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Mer 13 Oct 2021 - 12:53

Anonymous
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Fiche de personnage

« On peut être fier de n'importe quoi si c'est tout ce qu'on a. »


Informations générales


Nom, prénom :

Alec Grassyland dit « Le Vaillant »

Âge :

27 ans

Genre :

Masculin

Orientation sexuelle et amoureuse :

Hétérosexuel

Situation amoureuse du moment :

Veuf

Race :

Humain

Origine :

Paysanne

Langue.s parlée.s :

Féreldien

Vit majoritairement en :

Férelden

Quelques anecdotes :

Le pommeau et la poignée de son épée sont faits à partir de son bâton de berger

De son époque de berger il n'a gardé qu'une chose, Léo un mouton qu'il a sauvé agneau.

...


Je suis ...


Classe :

Guerrier

Ecole.s de magie :


Spécialisation :


Arme.s :

Epée, dague

Profession.s :

Chevalier, commandant de la Garde d'Argent

Faction 1 :




Description physique


Taille :

1m88 environ

Corpulence et morphologie :

Grand, athlétique, massif, large d'épaules

Couleur de peau :

Blanche

Couleur des yeux :

Marrons

Cheveux :

De longs cheveux oscillants entre le roux et le châtains principalement laissés tombant sur les épaules.

Signes distinctifs :

Rien, aucune cicatrice car il n'a jamais été blessé durant ses nombreux combats.

Autre (facultatif) :

Hors une armure de maille en argentite recouvert d'un manteau en laine gris, il porte souvent un gambison pour être à l'aise dans ses déplacements quotidiens.


Description psychologique


Quelques qualités :

Loyal, courageux, généreux

Quelques défauts :

Colérique, Têtu, Mélancolique

Personnages de référence (facultatif) :

Si vous en avez

Alec est un bon gars, il a des origines modestes et éprouve parfois encore quelques complexes, il a parfois du mal à parler en présence de nobles alors même qu'on lui demande son avis. Il n'est pas du genre à compenser au contraire, il a parfois l'impression d'être un éléphant dans un magasin de porcelaine.



Derrière l'écran


Pseudo :

JDB

Comment nous avez-vous trouvé ?

En cherchant un forum Dragon Age

Un dernier mot ?

XX

Mer 13 Oct 2021 - 12:54

Anonymous
Invité

Invité


Voici mon histoire.


Sous un assaut doux de la bise, Alec rajusta précautionneusement le manteau de laine grisâtre qui recouvrait son gambison. Ses yeux, semi-plissés appréhendaient le vent et cherchaient à lire l'avenir qu'il portait dans son souffle. Méthodiquement, il tapa ses bottes sur le pas de la porte avant de descendre les marches de pierres à l'extérieur, comme s'il fallait être propre pour aller dans la nature. Pour les hommes ayant grandi dans les champs, le dehors était aussi sacré que le dedans. Comme tous les matins depuis deux ans, il partait seul à travers champs. Qu'importe le temps, qu'importe la saison, il marchait avec la solitude comme seul compagnon. Son visage plutôt neutre, quasi terne jusque là, se fendait peu à peu d'un joli sourire car se dessinait sous ses yeux un petit cercle de galets blancs sur l'herbe grasse. Et au milieu trônait une pierre tombale. Ecartant un peu ce manteau qui avait dû être argenté à une époque afin de mieux fléchir les membres inférieurs, il posa un genou en terre. Gorgée de la pluie des précédents jours, celle-ci laissa sortir un peu de boue autour de sa rotule. « Me voir faire si attention au moment de toucher terre, je suis persuadé que tu te moquerais de moi Lyessa. Sache que les enfants vont bien, enfin j'espère. Ils ont toujours l'air de jouer, d'étudier, de rigoler alors j'ai toujours la sensation qu'ils n'ont pas le temps d'être tristes. En cela ils sont plus forts que moi. Byron et Lyanna grandissent bien je t'assure, ils mangent bien. Le temps est bien loin où je craignais pour les estomacs de ma famille. Alors même que j'ai réduit mon investissement auprès de l'Ordre pour veiller sur eux, j'ai l'impression que nos enfants s'éloignent de moi. J'ai l'impression aussi de m'être par trop appesanti sur mon sort. Je veux dire, j'ai été l'homme le plus chanceux au monde, je t'ai rencontré, j'ai été sauvé de la potence et on a fait de moi un chevalier, j'ai appris à écrire, à lire, tu m'as donné de beaux enfants. On nous a donné des terres, un nom. Et puis on t'a volé à moi et je me suis senti comme un enfant vexé de n'être plus le centre de l'univers. Des fois je suis en colère, pas contre les enfants ça jamais, mais c'est une colère générale parce que tu n'es plus là. Je sais aujourd'hui qu'aucun titre honorifique ni serment chevaleresque ne me rendait plus fier que d'être aimé par toi. Depuis deux ans je délègue des missions, j'administre l'Ordre et me déplace un peu dans le iarlé en rentrant tous les soirs pour venir te parler le matin, mais je sens que je ne vais bientôt plus pouvoir, et je ne suis pas encore prêt. »

