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Mar 6 Juil 2021 - 17:23

Anonymous
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「 26 Gardien - 9:42 」

「 Ft : Anders 」
「 L'esprit de l'idiotie 」
— Mais qu’est-ce que ce crétin a encore foutu ?


Je soupire longuement. Vautrée sur ma chaise, je me masse les tempes pour être en mesure de faire face à cette vague d’idioties. Mais quelle femme a donné naissance à un débile pareil ? Je n’en reviens pas. J’ai beau relire encore et encore ce rapport signé de la main de Lorcan, j’ai peine à le croire. Je m’attends toujours à une mauvaise blague digne de Gallard, qui souhaite plaisanter un peu pour égayer notre quotidien. C’est vrai qu’on n’a absolument pas du pain sur la planche en ce moment, avec le Nouvel Ordre qui s'installe sous nos yeux à la Potence. Pff, le Nouvel Ordre... Le Nouvel Ordre de Starkhaven, surtout. Foutu prince de mes deux… Le noble Sebastian Vaël souhaite ramener la « paix » à Kirkwall, par le biais d’une invasion. Mon cul, ouais. Il veut surtout poser ses royales fesses sur le siège de Sénéchal sur la ville, sans doute par fierté personnelle.

D’ordinaire, je me moque des intrigues politiques, tant qu’elles ne touchent pas la vie interne de Kirkwall. J’ai tout un commerce à faire tourner, et je sais d’avance que le petit prince refusera la présence de la Coterie en ces murs. À tous les coups, une fois en possession de la ville, il purgera Sombrerue de ses rats, soi-disant pour « rétablir l’ordre ». Quelle blague. Les gens de la haute ne comprennent rien au fonctionnement des bas-fonds d’une ville, et je compte bien leur prouver. Plutôt que de faire fructifier nos affaires, j’axe désormais nos actions sur notre protection, ainsi que notre ancrage dans la cité. Bientôt, les pontes s’en mordront les doigts.

Mais avant cela, une affaire plus urgente attire mon attention. Foutu rapport. Je n’en reviens toujours pas que cet idiot a cru bon de revenir à Kirkwall. Ou a-t-il cru pouvoir passer inaperçu dans les Terres Brisées ? Quel crétin. Je savais qu’il n’était pas très fûté, mais c’est pire que tout.

Je rejette un coup d’œil au rapport, mais non, je n’ai pas la berlue. Anders est de retour. Le Anders, celui qui s’est dit que faire sauter une Chantrie était une idée brillante. Celui qui s’est dit que fusionner avec un esprit était un plan aux petits oignons. Ne lui arrive-t-il donc jamais de réfléchir ? J’ai beau être mage de sang, mais je sais que fricoter avec les esprits n’apportent rien de bon. À moins d’avoir une volonté morale d’acier, ils se changent facilement en démons lorsque les sentiments prennent le dessus. Résultat, je tire mon épingle du jeu, je règne sur la Coterie depuis des années, tandis que ce crétin prénommé Anders a désormais des hordes de Templiers aux fesses, ainsi que le fils Vael qui en fait une affaire personnelle.

— Qu’est-ce que tu veux faire de lui, Harlan ?


Le sérieux de Gallard m’arrache à mes ruminations. Lâchant un dernier soupir, je me redresse et abandonne ma chaise. Je froisse le rapport entre mes doigts.

— Y a-t-il quelque chose à faire avec un crétin pareil ?


Je m’emporte. Toute cette histoire m’agace. J’ai déjà assez à faire en moment sans qu’un idiot ne vienne fourrer son nez dans mes affaires. Cela dit… la présence d’Anders peut nous être profitable, et ce à plusieurs égards. Tandis que je me recoiffe, je songe à toutes les possibilités qui s’offrent à nous. Quand je prends le temps de réfléchir, Anders est loin d’être une cause perdue. Certaines options restent dépendantes du caractère du mage, et de ses intentions, mais je ne m’en inquiète pas. Je sais quoi faire en cas de pépin.

