que d'habitude, j'haussais simplement des épaules tout en reprenant une gorgée de thé.
"Bien. Si vous l'avez compris, cela ne fera que faciliter les choses."
Il sait à quoi s'en tenir, c'est idéal. Moins de temps perdu, moins d'énergie ou de ressources gaspillées. S'il semblait aussi volatil et dur à cerner comme une anguille, il n'en restait pas moins pragmatique et efficace. C'est tout ce que je demande à ceux avec qui je travaille. Finalement, il pourrait devenir un collègue pas si désagréable que cela avec qui travailler. L'autre chose qui me rassura fut sa réponse à ma question sur ses motivations. Toujours le même pragmatisme, les intérêt communs et rien de fanatique. Parfait, une épine en moins. J'étais rassurée de ne pas avoir devant moi quelqu'un qui cri au blasphème à outrance, et ne jure que par la nom de l'Ancien matin midi et soir. La question me fut retournée, et en réfléchissant un peu il est vrai que les choses ont plus évolué qu'elles n'étaient évidentes au début.
"Mh... disons qu'à la base c'était un sujet que je trouvais intriguant, et c'était bien payé. Ensuite c'est devenu très intéressant, et j'avais toutes les ressources humaines ou matérielles à disposition. Il n'y a rien qui ne me procure le plus de plaisir que de travailler et d'avancer sur mes recherches, voilà tout."
Je souriais légèrement, mes yeux violets brillant de ce léger éclat d'excitation que mes recherches pouvaient me procurer. Ce n'était pas une lueur malsaine, mais tout simplement d'un entrain réel et pure. Innocent non, car cela concerne tout de même de torturer parfois des gens et de les regarder souffrir dans mes expériences. Mais qu'est ce que je ne ferais pas pour mes études... Je regardais de nouveau Louis, reposant ma tasse sur la petite table.
"Et ce que je trouve est utile pour la cause des Adeptes, donc tout le monde y trouve son compte. Pas d'affect, que des faits et des avantages pour les uns et les autres. N'est ce pas l'idéal, même au yeux d'un marchand ? "
Je souriais un peu plus, le regardant avec un intérêt mêlé de curiosité. Son métier devait lui faire comprendre où je voulais en venir, non ?
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