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Mer 16 Mai 2018 - 17:44

Anonymous
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Envoyer une missive


Boîte aux lettres d'Octave de Gautron Le courrier arrivant à Vertbois est rangé dans une boîte richement ouvragée et fermée à clé. Le Baron du domaine les lit régulièrement, et tâche d'y répondre avec son verbe légendaire.


Jeu 17 Mai 2018 - 10:45

Anonymous
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Très cher Octave,


J
e m'excuse d'avoir envoyé si peu de nouvelles ces derniers temps, mais mon travail pour l'Inquisition me prend un temps fou. La vie à Val Royeaux arrive parfois à me manquer, surtout les sorties à l'Opéra et les bals passés à discuter de telle ou telle chose, et à danser jusqu'au lever du jour. Bien sûr, rien ne me manque autant qu'Antiva, le domaine, ma famille... Et le soleil. Si vous saviez à quel point il fait froid en ces murs ! La cheminée de mon bureau est probablement la plus active de tout Fort Céleste. Heureusement, le vin des Montilyet arrive à me réchauffer et me renvoyer chez moi, au moins en souvenirs. Sûrement celui de Vertbois vous fait un effet similaire, quand vous êtes loin de chez vous !

J'espère avoir de vos nouvelles au plus vite. Nos discussions sont parmi celles qui me manquent le plus. Et qui sait, peut-être nous verrons-nous bientôt ? Votre domaine n'est pas si loin, après tout.

Je vous embrasse,

Josephine


Jeu 17 Mai 2018 - 21:02

Anonymous
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Très cher Octave,


P
ar le Créateur, votre plume et vos paroles m'avaient tant manqué. Je déguste avec plaisir votre lettre en même temps qu'un verre de votre vin, et j'ose avouer m'être trompée à son sujet lors de nos incalculables débats. Je ne pensais pas qu'un vin de cette qualité pouvait être produit en Orlaïs, mais j'accepte de reconnaître mon erreur. La douce saveur de poire et de miel est vraiment exquise, et bien qu'il soit très différent du vin produit dans les domaines de ma famille, je succombe à son charme. Par votre faute, il entre dans les vins dont je ne vais pas pouvoir me passer. Je vous ferai parvenir une commande pour l'Inquisition. Bien que la plupart de ses agents préfère d'autres boissons, je sais d'ores et déjà que certains d'entre eux seront tout aussi friands que moi de votre délicieux vin, dont je vais de ce pas cacher les bouteilles dans ma réserve personnelle. Pour ne pas qu'ils tombent dessus.

Pour répondre à vos questions, ma famille se porte plutôt bien. Les temps ne sont pas toujours aisés pour le domaine, mais vous êtes bien placé pour comprendre cela. Mes frères font leur vie, et je crois bien avoir entendu qu'Antoine courtisait une jeune Antivane. Vous devriez lui donner des leçons, car le pauvre est bien timide et maladroit ! Quant à Yvette, et bien... C'est Yvette. Je n'ose imaginer ce qu'elle a bien pu dire lors de cette soirée, d'autant plus que le Marquis de Cergué n'est pas toujours commode avec les demoiselles. J'imagine que le jeune Duc de Lamy était présent, elle ne sait jamais se tenir en sa présence. Peut-être ces deux là finiront-ils un jour mariés. D'ailleurs, vous avez évoqué le Comte Chantral : comment va sa jeune sœur ? S'il n'a jamais obtenu la main de sa tendre aimée, j'ai cru comprendre que la Comtesse était bien moins sage...

Vous n'avez pas de soucis à vous faire quant aux rustres de l'Inquisition, tous mes interlocuteurs sont finalement assez plaisants, bien qu'ils n'aient pas votre verve. Quant au Commandant, et bien, il a certes du charme, mais bien moins que vous. Alors ne vous pressez pas trop dans un duel - vous le battriez sans aucun doute dans une joute verbale, mais il manie excellemment bien l'épée - cela n'en vaut pas la peine. Vous pouvez cependant vous presser à mes côtés dès que l'envie vous prendra, nous pourrons savourer ensemble ces bouteilles que vous m'avez envoyées ! J'en serai vraiment très heureuse.