La guerre frappait à sa porte comme elle avait failli décimer son troupeau en lui amenant un groupe d'engeances lorsque la Horde ravageait le bannhorn féreldien. Le temps d'un clignement d'oeil en se relevant au-dessus de la tombe de sa femme, il revit cette scène. Les clochettes de ses moutons tintinnabulaient mais déjà le vent semblait porter des cris d'horreur. Ses bêtes s'agitèrent, l'inquiétude les gagnait une à une et se propageait au milieu d'elles. Ses chiens ne parvenaient pas à les rassurer, pas même le chef. C'était ce genre de moment où chaque craquement de branche devenait un présage lugubre. On avait bien entendu parler d'engeances isolées les jours derniers mais elles devaient être bien plus au sud et puis, si la Garde des Ombres avait le loisir d'affronter le tiern Loghain, c'est que la menace avait dû être exagérée, la mort du roi Cailan un affreux accident au milieu d'une défaite surprise mais aussitôt vengée. Et pourtant, il y avait eu quelques réfugiés passés par Lothering, et nombre d'entre eux étaient choqués de ce qu'ils y avaient vu. Les moutons ne parvenaient plus paître à cause de l'angoisse. Le pire était un agneau, tout petit et tremblant, qui incapable de bouger était en passe d'être abandonné. Alec l'attrapa et le garda sous le bras, lui caressa le front du plat du pouce. Sur une butte un peu plus loin apparurent enfin les silhouettes tant redoutées. D'un coup d'oeil vif, le berger comprit que les monstres allaient fondre sur son troupeau et s'en repaître. Mais les bêtes sont toujours le bien le plus précieux d'un village, s'il disparaissait, bien des vies seraient menacées. Alors, le brave berger se résolut à devoir ralentir le groupe d'engeances. Il hurla le nom de ses braves chiens, siffla différentes notes et ceux-ci mirent la pression au troupeau pour le faire déguerpir à toute vitesse dans le même sens. Ne restait qu'Alec et son agneau sous le bras. Il n'avait aucun plan mais il évitait d'y penser, les engeances approchaient lentement et confiantes comme des prédateurs se préparant à sauter sur leur proie humaine. Alec tenait fermement son bâton de berger, un truc assez grossier mais épais que son père lui avait donné. Le premier à passer à l'assaut fut un genlock assez lourd et gauche que n'eut aucun mal à esquiver le berger, il fendait verticalement dans l'air, et un pas de côté suffisait à éviter le coup. Et puis sans avoir recours à une technique quelconque, Alec assena un violent coup à la volée qui frappa de plein fouet la créature pour le laisser k.o au sol. Mais la victoire n'était que temporaire, immédiatement, un hurlock qui semblait être le leader du groupe l'attaqua avec son épée difforme. Si l'esquive fut possible en premier lieu, l'adversaire était cette fois plus à l'aise avec une lame si bien que le bâton d'Alec devint très vite un bouclier pour parer les coups. Le hurlock ne faiblissait pas, au point de l'acculer contre un arbre, toujours plus à chaque assaut. L'agneau se blottissait toujours plus contre le corps de son berger. Son regard innocent croisa le sien. Tant de gentillesse et de beauté menacée par l'immondice suffirent à plonger Alec dans une colère aussi noire qu'inconnue. D'un coup de pied chassé puissant, il repoussant le monstre, fit une flexion rapide pour éviter un nouveau coup et contre-attaqua immédiatement en lui balayant les jambes avec son bâton. De celui-ci il s'abattit d'abord sur la main forte de l'ennemi, qui tenait l'arme, jusqu'à ce que l'os dans un craquement atteigne un angle si peu naturel que la main fut hors d'usage. Le grognement guttural ne lui arracha aucune pitié, et son bâton s'abattit sur la face du hurlock, s'y planta en faisant éclabousser des gerbes de sang au milieu des gargouillis ignobles poussés par cette immondice. Terrorisées les quelques engeances qui restaient se débinèrent.

