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Sam 19 Juin 2021 - 21:14

Belanaris Tremellia
Belanaris Tremellia

 

Messages : 71





Valse à mille temps de deux cœurs battants


13 Justinien 9:27 | Val-Royeaux, Orlaïs
¤ PV Reece Trevelyan

Prudence triture du bout de ses doigts gantés de blanc le bouton de sa veste cintrée de brocart vert de gris, brodée d’or, alors que son regard observe la porte qui scelle le destin de sa soirée. Sa tante Bettina claque soudain son éventail, avant de lui en taper la main, la prévenant d’une regard fier de ne pas lui faire honte et de bien se tenir. Ce n’est pas son premier bal à Val-Royeaux, mais elle n’y est toujours pas habituée. À la maison, elle n’y participe pas vraiment, le voyage jusqu’à la capitale étant dangereux et son cousin y représentant déjà leur famille.

Au moins, elle peut s’amuser ici. Sa tante est un peu plus souple que Maximilien, qui a la sale manie de l’obliger à rester dans son champ de vision et à empêcher les hommes de l’approcher. Elle sait bien qu’il veut juste lui éviter de se retrouver en mauvaise posture et d’être en proie aux rumeurs, mais tout de même.

Prudence passe alors un bras sous celui de sa tante, comme pour être son cavalier. Ce qu’elle semble presque être, de loin. Elle ne se voit pas porter les robes à froufrous qui sont à la mode en Orlaïs, alors elle a gardé ses tenues aux inspirations masculines. Au moins, elle respire sous la veste, sans corset pour amincir sa taille déjà fine. Elle n’a pas tant de formes à mettre en valeur, alors autant jouer le jeu jusqu’au bout et se comporter comme elle le souhaite, aussi peu féminine peut-elle paraître.

Dans un vivier aussi excentrique qu’Orlaïs, elle passerait presque inaperçue, en plus.

Elle entre dans la salle de bal du Marquis qui les a invitées d’un pas fier, espérant retrouver son nom avant que sa tante n’aille lui parler, alors que l’un des serviteurs les annonce.

― Lady Hassler et Lady Paroach !


Elle a un pincement au cœur à l’entente de son nom de famille. Elle ne devrait pas encore porter ce titre ; sa mère devrait être encore en vie pour le porter la tête haute. Cependant, ses idées noires sont vite chassées par la musique, les danses qu’elle accepte et les personnes que lui présente Bettina. Elle s’enivre des rires et du faste de la réception, sans pour autant se détendre. Sa tante lui a parlé du Noble Jeu et même si elle ne devrait pas s’y retrouver impliquée, elle préfère rester aux aguets.

Elle hume doucement l’air qui est en train de se jouer alors qu’elle se rapproche des balcons. Peut-être y trouvera-t-elle un peu de tranquillité pendant quelques minutes, le temps que sa tête cesse de bourdonner du brouhaha incessant ? Le bal est comme une ruche où les nobles sont des abeilles effectuant des vols complexes et codés et elle commence à souhaiter un peu de calme pour mieux rentrer de nouveau dans la danse ensuite.

Elle a toute la nuit à tenir, après tout.

D’ailleurs, l’air lui est familier. Elle l’a sans doute entendu à un autre bal ; peut-être devrait-elle demander à sa tante de lui trouver des partitions ? Ses doigts la démangent ; elle a envie de jouer cet air sur son luth. Si c’est une chanson, elle prendra même plaisir à l’apprendre pour en régaler les oreilles d’Anselme et Tea en rentrant. Ses amis lui manquent un peu, mais Andrasté merci, elle ne restera pas une éternité à Val Royeaux non plus. Sa tante lui a dit un an maximum, le temps de réaffirmer les liens entre Orlaïs et la famille Hassler.

Son regard est soudain attiré par un serviteur portant un plateau supportant un unique verre, survivant des libations de la soirée. Avec un pas souple, elle s’en approche pour saisir le verre, qu’elle sirotera tranquillement sur un des balcons pour récupérer un peu. Peut-être ira-t-elle ensuite flirter avec l’un des nombreux hommes de la soirée ? Sans Maximilien dans les parages, peut-être pourrait-elle aller un peu plus loin que des baisers volés dans les ombres des tentures.