Les cheveux noués en une queue de cheval, j’opte pour une apparence plus masculine. Je me fonds dans les bottes de Bryn. Anders ne connaît que cet elfe sympathique, qui se débrouille une épée entre les mains, et qui fricote avec la Coterie. Il ignore tout d’Harlan ou de Murmure – une chance pour moi.

Après un signe de tête à Gallard, nous quittons mes quartiers. Le rapport de Lorcan indique qu’Anders a été appréhendé dans les Terres Brisées, assommé et conduit dans l’une de nos planques de Sombrerue. Un accès secret des égouts mène tout droit hors de Kirkwall ; un passage précieux pour nos activités illégales.

Comme le mage ignore comment je souhaite m’y prendre, personne ne se trouve dans la pièce où l’apostat fugitif est enfermé. De toute façon, attaché à une chaise, il ne risque pas de s’enfuir bien loin – et encore faut-il qu’il passe les gardes à l’extérieur. Je ne m’inquiète pas. Je ne me presse pas. La vingtaine de minutes de marche me laisse le temps de réfléchir, parfois ponctuée de quelques échanges avec Gallard. Mon ami émet des réserves quant à la présence d’Anders dans les environs, et je les conçois. Cette affaire s’avère périlleuse. Même si j’espionne le Nouvel Ordre, les informations peuvent m’échapper. Si jamais Starkhaven a vent du retour de leur cible de prédilection, les pousser à renoncer au siège s’annoncera mission impossible.

Arrivés devant la plaque, je fais signe à Gallard d’attendre, et aux deux gardes de se reculer en silence. Une fois l’entrée libre, je me faufile à l’intérieur, comme si je ne devais pas être là. Je referme la porte en douceur. Les apparences sont trompeuses. J’espère bien qu’Anders sera trop soulagé à l’idée de revoir un visage connu pour y penser. Autrement, ma ruse tombe à l’eau.

— Anders ?


Je chuchote. Je jette un œil vers la porte, comme si je craignais l’irruption d’un garde. Je vérifie qu’Anders est bien réveillé et qu’il m’entend. Je ne tiens pas à faire tout ça dans le vide.

— Qu’est-ce qui t’a pris de revenir à Kirkwall ? Je te savais un brin timbré, mais là, tu cours au suicide.




Gallard
Bras gauche d'Harlan au sein de la Coterie, il s'occupe des paris et de collecter les dettes.

Il s'exprime en SeaGreen.


Dim 25 Juil 2021 - 12:08

Anders
Anders

– Coalition Émeraude –

Messages : 12
 
L''esprit de l'idiotie
26 Gardien 9 : 42




La terre craquelait sous ses pas, tandis que les pierres étaient projetées quelques mètres plus loin. L'ombre du mage se fondait dans celles des arbres tordus qui dessinaient un chemin espiègle. Il apercevait la route, plusieurs mètres en contrebas, qui menait vers l'ancien campement dalatien.

Des années avant la guerre, une petite elfe à la lame baladeuse avait été la Première de ce Clan. La tignasse corbeau avait accompagné un shemlem tâché de rouge. L'ancien Garde des Ombres avait assisté à ses expériences et ses regrets, parcourant les Terres brisées en compagnie de ses camarades.

Anders ne pensait pas revenir. Il avait fait une croix sur les Marches Libres, lorsqu'il avait embarqué sur un navire pour fuir la Cité des chaînes. Les portes de sa Clinique s'étaient closes pour toujours, quelques mots échangés avec Varric à la hâte, puis le néant. Les routes avaient été son foyer, jusqu'à ce qu'il franchisse les remparts d'Onterre. L'école était devenu son présent et son avenir, un espoir au milieu du chaos qui ravageait Thédas. Jusqu'à cet accident.

