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Ven 13 Juil 2018 - 15:53

Anonymous
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into the hole

ft. la miff


Cordélia retint son souffle en regardant Kaldenis partir vers le camp, observant avec admiration la façon dont elle se déplaçait sur le sable, sans laisser de trace ou presque. Ils attendirent plusieurs minutes, avec anxiété pour Cordélia qui commençait à se demander si son éclaireuse n'avait pas été capturée. Soudain, on entendit clairement un explosion retentir au coeur du camp, et la panique qui s'ensuivit indiquait clairement que ce n'était pas quelque chose qu'ils avaient vu venir.

- Je croyais qu'elle devait être discrète ?

Moi foi, c'était une façon de procéder comme une autre. Le camp s'agitait comme une fourmilière et certains d'entre eux avaient déjà l'arme au poing, alertes et prêts à attraper le coupable de l'attaque.

- Inquisition ! Allons aider Kaldenis !

S'il y avait un plan précis, elle ne s'en souvenait plus. Ah si, Bull avait dit quelque chose du style "on fonce dans le tas", et personne n'avait eu quelque chose à redire.
Elle fut la première à arriver au camp et engagea le premier guerrier en armure qu'elle vit en le percutant avec son bouclier.

Mer 18 Juil 2018 - 1:43

Anonymous
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Into the hole


L'éclaireuse ne semblait pas emballée par son idée. Effectivement, il y avait une chance qu'il subisse des dommages, mais ils avaient quand même une équipe plus ou moins équilibrée. Et Bull en n'était pas à sa première bastion. Elle lui fit aussi remarquer qu'il était blessé. Le qunari avait vécu bien pire. C'est vrai qu'il boitait un peu. Mais ce n'était pas un problème s'il le laissait foncer dans le tas. Il ne remarquerait même pas la blessure dans le feu de l'action. Il en fallait beaucoup plus pour empêcher un qunari de combattre. Mais son idée ne passa pas non plus selon l'avis de Dorian - qui était prêt à se plaindre de plusieurs façons possibles... Ce qui amusait beaucoup Bull - et celui de la Cheffe. Tant pis alors, aussi bien voir s'ils pouvait attaqué de façon plus subtile. Bull aurait sûrement sa chance plus loin de faire aller sa hache sans retenue. Il regarda donc Kaldenis partir vers l'avant alors que Dorian, lui et Cordélia restait à l'arrière. Le qunari ne pouvait pas dire que cette elfe n'était pas douée. Elle l'était autant que les meilleurs éclaireuses de Bull et celui-ci les entraînait à la dure pour la bonne raison que bien qu'il soit doué pour bien des choses, il était clairement impossible pour lui d'être subtile avec sa carrure et sa couleur de peau qui ne se mariait bien qu'avec un blizzard.

La jeune femme marchait vite vers sa destination et le qunari soupira. Il allait devoir attendre et la jeune femme aurait peut-être tué tout se qui se présenterait devant elle pour réduire leurs effectifs avant de revenir les renseigner. Bull allait devoir terminer le boulot, ce qu'il n'aimait pas vraiment. En même temps, il était d'accord que la meilleure solution dans leur cas était d'y aller plus prudemment. Ils avaient attaqué de front et il en avait payé le prix en perdant de précieux alliés. Maintenant, il devait analyser plus et prendre le temps qu'il fallait. Mais Bull avait de la difficulté à faire cela. Premièrement, parce qu'il n'était pas quelqu'un de très patient. Bien qu'il était un bon tacticien, il n'aimait pas rester dans l'attente en sachant qu'il se passait quelque chose d'autre dans le feu de l'action. Deuxièmement, il était réellement inquiet pour ses compagnons qui étaient tombés dans le trou. Il n'avait encore aucun signe d'eux et cela rendait le qunari nerveux.

C'est alors qu'un bruit d'explosion se fit entendre au loin. Finalement, on abandonnait bien vite la subtilité pour foncer dans le tas, à la grande joie de Bull. Il ne se le fit pas dire deux fois. Il pris sa hache dans ses mains et en quelques enjambés, alla rejoindre la jeune elfe. La cheffe avait attaqué un des guerriers tout en armure, mais Bull décida de se mettre à la tâche en gérant les deux autres. Il avait aussi remarqué la cage d'où des yeux effrayés les regardait entre les plis du tissus. Une coulée de rage parcoura le corps du qunari. Il n'aimait pas l'esclavage et il ne l'aimerait jamais, peu importe la race impliquée. Si Cordélia voulait avoir un venatori à questionner, ce ne serait pas Bull qui lui en apporterait un peu amoché.