Par pure curiosité, bien évidemment.

Ses doigts rencontrent cependant d’autres doigts, plus épais, et elle croise avec stupeur le regard d’un autre invité. Ils ont tous les deux les mains sur le verre et le serviteur n’attend pas qu’ils se soient décidés pour repartir, sans doute aux cuisines pour remplir de nouveau son plateau. Les yeux de Prudence examinent alors son vis-à-vis et sa gorge s’assèche alors qu’elle aime ce qu’elle voit.

Peut-être peut-elle commencer à butiner un peu plus tôt que prévu.

Elle se rapproche avec un sourire de l’homme, ses doigts glissants sur les siens, avant qu’elle ne murmure à son attention :

― Me feriez-vous le plaisir de me le laisser ? C’est qu’à vous voir, j’ai d’autant plus soif.


Son accent un peu rude des Anderfels transparaît malgré ses efforts, accentuant légèrement les r ; elle ne se départit pas de son sourire. Elle manque sans doute de subtilité orlésienne, mais elle n’est pas du genre à mettre des froufrous, même sur ses paroles. Au pire, elle se fera jeter et au mieux…

Rien que d’y penser, un frisson d'excitation la parcourt.

Prudence s'exprime en #c7dc9a

Dim 20 Juin 2021 - 16:28

Ashleigh
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Ft. Prudence Druimein – Vieille conquête à qui on a pourri sa vie ☆☆


Valse à mille temps de deux coeurs battants
13 Justinien 9:27



Le bal battait son plein, et quel bal ! Les hypocrites étaient au plus haut de leurs couleurs, la danse et la musique allait de bon train ; et puis, il y avait moi. Moi, Hirondelle, saboteur de mariage depuis 3 ans apparemment – une bonne partie de mes travaux les plus conséquent dernièrement concernaient très souvent des mariages. Un jour, on allait m’appeler le « tue-entremetteur », si ça continuait.

Le programme était donc très simple : charmer, glisser quelques fausses lettres, charmer. Ce travail était loin d’être le plus fastidieux, mais il fallait un certain savoir-faire, un savoir-faire que le bel-ami apparent que j’étais maitrisait avec brio. Alors forcément, je recevais pas mal de demandes de sabotage de ce genre, et forcément, je gagnais ainsi mon pain.

Evidemment, les choses s’étaient faites de façon très fluides, sans rien forcer ou improviser. Les tensions étaient déjà là, il suffisait simplement d’appuyer là où ça faisait mal, et tout se mettait en place sans trop d’effort. De plus, quoi de mieux qu’un bal pour foutre la merde ? Tout le monde était là et tout le monde savait. Merveilleux.

Mon boulot étant achevé, il me tardait de profiter de cette soirée. Je déambulai parmi la foule avec souplesse, les yeux grands ouverts. Je m’étais contraint à porter un masque orlésien classique, afin de mieux me fondre dans la masse, évidemment. J’étais certes arrivé en tant que poète à problèmes, mais tout de même : préserver mon anonymat était de mise. Ne pas attirer l’attention. A partir de là, je pouvais faire un peu tout ce qui me chantait, et pour mon plus grand bonheur.

Je me pointai ainsi vers un serviteur qui transportait innocemment du champagne, et attapai mon verre sans trop m’attarder .. jusqu’à sentir de petits doigts se poser également sur les miens. Je papillonnai un peu des yeux avant de les poser sur une charmante jeune rouquine, qui semblait convoiter mon verre.

Un certain silence analytique s’interposa entre nous, tandis que le sourire de la jeune convive s’élargissait d’une certaine surprise, une « bonne » surprise. Je la comprenais. Elle se rapprocha alors de moi, glissant dans le creux de mon oreille quelques mots, tandis que ses doigts parcouraient davantage les miens avec une certaine sensualité non-dissimulée.


"Me feriez-vous le plaisir de me le laisser ? C’est qu’à vous voir, j’ai d’autant plus soif."