Le blond craignait les templiers. Il ne craignait pas leurs lames ou leurs armures, ni leurs regards perçants à travers les fentes de leurs casques. Le jeune homme se méfiait de leur haine. L'endoctrinement de l'Ordre était implacable. Pour ses « crimes », le seul châtiment était la mort. Une fin douloureuse, dans les flammes et le sang.  

Quel idiot s'approcherait de la Cité où sa tête était placardée, plusieurs années après ses méfaits ? Le guérisseur jouait avec le feu, frôlant un brasier du bout des doigts, dans l'espoir que la tempête ne le rattrape jamais. Il fuyait la menace chantriste, et ses chevaliers qui réclamaient vengeance. Justice.

Anders n'irait pas jusqu'à Kirkwall. Dans quelques heures, il s'écarterait un peu plus de la route, vers le Nord. Les Marches Libres n'étaient qu'une étape. Il désirait se rendre au Rivain, loin de l'influence de la Chantrie. Les aruspices pratiquaient une magie puissante, spirituelle. Les livres évoquaient une communication avec les esprits, des amitiés et des liens intenses. Comme celui qu'il partageait avec Justice.

Après plusieurs heures de marche silencieuse, l'apostat s'écroula au bord d'une rivière. Il plongea son visage dans l'eau glaciale, s'abreuvant du liquide translucide. Un mouvement dans son sac lui arracha un sourire. Gryffon s'éveillait. Les billes mordorées l'observaient en silence, analysant ses gestes. Une truffe humide et noir dépassait de sa sacoche, suivie par une bouille poilue.

Les miaulements plaintifs tirèrent un rire au jeune homme. Ses doigts zigzaguaient dans la fourrure rayée, tandis que son compagnon s'hydratait. Gryffon était son seul réconfort, son seul ami. Malgré la présence entêtante de Justice, ou de Vengeance, le blond ne s'était jamais senti aussi seul. Son lien avec l'esprit s'effritait, leur conscience se déchirait. Une chimère naissait de leur discorde, une âme décousue et difforme, tiraillait entre deux volontés. Il était seul, alors même que la passion de Justice le consumait de l'intérieur.

Anders sursauta lorsque le chat cracha soudainement, bombant le dos. Ses poils s'hérissèrent et il se réfugia dans la sacoche. Le jeune homme récupéra son arme et ses affaires, sur ses gardes. Sa tension se répercuta sur l'esprit. Justice dansait sous la surface, caressant le miroir qui séparait leur conscience.

Le craquement des branches précéda le premier assaillant. L'apostat invoqua quelques glyphes et barrières, avant que les inconnus ne l'encerclèrent. Du coin de l'oeil, il n'aperçut pas le symbole des templiers, mais celui de la Côterie. Cela ne le rassura pas. Le jeune homme se débattit, luttant pour que ses ennemis ne l'approchent pas. Néanmoins, au moment où il sentit Justice prendre le contrôle, il lâcha son bâton. Pas d'autres cadavres décharnés. Les visages de ses élèves, défigurés par la peur, l'obsédaient encore. Son bâton toucha le sol, puis la douleur et l'obscurité.

Il retournait à Kirkwall, contre son grès. Anders jura dans la cellule, la tête basculée en arrière, les poignets et les chevilles liés à une chaise. Les monstruosités de la Côterie l'avaient enfermé à Kirkwall, dans des donjons sombres. Si Aveline avait le malheur d'apprendre cette information, elle ravagerait la Cité jusqu'à serrer ses doigts autour de sa gorge.

Justice était intenable. Ou Vengeance. Le blond détestait cette représentation de son ami. L'être immatériel avait été un ami, une force et un support. Il avait rejeté l'inaction et la passivité grâce à sa passion. Il avait lutté, il était tombé. Les templiers ne voyaient qu'un démon qui le possédait. Ils se trompaient. Son ami était une volonté pervertie par ses propres faiblesses.