Les deux guerriers en armure étaient impressionnant, mais rien d'étonnant à comparer à un qunari guerrier en colère. Le premier l'affronta de front alors que le deuxième tenta de l'attaquer par derrière. Mais Bull en était pas en son premier combat et après avoir donner un vigoureux coup à l'épaule à celui qui s'approchait trop près de son flanc gauche, il voulu s'occuper de l'autre. Le deuxième essaya de profiter de l'attaque pour le piquer de son épée, mais le qunari réussi à le tenir en respect avec sa hache. C'est alors qu'il vu le mage, qui avait pour l'instant la chance de ne pas être attaqué, murmurer quelque chose près de la caravane pleine d'esclaves. Avec les petites étincelles qui sortaient de ses doigts, le qunari craigna le pire.

- Le mage ! Arrêtez le mage !



Ven 20 Juil 2018 - 18:16

Anonymous
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Into the hole

"The Venatori. So wonderful to see old friends." --D. Pavus


Et les choses se mirent en place : Kaldenis partit prendre les devants et observer. J’observai la scène avec une légère inquiétude maîtrisée, mais une légère inquiétude quand même. Elle savait se faire très discrète et je ne doutais nullement de ses capacités, seulement, s’il lui arrivait un truc, je ne me le pardonnerais sans doute pas directement.

Un silence pesant pour mes épaules prenait aisément place parmi nous, tous les yeux sur ce foutu camp. Et puis, l’étincelle qui brisa tout et me débloqua les poumons sans forcément les amener au repos ; le signal rayonnait depuis le cœur du camp avec un certain vacarne qui résonnait jusqu’à notre position.

Je croyais qu'elle devait être discrète ?

 Justement, si ce n’est pas le cas, c’est qu’elle a des ennuis !


Et après un certain temps, comme dans ces sortes de romans chevaleresques et héroïques, l’Inquisitrice lança un fier :

Inquisition ! Allons aider Kaldenis !


Aucunement utile, mais certainement badant à crier. Je m’élançai à mon tour – malgré ce sable de l’enfer qui cherchait vraiment à me faire tomber – en priant pour que Kaldenis n’ait pas fait le choix judicieux de ne pas avoir foncé seule dans le tas.

Cordélia arriva la première et percuta un des guerriers présents. Et chouette ! Quelle belle armure de Venatori que nous avions là ! Je soupirai sèchement avant de frapper un ennemi avec mon sceptre ; il pensait réellement que les mages étaient vulnérables au corps-à-corps ? Il ne me connaissait pas. En parlant de connaissance, j’espérais cruellement ne croiser personne que je connaissais, ou il finirait salement amoché.

Alors que j’étais relativement en train d’assurer les arrière de Bull qui se serait retrouvé avec un autre combattant sur lui, je cherchai Kaldenis des yeux ; cela ne me rassurait pas, elle était introuvable. Et puis, un cri me parvint, alors que mon regard se posa instinctivement autour de moi, puis sur une caravane qui me fit froncer les sourcils de colère.

 Le mage ! Arrêtez le mage !

 Ça va, pas la peine de geindre !!


Alors que mon adversaire tombait à terre complètement brûlé vif, je me tournai dans la direction du mage et fermai les yeux. Je me mis alors à bouger mes bras et mes mains de façon à concentrer ma magie autour de moi, qui créa une sorte de dôme ; le poing à peine serré, et ce dôme se brisa, ralentissant le temps autour de moi. Je n’aurais pas eu le temps de courir vers ce mage pour l’empêcher de faire quoi que ce soit de vicieux en sachant que des esclaves se trouvaient sans doute dans ces prisons à roulettes – ça, ou alors des prisonniers, mais dans tous les cas, ils serviraient. J’atteignis la hauteur du mage et, avant que le temps ne reprenne son rythme régulier, je lançai un sort de peur sur mon nouvel adversaire. Il eut juste le temps de me voir qu’il commença déjà à crier comme un enfant.

Son seul réflexe relativement intelligent fut de se tenir la tête en hurlant, lâchant au passage son sceptre. Autre mauvaise nouvelle, il abattit sur moi un regard autant noir que le Vide et sortit un couteau. D’instinct, je tentai de l’assommer avec mon sceptre en le frappant ou d’au moins lui faire lâcher prise sur son arme. Je détestais les mages du sang.

 Chouette, ENCORE un mage du sang ! Décidément !!


Je semblais sarcastique, mais en vérité, j’aurais bien besoin d’un coup de main, car je sentais venir l’utilisation de la ou des personnes présentes dans la caravane. Au moins quelqu’un pour les mettre en sûreté pendant qu’il serait .. distrait. Le mage s’était pris mon coup en pleine tête, et se la tenait encore : apparemment, je n’avais pas été assez fort avec mon sceptre, fabuleux.

