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Mar 15 Juin 2021 - 23:22

Ashleigh
Ashleigh

 

Messages : 394


Ft. Harlan – Pas encore défini ☆


Au-delà des consciences
Touchenuée 9:37



Un fantôme.

Je n’étais plus qu’un fantôme, un vieux souvenir que tout le monde avait préféré oublier.

Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en retournant à Ostwick. Mon cœur était encore serré à l’idée d’avoir foulé ces terres à nouveau, terres maudites qui sculptèrent mon âme. Je ne savais pas quoi penser des révélations que m’apporta mon frère, qui finalement était autant effrayé que je ne l’étais à l’idée de cette confrontation. J’ai pu lire dans son regard à quel point il était usé par toutes ces conneries, autant que je l’étais.

Quelque part, cela me rassurait de voir qu’il s'était pris en pleine gueule les conséquences de ses actes passées, mais ça ? Toute une manigance tordue pour m’effacer à jamais, et ce de la pire des façons ? Emmett méritait-il d’être autant torturé par ses erreurs ? Une voix amère me répondait que oui. Il m’avait laissé tomber. Il m’avait trahi pour se sauver les couilles. Tout le malheur, tous les tourments qu’il avait subi depuis étaient parfaitement mérités.

Chaque nuit était un puzzle infernal, une reconstitution de cette année de captivité, de ces années passées au Cercle, des coups et des jurons portés par le vieux con. La douleur ne quittait plus cette profonde blessure que j’avais reçu dans l’épaule, me réveillait parfois en pleine torpeur. Il ne se passait plus une nuit sans que je pusse fermer l'œil ; aussi commençai-je l’irréparable, dans une tentative d’apaiser la douleur, de pouvoir dormir. L’elfidée en tabac me faisait tousser, mais surtout rendait mes songes plus colorés, plus réels aussi. Était-ce en train de m’aider à dormir du coup ? Absolument pas. Plusieurs fois, je m’étais surpris à me réveiller en hurlant. Certains compagnons de voyage me racontaient que je parlais en dormant, commençaient à me poser des questions sur les noms que je prononçais dans ma fiévreuse inconscience. Je restais muet, dans mon brouillard interminable.

Durant le trajet qui me porta à Kirkwall, j’avais commencé à coucher ces songes sur le papier. Même écrire devenait difficile, les mots se mélangeaient, les phrases, les expressions, l’ordre des mots. Il m’est difficile parfois de nommer ce que je vivais pendant la nuit, ce que je voyais avec horreur. Mais ce petit exercice me rendit plus attentif, plus créatif. Et quand un de la petite bande essayait de lire par-dessus mon épaule, il peinait déjà à déchiffrer mon écriture malade, mais également le sens du peu qu’il comprenait. Parfait. C’était exactement ce que je cherchais. Mes cauchemars ne faisaient sens qu’à mon vécu.

Nous arrivâmes malgré tout à Kirkwall, où il me fallait trouver un guérisseur à tout prix avant de partir plus loin encore. Je ne comptais pas m’attarder longtemps ici, il me fallait fuir. Prendre du recul. Réfléchir sur tout ce qui m’était arrivé au moment de revoir mon frère. Comprendre tout ce que j’avais ressenti cette nuit-là. Mais surtout, comprendre ma grande erreur : ce n’était pas Emmett que je devais tuer. Il n’était pas la source première de tous mes malheurs.

J’étais parti pour Sombrerue, où on racontait qu’un guérisseur vivait. Les tensions étaient à leur comble, à Kirkwall. Les mages en avaient marre, les templiers les oppressaient davantage. Si j’avais la force et moins de problème, je serais descendu dans les rues pour poutrer du templier. Ces foutus endoctrinés jusqu’à la moelle. Mais en attendant, je cherchais avec attention dans les rues. On m’avait indiqué Sombrerue, mais je ne savais pas vraiment où chercher. L’endroit était immense.

Jeu 17 Juin 2021 - 11:13

Anonymous
Invité

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「13 Touchenuée - 9:37 」

「 Ft : Reece E. Trevelyan 」
「 Au-delà des consciences 」
— On a reçu le dernier rapport de Paxley, au sujet des docks.