Le ronronnement de Gryffon lui arracha un sourire triste, amer. Le félin était allongé sur ses genoux. Son compagnon avait dû profiter de l'agitation pour s'accrocher à la fourrure du col. Les mercenaires ne l'avaient peut-être pas aperçu, ou ils l'avaient ignoré.

L'apostat se crispa lorsque les verrous de la lourde porte grincèrent. Les gardes n'étaient pas venus lui rendre visite depuis son arrivée, ni les hauts placés. Cependant, le blond fut stupéfait d'apercevoir un visage familier. Le corps agile du jeune elfe se faufila dans la cellule, comme un enfant qui transgresse une interdiction.

Bryn était un ancien patient, une petite canaille de Sombrerue qui fricotait avec la Côterie. À plusieurs reprises, il s'était traîné jusqu'à sa clinique, avec plus de sang sur lui qu'un cochon égorgé. Anders l'appréciait. Il était amusant, léger. Il chassait un peu des ombres rampantes qui hantaient les quartiers les plus malfamés de la Cité.

Le murmure ne le rassura pas. Bryn était une vielle connaissance d'un temps où il était un mage guérisseur respecté par le peuple. Anders avait appris à ses dépends que même les plus proches amis pouvaient vous renier. Le regard trahi de Hawke et le soupir de Varric ne mentaient pas. Il l'avait épargné, même si la clémence n'avait peut-être pas guidé son choix.

— Qu'est-ce que tu fais dans cette cellule, Bryn ? murmura-t-il.

La question empressée lui arracha presque un juron. Il ne revenait pas à Kirkwall, il contournait la Cité. Anders avait hésité à s'aventurer aux frontière tévintides, pour rejoindre Antiva puis le Rivain. Néanmoins, les rumeurs sur les maléficiens l'en avaient dissuadé. De plus, on lui avait rapporté que Fenris parcourait la région, à la recherche d'esclavagistes à tuer. Il craignait plus l'elfe sanguinaire que les répercussions d'une capture.

— La Côterie m'a fait revenir à Kirkwall. Jamais je n'aurais remis les pieds ici, cracha-t-il.

Le blond tira sur les cordes. La véhémence dans ses propos était une impulsion de l'esprit, encore une fois. Son indignation faisait écho à la sienne, renforçant leur volonté. La paix, par pitié. Le petit elfe ne méritait pas un déferlement de haine, malgré ses intentions obscures. Ils n'avaient jamais été amis. Il ne l'oubliait pas.
Codage par Libella sur Graphiorum

Mer 4 Aoû 2021 - 10:34

Anonymous
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「 26 Gardien - 9:42 」

「 Ft : Anders 」
「 L'esprit de l'idiotie 」
Ma ruse ne fonctionne pas. Mon plan tombe à l’eau. En face de moi, Anders se tient sur la défensive, presque agressif par moments. Que je sois un visage de son passé ne change rien ; il n’a aucune envie de se trouver là et il le fait savoir. Je ne proteste pas. Dans un sens, je peux le comprendre ; se faire attaquer, assommer et traîner dans une planque sombre et lugubre n’a rien de plaisant. L’incertitude règne ; que lui arrivera-t-il dans les prochaines heures ? Anders n’est pas idiot, il connaît le sort qui l’attend si les mauvaises personnes le capturent. Je l’estime assez lucide pour l’envisager et ne pas se voiler la face à ce sujet. En revanche, à quoi pensait-il en s’aventurant dans les Terres Brisées ? Que personne ne s’en rendrait compte ? C’était bien sous-estimer la Coterie.