Dans l'attente de vous voir arriver sur votre destrier d'argent, ou au moins d'avoir une nouvelle lettre de votre part,

Je vous embrasse,

Josephine


Jeu 24 Mai 2018 - 19:27

Anonymous
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Au grandiose et génialissime Octave de Gautron, fils du Soleil et du Lion impérial, baron de Vertbois, mais empereur des mots.

Mon tendre ami,

D’abord, j’aimerais que vous sachiez à quel point je
relis encore et encore cette lettre charmante. Tout l’Empire
vous apprécie, naturellement : avec un aussi beau
timbre, cette fascination pour le savoir, tout ce cal-
cul parfait, si complet dans la forme, j’en suis ému.
Comme j’adorerais venir en Orlaïs, un endroit si chaleureux !
Mais je ne suis point un homme qui se laisse
impressionner par quelques mots, bien que certains se fassent sur-
prendre par n’importe qui. Cela peut paraître curieux, mais je
le conçois, bien sûr : je vous connais. Mais qui ne
pense à vous ainsi ; et hélas, bien trop
d’imbéciles ne connaissent votre sagesse. Cela arrive
souvent, mais la vie avance comme cela. Je me
réjouis de vous rencontrer à Parendale, et me
permets de vous affirmer que je comprends votre
opinion vis-à-vis de la guerre, elle n’apporte que
solitude ; Vertbois semble être un endroit tout à fait
tranquille, par rapport à tout cela. L’aspect militaire est tant
ennuyeux, mais rassurez-vous : les visites courtoises existent
afin d’éviter toutes ces idioties barbares ; tout cela
pour dégainer son imposante épée et faire le beau.
De par chez moi, il se passe tant de choses, oui.
Je vais être franc, je ne saurai pas où commencer
avec tout ce que j’entends. Je ferai de mon mieux
pour vous satisfaire ; nous avons tant à échanger en une soirée !
J’y serai : soyez-en assuré. J’espère qu’il ne fera pas trop chaud.
Je tâcherai de m’appliquer et de vous apprendre
tout ce que je sais. J’espère aussi inciter votre savoir
à chanter, à crier à pleins poumons la sainte hymne
de l’érudition, qui, j’ose le penser ainsi, serait
venue du fin fond du cœur.
Je n’ose imaginer la qualité de votre somptueux vin.
Vous saurez que je préfère la douceur, et
non l’amer. Enfin, je verrai ce que vous me proposerez :
je n’ai qu’une hâte, c’est de goûter votre divin breuvage.
Nous serons saouls, oui, mais que bien nous importe !
Abreuvez-moi, ne me laissez aucun répit ; j’ai confiance en
ce vin. Ha, le vin orlésien est si savoureux, alors avec
votre expertise, je sais d’avance que tous mes sens frétilleront.
Nous aurons tout le temps nécessaire pour discuter de tout.
Je saurai, je l’espère, tenir mon impatience en laisse ; que le dé-
calage culturel ne vous effraie point tant ; que de réus-
sir ne nous épargne point, mon ami.

Amicalement,
Capheus Amnach


Ps : Tout le monde pense que je suis trop bavard. Mais la subtilité de la langue fait que, pour être pleinement compris, il ne faut qu’en recevoir la moitié.

Dim 27 Mai 2018 - 22:05

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Mon tendre ami,


J
'ai adoré votre lettre, et n'ai pu m'empêcher de vous écrire ce poème, auquel j'attache un sens particulier à son rythme régulier.

Je devine une pensée, vous pour sûr la chantez,
Félicite la douce octave d'amour, et
Vous encourage, vous qui êtes autant bien chanceux,
Autant bien entouré, brillant au coeur de ceux
Que méprisent toujours les Tévintides. Sous les
Rumeurs du vent, elles l'affirment à moitié :
Restez avec elles, le prudent devient là preux ;
A force d'hésiter, Parendale et ses gueux
Les saisiront, et les Névarrans, sur mon âme,
Sont indignes de ces perles, instables dans le drame.
Méfiance, vous vous dites : leur patience se gagne,
Et je vous garantie, enfin, que ce champagne,
Nous le boirons sans mal, aurons déjà gagné
Dans leur si joli coeur la place méritée.
Poche usée remplie de ces amours bien sots ;
Fiers nous deviendrons, imbéciles nos mots.

Je me réjouis de converser avec vous à Parendale.