Dans l’encadrure de la porte se tient Rinn, un jeune elfe qui ne manque jamais à la tâche. Son âge trompe son entourage, qui le pense moins capable que les autres, ou plus innocent peut-être. Il se sert de ses airs d’adolescent pour œuvrer pour la Coterie ; il achemine des messages, exécute parfois de basses besognes sans que personne ne le suspecte. De toute façon, ses oreilles allongées le rendent invisible. Personne ne se soucie des elfes. Personne ne s’en préoccupe. Trois ans auparavant, toute l’attention était rivée sur les docks et les Qunari qui y avaient élu domicile ; à présent, les regards se tournent vers le Chevalier-Capitaine Mérédith, qui s’est arrogée le poste de Vicomte de Kirkwall, et vers les mages qui menacent. La Potence effraie, au même titre que les mages de sang qui se terrent dans les recoins de la ville. A écouter les rumeurs, n’importe qui risque de se faire égorger au tournant d’une ruelle.

Mais les elfes ? Inconnus au bataillon.

— Pose-le sur le bureau.


J’éprouve des sentiments contraires quant à ce constat. J’apprécie les conséquences d’un tel anonymat ; une aubaine pour la Coterie que je dirige. Peu de personnes savent pour mes propres oreilles, naturellement – qui est Harlan, après tout ? – mais plusieurs des nôtres ont des oreilles plus longues que la moyenne. Rinn, pour commencer ; ce petiot que j’ai pris sous mon aile pour le former. J’aime m’entourer de personnes fiables afin de préparer la relève. Puis il y a Gallard, ce vieil elfe sadique qui prend un plaisir fou à martyriser les humains qui ne payent pas leurs dettes. Une attitude peu décente pour la société, mais il effectue un travail impeccable, seulement un peu sanglant par moments.

— Autre chose, Rinn ?


D’ordinaire, Rinn s’éclipse dès sa tâche accomplie. Il ne lambine pas. S’il reste, cela signifie qu’autre chose se trame, ou qu’il souhaite me solliciter sur un quelconque sujet. Malgré la froideur que je dégage, je ne m’impose pas comme un chef distant et inaccessible. Je n’autorise certes pas l’insubordination et la mutinerie, mais j’accorde mon écoute aux membres de la Coterie qui la demandent. Solidariser les rangs est une façon comme une autre de faire front à la garde civile. Avec le départ des Qunari trois ans plus tôt, la Capitaine de la Garde, Aveline, s’efforce de tout mettre en œuvre pour nous coincer. Si la discorde s’installe dans nos rangs, la Coterie en paiera le prix.

— C’est en lien avec le dernier navire qui a accosté.


J’arque un sourcil, puis je m’empare du dossier posé sur le bureau. Je le feuillète jusqu’à trouver le sujet de la conversation.

— Le Miséricorde ?


Rinn hoche la tête pour me le confirmer.

— Un navire en provenance d’Ostwick, qui aurait abrité un fugitif. Un Trevelyan.


Je note l’information inattendue. Je souris.

— Le fameux Trevelyan ? Je ne pensais pas qu’on trouverait sa piste aussi facilement.

— Doit-on prévenir Ostwick ?

— Et puis quoi encore ? On ne doit rien à ces idiots d’Ostwick.


Je jette un nouveau regard au dossier, avant de le ranger dans un tiroir.

— Tu sais où il se trouve ?

— Paxley l’a suivi, par précaution. Aux dernières nouvelles, il gagnait Sombrerue.

— Le vilain petit canard s’est perdu, visiblement. Prends Lorcan avec toi, et conduis notre « invité » à la planque du nord-est.

— Compris.


Rinn s’éclipse aussitôt pour accomplir les ordres. Un Trevelyan. Voilà qui promet d’être divertissant.

***

— Tout est prêt, Harlan.


