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Dim 20 Mai 2018 - 22:00

Cullen Rutherford
Cullen Rutherford

– Inquisition –

Messages : 286

Joséphine, allons voir si la Rose...




Blackwall était allongé sur sa paillasse dans la grange de Fort Céleste. Il était encore très tôt, mais les palefreniers s'étaient déjà mis en service, et Snow vagabondait dans la cour. Eliwendë devait se tuer au travail chez Cullen. S'il avait su que cette petite allait finir secrétaire du blond commandant quand il l'avait vu dans la forêt, il ne l'aurait peut être pas axé vers l'Inquisition. C'était un travail de magnard, et il ne souhaitais à personne de trier de la paperasses en compagnie de Cullen. Il respectait l'homme, mais il était à l'image des Templiers : Préoccupé.

Penser ne l'aidait pas à retourner à un sommeil salvateur. Entre les missions, le temps à Fort Céleste était ennuyant, et la routine de jouer aux dés, boire à la Taverne, continuer la statuette de loup ou s'entraîner commençait à peser sur Blackwall. Il se tourna et se retourna sur sa paillasse, sans arriver à rien faire. Bordel. Dans ces conditions là, avec Fort Céleste qui se réveillait peu à peu et le froid ambiant gardant l'air assez glacé pour être inconfortable, retourner au sommeil était vraiment impossible. Il n'y avait qu'une solution : Se lever, et embrasser une journée d'ennui.

Il se leva ainsi, la tête lourde d'idées creuses, et opéra une toilette sommaire afin de se débarbouiller. Après, suivit le rituel du matin : Maintenir sa barbe en un état impeccable. Si il avait bien une chose  que Blackwall aimait en Orlaïs, c'était leur art de la barbe. De multiples produits et peignes s'étendait devant lui, tous d'idée Orlésienne, afin de donner à sa barbe cette esthétique qui le caractérisait. C'était vraiment dommage que les Orlésiens semblaient préférer une espèce de moustache fine, un peu comme celle de Dorian. Pouah ! Où était donc le charme ? Et ils se pavanaient comme s'ils connaissaient tout du monde ! Pouah !

Il finit par s'habiller d'un vêtement spartiate, et il enfila son gambison noir. C'était l'un des vêtements les plus chauds qu'il avait, même si il avait une portée martiale. Cela ferait. Il sortit de la grange. Un soleil pâle se déversait à travers les créneaux des murailles, divisant la cour en une partie obscure, et une autre partie noyée d'une froide lumière. Putain de pays. Au moins ils étaient plus confortable qu'à Darse. On aurait pu dire que l'Inquisitrice aimait s'installer dans des endroits aussi froid que ses sentiments pour Dorian. Il ria doucement à cette pensée. Dorian était vraiment l'exemple parfait pour quelque chose de négatif, c'était tellement pratique.

Il marcha sans but précis autre que de se dégourdir les jambes et de finir de se réveiller. Le sol de la cour était poussiéreux, et certains Gardes des Ombres s'entraînaient vers la Taverne. La direction de Blackwall était ainsi décidée : Le plus loin possible des Gardes, vers l'accès opposé de Fort Céleste. C'est là qu'il vit quelque chose de particulier. Joséphine Montilyet descendant les escaliers de sa grâce habituelle, se dirigeant vers la sortie de Fort Céleste. Elle était élégamment habillé, même si le contraire serait étonnant pour elle. Etrangement, elle marchait seule vers le pont levis. Si Blackwall devait deviner le but de cette sortie, ce serait probablement une promenade reposante sur les plateaux qui se trouvaient en dessous de Fort Céleste, et qui étaient accessibles après le pont. Mais en hiver, ces chemins étaient perfides, et Blackwall ne se le pardonnerait jamais si quelque chose arriverait à Joséphine alors qu'il aurait pu l'empêcher.

Il accéléra donc le pas, diminuant la distance  Quand il fut derrière elle, il n'était pas vraiment discret, Joséphine se tourna. Il lui dit simplement :

« Belle journée, Dame Joséphine. Comment allez vous ? Je ne savais pas que vous étiez du matin. »

Un simple regard au visage de Blackwall montrerait que lui ne l'était pas vraiment, ou c'était simplement les journées d'ennuis accumulé à Fort Céleste.