Mon rictus se fit plus carnassier à cette seule évocation. L’accent, la façon d’approcher les gens, tout criait avec force et passion qu’elle n’était absolument pas Orlésienne. Et Créateur, quel accent suave. Je collai alors davantage mes lèvres près de son oreille pour lui répondre d’une voix suave.


"Faites donc, mais je vous prierai de bien vouloir me laisser mes doigts : de par cette soudaine déclaration, il semblerait que j’en aurai d’autant plus besoin ce soir."



Je m’écartai alors un peu pour lui adresser un rapide clin d’œil, la laissant avec mon verre de champagne. Soit, je me trouverai un autre breuvage : ce n’était pas ce qui manquait à cette soirée.

En bon gentilhomme, je lui tendis mon bras dans l’espoir de la conduire sur un balcon, pour que nous puissions avoir davantage de calme et de paix. La soirée venait d’enfin être des plus palpitantes, et il me tardait de découvrir tout cela ce soir dans un bon lit douillet – ou dans un endroit plus exotique, selon les envies et les nécessités.


"Venez donc, nous aurons davantage d’intimité sur un balcon qu’en plein cœur de la foule."



Quelque part, ce n’était pas si vrai ; tout le monde surveillait les balcons d’une certaine manière. Mais bon, c’était mieux qu’en plein cœur du bal, en particulier avec une jolie jeune femme qui ne semblait pas trop connaître le Noble Jeu pour être autant directe d’entrée de jeu. Mais il me tardait de faire plus amples connaissances avec elle, peu importe le sens exploité pour y parvenir.

Dim 20 Juin 2021 - 20:26

Belanaris Tremellia
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Valse à mille temps de deux cœurs battants


13 Justinien 9:27 | Val-Royeaux, Orlaïs
¤ PV Reece Trevelyan

Visiblement, son vis-à-vis a bien compris ce que Prudence souhaite. Le sourire de la jeune femme s’agrandit alors que l’homme rapproche ses lèvres de son oreille. Un puissant frisson la saisit lorsqu’il lui murmure quelques mots d’une voix suave ; il semble bien être exactement la personne qu’elle cherche pour goûter un peu à un plaisir censé lui être interdit, même si elle n’est pas certaine de ce qu’il sous-entend.

Maximilien en ferait une crise cardiaque s’il la voyait maintenant, si proche d’une homme qu’elle n’a jamais vu avant.

Elle saisit donc le verre que lui offre si galamment l’homme, relâchant ses doigts sans pouvoir diminuer le sourire qui étire ses lèvres. Elle a envie de chantonner joyeusement, mais il ne s’agirait pas de faire fuir le poisson une fois hameçonné. Ce serait dommage, déjà qu’elle ne joue pas vraiment selon des règles qu’elle maîtrise.

― Je vous remercie


Sa gorge est sèche. Que peut-elle ajouter ou non ? Elle n’est pas sûre de ce qu’il a sous-entendu, alors autant ne pas être hasardeuse. Elle ne voudrait pas que son manque d’expérience lui porte préjudice. Ses occasions deviendraient de moins en moins nombreuses au fur et à mesure que leur retour à la maison deviendrait proche et elle n’a guère envie de ne pas en profiter un maximum. Elle sera bien trop tôt de retour sur le chaperonnage de son cousin.

Elle pose sa main sur le bras qu’il lui tend, prenant une gorgée de champagne pour tenter d’hydrater sa gorge, quand bien même elle sait que de l’eau serait plus efficace. Mais elle a beau ne fréquenter les bals orlésiens que depuis peu, elle sait que demander à un domestique de lui procurer un verre d’eau serait un aveu de faiblesse et cela n’a pas lieu d’être entre les murs de marbre.

Heureusement qu’elle a une bonne résistance à l’alcool.

Un rire léger - et peut-être un peu euphorique, au vu de sa fatigue qui la détend plus qu’elle ne le souhaite - lui échappe lorsqu’il lui propose de la mener à un des balcons, là où elle voulait aller en premier lieu. Elle hoche la tête pour acquiescer, tournant légèrement son verre entre ses doigts. Elle réfléchit à la meilleure manière d’amorcer les choses. Elle ne peut pas se permettre de l’embrasser à peine seront-ils à moitié dissimulés par les lourdes tentures sur les côtés de la grande fenêtre au-devant du balcon.