Dim 22 Juil 2018 - 21:10

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Comme le guerrier s'élançait déjà sur elle, épée tendue et bouclier dressé devant lui comme une nouvelle couche d'armure, une boule de métal à pics qui lui fonçait dessus, Kaldenis n'eut d'autre choix que de rouler sur le coté pour l'éviter.
Rouler sur le coté signifiait glisser le long de la dune et atterrir dans un creux de sable. Prestement elle se releva et vit passer au dessus d'elle ses compagnons hurlant leur ferveur guerrière. C'était assez inspirant à voir, digne d'un roman de Tethras.

Quand à elle elle était en garde et attendait son guerrier qui était descendu de la dune et lui tournait autour. Il était bardé de partout et sa défense semblait impénétrable.
Enfin, ça aurait été le cas pour n'importe quel néophyte. L'espionne, elle, connaissait les armures du camp adverse sur le bout des ongles, et cela incluait leurs faiblesses.
Ses deux dagues dressées devant elle, Kaldenis n'eut qu'à s'effacer légèrement sur le coté quand l'homme tenta de lui porter un coup à la hanche. Avec souplesse elle se glissa le long de son bras et trancha la gorge de son adversaire juste en dessous de son casque, là ou le colletin s'écartait légèrement dans son mouvement de tète.

Il s'écroula à terre dans un gargouillis peu ragoutant. Satisfaite d'elle même elle commença à escalader la dune en sens inverse pour rejoindre son groupe, quand elle avisa Dorian aux prises avec l'un des mages.
Sans se départir de son calme olympien, elle ficha ses deux dagues devant elle dans le sable et dégaina son arc.
L'elfe visa avec vitesse le mage et retint son souffle le temps de lâcher la corde. La flèche fila dans les airs avec un sifflement strident et termina sa course entre les deux yeux du vilain.

Elle adressa un signe de la main à son ami et continua son ascension, elle entendait le bruit du combat et était anxieuse d'arriver à temps pour prêter main forte à Bull et l'Inquisitrice.
Au moment où elle se hissa, triomphante, sur la dune, elle sentit une masse s'écrouler sur elle, l'envoyant rouler à son point de départ et lui coupant le souffle avec une violence exceptionnelle.
C'était en fait l'un des deux guerriers en armure lourde que Bull avait fait reculer avec sa hache et qui avait mal examiné son environnement, il avait trébuché sur elle, c'était ballot.
Elle en revanche n'avait pas connaissance de cela et se retrouva, grandement interloquée, avec un soldat dont la nuque s'était brisée dans la chute, pesant sur elle.

Mer 8 Aoû 2018 - 13:23

Créateur
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L'Intendant
– PNJ –

Messages : 1441
Le combat semble avoir pris fin, et le calme revient dans les dunes de la Porte du Ponant. Au premier coup d’œil, vous réalisez qu'il ne sera pas trop difficile de retrouver l'autre groupe, car les hauteurs de roche ocre ne manquent pas. Il est improbable que vous vous soyez éloignés au point de ne plus retrouver l'entrée.
« Vous... sauvez moi, par pitié ! » Les cris viennent de la cage, un peu à l'écart. A l'intérieur se tient un homme au teint halé, ses vêtements déchirés maculés de sable, terre et sang. Ses mains se pressent sur les barreaux en métal. Quelques larmes se noient dans sa barbe de plusieurs mois. « J'vous dirai tout c'que j'sais, mais m'laissez pas là... »
Un peu plus tard, libéré de sa cage, l'homme marche quelques pas et tombe à genoux, violemment. Ses yeux hagards se posent sur ses sauveurs. « Erold, c'est mon nom. Y m'ont gardé parce que je pouvais être utile. Les aut'es, vous pouvez les sauver, hein ? Zont été emmené à un temple, pas très loin. Zont parlé de rituel de sang... » Sa voix se rompt, la gorge sèche. « Vzêtes ptêt' pas assez nombreux. J'sais où ils refilent les esclaves, aussi. Vous pouvez ptêt' les empêcher. » L'homme est pris d'une quinte de toux. Vous comprenez que vous n'avez pas beaucoup de temps. L'homme est visiblement sur le point de mourir, et, à moins d'être sauvé, il ne sera pas en mesure de vous aider si vous hésitez trop longtemps. De même, les deux pistes qu'il vous laisse sur les Vénatoris ont l'air assez urgentes. Vous pouvez aussi tenter de rejoindre l'autre groupe pour les prendre en chasse.
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