Je retiens un soupir. Pour l’instant, toutes ces considérations importent peu. Je dois d’abord regagner sa confiance avant d’espérer lui arracher quelques renseignements. Agir avec délicatesse et prudence s’impose ; autrement, ma cible prendra la fuite. Je n’oublie pas non plus Justice qui demeure tapi chez le mage. Même sans bâton, il demeure une menace conséquente. Si jamais l’esprit prend le dessus, je ne ferai sans doute pas le poids. Je n’ai pas mon arme à portée de main, seulement une épée pour l’identité de Bryn, et la dague offerte par Gallard des années plus tôt. Rien de bien utile pour contrer la magie, surtout que je ne compte pas tuer Anders. Cette possibilité possède son lot d’intérêts – jeter le corps mort de l’apostat aux pieds du prince Vaël calmerait les tensions – mais je m’abstiens. Un guérisseur a toujours une utilité précieuse. La rapidité des soins contraste avec celle des herboristes, sans parler de l’absence de traces. Si la garde civile recherche un individu blessé à la jambe, la magie fait disparaître les blessures en un claquement de doigts.

Mais pour cela, il faut que j’arrive à le rallier à ma cause. Pour l’instant, l’idée de rester à Kirkwall l’horripile, et je ne compte pas non plus lui proposer aussitôt de rejoindre la Coterie. Je ne suis pas stupide. Trop d’incertitudes règnent encore, et même si je le connais, j’ignore s’il est véritablement digne de confiance. Peut-être qu’il accepterait pour mieux décamper par la suite. Je refuse de jouer l’avenir de la Coterie sur un coup de hasard. Nous n’avons pas survécu aux imbécilités d’Eddie, à la folie meurtrière de Meredith pour finalement mourir sous les coups d’une erreur de jugement.

— A ton avis ? J’enfile des perles.


Pour soutenir ma réponse sarcastique, je me penche sur les cordes qui retiennent liés les poignets d’Anders. Je mime la sympathie, ce visage du passé qui lui tend la main pour le secourir des griffes de la Coterie. J’essaie de défaire les nœuds, et je retiens un gloussement. Heureusement que l’apostat ne me voit pas. Foutu Lorcan. Il a encore fait ses nœuds sophistiqués qui sont une véritable galère à défaire.

— Je reformule ma question : qu’est-ce qui t’as pris de revenir dans les Terres Brisées ?


Outre la Coterie, la garde civile effectue parfois des rondes dans les environs de Kirkwall afin de lutter contre les trafiquants, ou pour essayer d’enrayer nos affaires florissantes – sans grand succès jusque là. A moins qu’il ait sérieusement pensé pouvoir passer entre les mailles du filet ? Je ne sais pas si c’est optimiste ou complètement stupide.

— Forcément que la Coterie allait te tomber dessus.


Finalement, je sors ma dague pour couper les liens d’Anders. Si je prends trop de temps, mon petit jeu d’acteur ne paraîtra pas crédible.

— Enfin, vaut mieux la Coterie que la garde civile. Je sais pas ce que mijote Harlan, mais je crois pas qu’il ait l’intention de te livrer aux Templiers. Pas dans ses intérêts, tu vois.


Harlan est apparu l’année après le saccage des Qunari, alors je sais que le nom parlera à Anders. Personne n’ignore ce nom à Kirkwall, désormais. Le chef de la Coterie, si mystérieux que nul ne le connaît, ou ne sait même à quoi il ressemble. Je me retiens toujours de rire avec Gallard et Lorcan lorsque j’entends certains discutailler au sujet d’Harlan devant moi.

— Pour se faire la malle, va falloir attendre le prochain quart, autrement on se fera repérer avant même d’avoir quitté Sombrerue.


Une excuse comme une autre pour essayer de tirer des renseignements de la part d’Anders ; je sais qu’elle paraîtra crédible. Bryn prend des risques énormes pour aider l’apostat, alors il est naturel d’avoir prévu une évasion aux petits oignions. Je joue là-dessus. Je profite de l’attente pour « rattraper le temps perdu ».

— Qu’est-ce que tu vas faire ensuite ?


Je me pare d’une mine un brin inquiète. Nous n’étions certes pas amis, mais pas des inconnus pour autant.

— Tu vas continuer à fuir ?




Gallard
Bras gauche d'Harlan au sein de la Coterie, il s'occupe des paris et de collecter les dettes.

Il s'exprime en SeaGreen.


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