Lun 21 Mai 2018 - 18:29

Anonymous
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Joséphine, allons voir si la Rose...
9:41 Démetra Josephine s'était levée une heure avant l'aube, comme chaque matin. Elle s'était rincée à l'eau claire d'une bassine apportée par un domestique habitué aux habitudes de l'Antivane, et s'était vêtue chaudement en vue de ses projets de la matinée. Elle avait, la veille, travaillé jusque très tard afin de s'avancer pour avoir du temps libre aujourd'hui. Yoran le messager prévenu, ainsi que l'Inquisitrice, bien sûr, elle pouvait enfin accomplir le projet qu'elle avait médité depuis plusieurs jours.

Elle enfila son manteau de soie bleu-nuit et de fourrure, ainsi que les gants assortis, et sortit de ses appartements, prenant la direction non pas de son bureau, mais de la cour du Fort. Sur le chemin, elle se concentra pour retracer dans ses pensées la route qu'elle avait prévu de prendre. Elle ne partait pas à l'improviste, Antivane trop effrayée par les montagnes enneigée, elle s'était longuement préparée avec une jeune éclaireuse de l'Inquisition. C'était elle qui avait ramené à l'Ambassadrice, il y a une semaine, une magnifique fleur blanche légèrement jaune à sa base. Elle lui avait fait pensé à l'Antivane, lui avait-elle dit. Son odeur avait embaumé deux jours entiers son bureau, et elle était tombée éperdument amoureuse de leur forme allongée et de leur délicatesse. Elle avait donc demandé à l'éclaireuse l'endroit où elle avait trouvé cette fleur, et malgré les réticences de la jeune femme à ce que l'Ambassadrice aille se promener seule dans les montagnes, elle avait accepté de l'aider à se préparer.

Elle sortit par les grandes portes du Fort, et descendit gracieusement les escaliers, testant ses chaussures prévues pour l'occasion, prêtées par sa chère amie éclaireuse et cachées par les pans de son long manteau. Elle respira l'air frais de l'aube, ce qui la fit sourire. Elle devrait sortir plus souvent le matin, avant de rejoindre son bureau. Elle se dirigea vers le pont levis sans prêter attention aux quelques personnes qu'elle croisait, bien décidée à mettre la main sur les fleurs tant convoitées. Elle se retourna cependant quand elle entendit de lourds pas derrière elle, découvrant le Garde Blackwall qui la rattrapait.

« Belle journée, Dame Joséphine. Comment allez vous ? Je ne savais pas que vous étiez du matin. »

Le visage de l'Ambassadrice se fendit d'un sourire. Si elle était bien du matin, cela ne semblait pas le cas de l'Orlésien.

« Bonjour, Sire Blackwall. Je suis ravie de vous rencontrer de si bon matin ! J'ai l'habitude d'être éveillée à ces heures, mais je travaille généralement dès l'aube dans mon bureau. »

Elle était effectivement heureuse de croiser l'Orlésien en ce jour. Ils ne se voyaient que très rarement, le Garde fréquentant davantage les extérieurs qu'elle, et inversement. Pourtant, sa compagnie était toujours agréable. Il était parmi les compagnons de l'Inquisitrice celui qu'elle appréciait probablement le plus, bien qu'elle s'entendait avec tous. A part peut-être Solas et Sera. Elle n'avait rien contre les elfes, mais ces deux là étaient très difficiles à cerner, contrairement à d'autres représentants de la race présents dans l'Inquisition.

« J'ai prévu d'aller dans les montagnes ce matin, si vous êtes intéressé par une balade. »

Si elle avait lutté avec l'éclaireuse pour ne pas être accompagnée, elle ne refuserait pas la compagnie du Garde. Elle savait qu'il n'avait rien d'officiel prévu aujourd'hui, puisqu'elle connaissait les missions de chaque compagnon de l'Inquisitrice, et de presque l'intégralité des membres de l'Inquisition, pour les discuter à la Table de Commandement presque chaque jour. Aller dans ces montagnes seule était un risque qu'elle était prête à prendre, mais elle serait bien plus en sécurité aux côtés de Blackwall.

« Cela me ferait très plaisir d'être en votre compagnie. Nous ne nous croisons que trop peu souvent. »

Elle lui adressa un sourire sincère en prononçant ces mots. Elle aurait dû moins insister, lui laissant la possibilité de refuser, mais l'Ambassadrice ne savait pas être seule ailleurs que dans son bureau.

Dim 27 Mai 2018 - 21:17

Cullen Rutherford
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– Inquisition –

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Joséphine, allons voir si la Rose...




L'ambassadrice était toujours aussi polie, Blackwall ne savait pas comment Joséphine faisait. Et si tôt le matin ! Si seulement il existait une boisson qui permettait à quelqu'un de faire le plein d'énergie dès le matin, à pars l'alcool bien sûr, afin de pouvoir profiter de la journée, la vie serait tellement plus belle ! Peut être que c'était comme ça que les nains faisait. Les rumeurs disaient qu'en dessous des montagnes, les nains cachaient la meilleure bière du monde. Ha ! C'est sûrement pour ça que les engeances ont avalés leur royaume : Les défenseurs étaient tous saouls comme des cochards.