J’hoche la tête. Lorcan me tend un dernier parchemin, un récapitulatif des renseignements connus au sujet de notre invité du jour. Mon bras droit ne lésine pas à la tâche, pas plus qu’il ne laisse quoi que ce soit au hasard. J’offre une confiance absolue à ce mage qui m’épaule depuis des années. Je lui indique d’ailleurs de me suivre lorsque j’entre dans la petite salle où le Trevelyan est installé, assis sur une chaise. Il n’est pas attaché, mais mes hommes ont pris soin de le déposséder de ses armes comme de ses affaires. Quant au mobilier de la pièce, il n’y a pas grand-chose – une autre chaise, rien de plus.

Les deux hommes qui l’ont surveillé jusque là sortent sur un ordre silencieux de ma part. Lorcan se tient derrière moi, en retrait, accompagné par Rinn, tandis que je m’assieds sur la chaise. Je me moque bien d’avoir l’air menaçant ; seule la Coterie dispose du privilège de mon amitié. Je suis Harlan, le leader mystérieux de la plus grande organisation criminelle de Kirkwall. Personne ne sait qui je suis, en dehors de mes fidèles lieutenants. Face au vilain petit canard, j’ai opté pour une apparence plus masculine, mais j’ai délaissé mon bâton. En cas de besoin, j’utiliserai celui de Lorcan.

— J’irai droit au but : que fait le vilain petit canard des Trevelyan à Kirkwall ?


Je plonge mon regard dans le sien, en quête d’une première réponse.

— Ou avez-vous sincèrement cru pouvoir passer entre les mailles du filet avec si peu de prudence ?




Rinn
Un jeune elfe qu'Harlan a pris sous son aile afin de le former.

Il s'exprime en DarkCyan.




Lorcan
Bras droit d'Harlan au sein de la Coterie, il chaperonne les apostats de l'organisation criminelle.

Il s'exprime en Crimson.


Lun 21 Juin 2021 - 16:53

Ashleigh
Ashleigh

 

Messages : 394


Ft. Harlan – Pas encore défini ☆


Au-delà des consciences
Touchenuée 9:37



Les rues se ressemblaient tous. Mais j’étais persuadé qu’un soigneur se trouvaient dans ces recoins sombres de la ville. Ma vision se brouillait toujours plus vite, mes sens se désorientaient .. Je savais que je n’en aurais pas pour longtemps avant de perdre connaissance – de m’effondrer au mieux.

L’instant d’après, me voilà plongé dans le noir, non sans remarquer une douleur à l’arrière de mon crâne. Le temps de paniquer sur ce constat des plus réjouissants, et me voilà assis. La pièce était sombre, l’odeur de renfermé étouffante, et je luttais avec mes yeux pour les garder ouverts. Je n’étais pas en sécurité, et tout ceci était loin d’être un rêve.

Quelqu’un vint à ma rencontre, cela dit, après un temps interminable dans le silence et la tension. Là, ma plus grande peur fut évoquée en une seule phrase.


"J’irai droit au but : que fait le vilain petit canard des Trevelyan à Kirkwall ?"



Être appelé « Trevelyan » à nouveau.

Je gardai un silence crispé, ne croisant pas vraiment les yeux de mon interlocuteur. A chaque autre point que je fixais près de mes pieds, le sol se déformait, tournait dans tous les sens .. De quoi filer la nausée. Mais mon interlocuteur – fort aimable, si je puis ajouté –, ne lâcha pas si facilement l’affaire.


"Ou avez-vous sincèrement cru pouvoir passer entre les mailles du filet avec si peu de prudence ?"



Il était vrai que de déambuler dans la ville sans le moindre repère, ni le moindre plan de secours, n’était pas l’idée la plus judicieuse. Mais là, mon instinct parlait. Et mon instinct me hurlait à pleins poumons de quitter cet endroit au plus vite.

Aussi, je misai sur la carte de la couardise, de ma voix déraillée. Après tout, je restais un petit noble à ses yeux, je pourrais peut-être jouer là-dessus.


"Je ne cherche pas les ennuis, juste de quoi soigner mon épaule pour quitter la ville. Je vous en supplie, je n’ai rien fait de mal .. C’est l’argent qui intéresse les membres de la pègre comme vous, n’est-ce pas ? Je n’ai pas la moindre fortune sur moi, vous perdez votre temps .. !"