Ce n’est pas comme dans les bals d’Hossberg, où elle connaît déjà plus ou moins ceux présents. Elle doit jouer peut-être avec un peu plus de doigté qu’elle n’en a l’habitude, mais la récompense pour ses efforts dépassera sans nul doute ses attentes. Enfin, elle l’espère très fort.

Elle hésite un bref instant alors qu’ils arrivent sur le balcon, le son de la fête se tarissant un peu. Aucun banc à l’horizon. Zut, elle qui souhaite tout de même s'économiser - elle devrait sans nul doute retourner à la fête après un intermède qui se dessine agréable - elle est un peu ennuyée de n’avoir nulle part de respectable où s’asseoir.

S’appuyer ou ne pas s’appuyer à la rambarde, telle est la question. C’est si peu distingué, Prudence en sentirait le coup d’éventail de sa tante Bettina sur ses doigts gantés. Elle retient un soupir ; elle verra bien ce que fait son charmant inconnu, elle copiera nul doute son comportement.

― Je ne crois pas que nous ayons déjà eu le plaisir de nous croiser. Je suis Dame Prudence Paroach, tout droit venue des Anderfels hostiles


Prudence relâche le bras de son accompagnateur pour esquisser une légère révérence. Son accent ressort de nouveau malgré elle, mais elle a l’impression que cela ne gêne pas son vis-à-vis. Peut-être devrait-elle garder son énergie pour autre chose plutôt que d’essayer vainement de le retenir ?  Elle reprend alors une gorgée de champagne, penchant légèrement la tête sur le côté en souriant.

― Mon chevalier servant de ce soir a-t-il un nom, ou dois-je me résoudre à vous appeler mon charmant inconnu pour le reste de la soirée ?



Prudence s'exprime en #c7dc9a

Lun 21 Juin 2021 - 0:57

Ashleigh
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Ft. Prudence Druimein – Vieille conquête à qui on a pourri sa vie ☆☆


Valse à mille temps de deux coeurs battants
13 Justinien 9:27



Je voyais son sourire s’élargir suite à mes propos, ce qui ne faisait que renforcer le mien. Elle accepta ainsi le verre avec joie, tout en me remerciant avec une certaine politesse. Oh ? Madame jouait désormais sur la prudence ? Comme c’était amusant : commencer avec autant d’ardeur pour se contenter de maigres politesses droit après, j’avais bien là une femme qui n’était pas tant habituée à toutes ces abracadabrantes façons de faire pour séduire. Parfait, il sera d’autant plus simple de gagner son cœur l’espace d’une nuit ou deux.

Elle savoura ainsi son verre tout en s’accrochant à moi avec une certaine douceur, et je la conduisis avec souplesse vers un balcon où nous serions seuls – quelle bonne nouvelle. Son petit rire léger ne passa pas inaperçu, douce mélodie à mes oreilles dressées, et j’en étais à me demander ce que cela représentait dans sa tête. La hâte ? Le bonheur d’être ainsi bien accompagnée pour sa soirée ? Ou alors elle tenait terriblement mal le champagne.


"Je ne crois pas que nous ayons déjà eu le plaisir de nous croiser. Je suis Dame Prudence Paroach, tout droit venue des Anderfels hostiles."



Nous arrivâmes donc à notre fameux balcon. Avec souplesse, je pivotai sur moi-même pour lui faire face, gardant sa main désormais dans la mienne avec une certaine douceur.

Oh, les Anderfels, carrément ? C’était que ma douce de ce soir venait de loin. Me penchant en avant pour baiser cette petite main en guise de salutation, je plantai ensuite mon clair regard dans le sien, tandis que je me redressai à nouveau, sourire charmeur aux lèvres.


"Mon chevalier servant de ce soir a-t-il un nom, ou dois-je me résoudre à vous appeler mon charmant inconnu pour le reste de la soirée ?"