« En effet ma Dame Ambassadrice, le devoir est souvent bien plus lourd qu'une montagne. Il est bien rare d'avoir du temps libre pour discuter d'autre chose que des Vénatoris, de Corypheus et de toute la mort et la destructions qu'il génèrent. »

Il ne devait peut être pas sourire après ces paroles, mais c'était l'effet que l'ambassadrice avait sur tout le monde. Une aura de paix d'esprit et de joie simpliste de la vie émanait d'elle telle un esprit bienfaiteur, et Blackwall était par sa nature sensible à ce pouvoir.

« Je serai heureux de vous accompagner, ma Dame. Je connais déjà un peu le terrain, ce serait un plaisir de vous indiquer les endroits intéressant. »

Ses longues journées d'ennuis à Fort Céleste s'étaient une fois terminée en une chute presque mortelle alors qu'il se promenait dans les haut plateaux qui entouraient Fort Céleste. Les neiges avaient cachées une crevasse, et si l'épée de Blackwall ne s'étaient pas bloqués dans la neige, il ne serait peut être pas là pour en parler. C'était amusant de voir comment le destin d'un homme pouvait tenir à une si petite chose.

« Le terrain peut être véritablement traître, pire que les déserts de la porte du Ponant. Je crois bien pouvoir avouer préférer la neige au sable. Après une tempête de sable, ma barbe fut si sale qu'elle en eut finit orange, et j'ai du prendre quelques heures, quelques peignes, et quelques litres d'eau afin de la nettoyer, ha ! »

Il rit doucement à sa propre anecdote. C'était peut être stupide de parler de choses aussi triviales en présente de l'Ambassadrice de l'Inquisition, mais Blackwall aimait de parler de choses sans incidences.

« Mais je dois vous ennuyer avec mes baratinages, ma Dame. Laissez moi ouvrir le chemin ! »

Il se dirigea vers le pont levis de Fort Céleste, la seule sortie de la place forte. Il espérait vraiment que cette balade se déroule sans accrocs.


Sam 23 Juin 2018 - 18:17

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Joséphine, allons voir si la Rose...
« Je serai heureux de vous accompagner, ma Dame. Je connais déjà un peu le terrain, ce serait un plaisir de vous indiquer les endroits intéressant. »

Ces mots agrandirent le sourire de l'Ambassadrice, si c'était possible, et l'anecdote racontée ensuite par le Garde la fit rire aux éclats. C'était ce genre de choses simples qui la faisaient apprécier autant Blackwall. Il lui faisait oublier l'espace d'une conversation toute la situation complexe dans laquelle l'Inquisition se trouvait, les menaces, les risques. Il chassait les soucis en elle pour ne laisser que de la joie.

« Mais je dois vous ennuyer avec mes baratinages, ma Dame. Laissez moi ouvrir le chemin !
- Vous ne m'ennuyez pas, bien au contraire ! Continuez à baratiner autant que vous le souhaitez, vos histoires sont très divertissantes. »

Alors qu'il se dirigeait vers le pont levis, elle pressa le pas pour se mettre à son côté. Elle n'avait pas sa carrure et son physique, ni même ses jambes puissantes, et elle le ralentirait, mais elle avait envie de profiter de cette balade qui s'avérait encore plus délectable que prévu.

« Vous pouvez essayer d'ouvrir le chemin, et je serais ravie que vous m'indiquiez des chemins intéressants, mais je peux à présent vous l'avouer... Je pars en quête de quelque chose de bien précis. »

Elle avait chuchoté pour dire cela, tout en se rapprochant de l'oreille de Blackwall, comme si elle lui partageait un secret bien gardé. Elle voyait tout cela comme un jeu, un jeu qui l'amusait beaucoup, dont la récompense serait d'avoir de superbes fleurs dont l'odeur embaumerait son bureau pendant plusieurs jours. Elle haussa les épaules sous le regard du Garde, un sourire espiègle sur les lèvres.

« Voyez tout cela comme une chasse au trésor, dont moi seule connait la carte. »

Elle s'élança gaiement sur le pont, observant autour d'elle les montagnes qu'elle ne voyait que rarement de ce point de vue. Elle n'était sorti que bien trop peu du Fort depuis leur arrivée, et bien que le voyage à travers les montagnes depuis Darse était encore gravé dans sa mémoire, elle espérait créer de nouveaux souvenirs de ces immensités de neige.