Mon corps anticipait déjà un coup, à cause de ma langue trop pendue.

Mer 4 Aoû 2021 - 10:36

Anonymous
Invité

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「13 Touchenuée - 9:37 」

「 Ft : Reece E. Trevelyan 」
「 Au-delà des consciences 」
Que fiche un Trevelyan à Kirkwall ? Voilà une question intéressante, à laquelle je n’ai cependant pas de réponse. Ostwick n’a guère fourni de détails ; la requête envoyée à la ville des chaînes ne comportait qu’un minimum d’indications, pour ne pas dire le strict nécessaire. Le vilain petit canard viendrait peut-être entre nos murs, et nous serions priés de les avertir pour le leur offrir. Naturellement, cette missive n’était pas à destination de la Coterie, mais qu’est-ce que nous en avons à faire ? Du courrier mal protégé est une opportunité que nous ne dénigrons pas. Nous subtilisons les lettres, les étudions, puis les renvoyons, ni vu ni connu.

Renvoyer le canard boiteux à Ostwick ne m’intéresse guère. Il y a trop de chances pour que le chef Trevelyan tente de nous la mettre à l’envers, et que nous efforts soient récompensés à coups de fourche dans l’oignon. Un noble, s’acoquiner avec la Coterie ? Quel scandale ce serait. Il deviendrait la risée du reste des Cités-États. A dire vrai, j’aurai bien aimé assister à un tel spectacle, même si la Coterie ne s’étend pas en dehors des frontières de Kirkwall.

Assise sur la chaise, je prends mes aises contre le dossier ; ma posture ne ressemble à rien, si ce n’est à du confort. Je ne cherche pas à le mettre en confiance, cela dit. Je tiens à lui faire comprendre que ses explications ne me font ni chaud ni froid. Il n’est pas le premier à jouer la carte de la couardise, à se faire plus misérable qu’il ne l’est véritablement. La seule chose que je lui concède, c’est sa blessure à l’épaule. Il ne fait pas semblant d’avoir mal. S’il consent à arrêter de geindre pour essayer de se sortir de là, peut-être que je lui amènerai Anders. Même si l’apostat est de plus en plus étrange ces derniers temps – quelle idée aussi d’accueillir un esprit dans son corps ? – il continue de faire son boulot de soigneur.

— Est-ce le propre des humains de limiter la richesse aux pièces d’or ?


Je ricane un instant. Il existe quantité de façons de se faire un peu d’argent avec un prisonnier récalcitrant, même pauvre. Les mages du sang donneraient cher pour un peu de matière première, sans parler des esclavagistes qui traînent parfois dans le coin. Je n’aime pas faire affaire avec eux – je préfère les éliminer, quand le Champion de Kirkwall ne s’en occupe pas au fil de ses pérégrinations. Toutefois, cela ne m’empêche pas de les mentionner si je peux effrayer mes prisonniers. Rien n’est à laisser de côté lorsqu’il s’agit d’obtenir ce que l’on veut.

Finalement, je me lève pour tourner autour du vilain petit canard. Je l’observe avec soin, comme si j’évaluais la marchandise. Je me tourne ensuite vers Lorcan.

— A ton avis, combien on pourrait en tirer ?


Le mage prend une moue songeuse, tandis qu’il dévisage le prisonnier.

— Entier, ou en morceaux ? On peut avoir un écart d’une trentaine de pièces d’or en fonction de ce qu’on choisit. Sans parler des risques de transport. En morceaux, ça reste moins dangereux. Plusieurs clients, masse à transporter moins volumineuse…


Toujours aussi sérieux qu’à son habitude, il énumère les différents risques et les avantages à dépecer le vilain canard. Le cynisme de Gallard aurait apporté une touche supplémentaire à cette mise en scène, mais la froideur de Lorcan convient bien à l’instant.

Finalement, je me rassois sur la chaise en face du Trevelyan. Je laisse planer le doute quant à son sort. Finira-t-il en morceaux, ou pourra-t-il sortir d’ici sain et sauf ?

Qui sait ?