"Votre charmant chevalier de ce soir se nomme Fabien Sourceclaire, ma Dame, humble poète passionné. Quel plaisir de faire ainsi votre connaissance."



Reculant lentement, je terminai ma course dos à la rambarde, conduisant ma chère Prudence dans mon sillage pour bien la garder près de moi, sans pour autant en faire trop. Aller trop vite casserait tout le jeu de séduction si palpitant à mener, après tout.


"Eh bien eh bien, vous venez de si loin .. J'espère qu'Orlaïs est à votre goût, Prudence."



Je glissai, avec une subtilité non-dissimulée, une main près de sa hanche pour l’attirer davantage près de moi, tandis que mes doigts découvraient les siens sous toutes leurs coutures. Andrasté, quel charme. J’allais passer une délicieuse soirée pour sûr.

Mer 23 Juin 2021 - 23:33

Belanaris Tremellia
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Valse à mille temps de deux cœurs battants


13 Justinien 9:27 | Val-Royeaux, Orlaïs
¤ PV Reece Trevelyan

Prudence sourit et un nouveau frisson la parcourt quand son cavalier se penche pour lui faire un baisemain. Est-ce le goût de l’interdit qui noue ainsi son ventre et qui pourtant lui fait tourner la tête, comme un bon vin un peu aigre ? Elle reprend une gorgée de champagne alors qu’il se présente et ses yeux s’écarquillent légèrement sous la surprise.

Un poète passionné, hein ? Elle mettrait sa main au feu qu’il allume le feu de sa passion sous les jupons des demoiselles, mais elle n’en ferait pas la remarque à haute voix. Elle se contente d’un léger rire qui peut passer pour l’ivresse de l’alcool, avant de pencher légèrement sa tête vers lui.

― C’est un plaisir des plus agréables que de faire votre connaissance, Fabien


Au moins, elle n’a pas à s’inquiéter de où s’installer sur le balcon ; son charmant compagnon la guide avec une finesse toute orlésienne et elle s’en sentirait presque mal dégrossie, pour un peu. Mais elle s’en fiche bien, après tout. Elle vient des Anderfels, pas d’une maison de poupée. Elle préfère autant manquer de subtilité sur les choses de la séduction plutôt qu’être morte. Au moins, vivante, elle peut en profiter, quand bien même cela ne fonctionne pas à tous ses essais.

Son sourire s’agrandit à la question de Fabien et elle trempe de nouveau ses lèvres dans sa boisson, le temps de réfléchir à une réponse et pour se donner une contenance. Une idée lui vient finalement, alors que son cavalier glisse ses doigts contre les siens, provoquant de délicieux chatouillis dans le creux de son ventre. S’il y a bien quelque chose qu’elle ne peut nier à la subtilité orlésienne, c’est qu’elle prend le temps de se faire désirer.

― J’admets volontiers être dépaysée par toutes les splendeurs qu’offre Orlaïs, même si certaines sont plus à mon goût que d’autres


Elle lève légèrement son verre en direction de Fabien, pour ne lui laisser aucun doute sur la splendeur qui est à son goût. Hum, pour la délicatesse et la finesse, elle peut sans doute repasser, mais elle n’a guère envie de se prendre la tête avec cela. Son rentre-dedans a l’air d’être apprécié, pour l’instant, alors nul besoin de se retenir.

― Je serais ravie d’en profiter pleinement avant de devoir rentrer chez moi


Est-ce qu’elle pouvait faire moins subtil sans être vulgaire ? Prudence en doute sérieusement. Elle esquisse un sourire en coin, ses doigts libre venant effleurer le creux du poignet de son cavalier. Elle frémit rien qu’à l’idée de sentir ses mains plus grandes que les siennes sur ses hanches, sur elle, sur…

Ses joues se colorent légèrement de rouge sans que cela ne soit sous l’effet de l’alcool.

Elle ne peut pas se permettre de se montrer déstabilisée pour si peu, mais l’excitation et le désir de l’interdit lui montent à la tête. C’est limite plus dangereux que son champagne, qui n’aide sans doute pas non plus à garder la tête froide. Elle aurait sans doute mieux fait de ne pas le prendre… Mais en même temps, elle n’aurait pas rencontré Fabien si elle avait été raisonnable. Il est trop tard pour regretter quoi que ce soir et puis, et elle préfère regretter de rougir pour un rien, au vu de sa charmante compagnie.