Ven 6 Juil 2018 - 15:28

Cullen Rutherford
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– Inquisition –

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Joséphine, allons voir si la Rose...


Quelle ironie. Les secrets étaient, pour une ambassadrice, comme une monnaie d'échange. Elles les utilisaient pour tacler des potentielles menaces à l'Inquisition. D'une façon, elle avait détruit plus d'ennemis que lui ne l'avait fait du fil de sa lame. C'était une personne que Blackwall admirait beaucoup. Mais Joséphine semblait entouré constamment d'un voile de secret. Et même dans un simple jeu, elle voulait faire deviner à Blackwall l'objet de sa recherche dans le plateau. Cela le fit sourire. Mais à l'intérieur, une douce ironie nourrit des sentiments plus sombres alors qu'il pensait à sa propre situation. Les secrets. Si Joséphine était entouré d'un voile, lui, était entouré d'un suaire.

Elle lui avait chuchoté ça à l'oreille, de sa manière qui la caractérisait tant aux yeux de Blackwall. Il souriait à grandes dents, ce jeu l'amusait beaucoup aussi. Hé bien ! Cette promenade était devenu encore plus intéressante. Il guidait Joséphine, alors qu'elle même le guidait doucement vers l'objet de sa recherche. Une excellente idée pour oublier les troubles, Samson et les Templiers Rouges, Corypheus et la brèche, un instant écarté pour ce jeu de chasse aux trésors dans les montagnes des Dorsales de Givres.

Joséphine s'était élancé en avance sur le pont. Le paysage était toujours magnifique : L'air matinal de la montagne, aussi frais qu'une infusion de menthe, revigorait Blackwall et l'aidait à s'extirper de la torpeur d'un réveil prématuré, et soignait les séquelles d'une mauvaise nuit. Regardant Joséphine marcher gaiement le fit sourire encore plus : Elle était vraiment unique en son genre.

Il se rapprocha d'elle, alors qu'ils avaient dépassé la dernière porte de Fort Céleste. Ils étaient enfin sortit.

« Voyons Joséphine, vous ne m'aurez pas comme ça. J'ai déjà participé à une chasse au trésor : La chose ne se fait pas sans indices. Quel objet une charmante fleur telle que vous pourrait bien vouloir ? »

Il se demandait vraiment. Il ne pensait pas que l'Ambassadrice était quelqu'un qui appréciait être dehors. Ce n'est pas comme si il la connaissait vraiment. Blackwall voulait vraiment corriger cette erreur : Il voulait être l'ami de Joséphine. Cette promenade semblait être l'endroit parfait pour apprendre à connaître la jeune femme.

Mais le moment du choix de l'itinéraire était venu : Après la porte de sortie de Fort Céleste, le chemin se divisait en plusieurs choix. Un choix qui fut vite pris : Blackwall n'allait pas entraîner Joséphine vers les versants escarpés de la route que les wagons de ravitaillement prenaient. Il ne voulait pas l'entraîner non plus vers une descente infernale au rives glacées du fleuve qu'on pouvait apercevoir du haut des murailles de Fort Céleste. Alors, il se dirigerait vers le haut plateau qui bordait l'est de la montagne de Fort Céleste. Il se situait un peu loin, à vingts minutes de marche sur un chemin enneigé mais agréable. Cela serait parfait. Les éclaireurs de Fort Céleste prenait quelque fois le chemin en exploration, et il restait en bon état. C'était parfait.

Il regarda Joséphine, pour lui pointer la direction :

« Joséphine, nous allons nous diriger vers le plateau de l'Est. Restez à mes côtés, on ne sait jamais si les éclaireurs, malgré l'entraînement de l'Inquisition, aurait oublié de marquer une crevasse caché par la neige. Ce serait dommage de vous perdre au début de la promenade, quand même ! Je mourrais de curiosité, et de honte, sachant que je n'ai pu vous aider à trouver ce que vous voulez. »

C'était surtout de l'exagération, mais si Joséphine se trouvait dans une mauvaise situation, blessé, ou encore pire ! Si l'Ambassadrice mourrait par sa faute, Blackwall ne saurait quoi faire. Prendre sa vie semblait quelque chose de lâche. Peut être qu'il irait ignorer son chagrin en irant charger des lignes Vénatoris. Oui, c'était un bon moyen de mourir. Il donnerait quelque chose à l'Inquisition, pour tenter de balancer la mort de Joséphine. Mais il était inutile de tergiverser sur ce qui pourrait arriver : Il savait qu'il n'arriverait rien.
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