Votre dévoué, Capheus Amnach


Mer 27 Juin 2018 - 11:19

Créateur
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L'Intendant
– PNJ –

Messages : 1441




A l'intention du
Baron Octave de Gautron,


V
ous êtes convié au Grand Bal que nous organisons en l'honneur de Sa Majesté l'Impératrice Célène, qui se tiendra dans notre château de Val Chevin la semaine prochaine. Nous comptons sur votre discrétion quant à ce bal, afin que l'information n'arrive pas aux oreilles de personnes malintentionnées envers notre très chère Impératrice.

Vos dévoués Marquis et Marquise de Chevin


Mar 7 Aoû 2018 - 8:53

Créateur
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L'Intendant
– PNJ –

Messages : 1441




Messer De Gautron, baron de Vertbois, cher ami,


T
out d'abord j'aimerais infiniment vous remercier de votre charmante compagnie lors du bal du duc, ainsi que louer la patience avec laquelle vous m'avez accordé votre précieux temps. Grâce à vous j'ai non seulement pu m'acquitter de mon devoir envers messer Amnach, mais aussi pu passer une inoubliable soirée. J'espère d'une part que vous vous portez bien et de l'autre, que votre séjour en terres Névarranes a su vous laisser une bonne impression. Dans tous les cas sachez que vous êtes le bienvenu si jamais vous souhaitez me rendre visite, ou simplement vous enquérir de l'état d'avancement de votre nouveau comptoir commercial.

C'est en effet la deuxième motivation derrière mon humble missive, juste après le plaisir égoïste de prendre de vos nouvelles après ce qui semble déjà une longue absence. Grâce aux contacts noués pendant le bal et l'ouverture des importations en vue du Grand Tournoi de Combrelande, j'ai enfin réussi à faire signer l'accord vous permettant d'officiellement installer votre comptoir. Quand aux infrastructures nécessaires vous n'aurez nullement à vous en soucier, j'ai choisi une bâtisse traditionnelle et robuste dans le quartier du port, ce qui devrait vous permettre de transporter vos produits en toute sécurité, tout en bénéficiant d'une bonne visibilité. Considérez cela comme un modeste cadeau, une petite avancée sur l'échiquier... La première d'une longue série de succès, je l'espère de tout cœur.

N'hésitez pas à me contacter pour convenir d'une date de rendez-vous, fusse-t-il pour signer le transfert de propriété, ou simplement me combler de votre présence.

Votre dévouée,

Amelia Werfel


Mer 15 Aoû 2018 - 23:07

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Octave,


V
oilà un moment que je ne vous ai donné de nouvelles, étant donné nos impératifs communs. Je ne sais si vous vous souvenez de moi, d'ailleurs. Cette guerre a effacé tant de souvenirs joyeux, sans doute jalouse de voir que nous avons eu l'audace de nous détourner des lamentations de dame fatalité. Cela ne m'étonnerait guère qu'elle ait emporté le mien, lors des récents événements.
Quelques rumeurs me sont parvenues, depuis Lydes. Votre famille aurait trouvé la disgrâce, suite à une attaque perpétrée par un comte dont je ne me souviens absolument plus le nom. Je n'ai guère d'intérêt à accorder à ce genre de prestiges, si vous vous en souvenez.

J'ai cependant quelques inquiétudes vous concernant. Allant bien au delà du titre que vous portez. Je m'adresse à l'homme que j'ai connu un temps à Val Royeaux. En qui j'ai trouvé un certain égal. À Octave, tout simplement.
Qu'êtes-vous devenu, vous, le noble faisant mine de vous déguiser comme un homme du peuple pour des motifs peu scrupuleux, envers la gente féminine ? Avez-vous perdu votre facétie, ou en avez-vous trouvé d'autres, ayant plus de temps et de présence à vous accorder ? Cela m'étonne d'avoir vu nos contacts épistolaires ne devenir que distance, cendres puis silence, en y repensant. Vous a-t-on coupé les plumes, comme ce faucon qui à l'époque restait sur son perchoir, ce faucon même que vous m'avez offert ?
Cette guerre me rappelle soudainement à quel point elle semble noyer tout le monde, même les esprits allant à contre courant. Si vous avez toujours la bonté d’être aussi complaisant que fut un temps, vous trouverez toujours bien le moyen de me remettre une lettre. Même la dernière, sans le malheur qui a voulu que vous vous retourniez tout de suite, dans un certain moment.

Quellcrist


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