― Je me sens cependant désolée de garder ce délicieux champagne rien que pour moi. Après tout, vous aviez aussi l’air d’en vouloir. Devrais-je vous inviter à y boire ?


Prudence fait lentement tourner son verre. Elle sourit, taquine, alors que ses doigts remontent un peu plus haut sur le bras de son cavalier. Par Andrasté, il a l’air d’avoir des muscles bien taillés sous cet habit de soirée. Comment pourrait-elle lui résister, franchement ? Fabien lui paraît de plus en plus délicieux à chaque seconde qui passe.

Elle s’amusera sans doute bien plus que prévu ce soir.

Prudence s'exprime en #c7dc9a

Ven 25 Juin 2021 - 23:21

Ashleigh
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Valse à mille temps de deux coeurs battants
13 Justinien 9:27



Une chose était sûre : ma proie de ce soir était ravie d’être tombée droit dans mes filets. Allez, encore une fioriture ou deux et je goûterais déjà ses lèvres. C’était trop facile, au point où ça en devenait presque déconcertant. La voir glousser face à mes gestes ne faisait qu’appuyer mes réflexions.


"J’admets volontiers être dépaysée par toutes les splendeurs qu’offre Orlaïs, même si certaines sont plus à mon goût que d’autres. Je serais ravie d’en profiter pleinement avant de devoir rentrer chez moi."



Elle pointa le verre dans ma direction afin de me désigner comme étant la splendeur qu’Orlaïs offrait. Créateur, si elle savait. Contenu, je me contentai de lui offrir mon plus beau sourire, écoutant ses compliments des plus directs. Au moins, elle savait ce qu’elle voulait ce soir, chose que je serais ravi de lui offrir sur un plateau d’argent.


"Ne vous en faites pas : d’ici votre départ, vous aurez eu le temps de faire le tour du sujet."



Le sujet étant bien évidemment ma personne.

Je lui adressai un clin d’œil, tandis que je remarquai sa main, qui tentait de se frayer un chemin contre mon poignet. Oh oh, ma Dame s’impatientait-elle ? Je savais parfaitement ce que cela voulait dire ; mon sourire se fit davantage carnassier. Et pourtant, Prudence trouvait encore l’opportunité de parler de son petit champagne.


"Je me sens cependant désolée de garder ce délicieux champagne rien que pour moi. Après tout, vous aviez aussi l’air d’en vouloir. Devrais-je vous inviter à y boire ?"



"Créateur, comment oserais-je refuser une si charmante proposition ?"



Je glissai davantage ma main dans le creux de son dos, la rapprochant de moi. Chaque doigt était affairé à deviner ce qui se cachait sous une si superbe tenue, avant que l’ensemble ne se faufilât sous le veston avec .. prudence. Haha.

Plantant ainsi mon regard dans le sien, je m’emparai de son verre de cette main qu’elle tentait d’explorer précédemment. Là, je trempai mes lèvres et savourai une bonne gorgée de champagne, avant de lui rendre le verre avec souplesse, et de me lécher la lèvre au passage, davantage pour stimuler ma future concubine que pour essuyer une goutte maladroite.


"Eh bien, ce champagne est divin, mais c’est désormais à mon tour de vous faire une proposition."



Puis, profitant de ne plus trop avoir le verre à proximité, je me collai avec davantage de ferveur à la jeune femme, mes lèvres rencontrant enfin le creux de son oreille. Je savourai au passage son parfum, léger et agréable, et qui me serait sûrement donné de goûter dans pas si longtemps. Je pris mon ton le plus suave et mon accent le plus orlésien pour lui susurrer ce qui s’annonçait comme une amorce à un solo sous les draps.


"Que diriez-vous de faire un tour en ma compagnie dans les jardins, juste derrière nous ? Il fait nuit, les convives sont plutôt à l’intérieur, .. Juste vous et moi, en tête-à-tête avec la nature."



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