— Donnez-moi plutôt une raison de vous épargner, au lieu de vous réfugier derrière des faux-semblants.





Rinn
Un jeune elfe qu'Harlan a pris sous son aile afin de le former.

Il s'exprime en DarkCyan.




Lorcan
Bras droit d'Harlan au sein de la Coterie, il chaperonne les apostats de l'organisation criminelle.

Il s'exprime en Crimson.


Dim 5 Sep 2021 - 1:56

Ashleigh
Ashleigh

 

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Ft. Harlan – Menace ☆


Au-delà des consciences
Touchenuée 9:37



J’avais vainement espéré, ce n’était pas une carte qui jouerait en ma faveur, mais au moins j’avais essayé. Je gardais à l’esprit de focaliser malgré tout sur cet aspect, cela me servirait de couverture pour le reste de mon existence. Dans cette pièce, il n’y avait que le « vilain petit canard Trevelyan », et je comptais bien en profiter, sauf si je sentais la possibilité que le vent ne tourne en ma faveur.


"Est-ce le propre des humains de limiter la richesse aux pièces d’or ?"



Non, clairement pas. A vrai dire, je trouvais que les informations avaient nettement plus de valeurs, mais j’étais à mon désavatage : feindre être un idiot inconscient était la meilleure solution de repli qui s’offrait à moi.

L’elfe se leva et marcha lentement, très lentement autour de moi, examinant ma carcasse. Après un certain silence, il – elle ? difficile à dire dans un lieu pareil – se tourna vers un de ses hommes de main. Je garde les yeux baissés, restant dans mon jeu.


"A ton avis, combien on pourrait en tirer ?"



"Entier, ou en morceaux ? On peut avoir un écart d’une trentaine de pièces d’or en fonction de ce qu’on choisit. Sans parler des risques de transport. En morceaux, ça reste moins dangereux. Plusieurs clients, masse à transporter moins volumineuse…"



Ils ne planifiaient pas de me tuer, ce n’était qu’un coup de pression. Je bénissais les quelques astuces que Roland m’avait passé au fil des années pour ne pas perdre trop mon sang froid aujourd’hui. Malgré tout, j’avais un rôle à jouer : ainsi, mes yeux s’agrandirent d’effroi, mes lèvres tremblèrent, cherchant mes mots.


"Non, non .. attendez .."



L’elfe se rassit. Je ne croisai toujours pas son regard, comme dans ma bulle. Il me fallait jouer le jeu si je voulais pouvoir filer d’ici sans trop d’accrocs.


"Créateur, je ne mérite pas une fin si sordide .."



"Donnez-moi plutôt une raison de vous épargner, au lieu de vous réfugier derrière des faux-semblants."



Je feignis un sursaut, comme tiré de mes pensées. Remarquait-il – j’allais aller avec « il » – que tout ce que je faisais n’était qu’une mise en scène ? Il ne semblait pas débile, mais je renchéris davantage.


"C-comment ça, quels faux-semblants ?! Vous parlez de me .. oh, Andrasté me vienne en aide .. !"



J’attrapai ma tête à deux mains, secouant ma tête. Réfléchis, Fabien, merde. Il devait bien avoir une faille à exploiter dans ce merdier. Je ne pouvais que gagner du temps, rien de plus.


"Je ne sais pas ce que vous voulez, je n’ai rien à offrir ! Je ne veux pas mourir, pas ici .."



En vérité, s’ils voulaient m’achever et me découper en morceaux, qu’ils le fassent. Bordel, cette vie avait été suffisamment pénible. Peut-être même était-ce un sort préférable, mais j’avais quand même cette manie de savoir ce qu’il se passait ici. Que voulaient-ils réellement ? Pourquoi m’avaient-ils attrapé ? C’était sûrement en lien avec les Trevelyan .. ou alors ? Non, une telle information n’aurait pas pu fuiter autrement. Si Emmett voulait me retrouver, il n’avait qu’à venir de lui-même, qu’est-ce qui n’allait pas chez lui ? .. Bon, découvrir que son frère ne s’était pas ôté la vie alors qu’on y croyait depuis vingt solides années ne devait pas arranger les choses.

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