Au loin, dans la brume descendante pointait un petit fort, trônant sur une butte surplombant la plaine. Restauré il y a quelques années après les assauts de la Matriarche, ce fort modeste et encore en travaux ci et là, constituait un verrou beaucoup plus proche d'Amaranthine que Fort Bastel et permettait de couvrir vers le sud et l'ouest. Alec chevauchait une monture brune au galop qui s'élança sur une pente de pierres lissées pour dessiner un passage sous la herse métallique. Le sommet des tours, comme une partie des remparts étaient accompagnées d'échafaudages en bois sur lesquels travaillaient des ouvriers divers. L'enceinte était suffisamment large pour contenir des baraquements, des magasins, écurie, forgeron... tout pour la vie d'une caserne active. Et au milieu des bruits du marteau battant une lame sur une enclume, des jeunes gens s'entrainaient au combat. Ils tapaient leur épée en bois sur des boucliers, et multipliaient les passes. Beaucoup de ces jeunes étaient des orphelins ou des miséreux, qui étaient déposés ici ou dans une caserne à Amaranthine, ils partageaient leur temps entre une instruction militaire, intellectuelle et un peu de travail aux champs pour ne pas perdre leur lien avec la terre, qu'Alec considérait comme primordiale. On ne défend qu'une terre qu'on a appris à aimer. Sur les pas de son cheval, les combattants à l'entrainement s'arrêtaient pour murmurer : « C'est le Vaillant... Alec le Vaillant... Il ne vient plus beaucoup ces derniers temps...» Ils n'avaient pas tort mais la situation impliquait de passer par-delà ses souffrances personnelles. Le roi était mort, la Garde des Ombres avait perdu sa chef et vivait des tensions internes assez problématiques.  Une ligne plus autonome du reste de la Garde des Ombres ? L'abandon du fief d'Amaranthine comme possession propre des Gardes ? Tout l'équilibre qui permettait à l'Ordre d'Argent de vivre, entre le royaume, les Gardes et Amaranthine allait semble-t-il s'écrouler. Le roi qui l'avait adoubé en venant à Fort-Bastel après l'attaque de la Matriarche était aujourd'hui mort. C'était par une matinée de Realduc, le fort meurtri léchait encore ses plaies et la garnison comptait ses morts. Alec se tenait, assis sur un tas de gravats, le front appuyé contre le pommeau de son épée, et il somnolait paisiblement en priant pour que sa famille soit saine et sauve. Cors retentirent et des étendards royaux investirent la cour du château. Tout tiraillé de courbatures, Alec se redressa et en apercevant le roi, mit un genou à terre. Il n'était plus capable de dire si ce furent les paroles du Sénéchal ou bien les acclamations des survivants autour tellement tout lui paraissait surréaliste, mais il se releva chevalier. Son nom représentait ses origines, les verts champs où ses moutons vivaient. Il se sentait si semblable et si différent, lui qui devait n'être destiné qu'aux petites choses comprit que la gloire naissait dans l'humilité.


Jeu 14 Oct 2021 - 16:53

Rose Trevelyan
Rose Trevelyan

– Inquisition –

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Bienvenue Alec - Des pâturages aux plaines de la guerre 3686761754 et bon courage pour ta fiche Alec - Des pâturages aux plaines de la guerre 3822944467
Veuf si jeune le pauvre Alec - Des pâturages aux plaines de la guerre 2898246576
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